La société du jour: Energie verte future

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Energie verte future

La société Energie verte future a été créée le 6/5/2022, soit 1 années d'activités. Le siège de la société est basé à MONTPELLIER 34080. Elle possède un seul établissement. Son dernier bilan date du 13/5/2022. Energie verte future a choisi le statut juridique Société à responsabilité limitée (sans autre indication). Elle opère sous le code NAF 43.21A et évolue dans le secteur .

Société à responsabilité limitée, c'est quoi ?

Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée jusqu'à concurrence des apports et qui présente des caractéristiques d'une société mixte de 2 à 100 personnes (selon le nouveau droit suisse, une personne seule peut également créer sa propre SARL), notamment parce que les parts détenues dans le capital ne sont pas librement accessibles sans accord de tout ou partie des actionnaires. Cette forme de société existe en Italie, en France, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, au Cameroun, aux Pays-Bas, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, au Liban, en Pologne, en Lettonie, en Finlande, en République démocratique du Congo, au Bénin et dans d'autres pays.

Histoire et conséquences du concept de « responsabilité limitée »

Le concept de « responsabilité limitée » et sa mise en œuvre dans les lois au XIXe siècle(en France, lois du 23 mai 1863 puis du 24 juillet 1867 ; en Angleterre, lois de 1856 à 1862 sur les Joint-Stock Company limited) compte, d'après Y. N. Harari dans son célèbre ouvrage Sapiens : Une brève histoire de l'humanité, « parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité » : « Peugeot est une création de notre imagination collective. Les juristes parlent de "fiction de droit". Peugeot appartient à un genre particulier de fictions juridiques, celle des "sociétés anonymes à responsabilité limitée". L’idée qui se trouve derrière ces compagnies compte parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité ». Harari en explique ainsi les avantages : « Si une voiture tombait en panne, l’acheteur pouvait poursuivre Peugeot, mais pas Armand Peugeot. Si la société empruntait des millions avant de faire faillite, Armand Peugeot ne devait pas le moindre franc à ses créanciers. Après tout, le prêt avait été accordé à Peugeot, la société, non pas à Armand Peugeot, l’Homosapiens actionnaire ! ». Cette explication montre que le terme « responsabilité limitée » est un euphémisme : il s'agit en fait non d'une limitation des risques, mais d'un véritable transfert de responsabilité et des risques de l'actionnaire à l'entreprise, à son collectif de travail, responsabilité pénale et économique. Toutefois, quel que soit le montant investi par l'actionnaire, il a toujours le pouvoir et est propriétaire de tous les moyens de production (locaux, machines, moyens informatiques, etc.), y compris ceux acquis grâce aux « millions » empruntés. En effet, l'entreprise, qui acquiert en empruntant, qui rembourse, qui entretient à ses frais les moyens de production, n'est propriétaire de rien, car elle n'est pas sujet de droit quant à la propriété. Grâce à cette « responsabilité limitée » et à la non-existence juridique de l'entreprise, plusieurs procédés permettent aux actionnaires d'accroître les moyens de production qu'ils contrôlent en minimisant au maximum leur mise (le capital social) : investissement par effet de levier, achat à effet de levier, rachat d'actions. Il est donc très compréhensible que les actionnaires recourent à ces procédés plutôt que d’émettre des actions supplémentaires, provoquant l'arrivée d'autres actionnaires avec qui certes les risques sont partagés, mais également le pouvoir et la propriété. Si l'entreprise était, comme une association 1901, sujet de droit, la « responsabilité limitée » serait remplacée par les « responsabilités et propriétés partagées » entre actionnaires et le collectif de travail de l'entreprise, chacun selon sa contribution. Les procédés « à effet de levier » et autres au profit de certains ne seraient plus et beaucoup d'autres s'en réjouiraient.

Dénominations

Selon le pays, elle est désignée par l'expression : Société à responsabilité limitée (sarl) en Suisse romande Société à responsabilité limitée en France (SARL) ; Société à responsabilité limitée (srl) en Belgique francophone Società a responsabilità limitataSocietà a responsabilità limitata (srl) en Italie ou à Saint-Marin ; besloten vennootschap (bv) en néerlandais aux Pays-Bas et en Belgique ; Limited company (Ltd.) au sein des pays du Common law, par exemple en Angleterre ; Gesellschaft mit beschränkter Haftung (GmbH) en Allemagne, en Autriche et en Suisse alémanique ; Sociedad de responsabilidad limitada (SdeRL) au Mexique et autres pays latino-américains ; Sociedade limitada (Ltda.) au Brésil ; Spółka z ograniczoną odpowiedzialnością (Sp. z o.o.) en Pologne.

Droit canadien

Dans les provinces de common law, une société à responsabilité limitée (SARL) est un type de société où, d'après Cliquezjustice.ca, « les biens appartiennent à l’entreprise, les associés partagent les profits et les pertes entre eux, l'entreprise ne fait pas de déclaration de revenus. Chaque associé déclare les pertes et les profits qui lui sont attribués dans sa propre déclaration de revenus. L’entreprise n’est pas une personne selon la loi ». En Ontario, l'article 44.1 de la Loi sur les Sociétés en nom collectif prévoit la formation des sociétés à responsabilité limitée. En droit québécois, l'article 20 de la Loi sur les sociétés par actions prévoit que « Le nom de la société qui ne comprend pas l’expression « société par actions » ou « compagnie » doit comporter, à la fin, la mention «s.a.», «ltée» ou «inc.», indiquant qu’elle est une société à responsabilité limitée ». En outre, il existe une distinction entre la société en nom collectif (SENC) et la société en nom collectif à responsabilité limitée (SENCRL). Une SENCRL est une SENC où les associés ne sont pas personnellement responsables des fautes professionnelles de leurs collègues et des secrétaires de ceux-ci. Cependant, pour effectuer l'émission d'actions, il faut plutôt constituer une société par actions.

Annexes

Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée Public limited company Portail du management Portail du droit Portail de la Suisse

43.21A -

Le code APE - NAF 4321A est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 81715 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 174700 salariés, essentiellement électriciens.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 4321A : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 4321A est : "Travaux d'installation électrique dans tous locaux".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Travaux d'installation électrique dans tous locaux, les salariés de cette branche sont essentiellement électriciens.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 4321A.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 4321A. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Travaux d'installation électrique dans tous locaux", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 4321A est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Travaux d'installation électrique dans tous locaux :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Travaux d'installation électrique dans tous locaux”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Energie verte future

L'établissement principal est domicilié au 11 rue claude francois, Montpellier 34080. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Montpellier 34080, il y a 1442 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Montpellier ?

Montpellier — prononcé [mɔ̃.pø.lje] ou [mɔ̃.pe.lje], — (en occitan : Montpelhièr [mumpeˈʎɛ]) est une commune française et la préfecture du département de l’Hérault ; elle est le centre d'une métropole. Montpellier se situe en région Occitanie et dans la région historique du Languedoc, sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est. Proche de la mer Méditerranée (11,1 km), la ville a comme voisines Béziers à 69 km au sud-ouest et Nîmes à 52 km au nord-est. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lez, la Mosson, la Lironde, le Rieu Coulon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Lez ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Montpellier est une commune urbaine qui compte 299 096 habitants en 2020 et qui connaît une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est l'une des rares villes de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue, chaque année, depuis 1945. Elle a quasiment triplé sur cette période pour atteindre 299 096 habitants en 2020. Depuis les années 1990, Montpellier connaît l'une des plus fortes croissance démographiques du pays. Son aire urbaine a connu la croissance démographique la plus élevée de France depuis l'an 2000. Montpellier est, par sa population, la septième commune de France et la troisième commune française de l'axe méditerranéen. Elle est la commune la plus grande et la plus peuplée de l'Hérault et du Languedoc-Roussillon et la deuxième d’Occitanie après Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montpelliérains et leur surnom est Clapassièrs ou Clapassencs. Son unité urbaine compte 458 189 habitants en 2020, tandis que son aire d’attraction compte 801 595 habitants en 2020, soit la 9e de France par sa population. Elle est aussi le siège d'une métropole de 491 417 habitants nommée Montpellier Méditerranée Métropole. Avec 70 000 étudiants, c'est également la commune qui compte le ratio du nombre d'étudiants par habitant le plus élevé de France après Clermont-Ferrand et Poitiers (21 % de la population totale). D'abord terre des comtes de Melgueil, qui la donnent en 985 à un certain Guilhem en échange de son dévouement, la seigneurie de Montpellier passe au début du XIIIe siècle à la Couronne d'Aragon — le roi Jacques Ier d'Aragon y nait en 1208 — puis au royaume de Majorque, avant d'être achetée en 1349 par le roi de France Philippe de Valois. Revendue en 1365 au roi de navarre, Charles le Mauvais, Montpellier revient définitivement dans le royaume de France en 1383. Au début du XVIIe siècle, la défense de la ville fut renforcée par la construction d'une citadelle située au pied du centre historique, qui abrite depuis 1947 le plus grand lycée et collège du département de l'Hérault.

