La société Provence noble art a été créée le 18/9/2021, soit 2 années d'activités. Le siège de la société est basé à MARSEILLE 8 13008. Elle possède un seul établissement. Son dernier bilan date du 11/10/2021. Provence noble art a choisi le statut juridique SAS, société par actions simplifiée. Elle opère sous le code NAF 93.19Z et évolue dans le secteur .
Le sigle ou acronyme SAS peut signifier :
Un sas (du latin médiéval s(a)etatium, « tamis », utilisé dans le sens de « destiné à trier le passage ») est un dispositif qui permet de passer d'un lieu à un autre, d'un environnement à un autre.
Sas est un nom de famille notamment porté par : Éva Sas, une personnalité politique française ; Jean Sas, un humoriste et animateur de radio et de télévision français.
Sas, Šas ou Saš est un nom de lieu notamment porté par : Šas, un village de la municipalité d'Ulcinj, dans le sud-est du Monténégro ; Saš, un village de la municipalité de Tutin, en Serbie ; Sas de Gand, une petite ville de Zélande, aux Pays-Bas.
Le code APE - NAF 9319Z est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 28866 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 9187 salariés, essentiellement des coachs sportifs.
Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 9319Z : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.
La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 9319Z est : "Autres activités liées au sport".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Autres activités liées au sport, les salariés de cette branche sont essentiellement des coachs sportifs.
La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.
L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).
Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.
Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 9319Z.
Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.
Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 9319Z. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.
Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.
L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :
Si vous démarrez l'activité de "Autres activités liées au sport", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.
Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.
L’activité 9319Z est une activité non-commerciale, par conséquent le régime est celui des bénéfices non commerciaux (BNC) et non la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), avec les conséquences suivantes :
Les centres de formalités des entreprises (CFE) ont été remplacés par le guichet unique qui centralise désormais l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité. Le nouveau registre d'immatriculation des entreprises est le RNE (Répertoire National des Entreprises). Le guichet unique est accessible via le site de l'INPI.
L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Registre National des entreprises.
Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.
Ci-après les OPCO pour l'organisme de formation relevant de l'activité Autres activités liées au sport :
En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.
En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Autres activités liées au sport”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.
En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.
L'établissement principal est domicilié au 306 rue paradis, Marseille 8 13008. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.
À Marseille 8 13008, il y a 0 autre entreprise qui a la même activité.
Marseille (en occitan Marsiho ou Marselha) est une commune française située dans le département Bouches-du-Rhône (dont elle est la ville-préfecture), chef-lieu de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est la principale ville française du littoral méditerranéen de Provence (Sud-Est de la France). Plus ancienne ville de France avec Béziers, fondée vers 600 av. J.-C. par des marins et des marchands grecs originaires de Phocée (aujourd'hui Foça en Turquie, près d'Izmir) sous le nom de Μασσαλία / Massalía, Marseille est depuis l'Antiquité un important port de commerce et de passage. Elle connaît un essor commercial considérable pendant la période coloniale et plus particulièrement au cours du XIXe siècle, devenant une ville industrielle et négociante prospère. Héritage de ce passé, le Grand port maritime de Marseille (GPMM) et l'économie maritime constituent actuellement l'un des pôles majeurs de l'activité régionale et nationale, et Marseille reste le premier port français, le deuxième port méditerranéen et le cinquième port européen. Sa situation privilégiée en bordure de la Méditerranée permettant l'arrivée de nombreux câbles sous marins fait également de Marseille l'un des 10 principaux hubs de connexion au réseau internet mondial avec une des plus fortes croissances mondiales sur ce secteur,,. L'ouverture de Marseille sur la mer Méditerranée en fait depuis ses origines une des villes les plus cosmopolites de France, marquée par de nombreux échanges culturels et économiques avec l'Europe du Sud, le Proche-Orient, l'Afrique du Nord et l'Asie. Elle est d'ailleurs souvent considérée, depuis le XVIIe siècle, comme la « Porte de l'Orient » sur le littoral méditerranéen français. En 2020, Marseille est la deuxième ville la plus peuplée de France avec 870 321 habitants. Son unité urbaine, qui s'étend au nord jusqu'à Aix-en-Provence, est la troisième de France avec 1 618 479 habitants, derrière Paris et Lyon. Depuis le 1er janvier 2016, Marseille accueille le siège de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, la seconde plus peuplée de France avec 1 903 173 habitants. Son aire d'attraction est, quant à elle, la troisième de France après celles de Paris et Lyon avec 1 879 601 habitants en 2020. Ces chiffres font de Marseille la plus grande ville de Provence, du Midi de la France et de la région linguistique et culturelle d'Occitanie.
Située dans le Sud-Est de la France, en Provence, Marseille est bordée par la Méditerranée à l'ouest et au sud, enserrée par les massifs de l'Estaque et de l'Étoile au nord, le massif du Garlaban à l'est, le massif de Saint-Cyr et le mont Puget au sud-est, le massif de Marseilleveyre au sud. Par les voies express, Marseille est à 773 km de Paris, 313 km de Lyon, 200 km de Nice, 403 km de Toulouse, 308 km de Grenoble, 475 km de Clermont-Ferrand, 210 km de Monaco, 395 km de Gênes, 372 km de Turin, 434 km de Genève et 503 km de Barcelone. La commune s'étend sur 240,62 km2 pour une densité de 3 608 habitants/km2. Toutefois, en ne tenant compte que de la superficie constructible, soit 150 km2 environ, la densité réelle de la ville atteint 5 788 habitants/km2. La latitude de la ville avait été calculée par le Grec Pythéas, né à Massalia vers 380 avant notre ère, avec une précision remarquable, faisant de Marseille la première ville au monde géolocalisée[source insuffisante]. Les communes limitrophes sont Allauch, Aubagne, Cassis, La Penne-sur-Huveaune, Les Pennes-Mirabeau, Plan-de-Cuques, Le Rove, Septèmes-les-Vallons et Simiane-Collongue. L'Huveaune et son affluent le Jarret, presque entièrement recouvert dans la partie urbaine de la ville, sont, avec le ruisseau de la Caravelle qui passe aux Aygalades, les principaux cours d'eau traversant Marseille. L'Huveaune et la Caravelle sont des fleuves côtiers aux débits relativement faibles. Le système hydrographique du bassin de la ville est caractéristique du milieu méditerranéen : le débit d'eau est faible mais ses cours d'eau connaissent des crues importantes en cas de pluie. L'eau est très fortement canalisée, souvent à la source même de ces cours d'eau et irrigue l'ensemble du bassin. Dans le cas des cours d'eau marseillais, ceux-ci sont réalimentés en eau par le trop-plein du canal de Marseille. Depuis plus de dix