La société Valoriground a été créée le 30/6/2021, soit 2 années d'activités. Le siège de la société est basé à EPINAL 88000. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Keys Gestion SAS. Elle a un capital social de 1000 €. Son dernier bilan date du 23/7/2021. Valoriground a choisi le statut juridique SAS, société par actions simplifiée. Elle opère sous le code NAF 41.10A et évolue dans le secteur .
Le sigle ou acronyme SAS peut signifier :
Un sas (du latin médiéval s(a)etatium, « tamis », utilisé dans le sens de « destiné à trier le passage ») est un dispositif qui permet de passer d'un lieu à un autre, d'un environnement à un autre.
Sas est un nom de famille notamment porté par : Éva Sas, une personnalité politique française ; Jean Sas, un humoriste et animateur de radio et de télévision français.
Sas, Šas ou Saš est un nom de lieu notamment porté par : Šas, un village de la municipalité d'Ulcinj, dans le sud-est du Monténégro ; Saš, un village de la municipalité de Tutin, en Serbie ; Sas de Gand, une petite ville de Zélande, aux Pays-Bas.
Le code APE - NAF 4110A est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 14922 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 15798 salariés, essentiellement des promoteurs immobiliers.
Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 4110A : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.
La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 4110A est : "Promotion immobilière de logements".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Promotion immobilière de logements, les salariés de cette branche sont essentiellement des promoteurs immobiliers.
La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.
L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).
Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.
Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 4110A.
Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.
Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 4110A. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.
Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.
L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :
Si vous démarrez l'activité de "Promotion immobilière de logements", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.
Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.
L'activité 4110A est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :
Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.
L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers.
Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.
Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Promotion immobilière de logements :
En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.
En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Promotion immobilière de logements”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.
En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.
L'établissement principal est domicilié au 8 rue du centre, Epinal 88000. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.
À Epinal 88000, il y a 9 autres entreprises qui ont la même activité.
Épinal (en lorrain et en vosgien : Pinau ou Pinaud /pi.noː/ ou encore Spinasch) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Préfecture des Vosges, elle se situe au sud de la région historique et culturelle de Lorraine. Épinal est traversée par la Moselle, un affluent du Rhin. Au recensement de 2020, la commune intra-muros (sans sa banlieue) comptait 31 832 habitants. L'aire urbaine d'Épinal compte en 2018 quant à elle 119 955 habitants et 59 586 emplois en 2017 dans sa zone d'emploi. Il s'agit, de loin, de la première ville vosgienne, et de la quatrième de Lorraine, derrière Metz, Nancy et Thionville ainsi que de la douzième de la région Grand Est. Épinal est le premier pôle économique et commercial du département et joue donc un rôle majeur à l'échelle régionale dans le cadre du Sillon lorrain. La population de l’unité urbaine d’Épinal a tendance à stagner depuis plusieurs décennies (61 880 habitants en 2019 contre 61 480 en 1968)Connue d'abord pour son imagerie, fondée en 1796 par Pellerin, la ville l'est également pour son château et sa basilique. Ses habitants sont appelés les Spinaliens .
Dans le sud de la Lorraine, à proximité de la Belgique, du Luxembourg, de l’Allemagne et de la Suisse, Épinal bénéficie d’une situation privilégiée au cœur de l’Europe, aux confins de la Banane bleue. Épinal est située à 320 km à l’est de Paris, 107 km au sud-ouest de Strasbourg (la Capitale régionale), 70 km au sud de Nancy et 81 km au nord-ouest de Mulhouse. Épinal est traversée par la Moselle. La ville se trouve dans un couloir creusé par cette dernière dans les couches de grès vosgien reposant sur le soubassement granitique du massif des Vosges. Le granite clair porphyroïde affleure au fond de la vallée de la Moselle. La largeur de la vallée est d’environ 750 m. La ville est entourée de plateaux plus ou moins arrondis avec une pente relativement marquée notamment sur la rive droite. La pente est parfois échancrée par des vallées secondaires comme la rue Saint-Michel et le faubourg d’Ambrail au nord. L’altitude au niveau de la Moselle au centre de la ville est de 324 m. À l’ouest (rive gauche), les plateaux s’élèvent jusqu’à une altitude de 360 à 440 m et pour l’est (rive droite), ils atteignent une altitude de 360 à 470 m. La vallée de la Moselle s’élargit rapidement en aval de la ville. Le cadre est verdoyant, les forêts de résineux et de hêtres des plateaux sont visibles du centre-ville. Épinal a une altitude minimale de 315 m et maximale de 492 m ; son altitude moyenne est de 404 m tandis que celle de sa mairie est de 330 m. L’ouest du département et ses roches sédimentaires composant le Plateau lorrain, contraste avec l’ancien socle de roches cristallines et gréseuses sur lequel repose la montagne vosgienne à l’Est ; ceci occasionne une multitude de paysages et de reliefs. Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse : Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage), Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques, Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques. La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Moselle, la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, le ruisseau le Saint-Oger, le ruisseau de l'Etrangleux, le ruisseau des Bolottes, le ruisseau d'Olima, le canal de l'Est (Branche d'Epinal), le ruisseau de Bertramenil, le ruisseau de la Tranchee de Docelles, le ruisseau de la Vierge (ou des 40 Semaines) et le ruisseau de Soba,. La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne. La rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, d'une longueur totale de 41,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont et se jette dans l'Avière à Chaumousey, alimentant le réservoir de Bouzey, après avoir traversé douze communes. Le ruisseau le Saint-Oger, d'une longueur totale de 17,4 km, prend sa source dans la commune de La Baffe et se jette dans la Moselle à Thaon-les-Vosges, après avoir traversé sept communes. La rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, d'une longueur totale de 41,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont et se jette dans l'Avière à Chaumousey, alimentant le réservoir de Bouzey, après avoir traversé douze communes. La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Épinal est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épinal, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes et 61 488 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), zones urbanisées (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), prairies (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Épinal est clairement divisée en deux pôles, de part et d’autre de la Moselle. Rive droite ou quartier historique (hôtel de ville, palais de justice, marché, théâtre, basilique, préfecture, Conseil général, restaurants, cinéma) et rive gauche (commerces, musée, gares) ou nouvelle ville. Chacun de ces deux pôles a pour centre une place importante ; place des Vosges sur la rive droite de la Moselle et place des Quatre-Nations sur la rive gauche. La ville se compose de dix quartiers constitutifs. Située au cœur de l'Europe, le long de la vallée de la moyenne Moselle, Épinal est à la croisée de chemins commerciaux, industriels et touristiques, au carrefour de l'Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg et de la Suisse. Le nombre de logements de Épinal a été estimé à 17 877 en 2007. Ces logements d'Épinal se composent de 15 871 résidences principales, 253 résidences secondaires ou occasionnelles ainsi que 1 753 logements vacants. Avec une superficie de 59,24 km2, soit une densité de population de 565,97 hab./km2 pour une densité de logements de 301,77 logements/km2. Depuis 2004, la municipalité s'est lancée dans un vaste programme de transformation du centre-ville en liaison avec le Plan de Déplacements Urbains (PDU) approuvé par la commune en 2000. D'abord entamés avec la rénovation de la rue des États-Unis et de la rue des Minimes, puis par la construction d'une nouvelle passerelle et de la rénovation complète de l'ancien marché couvert et de ses abords, les travaux ont ensuite visé le réaménagement des places de la ville et de ses rues : place de la Chipotte, place Stein, place Pinau, quais de Contades et Sérot, quais Ferry et Lapicque. Le secteur de la gare SNCF s'est vu également complètement restructuré. L’embellissement du cadre de vie et la dynamisation du centre-ville sont au cœur des projets. Les réaménagements se sont donc accompagnés de différentes réflexions, sur les déplacements doux, l’accessibilité à tous des transports en commun, l’offre de stationnement, et enfin sur le schéma de circulation. Les préconisations du plan de déplacements urbains ont servi de base de travail ; différentes études (comptage de véhicules, identification origine-destination des flux) ont permis de vérifier certaines hypothèses et d’ajuster les propositions. Concrètement, les axes Victor-Hugo/Dutac, la rue de Nancy et le quai des Bons-Enfants seront mis en double sens et le sens de la rue des Petites-Boucheries sera inversé. Une boucle de contournement du centre-ville sera ainsi constituée pour sortir le transit de l’hypercentre et la place des Quatre-Nations aura une vocation unique de pôle de transports urbains en 2011. Le centre-ville d'Épinal présente plus de 4 300 places de stationnement sur voirie dont plus des deux tiers sont gratuites. Le stationnement payant est concentré sur l'hypercentre, avec près de 1 400 places. En limitant dans la durée le stationnement dans ces secteurs, l'objectif est d'assurer la rotation des véhicules pour faciliter l'accès de la clientèle aux commerces et services. La société Q-Park, qui est chargée du stationnement par délégation depuis 2008, a réalisé une profonde rénovation des parkings en ouvrage (Gare, 205 places ; Marché-Couvert, 38 places ; Saint-Nicolas, 410 places) et créé des parkings en enclos : Clemenceau (57 places) et de-Lattre (57 places). De plus, en 2018, est créé un nouveau parking en ouvrage pour compenser la disparition des parkings de places Henry et de l'Âtre. Il est implanté au bas de la rue Saint-Michel, au niveau du rond-point et à proximité de l'hypercentre. Il contient 222 places. En 2019, les places Edmond-Henry et de l'Âtre situées de part et d'autre de la basilique Saint-Maurice, sont complètement refondées pour en faire une zone de rencontre importante du centre-ville d'Épinal. En 21 mois, les places qui servaient de parkings austères, se sont transformées en véritable zone piétonne. Une fontaine est aménagée autour de la basilique tandis que des jets d’eau rafraîchiront, l’été, les passants entre les terrasses des restaurants. Deux ans plus tard, c'est au tour de la rue Abbé Friesenhauser de faire peau neuve, conférant à la vieille ville une très bonne qualité d'accès. En 2023, ce sera au tour de la basilique Saint-Maurice d'être rénovée entièrement, intérieur comme extérieur. Un chantier prévu sur 10 ans. Toponymie En lorrain, et pas seulement en patois de la montagne comme il est souvent écrit, la ville se nomme Pinau (Pi-nô). Nicolas Haillant l'écrit ainsi mais le même écrit aussi que les habitants s'appellent les Pinaudrèyes. Il n'est donc pas inconvenant d'écrire Pinaud, avec un [d] final muet comme dans « Lo grand discours… ».