Géographie

La ville se situe dans le Sud de la France, à 10 km à vol d'oiseau (14 km par la route) de la mer Méditerranée sur la commune de Palavas-les-Flots et à 64 km à vol d'oiseau (88 km par la route) du mont Aigoual (à 1 567 m d'altitude) en passant par le village de L'Espérou, situé dans le département voisin du Gard. Villes notables les plus proches (Distances : à vol d'oiseau / par la route): Montpellier est proche de la mer Méditerranée, dans le Sud-Est du département de l'Hérault dont le territoire est défini comme un amphithéâtre ouvert à la mer, bordé par les Cévennes au nord-est et le Haut-Languedoc au nord-ouest. Culminant à 57 mètres à la place du Peyrou (ancienne place Royale où trône la statue équestre de Louis XIV), la ville a commencé à se développer sur deux collines : Montpellier et Montpelliéret. Certaines rues sont donc à forte dénivellation. La ville est surnommée : Lo Clapàs, « le tas de pierres » en occitan, en raison de son matériau de construction de base, la pierre de Castries, qui est un calcaire coquillier, blanc crème à l'origine mais qui adopte une patine dorée en vieillissant. Le territoire actuel s'étend jusqu'à des collines qui dominent l'ancienne ville : le Lunaret, Montmaur et le Plan-des-Quatre-Seigneurs au nord, le quartier de la Mosson (divisé en deux sous-quartiers : La Paillade et les Hauts-de-Massane) au nord-ouest, culminant à près de 110 mètres d'altitude au château d'eau de la Paillade. En rive gauche de la Mosson, pseudo-fleuve côtier qui sépare à cet endroit le quartier de la Paillade (Montpellier) de celui de Fontcaude (Juvignac), une manifestation du « pli de Montpellier » est visible, à proximité du parc Sophie Desmarets. Le paysage local est surtout marqué par le pic Saint-Loup (658 m), situé à 25 kilomètres au nord de la ville de Montpellier et visible à de nombreux endroits de l'agglomération, comme la promenade du Peyrou, ainsi que de la terrasse du toit du Corum au bout des allées de l'Esplanade. Le territoire communal s'étend sur 5 688 hectares, soit la 724e commune de France par sa superficie (sur 36 682). Bien qu'elle ne soit pas la commune la plus étendue de la région ni du département, la superficie est néanmoins plus importante que Lyon (4 787 ha), Lille (3 483 ha) ou Bordeaux (4 936 ha). Le territoire communal est urbanisé au presque trois cinquièmes, mais cette urbanisation est en forte croissance. Le reste du territoire communal est composé d'espaces verts, d'espaces naturels protégés (rives du Lez, parc zoologique de Lunaret et bois de Montmaur) et de zones agricoles. Environ 360 ha de terrains sont encore à dominante agricole, principalement plantés en céréales et vignes. Ses principales localisations sont à l'est (Montaubérou, Valédeau et Flaugergues), au sud de l'autoroute A9 (Méjanelle, Mogère, Première écluse), au nord (Plan des 4-Seigneurs, domaine de La Valette), à l'extrême sud (Petit-Grès) et à l'ouest (Mas Nouguier, Château-Bon, Bionne, Rieucoulon). Montpellier est traversée par cinq cours d'eau : la Mosson, qui borde la commune à l'ouest et au sud, un de ses ruisseaux affluents, le Rieu Coulon, le Verdanson et, à l'est, le Lez et la Lironde (qui prend sa source dans le quartier du Millénaire, dans le jardin de la Grande Lironde). Montpellier s'étend en direction du rivage maritime avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puis Port Marianne), et sous l'impulsion de Georges Frêche, qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier « la façade maritime entre Gênes et Barcelone ». Le climat de Montpellier est typiquement méditerranéen (Csa selon la classification de Köppen). Il en découle des températures assez douces (15,2 °C en moyenne), un ensoleillement parmi les plus élevés de France avec seulement 33 jours sans soleil par an, une durée de 7 h 22 min par jour en moyenne, largement supérieur à la moyenne française de 4 h 46 min; et des jours de précipitations peu nombreux (moins de 60 par an), mais des averses parfois violentes, notamment en automne de septembre à décembre lors des épisodes méditerranéens ou cévenols, causant fréquemment des inondations dans les points bas de la ville (en moyenne, deux ou trois épisodes par an). À ce jour, au niveau des records, on relèvera les 320 mm tombés le 8 septembre 1938 dans le centre de Montpellier et, le 29 septembre 2014, les 299,5 mm enregistrés à l'aéroport de Montpellier où est située la station météorologique de Fréjorgues. Au contraire, l'été est souvent aride avec seulement quelques précipitations au mois d'août liées aux orages. Juillet est le mois le plus chaud avec une température moyenne de 24,1 °C et janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de 7,2 °C. Le record de température maximale mesuré à la station météo de Fréjorgues est de 43,5 °C le 28 juin 2019 et le record de froid est de −17,8 °C le 5 février 1963. Ce 28 juin 2019, Montpellier dépasse son ancien record de +5,8 °C, ce qui marque un record également puisque c'est la deuxième amplitude la plus élevée au monde entre ancien et nouveau record. Néanmoins, la proximité de la mer favorise l'installation d'une brise marine qui tempère les excès thermiques, en été et en hiver, et qui se ressent davantage en approchant du littoral. Ainsi, les températures relevées à la station météo de Fréjorgues, éloignée de la ville et à proximité de la mer, ne sont pas toujours représentatives de celles que connaît la plupart des montpelliérains. Par exemple, lors du record de chaleur du 28 juin 2019, la station météo de Saint-Jean-de-Védas implantée dans des conditions plus proches de celles du centre-ville a enregistré jusqu'à 44,5 °C, soit 1 degré de plus qu'à Fréjorgues, ce qui est très fréquent en été. Les chutes de neige sont rares, même s'il est courant d'observer quelques gelées blanches. Elles peuvent cependant être importantes lorsque des précipitations diluviennes venues de la mer sont confrontées à une masse d'air froide. Ainsi 20 centimètres de neige ont déjà été relevés dans la ville le 16 janvier 1987 ou le 8 mars 2010, et de 30 à 40 cm le 1er mars 2018[réf. nécessaire]. Le climat de Montpellier, comme celui de la plupart des villes situées à proximité de la mer, se caractérise également par une sensation de chaleur souvent bien supérieure à la température mesurée, notamment au cours des mois de août à octobre, la mer Méditerranée étant relativement chaude à cette période, les vents marins apportent un air humide et chaud sur le littoral. Ainsi, la température ressentie est régulièrement supérieure de 4 à 8 °C. À titre d'exemple, le 15 septembre 2014 à 19 heures, on calculait un indice de chaleur (humidex) de 29 alors que la température n'était que de 22,4 °C. Cette différence crée souvent une sensation de bien-être, mais peut parfois faire ressentir un grand inconfort comme lors de l'épisode caniculaire de 2003, lors duquel il a été calculé un indice de chaleur supérieur à 30 pendant la quasi-totalité des nuits du mois d'août. À l'inverse, le mistral et la tramontane, vents provenant respectivement du nord-est et nord-ouest, assèchent l'air et s'accompagnent souvent d'une sensation de refroidissement éolien (Windchill), avec un ressenti souvent négatif en hiver, mais parfois, la tramontane, par effet de foehn sur les Cévennes, fait monter la température, généralement de façon importante et très rapide, en été comme en hiver, de jour comme de nuit. En outre, relativement protégée par l'avancée des reliefs cévenols et se situant entre les couloirs respectifs du mistral et de la tramontane que sont les vallées du Rhône et de l'Aude, Montpellier est la ville la moins ventée du golfe du Lion.