ans l'Huveaune, juste après le point de confluence avec le Jarret, est déviée vers la station d'épuration des eaux de Marseille car son embouchure naturelle au rond-point du David polluait les plages de la ville. L'eau traitée est ensuite rejetée au sud de la ville, dans les Calanques, par l'émissaire de Cortiou, qui lui aussi pose un gros problème de pollution - d'autant plus que le rejet s'effectue dans un parc national d'exception. Marseille est alimentée en eau potable à 75 % par le canal de Marseille (eaux de la Durance) et à 25 % par le canal de Provence (eaux du Verdon). La commune de Marseille a une façade maritime de 57 kilomètres dont 24 kilomètres de calanques. Les calanques s'étendent sur plus de vingt kilomètres de côtes sur la mer Méditerranée entre le village des Goudes, au sud-ouest de la ville et Cassis. C'est un des sites les plus remarquables de France et une zone majeure de ressources naturelles et d'activités sportives. Les calanques comptent un million de visiteurs par an. À l'issue d'un processus entamé en 1999, un Parc national des Calanques a été créé en 2012, afin d'en protéger le patrimoine naturel sur terre et en mer. Il regroupe un territoire de 11 100 hectares sur terre, sur les communes de Marseille, Cassis et La Ciotat et 141 300 hectares en mer. C'est le premier parc national périurbain d'Europe. Les principales plages sont celles du Prado, des Catalans, de la Pointe-Rouge et la plage du Prophète. Les plages du Prado, officiellement « plages Gaston-Defferre », ont été aménagées par les remblais obtenus par le creusement des tunnels du métro. En 2019, la ville de Marseille installe des capteurs en vue du réaménagement des plages pour les JO Paris 2024. Marseille compte également près de cent sites de plongée sous-marine, les plus renommés étant l'archipel de Riou, celui du Frioul et l'île de Planier. La marégraphe de Marseille sert de référent altimétrique non seulement pour la France métropolitaine continentale, mais aussi pour la Suisse et le Liechtenstein. Si la région Provence-Alpes-Côte d'Azur comporte des zones à risques sismiques, en particulier dans les régions de Nice et d'Aix-en-Provence, les risques semblent plus négligeables pour Marseille. Le climat de Marseille est tempéré chaud de type méditerranéen, codé « Csa » selon la classification de Köppen. La ville bénéficie d'une durée exceptionnelle d'ensoleillement, avec plus de 2 800 heures de soleil par année, notamment grâce au mistral, vent de secteur nord, froid et sec qui souffle en moyenne 93 jours par an et qui dégage le ciel. À l'observatoire de Marseille, les précipitations annuelles moyennes sont de 523,2 mm soit une des plus faibles de France avec 52,6 jours de précipitations dépassant 1,0 mm, principalement en automne-hiver. La température moyenne à Marseille est de 15,8 °C. Malgré un climat généralement clément, des épisodes extrêmes sont enregistrés. Ainsi, le thermomètre a atteint −16,8 °C le 12 février 1956 et 40,6 °C le 26 juillet 1983,. Le 14 janvier 1987 et le 7 janvier 2009, on a mesuré plus de 10 cm de neige, ce qui a complètement paralysé la ville, avec une couche atteignant ou dépassant 30 cm dans certaines communes périphériques comme sur l'aéroport Marseille-Provence à Marignane, avec 29 cm[source insuffisante]. Des précipitations diluviennes peuvent se produire à l'automne et provoquer des cumuls records en quelques heures, comme le 1er octobre 1892 avec ses 221,5 mm dans la matinée, ou plus récemment le double orage du 19 septembre 2000 avec 191,4 mm en seulement 6 h ou le méga-orage stationnaire de la nuit du 22 au 23 septembre 1993 sur la banlieue nord-ouest de la ville aux Pennes-Mirabeau avec 250 mm. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune au Palais Longchamp et mise en service en 1867 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Marseille est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille - Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes et 1 618 479 habitants en 2020, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris),. La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (56,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,1 %), forêts (6,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), eaux maritimes (0,4 %), eaux continentales (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Près de la moitié de la superficie communale est en territoire naturel inconstructible et la ville s'étale sur un territoire extrêmement vaste, héritage de la colonisation phocéenne qui organisait la ville entre un centre (les rives du Lacydon) et son terroir (le reste du territoire enserré par les collines entourant Marseille) : Marseille s'étend sur plus de 240,62 km2, ce qui en fait la neuvième commune de la France métropolitaine par sa superficie (2,5 fois plus grande que Paris, 5 fois plus grande que Lyon). Sa densité (3 536 habitants par kilomètre carré) est largement inférieure à des villes entièrement urbanisées telles que Lyon (10 118 hab./km2) ou Paris (21 229 hab./km2), comparable à celle de Toulouse (3 735 hab./km2) ; toutefois si on prend en compte uniquement sa zone habitable (150 km2), sa densité atteint 5 672 hab./km2, ce qui est comparable à Lille (6 533 hab./km2). Marseille est une ville très accidentée, avec des rues parfois très pentues : le quartier le plus haut de Marseille, Les Trois-Lucs (12e arrondissement), culmine à 242 m d'altitude. Le point le plus élevé du territoire marseillais est le sommet de l'Étoile à 652 m dans le massif du même nom. Longtemps cantonnée au nord de l'actuel Vieux-Port, la ville a fait l'objet d'un premier agrandissement au XVIIe siècle puis se développe au XIXe siècle avec l'essor économique du port. Avec l'expansion de la ville de Marseille, de nombreux villages environnants ont fini par être intégrés à la ville. Aujourd'hui Marseille englobe 111 villages. Début novembre 2018, l'effondrement de deux immeubles vétustes rue d'Aubagne dans le quartier de Noailles témoigne de la vétusté de l'habitat ; selon un rapport gouvernemental publié en 2015 par Marsactu, 100 000 personnes vivent dans des logements insalubres à Marseille,. La saleté de la ville de Marseille est souvent dénoncée et débattue,,,,,. Les défaillances du ramassage d'ordures, en particulier, font l'objet de critiques récurrentes, et ont été notamment attribuées au faible nombre d'heures de travail des éboueurs, en raison du système du « fini-parti » qui a été en vigueur pendant une quarantaine d'années, jusqu'en 2014,. En mai 2018, la ville de Marseille a reçu le « balai d'or » qui distingue la ville la plus sale de France après un vote sur internet initié par la chaîne de radio RMC,,. Jusqu'en 1987, les eaux usées de Marseille étaient rejetées en mer, dans la calanque de Cortiou, la ville ne s'étant jamais équipée d'une station d'épuration. Lorsque le réseau des égouts de Marseille fut construit à la fin du XIXe siècle, cette solution parut alors la meilleure pour assainir la ville. En outre, à partir des années 1970, la Ville a fait dévier vers la calanque de Cortiou la rivière l'Huveaune, qui était tellement polluée que cela posait des problèmes sanitaires sur les plages du Prado. La station d'épuration des eaux de la métropole, inaugurée en 1987 est gérée par le Service d’assainissement Marseille Métropole (Seramm), filiale de Suez, et est équipée depuis 2019 d'une unité de méthanisation qui injecte du biométhane sur le réseau de transport de GRTgaz. Celle-ci a été construite par Suez Infrastructures de Traitements, GTM Sud et Prodeval. L'eau potable distribuée à Marseille a plusieurs fois été désignée « meilleure eau de France ». Marseille présente les particularités d'être la ville la plus embouteillée de France (et la 18e mondiale) et d'héberger le principal port français de croisière.