La date mythique de fondation d'Épinal serait 983 puisque des célébrations ont eu lieu pour le « Millénaire » en juin 1983. Cette date a été choisie de manière politique pour marquer un « point de départ » à la suite de l'élection de Philippe Séguin au poste de maire, en mars 1983. Sur une terre qui appartenait à l'ancienne cité des Leuques, se trouve un promontoire qui surplombe les routes d'eau nord-sud de l'ancienne route de Germanie (voie romaine Metz-Bâle) et un embranchement de la voie Langres-Strasbourg. Thierry Ier évêque de Metz décide de construire dans l'une des manses de la paroisse de Dogneville un château et un monastère. La manse s’appelait la manse de Spinal, la ville recouvrait aussi les terres des manses d'Avrinsart, Grennevo, Rualménil et Villers. Il dota l’ensemble d’un marché. Le but de Thierry était de protéger le sud de ses possessions qui était attaqué par les pillards bourguignons. À l’époque, la ville de Remiremont était bourguignonne. Il donna au monastère les reliques de saint Goëry qui se trouvaient dans le monastère messin de Saint-Symphorien. Ces reliques furent l’objet de nombreux pèlerinages ce qui permit l’essor économique de la ville. Des fouilles archéologiques ont confirmé des traces d'une présence humaine au Xe siècle. Un dépotoir a été retrouvé, ainsi que des traces de clôtures et des latrines. Le monastère fut occupé que sous le règne d'Adalbéron II. L’église et le monastère furent consacrés en l’honneur de saint Maurice et de saint Goëry. Le monastère aurait d'abord été occupé par des hommes (chanoines), puis rapidement par des femmes, bénédictines puis chanoinesses, au XIIe siècle. En 1444, la ville d'Épinal fait encore partie du domaine des évêques de Metz. En septembre, des représentants de la ville profitent du passage du roi Charles VII à Nancy pour lui offrir la soumission de la ville et pour lui demander sa protection en retour. L'acte de soumission d’Épinal est daté du 7 septembre 1444,. Le roi promet de ne jamais aliéner la cité ; Louis XI cède pourtant la place au maréchal de Bourgogne en 1465. Finalement, Épinal passe sous la tutelle du duc de Lorraine. Depuis 1466 Épinal appartient au duché de Lorraine. Celui-ci est indépendant depuis le traité de Nuremberg de 1542. À l’intérieur du duché, la ville bénéficie d’un statut de relative autonomie. Elle est administrée par un collège de quatre notables choisis tous les ans. En 1585, on recense un peu moins de 4 000 habitants. Il y a une importante activité textile parfaitement visible sur le plan peint par Nicolas Bellot en 1626 (tableau original visible au musée de la Cité des images à côté de l’imagerie, reproduction visible au musée du Chapitre). Sur cette peinture on distingue parfaitement le blanchiment sur prés des draps au lieu-dit les Gravots. Il existe également une industrie papetière utilisant les moulins sur le bord de la Moselle (également visible sur le plan Bellot). Le plan montre également le château ainsi que les remparts qui protègent la ville. La ville connaît dans la première partie du siècle une certaine prospérité grâce aux activités industrielles et commerciales. Avec l’avènement de Charles IV duc de Lorraine (début du règne le 28 novembre 1625), la situation d’Épinal et de toute la Lorraine change. Ce dernier a un caractère belliqueux et inconstant. Malgré une intelligence certaine et de bonnes qualités militaires, il se montre incapable de mener une politique qui sauvegarde les intérêts du duché. Il choisit les Habsbourg contre les Bourbons, ne comprenant pas que la France est en pleine évolution et devient la puissance dominante en Europe. Au même moment Richelieu récent conseiller du roi Louis XIII cherche à affaiblir la maison d’Autriche. La situation s’aggrave quand Charles IV accueille le frère du roi, Gaston d’Orléans alors en disgrâce et qui fuyait Paris. Ce dernier épouse Marguerite de Lorraine à Nancy. En 1629, la ville est atteinte par une épidémie extrêmement violente de peste pendant les mois de juillet, août et septembre. La Lorraine est atteinte par les armées suédoises qui mènent des incursions meurtrières dans le duché en 1632 durant la guerre de Trente Ans. Le 26 mars 1632, Charles IV reconnait par lettre patente les trente-deux religieuses de l’Annonciade sous la direction de la mère supérieure Seguin (ce couvent se situait sur la place du marché couvert). En 1633, la ville est attaquée par les troupes françaises du maréchal Caumont de La Force. La ville se rend sans combattre ce qui lui permet de négocier des conditions favorables (proclamation du 17 septembre 1633). En 1635, le maréchal de La Force empêche Jean de Werth et la ligue catholique d’occuper Épinal. La ville est assiégée par Charles IV, installé à Rambervillers. La défense de la ville est sous les ordres du colonel Gassion. Charles IV doit se replier en novembre sur Besançon sans prendre la ville. La ville est touchée par une seconde épidémie de peste en 1636. La mortalité est énorme, à la fin de l’épidémie, il ne reste que 1 000 habitants dans la ville. La ville garde la mémoire de cet épisode, l’épidémie s’est appelée l’épidémie des quarante semaines (à cause de sa durée). Un quartier de la ville s’appelle toujours