Voies de communication et transports

Montpellier se situe en bordure des autoroutes A9 et A709. Sur l'A709, qui sert de périphérique à la métropole, cinq sorties lui sont attribuées : Montpellier Nord-Est (Vendargues), Montpellier Est, Montpellier Sud, Montpellier Ouest et Montpellier Sud-Ouest (Saint-Jean-de-Védas). Le trafic est souvent ralenti aux heures de pointe (8 h à 9 h ; 12 h à 14 h et 17 h à 19 h) car l'autoroute est gratuite entre Baillargues à l'est et Saint-Jean-de-Védas à l'ouest, et est donc utilisée par les habitants de la métropole comme une rocade. Le 31 mai 2017, l'ancien tronçon de l'autoroute A9 traversant l'agglomération a été renommé A709 sur 23 km, la nouvelle portion de l'autoroute A9 passant à quelques centaines de mètres plus au sud par une nouvelle section de 12 km à 2 × 3 voies ayant ouvert le même jour. Montpellier est également desservie par l'A75 (Clermont-Ferrand - Béziers) via l'A750, autre autoroute de 25 km destinée à prolonger l'A75 vers Montpellier. Elle démarre sur la commune de Ceyras, près de Clermont-l'Hérault, pour se terminer à Grabels et se prolonger par la RN109 en 2 × 2 voies jusqu'à l’Avenue de la Liberté, l'axe entrant dans la ville à l'ouest. Selon une étude réalisée par un fabricant de GPS (TomTom) en 2015, Montpellier est la 6e ville la plus embouteillée de France. Cela s'explique notamment par sa forte croissance démographique, sa situation aux abords de l'A9, et la concentration des pôles d'activités à quelques endroits de la ville (Millénaire, Agropolis et Garosud) qui sont faiblement desservis par les transports en commun. Depuis l'été 2004, la quasi-totalité du centre historique est une zone piétonnière et n'est accessible qu'aux riverains motorisés et aux livreurs (à des heures fixes et principalement la nuit). Il est donc préférable de stationner aux extrémités de la ville dont seize parkings ont été aménagés à proximité des lignes de tramways ou de venir en train (Gare Saint-Roch) et d'utiliser les transports en commun (TAM) qui semblent être la meilleure solution pour se déplacer. Les axes routiers les plus saturés aux heures de pointes sont le boulevard Gambetta, la rue Anatole-France, le tunnel de la Comédie, l'avenue Pierre Mendes-France, les abords du lycée Jean Mermoz et du Corum, l'avenue de la Justice, le rond-point de la Lyre, ainsi que tous les accès à l'autoroute. Le déplacement à vélo est de plus en plus courant à Montpellier, dont la métropole possède environ 160 km de pistes cyclables. Montpellier est parcourue par un réseau de pistes cyclables d'une longueur de 160 km en 2022, qui pourrait être bientôt allongé par le développement d'ici 2026 d'un "Réseau express vélo" de 235 km de long, sillonnant la métropole. Elle obtient une note moyenne de 3,16 sur 5 points en 2021 au baromètre des villes cyclables de la FUB. La société TAM organise le réseau de transports publics de la métropole de Montpellier (tramway autobus, vélos en libre-service, automobiles partagées) ainsi que plusieurs parcs de stationnement. Certains services sont assurés avec les matériels et personnels de TAM, d'autres sont sous-traités à des entreprises privées, ou délégués à l'opérateur de la région Occitanie : Hérault-Transport/LIO Transport La ville de Montpellier est desservie notamment par : la ligne 1 du tramway (Mosson – Odysseum), inaugurée le 30 juin 2000, relie La Paillade au nord-ouest à la zone commerciale Odysseum à l'est, elle passe par les hôpitaux et facultés au nord, puis en bordure du centre historique (Corum, place de la Comédie), par la gare SNCF et les quartiers Antigone et Richter. Elle a été prolongée en septembre 2009 vers l'extension de la zone commerciale et ludique d'Odysseum. Lors de sa création, cette ligne fit notamment parler d'elle pour l'esthétique de son habillage créé par les stylistes Élisabeth Garouste et Mattia Bonetti (bleu marine avec des silhouettes blanches d'hirondelles) et par son passage sur les terrasses de café de la place de la Comédie ; la ligne 2 du tramway (Saint-Jean-de-Védas – Jacou), qui relie les communes périurbaines de Jacou, Castelnau-le-Lez et Saint-Jean-de-Védas, en longeant le centre-ville selon un axe nord-est / sud-ouest. La ligne est à voie unique à ses extrémités. Son inauguration a eu lieu le 16 décembre 2006. Sa décoration extérieure évoque les « papiers peints à grosses fleurs » des années 1970 ; la ligne 3 du tramway (Juvignac – Pérols/Lattes), qui part de la commune de Juvignac à l'ouest pour rejoindre, en traversant les quartiers ouest et sud de Montpellier puis se séparant en deux branches, les communes de Lattes et Pérols au sud-sud-est. Sa livrée multicolore « fonds marins » est conçue par Christian Lacroix. Les travaux ont commencé en mars 2009, et la ligne est en service depuis le 7 avril 2012 ; la ligne 4 du tramway (circulaire (Montpellier)) reprend certaines portions des lignes 1, 2 et 3, et effectue le tour complet du centre-ville de Montpellier. Sa livrée est conçue par Christian Lacroix et a pour thème le siège de Montpellier par Richelieu, d'où sa robe dorée évoquant le feu des canons et l'art baroque de l'époque. Elle est mise en service depuis le 7 avril 2012 et l'extension permettant son bouclage a été mise en service en juillet 2016 ; 36 lignes de bus TAM (lignes de bus de Montpellier), complétées par une dizaine de lignes départementales Hérault Transport, desservent les quartiers de Montpellier et les communes de la métropole, dont deux lignes nocturnes : la ligne « La Navette » circulant jusqu'à 1 h et l'« Amigo », qui assure la liaison entre les boîtes de nuit de la métropole et les quartiers centraux et universitaires de la ville. Le succès de cette dernière lui a valu d'être doublée; le service de vélos en libre-service Vélomagg' compte 50 stations et 1 200 vélos dont 550 en location courte durée et 600 en location longue durée. Ce système ne s'appuie pas sur de la publicité et est géré par la métropole ; le service de voitures en libre-service Modulauto compte 19 stations à Montpellier ; le service de vélo-taxi Happymoov qui propose un système de transport en porte à porte dans le centre piéton, ainsi que des visites commentées de l’Écusson. Montpellier a été l'une des premières villes de France à disposer d'un chemin de fer le 9 juin 1839, avec l'ouverture de la ligne Montpellier – Cette (aujourd'hui Sète), alors qu'il n'existe à cette date qu'un total de 250 kilomètres de ligne. La principale gare de Montpellier est la gare Saint-Roch, baptisée ainsi en mars 2005. Elle permet notamment d'effectuer le trajet de Montpellier à Paris-Gare-de-Lyon par TGV en 3 h 25 min, depuis la dernière extension de la ligne à grande vitesse (LGV Méditerranée) en 2001. En juillet 2018, s'ajoute la nouvelle gare de Montpellier-Sud-de-France, implantée sur le contournement Nîmes – Montpellier (ouvert dès décembre 2017 pour les trains de marchandises) ; en raison de sa position excentrée, de ses faiblesses initiales en termes de desserte et d'intermodalité, ainsi que de son coût (et de son financement), son utilité reste contestée. À la fin des années 2010, la poursuite de la ligne à grande vitesse jusqu'à Perpignan reste à l'état de projet en raison de décisions ministérielles successives. Il est en concurrence avec le tronçon Narbonne – Toulouse (puis Bordeaux), mais surtout avec le tronçon Bordeaux – Saint-Sébastien (Espagne). Depuis 2013, la coopération internationale Renfe-SNCF permet l'utilisation du TGV espagnol pour relier Montpellier aux villes de Figueras, Gérone, Barcelone et Madrid. Par ailleurs, de la fin du XIXe siècle au début de la seconde moitié du XXe siècle, Montpellier a été le terminus de plusieurs des lignes de la Compagnie des chemins de fer d’intérêt local du département de l’Hérault, gérées par le conseil général, dont le célèbre « Petit Train de Palavas ». Montpellier bénéficie d'un aéroport millionnaire en passagers (aéroport Montpellier-Méditerranée encore appelé Montpellier Fréjorgues son ancien nom), installé sur la commune de Mauguio à une dizaine de kilomètres du centre-ville et qui dessert de nombreuses villes européennes ainsi que certaines villes du Maghreb. En octobre 2016, la compagnie Air France a ouvert à Montpellier sa 5e ligne « navette » après Bordeaux, Marseille, Nice, Toulouse.