Μασσαλία (Massalía) (nom grec) au VIe siècle av. J.-C. ; Massilia (nom latin classique) au Ier siècle av. J.-C., vers 45 av. J.-C. (Jules César) ; Massilia Grœcorum (nom latin classique) vers 70 apr. J.-C. (Pline l'Ancien), vers 380 apr. J.-C. (Notice des dignités) ; Masilia (nom latin vulgaire) vers 515 (monnaie de Childebert) ; Masilie (nom latin vulgaire) vers 660 (monnaie de Chidéric II) ; [ex comitatu] Marsiliacense (nom latin) en 950 ; Massilie [Civitas] (latin) en 950 - 977 ; [commune] Marcelie (ancien français) en 1136 ; [commune] Marcellie (ancien français) en 1152 ; Marselha (ancien occitan) en 1234 ; [commune de] Marsseille (moyen français) en 1236 (coexistant encore avec le nom latin de 950 qui ne sera abandonné pour l'usage officiel que plusieurs siècles après quand le nouveau français académique deviendra tardivement langue officielle du royaume, puis obligatoire au XIXe siècle pour l'administration civile puis scolaire) ; Macella (ancien occitan) au XIIIe siècle ; Masselha (ancien occitan) en 1302 ;*Maselha (nom occitan) en 1390, (ce nom conservé encore aujourd'hui en langue occitane provençale mais sans statut officiel).De nos jours, le nom utilisé en occitan est Marselha ou Marsiho,,. Le nom de la localité est attesté pour la première fois sous la forme grecque Μασσαλία (Massalía, accent tonique sur le « i »). C'est sous ce nom qu'une ville est fondée par des Grecs venus de Phocée (Φώκαια / Phṓkaia) et qui est toujours la ville de Foça près d'Izmir. L'origine de ce nom préoccupait déjà des écrivains de l'Antiquité. Ils ont avancé des explications plus ou moins fantaisistes qu'a résumées Antoine de Ruffi, le premier historien de la ville, au XVIIe siècle avec une ironie perceptible. Par exemple Aelius Herodianus a joint les mots μάσσαι, « lier » et ἁλιεύς, « pécheur », pour dire qu'à l'arrivée des Phocéens un pécheur se trouvait sur le rivage pour lier une amarre. À l'époque moderne on a pensé à deux autres mots μᾶζα et ἅλς. Le second signifie le sel ou une étendue marine salée près de la côte. Le premier vient d'une racine indo-européenne *mak- ou *mag-, « pétrir », et désignait une grosse crêpe d'orge. Il a pris le sens de « masse » mais tardivement et paraît ne pas pouvoir justifier « masse de sel », ce qui constituerait une étymologie isolée. Le double sigma de Μασσαλία fait aussi difficulté puisque le dzêta persiste dans le mot composé μαζαγρέτας, un dérivé désignant un gâteau d'offrande est attesté dans le culte de Dionysos à Phigalie, ce qui pourrait permettre d'évoquer de façon très hypothétique Marseille comme « ville des offrandes », mais plutôt ne le permet pas. Le mot au sens de « masse » a été emprunté par le latin sous la forme du mot massa d'où est venu le mot français. Entretemps Jean-Joseph-Léandre Bargès (1847) avait proposé une origine celtique : ce nom qui pour les auteurs grecs et dans les anciennes médailles marseillaise se lit Μασσαλία, ce compose de deux mots celtiques dont l'un, mas, voudrait dire « demeure, habitation », et l'autre, Salia, signifierait « Salyens », nom d'une peuplade ligurienne établie sur ce territoire. Les toponymes massa de l'Italie du nord et du centre dont la signification est maison de campagne, tenure, de même que le provençal mas, sont issus eux, à l'époque du haut Moyen Âge, du latin manere, demeurer, qui a donné aussi plusieurs mots français comme manoir, masure, maison, etc. C'est sans rapport avec le nom grec de Marseille mais a pu faire penser à une étymologie « maison des Salyens », citée par Antoine de Ruffi puis Augustin-Jules-Esprit Fabre. Il existe en revanche un radical massa retrouvé sur tout le nord de la Méditerranée et remontant à la préhistoire (VIIe-IVe millénaire avant J.-C.) signifiant « source ». Déjà Albert Dauzat a proposé un radical mas- qui désignerait vraisemblablement une « source », suivi d'un suffixe -alia qui peut se retrouver dans le nom de la ville phocéenne Ἀλλαλία ou Ἀλαλίη, Alalia, située en Corse, aujourd'hui Aléria. Ernest Nègre a repris d'un élément aqueux, c'est-à-dire l'hydronyme Massalia courant en Grèce. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, qualifient le nom Massalia de ligure. À l'époque romaine, Massalia devient Massilia (avec déplacement de l'accent tonique sur le premier i)[source insuffisante]. Ensuite, peu à peu à l'époque médiévale, Massilia s'altère en Marsilia dans les textes, mais coexiste avec une forme locale encore attestée en 1390 Maselha. L'altération Mas(s)- > Mars- résulte sans doute d'un hypercorrectisme savant par analogie avec les nombreux types toponymiques en Marsil-, Marseil-, tels que Marsillargues (Hérault, Marcianicus vers 1031); Marseillan (Hérault, de Marcelliano 1098), etc., pour lesquels le groupe /rs/ s'est précisément simplifié en /ss/ en occitan par assimilation du [r]. C'est pourquoi on trouve aussi Massillargues-Attuech (Gard) et Massilhan, nom occitan de Marseillan par exemple. Ils sont généralement basés sur l'anthroponyme Marcellus> Marcel sans rapport avec l'étymologie de Marseille. Cf. aussi le français massepain, anciennement marcepain, issu de l'italien marzapane. Marseille s'écrit Marselha en occitan provençal, forme qui diffère de celle mentionnée au XIVe siècle Maselha mais que l'on retrouve dans la littérature occitane médiévale, notamment dans la Chanson de la croisade[source insuffisante] ou dans la vida de Folquet de Marseille[source insuffisante]. au côté d'autres formes divergentes (Marseilla, Masselha, etc.) La graphie Marselha correspond à la norme classique de l'occitan, tandis que Marsiho est la norme mistralienne. Cependant la prononciation est [maʀˈsijɔ] dans les deux cas, en effet la réalisation phonétique de la lettre « e » /e/ est très fermée, proche de celle du « i » français,. On appelle la ville Marsiglia en italien, Marsella en catalan et en espagnol, Marselha en portugais, Marseilles ou Marseille en anglais, on l'a appelé Massilien autrefois en allemand mais Marseille de nos jours et enfin مرسيليا (Marsilya) en arabe, où le mot arabe marsa veut dire « port ». Pendant la Convention, en punition de son implication dans le mouvement fédéraliste, Marseille est temporairement débaptisée : du 6 janvier au 12 février 1794, elle est officiellement nommée la « ville-sans-nom » et ainsi désignée,,.