le quartier de la Quarante-Semaine (proche de l’endroit où furent enterrés les malades morts de la peste). En octobre de cette même année, Charles IV reprend la ville grâce à la complicité d’un conseiller de la ville Denis Bricquel. À la suite de négociations de l’abbesse de Remiremont Catherine, tante de Charles IV, la neutralité de la ville est reconnue par le roi le 24 septembre. Le 2 avril 1641, Louis XIII et Charles IV signent la paix de Saint-Germain qui ne durera que quatre mois. Le 28 août, le lieutenant français du Hallier prend le château de la ville au baron d’Urbache. Commence alors une occupation de la ville par les troupes françaises qui dure jusqu’en 1650. Les habitants doivent supporter les frais de cette occupation (logement et nourriture des soldats et des chevaux). Pendant que la France est affaiblie par la Fronde, les troupes de Charles IV commandées par le colonel Lhuiller reprennent la ville avec l’aide des habitants, le 16 août 1650. Malheureusement l’occupation lorraine est aussi lourde que l’occupation française. À la suite de négociations, la ville est de nouveau reconnue neutre par les deux parties. Mais les Français s’arrangent pour faire jouer la neutralité en leur faveur. La municipalité prête allégeance sous la menace au roi de France Louis XIV le 18 juillet 1653 à Nancy. Ainsi commence la troisième occupation française qui dure jusqu’au traité de Vincennes en 28 février 1661. La ville retourne dans le giron lorrain. La ville est ruinée par les épreuves. Dans une requête datée de 1654 au duc Nicolas François, frère de Charles IV (celui-ci est alors prisonnier en Espagne), le rédacteur mentionne la ville comme étant la plus misérable de la province. En 1670, les Français prennent la ville de Nancy, Charles IV se réfugie à Épinal. La ville défendue par le Lorrain comte de Tornielle est attaquée par les troupes du maréchal de Créqui. Il s’empare de la ville le 19 septembre et du château le 28 septembre. La ville est condamnée à verser aux Français une somme exorbitante de trente mille francs barrois et doit démolir à ses frais le château et les fortifications. Ces conditions exigées sur ordre du roi étaient destinées à effrayer la Lorraine. Le château est détruit mais les fortifications ne sont détruites que partiellement. Les remparts sont en fait intégrés progressivement à l’habitat. Les portes (porte des Grands-Moulins, porte Saint-Goëry, porte d’Ambrail, porte d’Arches) sont détruites entre 1723 et 1778. La porte du Boudiou n’est détruite qu’au XIXe siècle (un jour avant l’arrivée de Prosper Mérimée qui venait déclarer la porte monument historique). Le montant de la somme d’argent à verser est fortement diminué après la reddition des autres places fortes lorraines. Mais la chute de la ville représente un tournant, la ville cesse d’être une place forte. La ville se francise progressivement. En 1685, le bailliage est remplacé par le bailliage royal. Le système des quatre gouverneurs disparaît. Le premier maire royal de la ville, François de Bournaq est nommé. En 1790, l’Assemblée constituante demande à l’assemblée départementale des Vosges de choisir entre Mirecourt et Épinal pour désigner le chef-lieu du département. L’assemblée départementale se réunit à Épinal le 1er juin et choisit par trois cent onze voix contre cent vingt-sept la ville d’Épinal. Mirecourt devient une sous-préfecture. Au début du XXe siècle, la ville dispose d'un réseau urbain de tramways, ce qui peut paraître étonnant au regard de sa population. Il disparaît avec la Première Guerre mondiale.
La commune voisine de Saint-Laurent a été rattachée à Épinal en 1964,.
Avec 2 800 étudiants en 2019, Épinal est la troisième ville universitaire en Lorraine. Épinal compte plusieurs établissements que ce soit dans les écoles primaires et maternelles, collèges, lycées et dans l'enseignement supérieur tels que : Établissements d'enseignements : Le centre hospitalier d’Épinal, ayant en 2018 une capacité de 1 279 lits et places, dont : Médecine : 217 Chirurgie : 55 Gynéco-obstétrique : 15 Moyen séjour : 210 Long séjour : 60 Hébergement : 722Le CH Emile Durkheim est un établissement départemental de référence et de niveau 2 pour la plupart des spécialités. Sa structure est répartie sur trois sites : Plateau de la Justice à Épinal, Golbey et Maison de santé Saint-Jean rue Thiers à Épinal. Un tout nouvel hôpital est sorti de terre en 2021 pour remplacer l'ancien vétuste et dépassé en termes de capacité d'accueil et de soins. En effet, après 5 ans de travaux, le tout nouveau CH Emile Durkheim d'Epinal était très attendu par l'ensemble des Vosgiens puisque dimensionné pour un bassin de 265 000 habitants. Cet hôpital flambant neuf situé juste en face de l’hôpital actuel, qui aura nécessité un budget global de 200 Millions d’euros, donne le vertige au niveau des chiffres : 240 m de longueur (100 mètres de plus que l’ancien hôpital), six étages (avec des fondations de 12 mètres de profondeur dans le sous-sol), 56 000 m2 de bâtiments dont 12 000 m2 de parking (l’équivalent de 8 terrains de football), 35 000 m3 de béton (l’équivalent de 15 piscines olympiques), 45 mètres de hauteur environ, 700 km de câbles électriques, 21 ascenseurs, 1 hélistation… L’ancien hôpital devrait quant à lui être démoli en partie dès 2023. Le pavillon Robert Schuman qui accueille le service de neuro-gériatrie et le service de néphro-dialyse à la suite de la création du Groupement de Coopération Sanitaire de Néphrologie-Dialyse associant la polyclinique La Ligne Bleue et le CH Jean Monnet situé à l’entrée de l’hôpital actuel sera conservé (bâtiment vert). Le parking en ouvrage R+2 de 606 places de stationnement donnant sur le Chemin des Patients sera également conservé. Enfin, le service de radiothérapie constitué de blockhaus de béton imposants, va continuer à fonctionner en liaison avec le NHE. Il existe des dizaines de clubs et d’associations sportives à Épinal. Voici les principaux :