Urbanisme

Montpellier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes et 440 997 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris),. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), cultures permanentes (2,1 %), terres arables (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), forêts (0,2 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Le centre historique de Montpellier est appelé l'Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, bouclier médiéval et symbole héraldique. Ce centre historique reste très fortement marqué aujourd'hui dans le bâti montpelliérain car il est resté le cœur de la ville depuis le début du XIIIe siècle, et n'a pas subi de fortes destructions (hormis celles des églises lors des guerres de religion) contrairement aux faubourgs qui ont été détruits de nombreuses fois et intégralement du XIVe au XVIIe siècle. Il est limité par une série de boulevards qui suivent le tracé des anciennes murailles de la ville, comme c'est le cas de la majorité des villes européennes. De ces puissantes fortifications jamais prises, démantelées en partie sur ordre de Richelieu après le siège de 1622, il ne reste que deux éléments notables : la tour de la Babotte fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille ville, près des quartiers anciennement bourgeois. À l'origine, cette tour était semblable à la tour des Pins et n'était même pas percée d'une porte. Dans son ombre se trouvaient d'importantes étuves de la ville ; la tour des Pins, qui servit successivement de refuge pour les catholiques pendant les guerres de religion, de prison pour femmes au XIXe siècle, et de centre de dépôt des archives municipales jusqu'en 2000. Elle est aussi l'objet d'une des prophéties (centuries) de Nostradamus. L'astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en considération lors de la dernière restauration de l'édifice, qui impliquait l'arrachage desdits pins : la ville n'a pas manqué d'y installer quelques thuyas en pots.La porte située au débouché de la rue de l'Université (porte de la Salinière) n'est pas médiévale ; les portes d'enceinte médiévales étaient toujours surmontées de tours. Elle a été bâtie à la fin du XVIIIe siècle par souci esthétique et en souvenir. Au XVIIe siècle, sur cette même ligne de l'ancienne fortification, est bâti l'Arc de Triomphe ouvrant la vieille ville sur les jardins du Peyrou, qui remplace lui aussi l'ancienne porte médiévale. L'extrême centre de l'écusson a été bâti en « circulade » (rues Rebuffy, du Bayle, du Petit-Scel, Philippy…). Avec près de 60 ha, le centre historique de Montpellier est une des plus grandes zones piétonnes d'Europe. Le nombre de monuments connus de la ville, étonnamment faible eu égard à la richesse de son histoire, tient au fait qu'il a été largement ignoré et par conséquent très peu mis en valeur. Tous les anciens châteaux et palais que comptait la ville ont disparu, la plupart du temps détruits volontairement par les habitants ; le principal palais se situait à l'emplacement du palais de justice. La grande richesse de Montpellier réside donc surtout dans l'ensemble de son bâti : la grande majorité des bâtiments de l'Écusson est d'origine médiévale, et même si très peu n'ont pas été remaniés depuis le Moyen Âge, il suffit d'ouvrir les yeux pour voir encore présentes dans les murs des dizaines de fenêtres de forme typiquement médiévale et des centaines de salles voûtées dont une bonne part sont également d'époque médiévale. La quasi-totalité des bâtiments du centre sont, sur des bases médiévales solides, d'époque moderne. On peut mentionner parmi les plus beaux endroits et éléments patrimoniaux de Montpellier : l'hôtel Jacques-Cœur, siège du Musée languedocien, bâtiment du XVe siècle aux superbes poutres peintes augmenté d'un escalier monumental au XVIIe siècle. Le musée possède d'ailleurs un grand nombre d'objets historiques de première importance ; la cathédrale Saint-Pierre, toujours debout malgré toutes les attaques qu'elle a subies, remonte au XIVe siècle. Son célèbre porche est unique. La partie restante du cloître du monastère y est encore accolée ; la rue du Bras-de-Fer, aussi bien dans son ensemble que pour le fameux bras qui remonterait au XVe siècle ou son arc médiéval ; l'hôtel de Varennes qui comporte de nombreux éléments architecturaux médiévaux nettement repérables ; le mikvé médiéval (ou bain rituel hébraïque) qui remonte à la fin du XIIe siècle. Avec sa synagogue et d'autres locaux attenants, l'ensemble ainsi formé est unique en Europe. Le site fait l'objet de fouilles archéologiques ; l'aqueduc Saint-Clément dénommé « Les Arceaux » à son arrivée à Montpellier, construit par Henri Pitot (1695-1771), restaurateur du pont du Gard et inventeur du tube portant son nom. Depuis 2001, la commune de Montpellier est officiellement divisée en sept quartiers, eux-mêmes divisés en sous-quartiers. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué. Le quartier Montpellier-Centre regroupe le centre historique, l'Écusson qui tire son nom de sa forme d'un écu ancien. Il est le cœur historique et économique de la ville de Montpellier et concentre la majeure partie de l'activité professionnelle. On y trouve de nombreux espaces commerciaux et culturels : l'ancien grand lycée impérial (actuel lycée Joffre), la faculté de médecine et la faculté de droit, ainsi que des lieux de vie nocturne. Le quartier de la Gare est le point névralgique du système de transports de la ville. Il est desservi par les quatre lignes de tramway et plus de la moitié des lignes de bus de la métropole. En plus du centre historique, on y trouve les sous-quartiers des Beaux-Arts, des Aubes, Antigone, Comédie, Gares, Gambetta, Figuerolles, des Arceaux et Boutonnet ; le quartier Croix-d'Argent se situe au sud-ouest de la ville de Montpellier et connaît une croissance importante avec le développement de la zone de l'Ovalie ; le quartier Les Cévennes, majoritairement résidentiel, accueille les classes moyennes de Montpellier, excepté le Petit Bard qui reste un quartier particulièrement défavorisé ; le quartier Mosson, situé à la périphérie nord-ouest de la ville, a longtemps été le plus pauvre de Montpellier. Aujourd'hui, le développement exponentiel des Hauts-de-Massane, quartier résidentiel accueillant des classes moyennes, et un réaménagement progressif du quartier de la Paillade (création d'espaces verts et mise en service de deux lignes de Tramway) ont légèrement amélioré les conditions de vie de ses habitants, mais le fort contraste avec les autres quartiers de la ville apparaît clairement ; le quartier Hôpitaux-Facultés est essentiellement résidentiel et accueille aussi de nombreuses infrastructures universitaires et de grands espaces publics (parc zoologique de Montpellier, palais des sports…), il comporte plusieurs sous-quartiers (syste et Plan des Quatre Seigneurs) ; le quartier Port-Marianne, bâti sur la rive gauche du Lez, ce quartier était encore inexistant il y a cinquante ans puisqu'il était principalement composé d'habitations individuelles (notamment dans le quartier de La Pompignane) et de vignobles. Il est en pleine expansion depuis l'impulsion donnée par la mairie de Georges Frêche. Des infrastructures commerciales s'y développent massivement et de nombreux immeubles y sont en construction. Trois des quatre lignes de tramway de la ville y circulent et rendent attractifs les espaces commerciaux qui s'y développent. Au-delà de Port Marianne, il comporte plusieurs sous-quartiers (La Pompignane, Millénaire et Grammont) le quartier Prés d'Arènes est situé au sud-est de Montpellier est essentiellement résidentiel. L'autoroute A9 et la voie rapide Montpellier-Carnon en font une « porte d'entrée » de Montpellier. Du fait de sa forte croissance démographique, la ville a fait d'énormes acquisitions foncières au cours des dernières décennies, développant la ville vers le sud et la mer. Ce sont des quartiers entiers qui sortent de terre au fil des années. La mairie conçoit ces nouveaux quartiers sous forme de ZAC (zone d'aménagement concertée). La ville a notamment vu un bon nombre de ces ZAC s'installer dans le quartier Port Marianne : parc Marianne, Jacques-Cœur, Richter, Jardins de la Lironde (ZAC de 40,6 ha livrée autour de 2008), Consuls de mer, Odysseum, Hypocrate… À terme, 20 000 logements seront construits d'ici à 2015 sur l'ensemble de ce quartier, qui est appelé à étendre le centre-ville vers le sud. D'autres aménagements de grande envergure sont aussi à inscrire dans ce quartier tels que la nouvelle mairie, le réaménagement de l'avenue de la Mer, récemment renommée avenue Raymond-Dugrand (partie Montpellier) et avenue Georges-Frêche (partie Lattes), (faisant partie du projet Écocité) qui constitue l'axe majeur de l'entrée stratégique de la ville depuis les plages héraultaises avec en son centre la ligne 3 mise en service en avril 2012, ou encore Odysseum, énorme pôle ludique et commercial à l'américaine, desservi par la ligne 1 du tramway, on y trouve un planétarium-aquarium, une patinoire, un multiplexe, un mur d'escalade, de nombreux restaurants, un théâtre en plein air, et un grand centre commercial avec un hypermarché.On peut également y noter les ZAC Rive-Gauche de 9 ha dont 2 d'espaces verts, livrée à partir de 2013, et la Zac République, en projet, qui vont venir continuer de développer le quartier dans les années à venir. le centre-ville aussi évolue, avec les ZAC Saint-Charles, Nouveau Saint-Roch (8 ha), qui consistent en un réaménagement du quartier de la gare Saint-Roch, avec une extension et un agrandissement de la gare, ainsi que la construction d'un nouveau parc public de 1,5 hectare, 1 500 logements, des bureaux, un théâtre…En 2011, la mairie a pris place dans le quartier Port Marianne et il est prévu un renouvellement urbain du secteur de la mairie/Polygone, avec une tour écologique de 100 m de haut, un nouveau passage entre la Comédie et Antigone ainsi qu'un îlot de tours comprises entre 10 et 15 étages. L'îlot Du-Guesclin aux abords du viaduc du tramway dans ce même quartier devrait également faire peau neuve avec de nouveaux immeubles et aménagements ; le but du projet vise également à créer une cohérence et une continuité urbaine entre la Comédie, le Polygone, et la gare. On peut aussi noter à l'ouest de la ville les ZAC Malbosc, livrée en 2010 ; Coteaux ; les Grisettes, livrée à partir de 2010 ; Ovalie, une Zac de 35 ha dont 3 d'espaces verts, qui se construit autour du nouveau stade de rugby Yves-du-Manoir, qui sera traversée par la future ligne 5 de tramway ; Pierres-Vives, décidé par le conseil général de l'Hérault, aux portes de la Paillade, qui accueille le bâtiment très design et moderne des archives départementales et qui s'entoure d'un tout nouveau quartier; la requalification du quartier Prés d'Arènes a aussi été décidée avec la ZAC de la Restanque ; ce quartier devrait être totalement reconstruit sur vingt ans, l'ancienne zone industrielle deviendra alors un éco-quartier desservi par la ligne 4 du tramway d'environ 8 000 logements, 50 000 m2 de bureaux et 10 000 m2 de commerces; le projet de fusion des universités montpelliéraines en campus « Montpellier-Sud de France », qui va radicalement métamorphoser le quartier Hôpitaux-Facultés puisque cette fusion entraîne des projets urbanistiques tels que la restauration de locaux, la destruction d'autres, la construction de nouveaux logements étudiants, de commerces, le recouvrement de la route de Mende et, dernièrement, la ligne 5 du tramway en projet desservirait le campus; à tous ces projets s'ajoute aussi la construction de la ligne TGV Nîmes - Montpellier, avec la construction de la seconde gare TGV au sud de la ville (Montpellier-Sud) ; la ligne TGV Montpellier – Perpignan est aussi à l'étude. Le dédoublement de l'A9 entre Saint-Jean-de-Védas et Vendargues et la construction des rocades est, nord et ouest afin que Montpellier dispose d'un véritable périphérique. La construction d'un quartier d'affaires est prévu autour de la nouvelle gare TGV et sera desservi par la prolongation de la ligne 1 du tramway. Le quartier Cambacérès déploiera 300 000 m2 de bureaux sur un périmètre de 350 ha. Il comprendra un pôle tertiaire supérieur, destiné à accueillir des activités de service, des sièges d’entreprise et des PME-PMI et un campus créatif qui mettra en synergie les forces vives, innovantes et entrepreneuriales du territoire. Montpellier comptait 160 133 logements en 2014, avec 142 933 résidences principales, 4 820 secondaires ou occasionnelles et 12 380 résidences vacantes. Le nombre de logements HLM loués vides était de 22 414 ou 15,7 % des résidences principales. Le Ministère de la Cohésion des territoires compte, en 2016, 30 250 logements sociaux au total, ce qui représente 22,2 % de tous les logements, au-dessous du seuil légal déterminé par la loi SRU,. De même, en 2009, il y avait 146 567 logements dans la commune, dont 5 320 résidences secondaires et logements occasionnels et près de 13 000 logements vacants. Dans les années 1960, le nombre de logements total était trois fois moins élevé (56 274 logements en 1968). Près de 85 % des logements sont des appartements. On compte en moyenne 3 pièces par résidence principale. Il faut admettre que le logement est particulièrement cher à Montpellier et, de surcroît, les impôts locaux en font l'une des villes les plus chères de France (mis à part la périphérie nord-ouest et sa ZUP populaire). Depuis l'adoption de la loi Alur par décret no 2013-392 du 10 mai 2013, la ville de Montpellier est l'une des 29 communes de l'Hérault catégorisée en zone tendue. Le territoire de la commune de Montpellier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle.