Les premiers vestiges de présence humaine dans le bassin Marseillais remontent à environ 60 000 av. J.-C. (paléolithique moyen). Au paléolithique supérieur la grotte Cosquer, alors non immergée, est occupée entre 27 000 et 19 000 avant le présent. Des fragments de poterie retrouvés sur la rive sud du Vieux-Port attestent de l'occupation humaine du site au IIIe et IIe siècles avant notre ère. Au paléolithique, des populations ont vécu sur cet espace, en témoigne la présence d'un habitat sur un flanc des collines jouxtant le Riaux (cours d'eau). On y consommait des fruits de mer, les produits de la chasse et de la cueillette (les grottes, nombreuses, et les oppida environnants sont dignes d’intérêt à l'Estaque comme à Martigues, sur le site de la Cloche, ou encore de Verduron). Les falaises et grottes étaient occupées autour du lit du Riaux (cours d'eau), des vestiges retrouvés aux XIXe et XXe siècles y prouvent une activité humaine datant du Magdalénien, soit entre −17 000 et −10 000 ans, période des chasseurs-cueilleurs. Vers 10 000 av. J.-C. se termine la dernière période glaciaire : le gibier migrant vers les régions plus froides, les chasseurs-cueilleurs du pourtour méditerranéen laissent place à des groupes de pêcheurs qui se sédentarisent. La trace la plus ancienne de présence humaine sur l'actuel site habitable de la ville de Marseille remonte au Mésolithique. Seule une fouille atteste d'une occupation à cette période : la découverte et la mise au jour, en juin 2005, d'aménagements relatifs à un habitat néolithique qui remonte à 6 000 avant notre ère, près de la gare Saint-Charles, autour de la rue Bernard du Bois. On y a trouvé des silex taillés et un nombre important de coquillages marins. D'autres vestiges datant du néolithique (période d'agriculture et élevage) ont été retrouvées par Max Escalon de Fonton dans les grottes de L'Estaque durant les années 1940 : une céramique décorée (datée de −6 000) ainsi que la sépulture d'un adolescent en position repliée. À proximité, dans la grotte Crispine du quartier Les Riaux furent retrouvés un foyer, des poteries néolithiques en terre noire, des petits grattoirs et de nombreux coprolithes de canidés (excréments fossiles). Lors des guerres de Religion, Marseille parvient dans un premier temps à se tenir à l'écart des conflits et accueille de nombreux réfugiés des combats. Elle adhère toutefois à la Ligue catholique en 1589. À la mort d'Henri III, Marseille refuse de reconnaître son successeur Henri de Navarre : « une gigantesque procession menée par les consuls se [rend] à la porte Réale » et érige une croix en signe de défiance de la « première [ville] christianisée du royaume. ». En octobre 1591, le meneur des ligueurs radicaux, Charles de Casaulx, est élu premier consul. À l'automne 1592, le Conseil de ville rejette l'autorité du Parlement d'Aix et déclare ne plus obéir qu'à l'autorité du duc de Mayenne, chef de la Ligue. Casaulx prend alors des initiatives menant la ville sur la voie de l'indépendance : construction d'un fort à l'entrée du port, rétablissement d'un grenier à sel et affranchissement de la gabelle, création d'une imprimerie. En juillet 1593, Henri de Navarre abjure la foi protestante ; il est reconnu roi par le pape puis, en janvier 1596 par le duc de Mayenne. Seule Marseille refuse de se soumettre et Casaulx demande l'aide de Philippe II d'Espagne. Le 17 février 1596, des troupes françaises se massent devant les remparts de la ville ; alors qu'il accourt sur place, Casaulx est assassiné par Pierre de Libertat, qui fait ensuite ouvrir les portes de la ville. En apprenant la réduction de la ville, Henri IV aurait dit : « C'est maintenant que je suis roi de France. » Marseille continue toutefois dans les années qui suivent à contester le pouvoir royal. En 1615, la population attaque le bureau de perception de la taxe foraine, tuant les commis et brûlant les registres. En 1634, une émeute de pêcheurs conteste la hausse du sel. En 1635, puis en 1644, des habitants se révoltent contre de nouveaux règlements royaux concernant les monnaies. En 1652, profitant de la Fronde aixoise, les Marseillais prennent les péages de Bouc-Bel-Air, d'Aubagne et des Pennes. En 1659, un émissaire du roi est pris à partie par la foule et mis en pièces. Louis XIV se rend alors sur place pour mettre fin aux troubles. En 1660, établi à Aix, il annonce que Marseille sera soumise à une occupation militaire et que les institutions municipales seront complètement réformées. La porte Réale, devant laquelle les comtes de Provence puis les rois de France devaient jurer de respecter les libertés de la ville avant d'y pénétrer, est abattue. Pour surveiller la ville, le fort Saint-Jean et le fort Saint-Nicolas sont construits à l'entrée du port. Le 2 mars 1660, Louis XIV fait symboliquement son entrée dans Marseille par une brèche ouverte dans les remparts, comme si la ville était conquise. Si Marseille a pratiquement ignoré la Renaissance, elle se transforme à partir du XVIIe siècle, entre esprit classique et baroque, sous l'influence notamment de Pierre Puget. Après la soumission de la ville par Louis XIV, l'agrandissement en est décidé. Pour la première fois depuis l'Antiquité, Marseille s'étend au-delà de ses murailles médiévales. Le Cours (renommé Cours Belsunce en 1852), axe principal des nouveaux quartiers, est construit en 1670. En mars 1669, Jean-Baptiste Colbert fait de