Avec plus de 60 000 emplois comptabilisés sur son territoire[Quand ?], soit près de quatre emplois vosgiens sur dix, la zone d'emploi d'Épinal est de loin le principal fournisseur d'emplois du département. Au cours de la période 1999-2005, elle a fait preuve d'une plus grande attractivité que durant la décennie 1990. Elle bénéficie d'un apport important d'actifs provenant essentiellement des autres zones d'emploi vosgiennes. Ce surplus d'actifs est majoritairement féminin. L'arrivée de main-d'œuvre correspond à une croissance de l'emploi supérieure à la moyenne régionale, alors que la population active reste atone. Si, en effet, certains secteurs traditionnels comme l'agriculture, l'habillement-cuir ou le textile, ont reculé, les services ont largement compensé ce déclin. Les services opérationnels (sélection et fourniture de personnel, enquêtes et sécurité, activités de nettoyage, assainissement, voirie et gestion des déchets ainsi que divers autres services fournis aux entreprises), ont à eux seuls généré 1 500 emplois, soit près de la moitié de la hausse de l'emploi. Épinal, chef-lieu du département, et son agglomération offrent 36 000 emplois, dont près de 2 600 emplois de cadres et professions intellectuelles supérieures, soit 30 % de ceux proposés dans l'ensemble du département. Le tiers de ces emplois sont occupés par des personnes ne résidant pas dans l'agglomération. Plus généralement, cette dernière attire en particulier les actifs des cantons environnants. Ainsi, 65 % des actifs résidant dans le canton de Châtel-sur-Moselle, 30 % et 34 % de ceux de Dompaire et Xertigny travaillent dans l'agglomération spinalienne. Son attractivité s'étend aussi dans les cantons de Bains-les-Bains et Charmes où un actif sur cinq effectue quotidiennement le trajet pour travailler à Épinal et son agglomération, et à un degré moindre dans ceux de Darney, Rambervillers et Remiremont où cette proportion s'élève à un sur huit. Enfin, la Meurthe-et-Moselle, et majoritairement l'agglomération nancéienne, capte 13 % des actifs du canton limitrophe de Charmes, situé sur l'axe Nancy―Épinal. Épinal n’est donc pas à proprement parler une ville industrielle. Ce sont en fait, pour la majorité, les communes avoisinantes qui abritent les principales industries, et notamment les villes de Golbey et Thaon-les-Vosges. Sur la première se situe entre autres, la plus importante usine européenne de papier journal (Norske Skog), une usine de climatisation (Trane) et une usine Michelin. Sur la seconde se situe une usine de turbo pour voitures (Honeywell Turbo Technologies). L’économie d’Épinal est avant tout une économie fondée sur le secteur tertiaire, ce qui en fait la métropole sud de la Lorraine. Épinal se proclame « Capitale mondiale du bois » et de l’Image dite « d'Épinal ». Épinal est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Vosges. Elle gère l’aéroport d'Épinal-Mirecourt. La ville centre possède plusieurs zones commerciales, dont : le centre-ville qui comporte plusieurs librairies, bars, restaurants, hôtels, magasins comme Atelec Epinal Group digital implanté au centre ville depuis plus de 57 ans et spécialiste audio-vidéo / téléviseurs / réception TNT & satellite / ménager, Subway, Cache-Cache, Esprit, Minelli, EDC, IKKS, Burton, Pimkie, Jennyfer, Armand Thiery, Jules, Sephora, Celio, Douglas, O'Tacos, JOTT ou encore Carrefour City. Le centre-ville possède également une galerie marchande (Galerie Saint-Nicolas) avec des magasins comme Monoprix et un marché couvert ; la ZAC du Saut-le-Cerf comporte plus d'une trentaine de magasins comme La Halle, Gémo, BUT, Fly, Norma, Saint-Maclou, New-Baby, Ma Jardinerie, Feu Vert, Thiriet, Buffalo Grill, Aldi, Gifi, Orchestra, Aubert, Kéria, Devianne… ; la ZAC des Terres Saint-Jean (inaugurée en 2009) comporte elle aussi plus d'une trentaine de magasins comme Cultura, Electro Dépôt, Stokomani, Brico Dépôt, Easy Cash, 4 Murs, Château d'Ax, Maison du Monde, JYSK, La Foir'Fouille, CCV, MaxiZoo, Botanic, Meubles Gautier, Darty, Boulanger; la ZAC de la Roche où sont principalement implantés des concessionnaires automobiles comme Renault, Dacia, Mercedes, VW, Lexus, Citroën, Ford, Toyota, DS… mais aussi des magasins comme Decathlon, Métro, Véloland, Mercier David… Sur la zone de la Roche se trouve également le Centre des Congrès qui accueille un grand nombre d'animations et de salons tout au long de l'année.La ville d'Épinal possède également une zone d'activité, La Voivre, où