Toponymie

La première mention connue du nom de Montpellier figure dans un document conservé aux archives municipales de cette ville. Il s’agit de l'acte de donation, daté de 985, d'un mont situé entre Lez et Mosson, par le comte et la comtesse de Mauguio, à Guilhem Ier de Montpellier. À cette date, quelques mas de cultivateurs sommairement implantés y formaient déjà une manse. Le nom du mont y apparaît sous la forme latinisée de Monte pestellario,. On en relève par la suite d'autres attestations, sous les formes latinisées ou romanes : Montempestellarium vers 1076, Montpestlier, de Montepessulano en 1090, de Montepislerio au XIe siècle, Montpestler en 1103, etc. ; la première apparition de la graphie actuelle Montpellier date de 1370 environ. On ne mentionnera que pour mémoire certaines formes latinisées fantaisistes telles que Mons Pistillarius « mont des épices », ou encore Mons Puellarum « mont des pucelles », qui n'apportent rien d'un point de vue historique. Le premier spécialiste à avoir proposé une interprétation plausible du toponyme de la ville est Hermann Gröhler, qui y a vu — comme la plupart de ses confrères par la suite — l'appellatif mont suivi d'un adjectif qualificatif en -ier, latinisé dans les textes en -arius ou -arium. Les divergences de vues entre les nombreux spécialistes qui se sont penchés sur la question reposent sur l'analyse de ce second terme. Hermann Gröhler lui-même y voit le produit du latin °pestellum, variante phonétique non attestée et simplement postulée du mot pastellum « guède, pastel » (Isatis tinctoria). Selon cette analyse, le mons pestellarius serait donc « le mont où pousse le pastel ». Cette interprétation sera par la suite adoptée par Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui la préfèrent à la suivante. Auguste Vincent l'identifie à l'ancien français pestiel, pestel « pilon », et y voit donc une métaphore d'après la forme, « le mont en forme de pilon ». Cette vision des choses n'est pas vraiment confirmée par la topographie des lieux. Charles Camproux a une tout autre approche en 1974, et voit dans l'élément -pellier un dérivé gallo-romain en -arius > -ier d'une racine pré-indo-européenne °pel- « colline ». Cette interprétation se fait en contradiction avec les formes les plus anciennes du nom, qui sont toutes en pest(e)l- et non en °pel(l)-. Malgré tout, Charles Rostaing, confrère et disciple d'Albert Dauzat, adopte ce nouveau point de vue dans le Supplément qu'il a apporté au Dictionnaire de ce dernier. Cette analyse est également reprise en quelques mots par Bénédicte et Jean-Jacques Fénié en 1997, qui l'abandonnent pour adopter l’explication de Dauzat et Rostaing en 2002. La dernière tentative d'explication est celle d'Ernest Nègre, qui identifie comme Auguste Vincent le radical au mot pestel, mais avec le sens que ce terme a eu en ancien occitan, à savoir « loquet, verrou », ou encore à celui de verbe pestelar « verrouiller ». Il propose alors le sens global de « mont qui peut être fermé au verrou » (où il faut sans doute comprendre « forteresse sur un mont »). Mais peut-être, dans cette optique, peut-on simplement considérer le sens de « mont-verrou », « mont qui verrouille », comme c'est le cas pour Montfermeil (Seine-Saint-Denis), le fermeil ou fermail étant le « fermoir », c'est-à-dire le château ou la forteresse qui verrouille un domaine. Avec un sens similaire, on peut également citer Montgradail (Aude), dont le nom est formé sur garde « forteresse ». Le nom occitan de la ville est Montpelhièr, mais elle est localement surnommée Clapas ou Lo Clapàs, « l'amoncellement rocheux ». C'est pourquoi les Montpelliérains sont parfois appelés Clapassiencs ou Clapassièrs. À noter que ce surnom est à l'origine du nom du chaos de Montpellier-le-Vieux, dont le nom occitan est lo Clapàs Vièlh (littéralement, le vieil amoncellement rocheux, ce qui correspond à l'aspect du lieu).