Marseille un port franc, supprimant la quasi-totalité des droits. En 1685, un édit interdit aux marchandises du Levant d'entrer dans le royaume par un autre port que Marseille, qui se retrouve ainsi en situation de monopole. La Chambre de commerce, la plus ancienne de France, fondée en 1599, reçoit la gestion du commerce français avec le Levant et la Barbarie. Ces dispositions attirent une nouvelle prospérité grâce au commerce méditerranéen. À partir de 1700, Marseille se lance dans le commerce océanique, d'abord dans le trafic d'argent avec l'Amérique du Sud, puis des alcools, sucre et café avec les Antilles. L’Embarquement du corps expéditionnaire de Minorque par Jean-Joseph Kapeller, peint en 1756, montre avec une grande précision les façades de l'Arsenal des galères à gauche et de l'hôtel de ville à droite. La tour du Fort Saint-Jean se dresse au centre et au fond, à la sortie du grand bassin. À la fin du XVIIIe siècle, Marseille est le premier port de Méditerranée occidentale, devant Gênes. Si la peste de 1720 porte un rude coup à la démographie de la ville (38 000 victimes sur 75 000 habitants), celle-ci se rétablit vite et atteint son niveau d'avant la peste dès 1730. En dehors de la cité, le terroir marseillais, comprenant une cinquantaine de villages et de riches familles exploitantes agricoles, profite de cette prospérité. La principale richesse du terroir est le vin, qui est vendu en ville où aucun vin étranger n'est autorisé. Il faut attendre la Révolution française et l'uniformisation du territoire français (langue, monnaie, droit) pour que Marseille qui jusqu'alors faisait partie des provinces à l'instar de l'étranger effectif via son port franc (liberté de commerce avec l'étranger mais droit de douane avec le reste des provinces françaises) perde cette spécificité qu'elle a toujours tenté de conserver. La ville accueille toutefois avec enthousiasme le début de la révolution, envoyant un bataillon de fédérés en 1792 à Paris qui arrivera en chantant le chant de guerre de l'armée du Rhin de Rouget de Lisle, chant qui prendra par la suite comme nom La Marseillaise. Par la suite, révoltée contre la Convention en raison de la perte de ses libertés communales et rejoignant le parti fédéraliste, Marseille est officiellement débaptisée et désignée du 6 janvier au 12 février 1794 comme la ville « sans nom ». Au printemps, dans un souci d'apaisement, Maignet, qui remplace Fréron, redonne son nom à la ville. Après la Seconde Guerre mondiale, la ville est le théâtre de modifications profondes. L'urbanisation s'accélère dans le cadre de la reconstruction et de la construction de grands ensembles dans les quartiers nord de Marseille, tandis une très large place est laissée à la circulation routière par la construction d'autoroutes jusqu'au cœur de la ville et bien au-delà du port. À partir de la fin des années 1960, la décolonisation et l'indépendance des anciennes colonies conduit le Port de Marseille à ne plus bénéficier de son monopole sur le commerce avec les colonies. L'économie marseillaise entre alors en recomposition. Marseille souffre également d'une mauvaise réputation liée à l'insécurité et aux affaires de grand banditisme (French Connection, assassinat du juge Michel, etc.). En 1962, Marseille est le lieu de transit de la majorité des Pieds-noirs fuyant l'Algérie indépendante. Beaucoup s'installent ensuite dans la ville et sa région. La ville est au cœur de Mai 68 en Provence, avec une jonction entre syndicats de salariés et d'étudiants, à l'origine d'une contestation très active dans le domaine de l'art, les manifestations nationales du 13 mai 1968 étant lancées localement par le Mouvement du 11 mai. En 1973, dans un contexte de tensions toujours très vives, dix ans après la défaite française en Algérie, et après l'assassinat d'un chauffeur de bus par un déséquilibré Algérien, la ville est le théâtre d'importantes violences racistes qui durent pendant plusieurs mois, d'août à décembre 1973. Ces violences font plusieurs dizaines de morts et se terminent par un attentat contre le consulat d'Algérie. En 1977 est mis en service le métro. Dans les années 1990, le projet Euroméditerranée de développement économique et de rénovation urbaine est lancé. De nombreuses infrastructures nouvelles et rénovations sont réalisées dans les années 2000 et 2010 : le tramway, la rénovation de l'Hôtel-Dieu en hôtel de luxe, Le Silo, l'agrandissement du stade Vélodrome, la tour CMA CGM, le musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM) ou encore la Villa Méditerranée. En 2012, Marseille est Capitale mondiale de l'eau, réunissant des centaines de pays, des ONG et des institutions mondiales à l'occasion du Forum mondial de l'eau. En 2013, Marseille est capitale européenne de la culture. Cette opération permet d'attirer à Marseille 10 millions de visiteurs (avec une estimation de 5 millions de visiteurs effectifs dont nombre venant de départements voisins, certains effectuant plusieurs visites). L'OCDE note que la ville connaît aujourd'hui un dynamisme économique dans le cadre du développement de son aire urbaine mais le rapport pointe encore l'importance des inégalités sociales et la fracture économique entre le sud de la ville et les quartiers nord. Marseille accueille régulièrement l'attention des médias en raison des multiples règlements de compte, notamment dans les quartiers nord, lié au trafic de drogue.