on retrouve une importante clinique privée, des bureaux d'expert comptable, des entreprises destinées aux professionnels, des industries… La ville d'Épinal a aussi un quartier où l'on trouve beaucoup de bureaux d'avocat, d'architectes, de banquiers, de syndics de copropriétés et des PME… Le quartier gare au centre ville avec le Quai Alpha est un incubateur de startups inauguré en 2018. Le siège de la communauté d'agglomération y est également présent. Épinal est également une « Ville de France » référencée pour son commerce local. L'agglomération spinalienne dispose encore d'autres magasins et zones commerciales dans sa périphérie, notamment dans : la commune de Jeuxey où se trouve l'hypermarché Carrefour et sa galerie commerciale, ainsi que des magasins comme McDonald's, Intersport, Action, FNAC, King Jouet, Norauto, Besson Chaussures, Kiabi, Picard, Flunch, Chausséa, Générale d'Optique et Jour de fête. Le centre commercial Carrefour (anciennement Rond Point et Euromarché) a été inauguré au début en 1983. Il est considéré comme un «hypermarché régional» de par sa taille et son affluence ; Il comprend également une galerie commerciale avec une trentaine de boutiques. Chavelot où se trouvent principalement des concessionnaires automobiles comme BMW, Fiat, Mitsubishi, Lancia, Alfa Roméo et des magasins comme Conforama, Cuisines Schmidt, Noz, Mobilier de France, Point Vert ; à Golbey, la ZAC de la Pétrolerie, comporte un hypermarché Leclerc et sa galerie marchande ainsi que des enseignes comme Lidl, McDonald's, Action, Studio Mod, Takko, B&M, Burger King, King Jouet, Sport 2000, Défi Mode, Chausséa, Optical Center, Thiriet… ; à Jeuxey, la zone intitulée « A Salet » où sont déjà implantés les enseignes Bricorama, KFC, Restaurant Del'arte, La Criée ou La Boucherie. Le salon de coiffure-visagiste Passage Bleu ou le restaurant Léon est en développement.
Les monuments aux morts et lieux de mémoire de la ville,,, : Monuments commémorant les morts des deux guerres mondiales,,, ; Monuments aux morts, ; Monument à la mémoire des harkis morts pour la France, ; Monument aux morts rapatrié de Mostaganem, ; Monument commémoratif des Israélites vosgiens, ; Monument du Prix de la souffrance des Vosges pour la Liberté ; Monument aux Vosgiens morts en Afrique du Nord, ; Monument commémoratif départemental, guerre d'Indochine ; Monument des Fusillés Vosgien ; Aux morts du 152 et 352es RI ; Aux Vosgiens victimes en 1870-71, ; Voir aussi : Cimetière américain d'Épinal, sur la commune de Dinozé, Nécropole Nationale, Stèles commémoratives ; Stèle commémorative aux Harkis ; Stèles commémoratives F.F.I. du Bois de la Vierge,,, ; Stèle commémorative Hôtel de Police, Plaques commémoratives à l'église : plaques commémoratives 1914-1918 et 1939-1945 abbé Aimé CLAUDE, Plaques commémoratives : SNCF 1939-194,; Grand Collège, Carré de victimes civiles 1939-1945 ; carré de corps restitués ; carré militaire ; tombe collective 1870-1871. Cité de l'Image, comprenant : Musée de l’Image : c'est dans ce musée que l'on trouve le fameux Plan Bellot (1626), symbole de la ville ; Écomusée de l’Image (imagerie d’Épinal) ; Musée départemental d'Art ancien et contemporain ; Musée du Chapitre (historique et archéologique) ; Planétarium, au dôme de 10 m de diamètre, installé à la MJC La Belle-Étoile Présentation du planétarium d’Épinal ; La Plomberie (galerie d'art contemporain), située à côté de la bibliothèque multimédia intercommunale et du complexe cinématographique, rue Saint-Michel ; La Lune en parachute : galerie d'expositions contemporaines située en contigu de La Plomberie ; Galerie du Bailli : galerie d'art située place des Vosges, dans la Maison du Bailli, un édifice classé monument historique ; Galerie Hattab : galerie d'art contemporain située rue des États-Unis. Cinépalace, multiplexe 8 salles inauguré en 2011 en lieu et place de celui de la Rue des États-Unis.Ce multiplexe situé rue Saint-Michel à proximité de la BMI et de la Patinoire, offre 1 600 places de cinéma à travers ces 8 salles. Le multiplexe de la cité des Images jouit d’une excellente fréquentation en hausse tous les ans depuis son ouverture jusqu’à cette année 2020. Il est même celui dont sa fréquentation progresse le plus de Lorraine ! Le cabinet d’architecture Gilbert Long (en charge déjà de la construction initiale du multiplexe en 2011) prévoit donc 2 salles supplémentaires pour faire passer le multiplexe à 10 salles au total. Une petite salle de 64 places (places PMR comprises) va être construite au premier niveau alors qu’une salle plus importante de 174 places va voir le jour au rez-de-chaussée, sur une emprise d’une douzaine de places de stationnement actuelle. Cette dernière salle sera d’ailleurs la seule du multiplexe à être au rez-de-chaussée puisque les 9 autres salles sont toutes au premier niveau. La souris Verte, salle de spectacle et de concert, a été inauguré en 2014 à la place de l'ancien cinéma rue des États-Unis.Elle se compose de 2 salles de 150 et 500 places debout, 4 studios et un espace de convivialité. La Bibliothèque multimédia intercommunale, qui remplace la précédente installée dans la Maison romaine (1892), copie d’une maison de Pompéi (villa pompéienne), est