Histoire

Lors de la construction de la ligne 2 du tramway de Montpellier, en 2006, une fouille a été réalisée rue de la Fontaine-du-Pila. Les archéologues ont découvert que ce lieu avait été occupé il y a 11 500 ans par des humains au bord du Verdanson. Des chasseurs y avaient installé leur campement. Le site de Maguelone est détruit par les Francs de Charles Martel, en 737, entraînant le déplacement de l'évêché à Substantion. Quelques-uns des habitants de Maguelone se sont établis dans le voisinage. Cette population s'est accrue d'exilés Wisigoths venant d'Espagne auxquels les Carolingiens ont accordé la liberté d'établissement. La vallée sauvage qui a laissé son nom à un quartier de Montpellier, Valfère, est défrichée au milieu ou à la fin du VIIIe siècle. L'évêque Ricuin Ier a consacré une chapelle à la Sainte-Vierge bâtie sur le mont du Verrou. Elle était située entre les deux sites déjà mentionnés par Ricuin : Montpellier et Montpelliéret. Le successeur de Ricuin, Argemire, a élevé une chapelle dans chacun des deux bourgs, Saint-Firmin à Montpellier, Saint-Denis à Montpelliéret. En 819, il a donné à la chapelle de la Vierge le nom de Notre-Dame-des-Vœux. Montpellier est une ville neuve, sans substrat antique. Elle est la seule ville du Languedoc qui n'est pas le siège d'un évêché. Elle dépend de l'évêché de Maguelone et des comtes de Melgueil. Les textes les plus anciens montrent plusieurs lieux sur le site de Montpellier : sur la colline de Montpellier proprement dite, le village Saint-Firmin près du site castral, à l'est, la villa de l'évêque de Maguelone sur la colline de Montpelliéret où se développe un habitat autour de l'église Saint-Denis, à l'ouest, le Puy Arquinel. C'est en 985, dans une donation du comte Bernard de Melgueil et sa femme Senegonde, qu'apparaît pour la première fois le nom Montepestellario. Le 26 novembre 985, le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) et sa femme Senegonde, avec l'accord de Ricuin II, évêque de Maguelone, moyennant hommage et redevance, octroient à un certain Guilhem en échange de son dévouement, dans le territoire de Montpellier (in terminio Montepestellario), la métairie (mansum), qui fut jadis à Amalbert avec les acquisitions que nous y avons faites de Berthe, notre ancien vassal, qui consistent en maisonnages, jardins, champs, vignes, prés, forêts, garrigues, arbres fruitiers ou autres, eaux, rivières qui appartiennent à ce fonds ». Les descendants de Guilhem construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle qui deviendra la ville de Montpellier. En 1090, un accord est intervenu entre Guilhem V de Montpellier et Geoffroi de Maguelone, évêque de Maguelone. Le seigneur de Montpellier met à disposition de l'évêque l'église Notre-Dame-des-Tables et ses clercs, son alleu et ses dépendances, ainsi que tous les clercs de la ville, ainsi que la troisième partie de la dîme. En 1130-1140, une enceinte est construite autour de Saint-Firmin et le nouveau quartier Sainte-Croix où Guilhem VI de Montpellier a construit son palais, le palais Sainte-Croix, vers 1129. Il est chassé de la tête de la seigneurie en 1141 après une révolte organisé par ses cousins. Il reprend la ville en 1143 avec l'appui du pape, des Génois, des Pisans et des Catalans. Le château Saint-Nicolas est rasé et le palais Sainte-Croix est cédé au chapitre de Maguelone, en 1151. Entre 1154 et 1156, l'évêque a acheté des terres sur lesquelles il a construit sa demeure urbaine, la Salle-L'Évêque. La ville va connaître une période de prospérité. Un système de pré-consulat se met en place. Les évêques de Maguelone possèdent une salle à Montpelliéret faisant d'eux les coseigneurs de Montpellier, mais l'évêque ne possède que 15 % de la surface de la ville. Un accord est passé en 1158 entre l'évêque de Maguelone et le chapitre de la cathédrale restituant aux chanoines la dîme de Montpelliéret. Située entre l'Espagne et l'Italie, proche de la via Domitia et du port gallo-romain de Lattes, la ville connaît rapidement un important développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le Nord de l'Europe, l'Espagne et le bassin méditerranéen. En effet, via des canaux, les étangs et le Lez, elle est reliée par les eaux à Lattes et la mer, mais aussi à Aigues-Mortes dans le courant du XIIIe siècle, ce qui lui permet de devenir une importante ville marchande à partir du XIIe siècle. La ville n'avait que deux ports fluviaux, l'un à Montpellier même, le port Juvénal (qui était situé au niveau de l'hôtel de région), l'autre à Lattes à l'emplacement de l'actuel port Ariane. Montpellier était essentielle dans le commerce des épices au sein du royaume de France, ce qui permit aux Montpelliérains d'acquérir une connaissance particulière des plantes et épices venant essentiellement d'Orient, d'Extrême-Orient et même d'Afrique. La ville était le principal port d'entrée des épices dans le royaume de France, alors que Marseille faisait alors partie du comté de Provence et était placée sous l'autorité du Saint-Empire. L'église principale Notre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs et arabes chassés d'Espagne se réfugient à Montpellier. Montpellier était en effet très cosmopolite déjà au XIIe siècle. En 1160, Benjamin de Tudèle qui visite le Sud de la France, note que la ville est « fort fréquentée par toutes les nations, tant chrétiennes que mahométanes et qu'on y trouve des négociants venant notamment du pays des Algarbes (Al Andalus et le Maghreb) de toute l'Égypte et de la terre d'Israël ». De plus des tombes juives et musulmanes témoignent de cette présence. Une stèle découverte à Aniane datant du XIIe siècle, porte notamment le nom du défunt, un certain Ibn Ayyûb, jeune tâlib (étudiant en religion), une des branches des études théologiques et juridiques que proposait l'université de Montpellier à l'époque. Guilhem VIII meurt le 9 novembre 1202, sans avoir réussi à faire légitimer par le pape Innocent III son second mariage avec Agnès de Castille. Il a donc pour seule héritière légitime la fille issue de son premier mariage avec Eudoxie Comnène, Marie. Il charge pourtant certains magistrats de la ville d'assurer la régence en attendant que son jeune fils Guilhem, issu de son mariage avec Agnès de Castille, soit en âge de lui succéder. Cette situation dure jusqu'au début de l'année 1204. C'est alors que se produit une rupture majeure dans l'histoire de la ville. Dans les premiers mois de l’année, une révolte éclata, aboutissant à l'abdication de Guilhem IX au profit de Marie de Montpellier et à l’expulsion du parti d’Agnès de Castille. Pierre II d'Aragon a sans doute exercé des pressions politiques. L'Aragon a cherché tout au long du XIIe siècle à prendre possession de la Provence et du Languedoc, en concurrence avec les comtes de Toulouse, pour constituer un État puissant sur la Méditerranée. Un mariage fut rapidement organisé entre l'héritière de la seigneurie et Pierre II d'Aragon (1176-1213), homme dynamique et roi d’un pays en plein essor. Le mariage eut lieu le 15 juin 1204 dans l’église originelle Notre-Dame-des-Tables et, à cette occasion, les Montpelliérains obtinrent l’autorisation de préparer un recueil de leurs droits, coutumes et privilèges. Ce texte fut présenté au couple le 15 août 1204, et approuvé par le nouveau seigneur de Montpellier. On l’appelle la Grande Charte (Magna Carta) et crée gouvernement communal de Montpellier. C'est donc un document majeur pour la ville mais elle ne précise pas l'organisation du conseil de la commune. Le pouvoir d'établir et de réformer les coutumes dans l'intérêt de la commune n'est octroyé de manière explicite que dans l'additif de 17 articles par les mêmes le 13 juin 1205. Le titre de consul est octroyé aux 12 conseillers par Pierre II dans un acte de juillet 1206. Une seconde enceinte est construite en 1205 quadruplant la surface enclose de la ville, la Commune clôture, incluant une partie du fief épiscopal du côté de la Flocaria. Au début du XIIIe siècle, l'évêque de Maguelone possède la pars antiqua de Montpelliéret qui est le bourg épiscopal et des droits de suzeraineté sur Montpellier. L'évêque participe à l'élection des consuls. Ces derniers prêtent serment entre ses mains. Le vicaire remplace l'évêque quand il est absent. Cette procédure est acceptée par l'évêque Guillaume d'Antignac, le 8 février 1211C'est sous la souveraineté des rois d'Aragon puis de Majorque que la ville connut de 1204 à 1349 son apogée. Jacques Ier, fils de Pierre II et de Marie, natif de Montpellier, considérait la ville comme « la meilleure ville de l'univers », et y entretient une cour brillante. Sous l'administration municipale du consulat, la ville se développa prodigieusement : elle s'enrichit beaucoup grâce au commerce méditerranéen et notamment la vente de draps (tissus) écarlates et d'épices, et sa population quadrupla. Après son rattachement à la France en 1349 par son achat au roi de Majorque Jaume III par le roi de France Philippe VI, la ville devint une des plus peuplées du royaume avec Toulouse et Rouen. Avant la première épidémie de peste et d'après le démographe Josiah C. Russell, la ville aurait compté autour de 40 000 habitants. Montpellier était également célèbre pour la qualité de ses vins, bien plus réputés que ceux des côtes du Rhône à cette époque. De nombreux princes en font venir sur leurs terres. Le plus célèbre de ces vins, un vin blanc doux épicé appelé « garhiofilatum » a été recréé récemment par un viticulteur de Villeneuve-lès-Maguelone. En 1181, Guilhem VIII de Montpellier a édicté une loi proclamant la liberté d’enseigner la médecine, quelles que soient son origine et sa foi. De nombreux médecins juifs fuyant l'Espagne des Almohades se sont réfugiés à Montpellier depuis 1148. Ils se retrouvent à la faculté de médecine de Montpellier, faculté fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III. La renommée de son université de médecine, la deuxième plus ancienne d'Europe après celle de Salerne en Campanie, est déjà immense à la fin du XIIIe siècle, grâce à la valeur cosmopolite de la ville qui accueillait des savants de toutes les confessions. Le 27 mars 1242, l'évêque de Maguelone, Jean II de Montlaur, a accordé le premier règlement de la Faculté des Arts de Montpellier. Le 27 octobre 1289, les écoles de médecine et de droit de Montpellier, en activité depuis le XIIe siècle et réputées comme centres d'érudition ouverts aux pensées juive et arabe, se virent accorder le statut officiel d'universités par le pape Nicolas IV,. C'était une consécration pour les centres d'enseignement et de savoir de la ville : désormais les diplômes montpelliérains étaient reconnus dans toute la chrétienté. Jacques Ier ayant résolu de partager ses États entre ses deux fils Pierre et Jacques, la seigneurie de Montpellier devint possession de Jaume II, roi de Majorque et comte de Roussillon, en 1276. Au cours d'une entrevue entre Jacques Ier et Philippe III le Hardi, à Palairac, le 18 août 1283, Jacques Ier reconnut que la ville de Montpellier et le château de Lattes et tous les autres châteaux et villages de la baronnie de Montpellier étaient du royaume de France, qu'ils étaient de la mouvance de l'église de Maguelone et qu'il les tenait en arrière-fief du royaume de France. De son côté le roi de France a accordé que pour toutes les causes d'appel pour la baronnie de Montpellier ne relèvent pas du sénéchal de Beaucaire mais directement du roi de France. En 1293, l'évêque de Maguelone cède ses droits sur Montpelliéret au roi de France Philippe IV le Bel. La ville restera sous tutelle du royaume de Majorque jusqu'en 1349, date à laquelle Jacques III de Majorque, ruiné, la vendit à Philippe VI de Valois pour la somme de 120 000 écus d’or,(ce qui équivalait à 133 000 florins). En 1308, le roi Philippe le Bel réunit à Montpellier les trois sénéchaussées de Beaucaire, Carcassonne et Rouergue. À partir de 1351, et jusqu'à la Révolution, Montpellier fait partie de la province du Languedoc. En 1737 le siège de réunion des États de Languedoc, jusqu'alors tournant, se fixe à Montpellier. La période de grande prospérité de la ville s’acheva au cours de la seconde moitié du XIVe siècle : la grande peste toucha de plein fouet la ville comme le reste de l'Europe, décimant à plusieurs reprises sa population. D'environ 40 000 habitants avant la première épidémie, la ville en compterait un peu plus de 15 000 dans les années 1380. De nombreux habitants la fuient, si bien qu'à la fin du siècle Montpellier n'est plus que l'ombre d'elle-même, comme en témoigne Pétrarque, qui y passe dans les années 1360 et est horrifié par le changement qu'il découvre dans une ville qu'il avait beaucoup appréciée. En 1364, pour protéger les faubourgs des raids anglais, les consuls font construire La Palissade, une enceinte précaire. La même année, le pape Urbain V, ancien élève et professeur de droit à Montpellier, tente de soutenir l'université en faisant construire le collège-monastère Saint-Germain-Saint-Benoît. La première pierre du monastère bénédictin est posée le 1er octobre 1364. L'église est consacrée par le pape le 14 février 1367. La bulle de fondation du monastère est donnée à Rome le 1er février 1368 qui est alors soumis à l'abbaye Saint-Victor de Marseille. En 1365, Charles V a cédé la partie de la seigneurie de Montpellier qu'il possède à Charles le Mauvais, roi de Navarre, contre les châteaux de Mantes et de Melan et le comté de Longueville. La seigneurie est reprise par Charles VI le 28 octobre 1381. Au XVe siècle, la ville se redresse économiquement grâce à l'activité du port voisin de Lattes et au génie mercantile de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII. Ce dernier aussi séjourna à Montpellier, en mars 1436, pour cet objectif. En 1464, Louis XI a exempté la ville du droit de fief et d'amortissement conformément à la charte de 1231. Louis XI a ordonné la création d'une Cour des aides à Montpellier, par ses lettres patentes le 12 septembre 1467. La faculté de médecine de Montpellier bénéficie même, en 1593, de la création d'un jardin des Plantes, aujourd'hui le plus ancien de France. Après que le siège épiscopal de Maguelone a été supprimé en 1536, il s'établit à Montpellier. La cathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par Urbain V, pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan est inspiré du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes. Au XVIe siècle, la réforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du protestantisme et de la résistance à la couronne catholique française. Mais au cours des décennies suivantes, les guerres de Religion entraînent la destruction quasi totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement. En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur Montmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les Cévennes et va jusqu’à Bergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville. En 1577 le palais royal (situé à l'emplacement du palais de justice) est détruit. En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où le culte protestant est reconnu. S'ensuivent une vingtaine d'années de calme, rompues lors d'une nouvelle guerre de religion. En 1622, Louis XIII dirige le siège de la ville rebelle, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. L'autorité du roi est rétablie et est symbolisée par la construction d'une puissante citadelle, actuellement le siège du très réputé lycée Joffre. C'est aussi le retour de la domination catholique définitivement assurée par l'édit de Fontainebleau de 1685, par la destruction de tous les temples protestants et le bannissement des pasteurs. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique, mais comme toutes les autres villes de la région elle englobe une forte minorité protestante (et aussi, plus récemment, musulmane). Une fois achevée la reconquête de Montpellier par le pouvoir royal et catholique, la noblesse fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle ouest de la promenade du Peyrou. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été subdivisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier grand maître de l’ordre de Malte, Hompech, qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités. La place de la Comédie et l’Arc de Triomphe-esplanade du Peyrou datent du XVIIe siècle (architecte Augustin-Charles d'Aviler). C’est aussi le cas de la place Jean-Jaurès, construite sur le site de l’ancienne église Notre-Dame-des-Tables, détruite au cours des guerres de religion, et de la promenade Royale du Peyrou construite sur ordre de Louis XIV et en son honneur, à l’extérieur des fortifications. Pour alimenter la ville et ses jardins, un aqueduc, dénommé « Les Arceaux », achemine l’eau depuis Saint-Clément-de-Rivière. Élaboré au milieu du XVIIIe siècle par les ingénieurs Clapier et Henri Pitot, inauguré et mis en service le 7 décembre 1765, il aboutit au superbe château d’eau qui domine l’esplanade du Peyrou (architecte : Jean-Antoine Giral). Jusqu’à la Révolution française, Montpellier est le siège des États de Languedoc. À la fin du XVIIIe siècle, Montpellier absorbe les communes voisines de Celleneuve, Montels-lès-Montpellier, Montauberon et Saint-Hilaire. Le développement de la viticulture au XIXe siècle favorise la constitution de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine considérable. La sensibilité au développement culturel suit aussi avec la création du musée Fabre, principal musée d'art de Montpellier, ouvert en 1828, l'édification du palais de justice et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne (dont la flèche du clocher néo-roman atteint 69 mètres et permet, aujourd'hui encore, de repérer la ville de loin) et Saint-Roch, de la gare, la reconstruction du théâtre après l'incendie de 1881 par Cassien Bernard, élève de Charles Garnier, et le réaménagement total de la place de la Comédie par la même occasion, bordée d'immeubles et de grands magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples. Inspirés des travaux du baron Haussmann à Paris, des travaux sont effectués sous l'impulsion du maire montpellierain, Jules Pagézy, pour créer de larges avenues au sein de l'Écusson et doter la ville de nouveaux bâtiments administratifs parfois monumentaux (par exemple, le palais de justice et la préfecture). Si les travaux sont inachevés, on leur doit malgré tout la rue Foch (ancienne « voie Impériale » reliant la préfecture à la promenade du Peyrou via l'Arc de Triomphe), la rue de la Loge bordée par les halles métalliques Castellane de type Baltard (inaugurées dès 1855), qui débouche sur la célèbre place de la Comédie dont l'actuel Grand Théâtre, à l'architecture et aux décors très « Second Empire » est inauguré en 1888 en remplacement de l'ancien théâtre XVIIIe de Jacques Philippe Mareschal incendié en 1881 (notamment, le riche foyer et la salle de spectacles à l'italienne ; cet intérieur, très représentatif des arts décoratifs des années 1880). Citons encore la rue de la République et la rue Maguelone qui donnent accès à la gare et sa colonnade (1844) donnant sur le square Planchon dominé par le grand temple protestant. Le coût des expropriations pour les percées haussmaniennes et la crise du Phylloxéra mettent un terme à cette grande politique d'urbanisation. La ville s'étend ensuite vers ses faubourgs (Courreau, Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (rue de la Méditerranée, boulevard de Strasbourg). En 1880, la ville en pleine expansion ouvre un réseau public de tramways hippomobiles. Le premier lycée de jeunes filles de France y est ouvert en 1881. En 1897, la première ligne de tramway électrifié est ouverte. Elles vont se multiplier et former le premier réseau de tramway de Montpellier, fort de 5 lignes, qui sera fermé en 1949, à cause du manque d'entretien durant la Seconde Guerre mondiale et de l'avènement de l'automobile, après-guerre. Le phylloxéra d'abord, et la surproduction viticole ensuite, apportent pour quelques décennies un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. Dans la lancée de la construction du nouveau théâtre, la ville se lance, néanmoins, dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie entre 1885 et 1900, à l'architecture typiquement parisienne du Second Empire (haussmannienne) et de la Troisième République (utilisation de l'ardoise et du zinc pour les toitures). Une note, pour les visiteurs, parfois étonnante pour ne pas dire « exotique » dans une ville méridionale à l'exemple du surprenant et original jumelée » édifié en 1898. En 2000, le lancement du nouveau réseau de tramway est effectué dans le cadre du développement de transports alternatifs (l'ancien réseau avait été fermé en 1949, à l'avènement de l'automobile). En 2009, la ville signe le pacte des maires d’Énergie-Cités. En 2011, la nouvelle mairie est inaugurée. En 2012, le réseau de tramway compte désormais 4 lignes, dont une comprenant un tracé partiellement achevé (ligne 4) pour être finalisé courant 2016. Le 29 mai 2013, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, célèbre le premier mariage entre deux personnes de même sexe en France, unissant Vincent Autin et Bruno Boileau.