Marseille est l'objet de la loi PLM et est, comme Paris et Lyon, découpée en arrondissements. Ceux-ci sont au nombre de 16 et sont regroupés par deux en huit secteurs. Chaque secteur dispose de son conseil et de son maire de secteur. Chaque secteur élit donc ses conseillers (303 au total), dont un tiers siège également au conseil municipal et élisent le maire de la ville : Marseille est par ailleurs découpée en 12 cantons et sept circonscriptions. Marseille est la grande ville française la plus endettée avec 1,806 milliard d'euros de dette en 2013, soit un endettement de 2 103 euros par habitant (contre 1 080 euros par habitant en moyenne pour les grandes villes en France). Marseille est le siège d'un tribunal judiciaire, d'un tribunal de commerce, d'un conseil de prud’hommes, d'un tribunal administratif et d'une cour administrative d'appel. La cour d'appel se trouve à Aix-en-Provence. Marseille abrite la prison des Baumettes, construite en 1934. En 2006, les conditions de vie de ce centre pénitentiaire ont été jugées choquantes et en 2012 le Contrôleur général des lieux de privation de liberté y dénonce « une violation grave des droits fondamentaux des personnes privées de liberté ». En mai 2017, un nouveau bâtiment, « Les Baumettes II », est en construction afin de pallier ce problème d'insalubrité. Le centre de rétention administrative de Marseille est situé dans le quartier du Canet, dans le 14e arrondissement. Marseille est le siège de l'état-major de la zone de défense et de sécurité sud, de l'état-major zonal de la Gendarmerie nationale et de l'escadron de Gendarmerie mobile 11/6. Y sont stationnés, en 2018, l'état-major de la 3e division, le 1er régiment étranger de cavalerie (au camp de Carpiagne), le commandement de la Marine à Marseille et le groupement de soutien de la base de défense de Marseille - Aubagne. Marseille abrite également l'Hôpital d'instruction des armées Laveran. En revanche, la préfecture maritime de la Méditerranée est située à Toulon. Le 72e bataillon d'infanterie de marine est dissous en 2009 tandis que le 4e régiment de dragons est dissous en 2014. Le Bataillon de marins-pompiers constitue le corps municipal des pompiers de Marseille. Commandé par un officier général de marine, c'est une unité de la Marine nationale d'un effectif de 2 400 personnes. Il a été créé en 1939 à la suite de l'incendie des Nouvelles Galeries en remplacement du Corps municipal des sapeurs-pompiers, dissous à la suite de cette catastrophe. Les marins-pompiers de Marseille ont pour particularité d'être la seule unité militaire de l'armée française à agir selon les ordres et les directives d'un maire. Marseille est jumelée avec quatorze villes et a également signé des pactes d'amitié et de coopération avec vingt-trois villes dans le monde. Marseille est le siège de quelques organismes internationaux et de recherche tels que l'Institut de recherche pour le développement (IRD), la Commission Méditerranée de Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU) ou le Conseil mondial de l'eau. Y sont également implantés le bureau local de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), une antenne de la Banque mondiale, un bureau de l'Organisation internationale pour les migrations. 70 consulats sont établis à Marseille, soit la deuxième représentation consulaire de France après Paris. Le 9 septembre 2011, les ministres des Finances du G7 se sont réunis au palais du Pharo. Le plan Marseille en grand est un plan d'investissement de 1,5 milliard d'euros pour la ville de Marseille annoncé par le président Emmanuel Macron le 3 septembre 2021. Le préfet Laurent Carrié a été chargé en octobre 2021 de la mise en œuvre du plan de développement Marseille en grand.
Avec un coefficient de Gini de 0,436, Marseille est une des villes les plus inégalitaires de France, une partie de sa population étant très pauvre tandis que les grandes fortunes y sont également nombreuses. Le revenu moyen des 20 % les plus riches est ainsi 5,4 fois supérieur au revenu moyen des 20 % les plus pauvres. Le sociologue André Donzel parle d'ailleurs de Marseille comme d'une « métropole duale » proche des configurations urbaines des pays en développement où se côtoient les plus riches comme les plus pauvres. La commune connaissait un taux de pauvreté de 25 % en 2011 qui dépassait même 40 % dans les quartiers nord de la ville et plus de 60 % dans certains quartiers prioritaires. En comparaison, ce premier chiffre est identique à celui de Lille ou de Montpellier, mais supérieur à celui de Lyon (15 %). Ceci s'explique dans une certaine mesure par le fait qu'une grande partie des banlieues pauvres de l'agglomération se situent administrativement au sein de la commune, contrairement à d'autres grandes villes de France. Les banlieues parisiennes, lyonnaises ou lilloises connaissent en effet une pauvreté comparable. À l'inverse, les 8e et 12e arrondissements, au sud et à l'est de la ville, connaissaient en 2011 des taux de pauvreté (9 et 10 %) similaires à ceux des arrondissements les plus riches de Lyon ou Paris. De plus, environ 3 200 contribuables marseillais sont soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune avec un patrimoine moyen de 2,56 millions d'euros, ce qui en fait la deuxième ville hors Île-de-France et la cinquième ville de France en nombre de redevables à l'ISF,. De la même manière, quinze familles marseillaises figuraient en 2011 dans les 500 premières fortunes professionnelles en France selon le magazine Challenges. La fracture sociale est également spatiale, la ville étant globalement divisée entre des quartiers nord plus pauvres et un Sud plus riche. Ainsi en 2012, le taux de pauvreté dépassait 20 % au nord (3e, 13e, 14e, 15e et 16e arrondissements) — il atteignait même 55 % dans le 3e arrondissement en 2011 — Alors qu'au sud et à l'est (7e, 8e, 9e et 12e arrondissements), il n'atteignait pas plus de 14 %. Ces contrastes se retrouvent dans le taux de personnes non-diplômées : en 2006 il s'élève à 25,27 % pour la ville (19,5 % pour la France métropolitaine) mais dans les 3e, 14e et 15e arrondissements, il dépasse les 40 %. Ces inégalités semblent s'être aggravées récemment : alors qu'en 2000, l'échelle de revenu était de 1 à 10, elle est de 1 à 14 en 2012. L’écart entre les revenus médians des quartiers les plus pauvres et ceux des plus riches est passé de 2 500 à 3 000 euros entre 2000 et 2008. Entre la Cadenelle et Kalliste, le quartier le plus riche et le plus pauvre, l’écart entre le taux de diplômés supérieurs était de 33 points en 1990 alors qu'il est de 46 aujourd’hui[Quand ?]