faubourg Saint-Michel, à la place des anciens locaux de la compagnie de bus de la STAHV. Au centre se trouve la salle des boiseries de l'abbaye de Moyenmoutier. Le fonds ancien recèle des livres exceptionnels consultables sur demande, comme l'Évangéliaire pourpre, mais aussi un des deux plus vieux livres connus (un livre se définissant comme un recueil de pages de même taille, reliées et contenues dans une couverture) : il s’agit du Glossaire d'Épinal, décrit comme le premier dictionnaire latino-anglais de l’histoire (734). La médiathèque départementale (anciennement bibliothèque départementale de prêt) des Vosges, gérée par le conseil général des Vosges, se trouve dans la zone d'activité économique de La Voivre. Bibliothèque de la maison diocésaine : la maison diocésaine d'Épinal, située rue De-Lattre-de-Tassigny, comporte une bibliothèque, composée d'ouvrages centrés sur la religion, l'histoire des religions et la théologie, qu'il est possible d'emprunter. Bibliothèque du centre Léo-Lagrange. La Bibliothèque pour tous, bibliothèque associative située rue Saint-Goëry. Épinal contient plusieurs espaces verts. La ville a d’ailleurs reçu le diplôme de Lauréat International des Villes les plus fleuries et arbore aujourd’hui encore quatre fleurs sur les panneaux d’entrées de ville. Le parc du Cours : grand parc public le long de la Moselle, créé au début du siècle. Trente corbeilles y sont plantées chaque année, en mosaïculture. La roseraie de la Maison Romaine : étonnante et magnifique reproduction d’une maison de Pompéi, construite en 1905 par la veuve d’un riche industriel qui se ruina dans cette aventure. Cette maison, devenue bibliothèque, est entourée d’une belle roseraie : plus de 500 espèces différentes y sont plantées. Le parc du château : parc animalier de 23 ha situé autour des ruines du château. Le jardin médiéval reconstitué au pied du château et la vigne qui nous rappelle que jadis, on faisait du vin à Épinal. Le port d’Épinal : trois hectares de verdure en centre-ville. L'Île sous la Gosse : petit parc boisé situé entre le port d'Épinal et Golbey. Le jardin des Cinq-Sens près de la maison de retraite. Ville fleurie : quatre fleurs et mention Grand Prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris. L’imagerie d’Épinal a été fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin où furent imprimées les premières images d’Épinal en série. Des batailles napoléoniennes aux contes pour enfants en passant par des devinettes, l’Imagerie était au XIXe siècle ce que sont aujourd’hui les journaux ou les magazines. Elle a d’ailleurs joué un rôle prépondérant dans la propagande du temps du Premier Empire. L’imagerie a grandement participé à l’essor de la cité et lui a offert une réputation de dimension nationale et internationale. Aujourd’hui, l’Imagerie continue à fabriquer des images comme par le passé. Sept artistes différents et complémentaires créent les images nouvelles sur des thèmes aussi variés que le Piano, l’Équipe de France, championne du Monde de Football ou encore Cyrano de Bergerac. Les bâtiments et les machines que renferme l'Imagerie Pellerin sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 24 avril 1986. Le Censeur du lycée d'Épinal. Si le téléfilm prend Épinal pour cadre, c'est un Épinal reconstitué, le téléfilm ayant été réalisé dans la ville de Versailles. Unités ayant tenu garnison à Épinal : État-major de la 4e division d'infanterie nord-africaine, 1939-1940 ; 149e régiment d'infanterie, 1906 ; 170e régiment d'infanterie, 1913-1914, 1939, 1968-1994 ; 1er bataillon du 21e régiment d'infanterie, 1906 ; 1er bataillon du 44e régiment d'infanterie, 1906 ; 1er bataillon du 60e régiment d'infanterie, 1906 ; 1er bataillon du 109e régiment d'infanterie, 1906 ; 1er régiment de tirailleurs, depuis le 1er mai 1994 ; 21e régiment de tirailleurs algériens, 1939-1940 ; 8e bataillon de chasseurs à pied, 1906 ; 4e régiment de chasseurs, 1906 ; 33e régiment d'artillerie nord-africain, 1939-1940 ; 18e régiment de transmissions.Le 7e régiment de tirailleurs algériens-1962-1964-devient 170 RI en 1964. Sous l'impulsion de Philippe Séguin, le 170e RI est rebaptisé pour donner naissance au 1er régiment de tirailleurs en 1994. Il tient garnison au Quartier Varaigne. Joseph Fratrel (1727 ou 1730-1783), peintre et graveur né dans cette ville. Claude Launoy (1748-1830), minéralogiste et inventeur, créateur avec François Bienvenu du premier hélicoptère, maire à plusieurs reprises d'Épinal où il finit sa vie. Jean-Baptiste Jacopin (1755-1811), général des armées de la République et de l'Empire. Joseph Augustin Crassous de Médeuil (1755-1830), député à la Convention nationale, mort à Épinal. Jean-Charles Pellerin (1756-1836), né à Épinal, dessinateur, illustrateur et imprimeur français, célèbre pour les images populaires qu’il imprima à partir de 1800. Pierre Joseph Alexis Roussel (1758-1815), écrivain. Simon Lefebvre (1768-1822), né à Épinal, général des armées de la République et de l'Empire. Victor Magnien (1802-1885), né à Épinal, violoniste, guitariste, chef d'orchestre, professeur, compositeur et directeur du conservatoire de Lille Jacques-Eugène Defranoux (1803-1883), professeur de latin, inspecteur des