Politique et administration

Depuis la Libération, huit maires se sont succédé à Montpellier. Le tableau ci-dessous en présente la liste. Plusieurs juridictions ont leurs sièges en ville : la cité judiciaire regroupe le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, le tribunal correctionnel et le tribunal de police, le bâtiment est situé place Pierre-Flotte (en contrebas sud du Peyrou) (osm) ; le tribunal administratif est situé rue Pitot (en contrebas nord du Peyrou) (osm) ; le conseil de prud'hommes et le tribunal de Commerce sont situés rue de Tarragone ; la cour d'appel et la cour d'assises sont logées dans l'ancien palais de justice (rue Foch) (osm). La ville bénéficie d'un climat limitant le coût énergétique pour les bâtiments. En plus de 25 ans, la ville a diminué par deux sa facture énergétique, soit une économie de 45 millions d'euros. Un réseau urbain de chauffage et de climatisation a été développé, d'abord dans la ZAC d'Antigone, puis dans les nouveaux quartiers. Une campagne de thermographie aérienne a été menée en 2009 pour sensibiliser les particuliers et professionnels. Les sites nucléaires français les plus proches sont ceux de Marcoule (89 km) et du Tricastin (105 km). La métropole de Montpellier a réalisé une station d'épuration intercommunale nommée Maéra dans les années 2000, pour un coût total d'environ 150 millions d'euros. Fin 2007, cette station obtient une triple certification qui « récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation, dans le respect de l’environnement », ce qui constitue une première mondiale. Cette certification est renouvelée en 2009. La métropole pratique le tri sélectif et incite au compostage individuel. La ville est équipée de 4 centres de collecte des déchets. (Classement effectué par années croissantes d'affiliation) Liste des projets de coopérations décentralisées et autres actions extérieures:

Enseignement

Montpellier est située dans l'académie de Montpellier.

Population et société

Montpellier attire de plus en plus d’artistes, confirmés ou en devenir : En se dotant du MO.CO., Montpellier est redevenue attractive pour les artistes plasticiens : ils sont plus enclins à rester sur place et la ville attire de nouveaux venus (notamment à l'école des Beaux-Arts) grâce à l'ébullition artistique qui découle du projet global. dans le milieu de la danse contemporaine, la ville bénéficie d’une renommée internationale. On doit celle-ci au défunt chorégraphe Dominique Bagouet et à celle qui lui a succédé, Mathilde Monnier, directrice du Centre chorégraphique national de Montpellier depuis 1994 ; la scène musicale électro-pop, avec Émilie Simon et des formations comme Rinôçérôse, qui s’exportent dans le monde entier et entraînent une multitude de groupes dans leur sillage. Le guitariste compositeur et virtuose Stéphan Forté fondateur du groupe de métal néoclassique Adagio ; article détaillé : Rock à Montpellier ; la bande dessinée, très présente grâce à des auteurs comme Lewis Trondheim, Ptiluc, Guy Delisle, Matt Konture, Reno Lemaire ou Dadou ; l’art contemporain, avec un grand nombre de plasticiens de qualité, stimulés par l’explosion du nombre de galeries d’art et la future création d’un centre d’art contemporain de dimension nationale. Parmi ceux vivant ou ayant gardé des liens forts avec la ville, on peut citer : Pierre Joseph, Dominique Gauthier, Jeanne Susplugas, Yann Dumoget, Abdelkader Benchamma ; la littérature : ces dernières décennies, Montpellier et ses environs immédiats ont été choisis pour résidence par des écrivains réputés comme Christine Angot, Joseph Delteil, Régine Detambel, Laurent Grison, Jean Joubert, Jean Rouaud, Max Rouquette, James Sacré, Frédéric Jacques Temple, etc.Montpellier est aussi une ville où se déroulent de nombreux festivals, dont certains de rayonnement international. Les artistes locaux aussi participent à ces événements culturels de qualité, que la ville accueille pour de nombreuses disciplines artistiques (cf. ci-dessous). Montpellier est également très active au niveau du street art avec des artistes comme Zest et Al Sticking ainsi que la galerie Montana. La ville compte un CHU et 6 cliniques privées: Montpellier est l'une des villes les plus compétitives sur le plan sportif de haut niveau. Elle a accueilli des rencontres du Championnat du monde de volley-ball en 1986, de la Coupe du monde de football en 1998, du Championnat du monde de handball en 2001 et 2017 et de la Coupe du monde de rugby en 2007. Le 17 octobre 2010 a eu lieu le premier marathon de Montpellier. En septembre 2011 se sont déroulés les Championnats du monde de gymnastique rythmique et au mois de mai 2012 les Championnats d'Europe de gymnastique artistique masculine. Du 21 mars au 27 mars, a lieu les Championnats du monde de patinage artistique à la Sud de France Arena.