. La cité du parc Corot est décrite par un magistrat dans Le Monde comme « une honte pour la ville, une indignité pour la République ». Elle est évacuée fin 2018,. Marseille est une ville dont la population s'est construite sur des vagues migratoires importantes successives, les trois plus importantes étant celles des Italiens à la fin du XIXe siècle, des Arméniens et des Corses au début du XXe siècle, et des maghrébins qui arrivent massivement dans la seconde moitié du XXe siècle. Mais avant d'être une ville d'immigration, Marseille est depuis toujours à travers son port une ville de transit, d'arrivée et de départ, une étape pour beaucoup de voyageurs quittant l'Europe ou de réfugiés fuyant les persécutions. C'est donc une « ville-carrefour », de migrations diverses, temporaires ou permanentes. Marseille possède 200 000 licenciés ainsi que quelques clubs d'envergure internationale. Marseille est un très important pôle régional et d'envergure national de santé. L'Assistance publique - Hôpitaux de Marseille (AP-HM) est le centre hospitalier régional de Marseille et gère les cinq hôpitaux publics de la ville : l'hôpital de la Timone ; l'hôpital de la Conception ; les hôpitaux Sud (Sainte- Marguerite et Salvator) ; l'hôpital Nord.L'AP-HM est le troisième centre hospitalier universitaire de France, elle emploie 14 000 personnes dont 1 885 médecins. Autre hôpital public, Laveran est un hôpital d'instruction des armées. Les principales institutions hospitalières privées sont l'Institut Paoli-Calmettes (centre régional de lutte contre le cancer), l'hôpital Saint-Joseph et l'Hôpital européen. Selon un classement établi en 2014 par le magazine Capital, parmi les 150 meilleurs professionnels de santé recensés en France, 10 exercent à Marseille. Marseille est par ailleurs une station thermale avec la station de Camoins-les-Bains. Les établissements d'enseignement supérieur de la région sont répartis entre Marseille, où les enseignements portent traditionnellement sur les sciences exactes et la médecine, et Aix-en-Provence, consacré aux sciences humaines, aux lettres et au droit. Marseille comptait, en 2011-2012, 51 578 étudiants. L'université d'Aix-Marseille a été créée le 1er janvier 2012 par la fusion des trois universités précédentes. Ses principaux campus marseillais se trouvent à Luminy (sciences et sport), Saint-Charles (sciences et lettres), Saint-Jérôme (sciences), Château-Gombert (sciences), La Timone (santé), Canebière (droit et économie) et Colbert (économie). L'université accueille en son sein Polytech Marseille et l'École de journalisme et de communication d'Aix-Marseille. Parmi les autres établissements d'enseignement supérieur et de recherche installés à Marseille on compte l'ECM, l'École nationale supérieure d'architecture, l’École pour l'informatique et les nouvelles technologies, l'École des Beaux-Arts, l'École nationale supérieure maritime, l’Institut polytechnique des sciences avancées, Kedge Business School et un pôle régional de l'EHESS. Plusieurs lycées de Marseille accueillent des formations supérieures, BTS ou classes préparatoires, notamment le lycée Marie-Curie, le lycée Saint-Charles, le lycée Jean-Perrin, le lycée Saint-Exupéry et le lycée Thiers, le plus ancien lycée de la ville, où ont été formés de nombreux étudiants admis ensuite au concours d'entrée à des institutions aussi prestigieuses que l'École normale supérieure, l'École polytechnique ou encore l'École centrale. L'état délabré de certaines écoles primaires a été critiqué, notamment la présence d'amiante et le manque d'entretien des locaux par la municipalité,. Marseille abrite les sièges de France 3 Provence-Alpes, de Provence Azur, la télévision locale d'informations, et d'OM TV, la chaîne officielle de l'Olympique de Marseille, fermée le 31 août 2018. France Bleu Provence, la radio régionale de Radio France, est la 3e radio en nombre d'auditeurs et la 2e en part d'audience, avec 98 100 auditeurs à Marseille (9,9 % d'audience cumulée et 10,2 % de part d'audience). Parmi les radios locales on compte Radio Grenouille, RCF Dialogue ou Radio Star. Le principal quotidien régional diffusé à Marseille est La Provence, propriété depuis 2013 du groupe Hersant et de Bernard Tapie. La ville compte de nombreux journaux et sites d'information locale : La Marseillaise (fondé en 1943 par le Parti communiste), Le Ravi (journal satirique), CQFD, Marsactu (journal en ligne), Le Méridional (journal en ligne). Le Pôle média de la Belle de Mai est un lieu consacré aux activités de l’image, du son et du multimédia.
Entre 2000 et 2012, l'aire urbaine de Marseille a enregistré la deuxième plus forte croissance d'emploi des métropoles européennes de l'OCDE avec +2,1 % par an. La métropole d'Aix-Marseille est selon l'OCDE la 40e ville la plus innovante au monde sur 445. Entre 2000 et 2012, le chômage est passé de 14,3 à 10,1 % dans l'aire urbaine, mais celui-ci reste toutefois 2 points plus élevé qu'en France, et la ville connait un déficit d'emplois estimé à 62 000 par rapport à la moyenne des métropoles françaises comparables. Les inégalités économiques sont encore marquées, avec un taux de chômage des jeunes atteignant 50 % dans certains quartiers où plus d’un tiers de la population n’a pas de diplôme.
Marseille est parfois surnommé « la ville aux 111 quartiers », qui correspond au nombre de quartiers officiels, qui sont des subdivisions des arrondissements de la ville. Beaucoup sont d'anciens hameaux constitués autour de l'église paroissiale. De nombreux quartiers (officiels ou non) sont dotés d'une identité particulière. Ainsi, en centre-ville, Le Panier constitue ce qui reste de la vieille ville après la destruction de la Seconde Guerre mondiale : quartier populaire et lieu historique d'installation de nombreux immigrés, le Panier est connu pour ses rues étroites héritées du Moyen Âge. La Canebière, artère emblématique de Marseille : elle s'étend du Vieux-Port à l'église des Réformés. Elle est devenue célèbre mondialement à partir de la fin du XIXe siècle, les marins étrangers s'arrêtant dans les nombreux cafés et bars de la rue tels le Café turc (1850), le Café de France (1854), le Café allemand (1866), ou encore le somptueux Café Riche. Noailles, situé juste au sud de la Canebière, est connu pour son important marché parfois surnommé « le ventre de Marseille ». À proximité du centre-ville, le cours Julien et la Plaine sont connus pour leur vie nocturne et le street art. Dans le 3e arrondissement, la Belle de Mai est un quartier populaire qui s'est développé autour de la manufacture des tabacs reconvertie depuis 1992 en lieu culturel. La Corniche, qui longe la mer au sud du Vieux-Port, a été aménagée au XIXe siècle puis élargie de 1954 à 1968. Elle est bordée à l'est de villas du XIXe — dont celle de la célèbre artiste marseillaise de music-hall Gaby Deslys — et côtoie le pittoresque Vallon des Auffes. Elle accueille le marégraphe de Marseille, construit en 1883. Le quartier le plus au sud le long de la côte, Les Goudes, est formé de petits cabanons de pêcheurs épargnés par l'urbanisation du littoral. Au nord, l'Estaque est un quartier populaire, ancien lieu d'implantation d'usines, rendu célèbre par les peintures de Paul Cézanne et les films de Robert Guédiguian. Dans l'est, La Treille est un ancien village perché au sommet d'une colline et célèbre pour avoir accueilli l'écrivain et cinéaste Marcel Pagnol. Le nord de la ville est constitué