impôts indirectes, géologue, agronome, pédagogue. Henri Hogard (1808-1880), né à Épinal, agent voyer et géologue français. Jean-François Cerquand (1816-1888), né à Épinal, découvreur du monument de La Turbie. Léon Louis (1847-1913), né à Épinal, fonctionnaire administrateur de la préfecture, rédacteur de l'Annuaire des Vosges Paul Chevreux (1854-1913), archiviste et historien du département des Vosges. Émile Durkheim (1858-1917), né à Épinal, fondateur de la sociologie moderne. Louis-Ernest Mougenot-Méline (1862-1929), né à Épinal, architecte français. Clémentine Delait (1865-1939), décédée à Épinal, tenancière de bar française connue pour être une femme à barbe. Louis Lapicque (1866-1952), né à Épinal, physiologiste français, spécialiste du système nerveux et connu pour sa découverte de la chronaxie. Marcel Mauss (1872-1950), né à Épinal, père de l'anthropologie française moderne et neveu d'Émile Durkheim. Marc Boegner (1881-1970), né à Épinal, écrivain, penseur et pasteur, président de la Fédération protestante de France et du Conseil œcuménique des Églises, membre de l'Académie française. Maurice Garçot (1883-1969), né à Épinal, écrivain. Louis Guillon (1887-1947), homme politique français, député de la IIIe République. Roger Gardet (1900-1989), né à Épinal, commandant la 2e brigade française libre, Compagnon de la Libération. Henry Daniel-Rops (1901-1965), né à Épinal, écrivain et historien français. André Jacquemin (1904-1992), né à Épinal, peintre et graveur, membre de l’Académie des Beaux-arts de l'Institut de France. Marie-Antoinette Gout (1906-1986), infirmière et résistante. Christian Megret de Devise (1908-1986), né à Épinal, Compagnon de la Libération. Léo Valentin (1919-1956), né à Épinal, militaire et aventurier français, surnommé « l'homme-oiseau ». Marceline Loridan-Ivens (1928-2018), née à Épinal, cinéaste française. Jeanne Cressanges (1929), romancière, essayiste française. Odile Redon (1936-2007), née à Épinal, historienne française, spécialiste du Moyen Âge. Jean-Marie Cavada (1940), né à Épinal, journaliste et homme politique français. Philippe Séguin (1943-2010), maire d’Épinal, homme politique français, président de la Cour des comptes sous la Ve république. Bernard-Nicolas Aubertin (1944), né à Épinal, archevêque de Tours. Ségolène Royal (1953), a effectué ses études secondaires à Charmes, avant d'intégrer le lycée Saint-Joseph d'Épinal en 1968. Laetitia Masson (1966), née à Épinal, réalisatrice et scénariste française. Jean-Sébastien Petitdemange (1966), né à Épinal, auteur et animateur de radio et télévision. Laurent Mariotte (1969), né à Épinal, animateur et journaliste culinaire. Valérie Donzelli (1973), née à Épinal, actrice et réalisatrice française. Nicolas Mathieu (1978), né à Épinal, écrivain, Prix Erckmann-Chatrian 2014, Prix Goncourt 2018. Levalet, artiste plasticien. Le logotype actuel se compose de la lettre E accompagnée de son accent, première lettre du mot Épinal, formant visuellement un cercle symbolisant la notion de ville-centre, chef-lieu de département. Les habitants étaient appelés « les Pinaudréyes » (Pi-nô-dreille) et les Pinaudrères ; toutefois, Nicolas Haillant fait remarquer que ce gentilé lorrain est prononcé « avec une pointe d'ironie ». Outre leur gentilé dialectal, les habitants de la ville étaient surnommés « les gens d'Épinal » ce qui sous-entendait du dédain de leur part vis à vis des autres vosgiens ; Jean Vartier fait remarquer que ce « titre » est cependant moins prestigieux que ceux des villes en aval : « les Messieurs » de Charmes et « les Seigneurs » de Châtel-sur-Moselle. Le sobriquet des Spinaliens a été repris en 1891 comme titre d'un roman historique qui se déroule à Épinal, dans la première moitié du XVe siècle.
Liste des communes du département des Vosges Histoire d'Épinal Château d'Épinal Place fortifiée d'Épinal Imagerie d'Épinal - Image d'Épinal Conservatoire à rayonnement départemental d'Épinal Liste des nécropoles militaires en Lorraine Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français Ressource relative à la musique : MusicBrainz Ressource relative aux organisations : SIREN « Dossier complet : Commune d'Épinal (88160) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, 19 septembre 2019 (consulté le 4 février 2020). Site de la mairie Site officiel de l'administration publique française, « Épinal sur le site Service Public », sur Service public.fr (consulté le 12 février 2020). INSEE, « Épinal : chiffres clés publiés par l'INSEE. Dossier complet », sur Insee.fr (consulté le 12 février 2020). INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 10 février 2020). Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine. Site de la Direction régionale de l’environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Grand Est. Orgues et Vosges, « L’orgue du temple d’Epinal » (consulté le 12 février 2020). La place forte d’Épinal de 1876 à 1915-1940. Le territoire du SCoT des Vosges centrales a été créé par arrêté préfectoral du 1er juillet 2004. Il compte cent trois communes sur plus 120 000 hectares. Description historique d'Épinal Archives départementales des Vosges Cavités souterraines : 13 ouvrages militaires et un abri de défense