Économie

La ville a une belle économie diversifiée, ce qui correspond à un fonctionnement de ville moderne. Bien qu'ayant une position excentrée par rapport à la dorsale historico-économique européenne qui va de Londres à la Vénétie, ce qui est un inconvénient et sa taille relativement faible par rapport aux grandes villes méditerranéennes proches telles Marseille, Barcelone ou Gênes, elle tire son épingle du jeu et se situe au quart supérieur des villes européennes. Montpellier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier. Elle gère l’aéroport de Montpellier et l’Eurogare. Elle gère aussi le groupe Sup de Co, le CFA Commerce et distribution et le CFA de l’Hôtellerie et de la restauration. Avec 1 000 salariés, IBM est un des premiers employeurs privés de la ville. Le paradoxe de Montpellier résulte dans le fait qu'elle a la particularité de n'avoir presque pas de classe moyenne dans sa population. Il est courant de dire à Montpellier, on est soit riche, soit pauvre, mais pas moyen. En effet malgré son dynamisme et une partie de sa population qui est très aisée, son revenu fiscal médian est extrêmement faible (89,64 % des communes Françaises ont un revenu fiscal médian supérieur à Montpellier).

Culture locale et patrimoine

Montpellier possède 106 édifices classés ou inscrits monument historique, soit 19 % des monuments historiques du département dont les principaux sont : Guilhem V de Montpellier (1075-1121), seigneur de Montpellier, participant de la 1re croisade. Azalaïs de Porcairagues (XIIe), trobairitz. Guilhem VIII de Montpellier (1157-1202), seigneur de Montpellier. Gui de Montpellier (1160-1208), fondateur de l'ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit. Eudoxie Comnène (v. 1165-ap. 1202), dame de Montpellier par alliance. Marie de Montpellier (v. 1181-1213), dame de Montpellier. Jacques Ier d'Aragon (1208 - 1276), dit le Conquérant. Bernard Délicieux (1260 - ap. 1319), Franciscain opposé à l'Inquisition. Urbain V (1310-1370), pape. Saint Roch (vers 1340-1378), confesseur. Guillaume Rondelet (1507-1566), médecin. Antoine de Saporta (1507-1573), médecin, ami de Rabelais. Françoise de Cézelli (1558-1615), gouverneure. Sébastien Bourdon (1616 - 1671), peintre. Sébastien Matte La Faveur (1626-1714), chimiste. François Chicoyneau, (1672 - 1752), médecin. François Gigot de Lapeyronie (1678 - 1747), 1er chirurgien et confident du Roi. Joseph-Marie Vien (1716-1809), peintre. Jean Albisson (1732 à Montpellier - 1810 à Paris), homme politique. Paul-Joseph Barthez (1734 -1806), médecin. Jean-Antoine Roucher (1745-1794), poète. Jean-Jacques Régis de Cambacérès (1753-1824), homme politique, second consul de Bonaparte, puis archichancelier sous l'Empire. Mathieu Dumas (1753 - 1837), général. Étienne de Joly (1756 - 1837), ministre de l'intérieur et de la justice de Louis XVI. Pierre Joseph Cambon (1756-1820), député à la Convention nationale. Pierre Marie Auguste Broussonet (1761 - 1807), médecin, naturaliste et homme politique. Louis Lepic (1765-1827), général de Napoléon Ier. François-Xavier Fabre (1766-1837), peintre. Pierre Daru (1767 - 1829), ministre. Jules Dortes (1898-1959), photographe humaniste. Joachim Hippolyte Lepic (1768 - 1835), maréchal de camp. Joseph Anglada (1775 - 1833), chimiste et médecin. Laure Junot d'Abrantès (1784 - 1838), duchesse d'Abrantès. Auguste Comte (1798-1857), philosophe. Adolphe Nourrit (1802-1839), ténor. Antoine-Jérôme Balard (1802-1876), chimiste. Émile Saisset (1814-1863), philosophe. Louis Figuier (1819-1894), écrivain et vulgarisateur scientifique. Jean Legendre-Héral, (1795-1851), sculpteur. Édouard Roche (1820-1883), astronome. Alexandre Cabanel (1823-1889), peintre. Louis Agniel, (1829-1884) homme politique, député de l'Hérault de 1878 à 1881. Frédéric Bazille (1841-1870), peintre. Joseph Grasset (1849-1918), médecin. Enrique Bryant (1920-2010), peintre. Joseph Farigoul (1860-1933), chef d'orchestre militaire et compositeur. Léopold Nègre (1879-1961), médecin et chercheur. Francis Ponge (1899-1988), poète. Léo Malet (1909-1996), écrivain. Olivier Séchan (1911-2006), écrivain. Jacques Soustelle (1912-1990), homme politique et ethnologue. Georges Arnaud (1917-1987), écrivain. Edmond Séchan (1919-2002), réalisateur. Juliette Gréco (1927-2020), chanteuse et actrice. Frank Thomas (1936-), parolier et producteur. Jean-Luc Dehaene (1940-), homme politique belge. Jacques Gonzalès (1941), chercheur, docteur en médecine, biologiste, un des pionniers de la fécondation in vitro en France, professeur d'université, historien de la médecine, secrétaire général de la Société de géographie, écrivain, conférencier. Jacques Bompard (1943-), député-maire d'Orange. Caroline Cellier (1945-2020), actrice française. Henri Temple (1945-), avocat et homme politique français. Henri Joyeux (1945-), chirurgien cancérologue. Pascal Comelade (1955-), compositeur. Philippe Saurel (1957-), homme politique français, maire de Montpellier de 2014 à 2020. Jérôme Rota (1972-), infographiste. Laurent Nicollin (1973-), président du MHSC. Christelle Reboul (1974-), comédienne. Rémi Gaillard (1975-), vidéaste et réalisateur de vidéos Youtube. Mathias Malzieu (1975-), chanteur du groupe Dionysos. Séverine Ferrer (1977-), animatrice, comédienne et chanteuse. Jean-Charles Colas-Roy (1978-), homme politique, député de Grenoble. Franck Junillon (1978-), joueur de handball international. Émilie Simon (1980-), auteur, compositeur et interprète. David Buonomo alias Dadou (1981-), dessinateur et caricaturiste. Nicolas Jeanjean (1981-), joueur de rugby à XV international. Aymeline Valade (1984-), mannequin et comédienne française. Julien Tomas (1985-), joueur de rugby à XV international. François Trinh-Duc (1986-), joueur de rugby à XV international. Jamel Saihi (1987-), footballeur international tunisien, champion de France 2012 avec le MHSC. Abdelhamid El Kaoutari (1990-), footballeur franco-marocain, international marocain, champion de France 2012 avec le MHSC. Adrien Nougaret (1990-), streamer et vidéaste français. Nicolas Benezet (1991-), footballeur français au SM Caen. Kélian Galletier (1992-), joueur de rugby à XV international Unités militaires tenant ou ayant tenu garnison à Montpellier : état-major de la 16e région militaire (avant) 1939 (jusqu'à ?) ; état-major du 16e corps d'armée (avant) 1906-1913 (jusqu'à ?) ; état-major de la 31e division d'infanterie (avant) 1913 (jusqu'à ?) ; état-major de la 32e division d'infanterie (avant) 1913 (jusqu'à ?) ; état-major de la 31e division d'infanterie alpine (?) 1928-1939 (jusqu'à ?) ; 122e régiment d'infanterie, 1878 à 1894 ; 81e régiment d'infanterie, 1905 à 1950 puis de 1983 à 2010 (dissolution) ; 56e régiment d'artillerie divisionnaire, (avant) 1939 (jusqu'à ?) ; 28e régiment du génie, créé à Montpellier en 1929 (jusqu'à ?) ; 28e régiment de sapeurs télégraphistes (avant) 1939 (jusqu'à ?) ; 16e bataillon du génie, 1906 ; 17e bataillon du génie, 1906 ; 18e bataillon du génie, 1906 ; 16e légion de gendarmerie (avant) 1906-1913 (jusqu'à ?) ; École d'application de l'Infanterie (E.A. I, 1967-2010) ; École militaire supérieure d'administration et de management (2001-2010) ; région de gendarmerie d'Occitanie (caserne Lepic occupant une partie des terrains de l'ancienne E.A. I., secondant la caserne Courrège commandant la région à Toulouse).

Voir aussi

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