d'un habitat disparate, entre des grands ensembles construits à partir des années 1960 comme la Castellane, le Plan d'Aou ou la cité Kallisté, mais aussi de nombreux noyaux villageois anciens comme l'Estaque située en bord de mer, Sainte-Marthe ou Château-Gombert, quartiers où subsiste encore une activité agricole. On trouve également dans le nord de la ville le siège de nombreuses industries ou entreprises (Ricard, Compagnie fruitière, Haribo...). Marseille est entourée par les massifs montagneux, dessinant un arc de cercle autour de la ville : au nord, la chaîne de l'Estaque, ou de la Nerthe, puis, du nord de la ville jusqu'à l'est, le massif de l'Étoile qui rejoint le Garlaban situé plein est. Au sud-est se trouve le massif de Saint-Cyr et enfin, au sud, le massif de Marseilleveyre. Marseille compte également plusieurs parcs urbains répartis sur l'ensemble de son territoire. Au centre-ville se trouve le parc Longchamp, le parc du 26e Centenaire et le jardin du Pharo. Au sud, se situent notamment le parc Borély, aménagé entre 1860 et 1880 et au sein duquel se tient le château Borély, le parc balnéaire des plages du Prado et le Parc Valmer, tous deux situés en bord de mer, le parc de la campagne Pastré, ou encore le parc de la Maison Blanche, bâti en 1840 et qui abrite une bastide. Au nord de la ville, le parc François Billoux à Saint-Louis, le parc du Grand Séminaire situé aux Aygalades, le Parc Athéna à Château-Gombert et le parc de la Bastide Montgolfier à Sainte-Marthe ainsi que le Parc de Font Obscure, en plein milieu des grands ensembles du 14e arrondissement de la ville, sont également remarquables. Enfin, à l'Est de la ville se trouvent entre autres le parc Saint-Cyr, dans le quartier de Saint-Loup et le parc de la Buzine, célèbre pour être celui du Château de ma mère de Marcel Pagnol,. Les parcs urbains de Marseille Les Calanques constituent une zone naturelle majeure : elles accueillent presque 2 millions de visiteurs par an et forment, depuis 2012, un parc national, le premier parc national périurbain d'Europe. Les Calanques Jusqu'au début du XXe siècle, la langue principale de Marseille est le provençal ou langue d'Oc moderne selon Mistral qui a été renommé en Occitan vers 1930 pour éviter les confusions avec le dialecte de Provence appelé le « provençal ». Le dialecte utilisé est celui du maritime dans sa forme occidentale. Aujourd'hui, malgré le très fort déclin de son usage, il subsiste de nombreuses associations culturelles, écrivains et groupes de musique utilisant cette langue à Marseille (Massilia Sound System, Moussu T e lei Jovents ou Lo Còr de la Plana pour les plus réputés). Le provençal a en outre laissé d'importantes traces dans la toponymie ou la gastronomie locale mais également dans le français très caractéristique parlé par les habitants de la ville. En effet, le parler marseillais est influencé par le substrat linguistique provençal sur lequel il s'est greffé, mais aussi par les apports linguistiques dus aux diverses immigrations. L'accent marseillais est ainsi reconnaissable à une prononciation particulière et se distingue également par un vocabulaire propre et un grand nombre d'expressions dont certaines sont entrées dans les dictionnaires usuels. Cette forme particulière de français a donné lieu à une importante production littéraire et musicale (Marcel Pagnol, Jean-Claude Izzo, Philippe Carrese, Quartiers nord, IAM, etc.). Si la langue majoritaire y est aujourd'hui le français, on parle à Marseille une multitude de langues, en raison notamment de sa position portuaire sur le littoral méditerranéen et du fait qu'elle constitue une ville d'immigation : l'arabe maghrébin et syrien, l'arménien, le kabyle, le comorien, le grec et, dans une moindre mesure aujourd'hui, l'italien et l'espagnol mais également le corse. La cuisine de Marseille s'inscrit dans le cadre de la cuisine provençale. Parmi les spécialités typiques de la ville figurent la bouillabaisse, les pieds paquets, les navettes, les chichis frégi. Marseille est connue pour ses camions à pizza et elle est parfois considérée comme une des capitales de la pizza avec New York et Naples. Inventée à Naples au XVIIe siècle, la pizza se répand rapidement à Marseille à partir des années 1900, les nombreux immigrés italiens reproduisant leur savoir-faire en ouvrant des restaurants traditionnels. À l'époque où Gaston Defferre était maire de la ville, il avait autorisé les fonctionnaires municipaux à cumuler leur activité avec une autre activité relevant du secteur marchand; c'est ainsi que des camions à pizza se sont implantés dans toute la ville, permettant aux fonctionnaires municipaux de trouver une source de revenus complémentaires après leur journée de travail. Les navettes, patisseries au beurre parfumées à l'eau de fleur d'oranger, ont été créées en mémoire des premiers chrétiens arrivés en bateau de terre sainte à Marseille avec Marie-Madeleine qui aurait passé sa première nuit à proximité de la basilique saint Victor. Elles sont bénies le jour de la Chandeleur, mais les meilleurs artisans de la ville en fabriquent chaque jour. Le pastis, alcool à l'anis lancé sur le marché par Jules-Félix Pernod en 1918,, puis commercialisé en 1932 par Paul Ricard, est la boisson emblématique de la ville ainsi que, dans une moindre mesure, l'anisette Cristal. Très populaire dans le Nord et l'Est de la France, l'amer Picon a également été créé à Marseille. Les vicomtes de Marseille arboraient initialement la croix des comtes de Forcalquier que l'on retrouvera ensuite sur les monnaies médiévales frappées à Marseille. Le drapeau de Marseille a la particularité d'être très largement antérieur à son blason. La croix est une référence aux drapeaux des Croisés, tandis que l'azur est la couleur de la ville. Attesté depuis le XIIe siècle, c'est l'un des plus vieux drapeaux français et européens. La première représentation conservée des armoiries de Marseille date, elle, de la fin du XIIe siècle. Les armoiries sont supprimées le 21 juin 1790 sous la Révolution car jugées associées à la noblesse. L'ancien écusson est à nouveau utilisé à partir de 1809 sous le Premier Empire. La devise officielle de Marseille est « Actibus immensis urbs fulget massiliensis » : en français « La ville de Marseille brille par ses hauts faits » et en provençal « De grands fachs resplende la ciutat de Marselha ». Elle date de 1257 et s'écrivait à l'époque en provençal médiéval « De grands fachs resplend la cioutat de Marseilles ». Elle a pris en 1691 sa forme actuelle en latin. D'autres devises ont également existé : « Sub cujus imperio summa libertas » (devise antérieure à la prise de Marseille par Louis XIV en 1660, qui se traduit par « Sous quelqu'empire que ce soit liberté entière »), « Victor deffend verrauoment Marseille et lous cioutadans », « Massiliam vere victor civesque tuere » (1691), « Fama volat » (1704), « Illustrat quos summa fides » (1705), ou encore « Eximia civitas » (1816),.
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