La société du jour: Sc amplitudes, societe de coordination

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Sc amplitudes, societe de coordination

La société Sc amplitudes, societe de coordination a été créée le 7/12/2020, soit 2 années d'activités. Le siège de la société est basé à BOURG-EN-BRESSE 01000. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Marine DANIEL CHOSSON. Elle a un capital social de 400000 €. Son dernier bilan date du 25/2/2021. Sc amplitudes, societe de coordination a choisi le statut juridique SA à directoire (s.a.i.). Elle opère sous le code NAF 66.19A et évolue dans le secteur .

66.19A -

Le code APE - NAF 6619A est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 30494 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 19600 salariés, essentiellement des juristes en droit immobilier.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6619A : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6619A est : "Supports juridiques de gestion de patrimoine mobilier".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Supports juridiques de gestion de patrimoine mobilier, les salariés de cette branche sont essentiellement des juristes en droit immobilier.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6619A.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6619A. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Supports juridiques de gestion de patrimoine mobilier", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6619A est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Supports juridiques de gestion de patrimoine mobilier :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Supports juridiques de gestion de patrimoine mobilier”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Sc amplitudes, societe de coordination

L'établissement principal est domicilié au 16 av maginot, Bourg-en-bresse 01000. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Bourg-en-bresse 01000, il y a 72 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Bourg-en-bresse ?

Bourg-en-Bresse (prononcé : /buʁ.k‿ɑ̃.bʁɛs/, ou aussi /bu.ʁ‿ɑ̃.bʁɛs/ ; en francoprovençal : Bôrg) est une commune française, préfecture du département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que la capitale historique de la région naturelle de la Bresse. Ville moyenne de 41 111 habitants dont l'aire d'attraction réunit 141 052 habitants en 2019, Bourg-en-Bresse bénéficie de sa proximité avec Lyon et Genève pour être au cœur de réseaux de communication à différents rayonnements. Les habitants sont appelés les Burgiens,. On trouve également les formes Burgésiens ou Bressans. L'adjectif bressan, utilisé autrefois, ne se réfère plus aujourd'hui qu'à la Bresse.

Géographie

Par orthodromie, la ville de Bourg-en-Bresse se trouve à 62 km au nord-est de Lyon, à 32 km à l'est de Mâcon, à 58 km au sud de Lons-le-Saunier, ainsi qu'à 101 km à l'ouest de Genève. Bourg-en-Bresse est situé à l'ouest du massif du Jura (en bordure du Revermont qui en est le premier contrefort) et au nord-est de la Dombes. La ville est installée sur l'extrémité sud-est de la plaine bocagère de Bresse. La Reyssouze traverse la ville avant d'aller se jeter dans la Saône. Elle est traversée à l'est par son affluent, le Dévorah. La commune connaît un relief assez peu marqué, son altitude varie de 220 à 273 m, la mairie se situant à 227 m. Elle est située à l'est du fossé de la Bresse résultant d'un effondrement du rift ouest-européen à l'ère tertiaire qui a été rempli par des dépôts provenant de l'érosion des reliefs environnant. À l'oligocène et au miocène, se forment les Alpes, phénomène géologique qui arc-boute le massif du Jura vers le lac bressan et plisse le fond du réservoir, donnant ce relief vallonné avec des dénivellations très faibles. Une ouverture se créant au sud, le lac s'assèche puis disparaît pour laisser place à un sol humide et marécageux[réf. nécessaire]. À l'est, le Revermont et ses monts montrent le début du massif jurassien et marquent une rupture avec la plaine bressane. Contrairement à beaucoup de grandes villes ou de villes moyennes, Bourg n'est traversée par aucune rivière importante. Toutefois, on trouve des petits cours d'eau la traversant. En premier lieu, la Reyssouze traverse Bourg du sud-est au nord-ouest, elle se jette dans la Saône à hauteur de Pont-de-Vaux. Vers Bouvent, le cours d'eau se sépare en deux, le bras le plus au sud est la Basse Reyssouze qui rejoint la rivière vers le stade Marcel-Verchère[réf. nécessaire]. Venant de Jasseron, le Jugnon fait un bref passage dans le nord-est de la commune puis se dirige à Viriat avant de se jeter dans la Reyssouze à Attignat. Le Dévorah est aussi un ruisseau qui se jette dans la Reyssouze vers le stade Marcel-Verchère. Sa source se trouve près de la frontière avec Saint-Just. Autre ruisseau de Bourg, le Fief Porcheret se jette dans le Dévorah au quartier de la Croix Blanche après avoir pris sa source à Saint-Just. Au parc de loisirs de Bouvent, on trouve un plan d'eau de 21 hectares. Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été[réf. nécessaire]. La ville ne possède pas de station météo homologuée Météo-France mais deux stations sont localisées à 30 km à vol d'oiseau : une à Ambérieu-en-Bugey et une autre à Mâcon[réf. nécessaire]. Voici les données d'Ambérieu-en-Bugey[réf. nécessaire]. Pour la station de Mâcon, les données sont les suivantes.

Urbanisme

Bourg-en-Bresse est une commune urbaine,. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourg-en-Bresse, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes et 61 111 habitants en 2019, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,9 %), forêts (15,3 %), terres arables (9,8 %), prairies (8,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes latinisées de Burgo en 1187. Puis, Burgo in Bressia d'être évoqué en 1272 selon Samuel Guichenon dans son Histoire de la Bresse et du Bugey. À la fin du siècle est cité Bore en 1285 dans les archives nationales. En 1398, Bourg en Breysse aurait été utilisé pour se référer à la ville. De plus, Guichenon mentionne une nouvelle fois Bourg sous Communitas Burgi en 1418, Civitas Burgi en 1515 et Oppidum Burgi Bressiae en 1534. Pendant la Révolution, afin d'enlever toute référence à l'Ancien régime, la commune porte différents surnoms dont Bourg-Régénéré, Épi-d'Or (ou Épidor) et Épi-d'Ain (ou Épy-d'Ain). Bourg s'explique par le francoprovençal bressan bôrg « bourg », francisé par la suite. Le 31 mars 1955, un décret lui adjoint le déterminant complémentaire en-Bresse bien qu'on trouvât parfois des références à ce déterminant bien avant ce décret. Le [g] suivi d'une voyelle s'est irrégulièrement assourdi en [k] et l'on doit donc prononcer [buʁkɑ̃bʁɛs] « Bourkanbress ».

Histoire

Des traces montrent l'occupation du territoire à l'époque gauloise mais peu d'information nous remonte à cette époque. Les découvertes[Lesquelles ?] supposent que Brou était le premier lieu colonisé de la ville. Des fragments d'inscriptions, des monnaies et des débris antiques recueillis en divers temps ont été découvertes à Bourg et ont permis de mettre à jour deux zones d'habitats : un village à Brou autour d'un fanum ainsi qu'un fortin transformé en château féodal localisé sur l'actuelle Place des Lices ; néanmoins le nom de Bourg n'apparaît qu'au XIe siècle, et au XIe siècle, ce nom ne s'appliquait encore qu'à un village sans aucun rang dans la hiérarchie ecclésiastique. La période médiévale est mieux connue. Le village dépendait de la paroisse de Saint-Pierre-de-Brou et possédait une chapelle rurale, sous le vocable de Notre-Dame. Au commencement du XIIIe siècle, les sires de Bâgé le firent enceindre de murailles et protéger par un château. Compris, de 1230 à 1242, dans le douaire d'Alexandrine de Vienne, femme d'Ulric III, sire de Bâgé, et doté, en mars 1250, d'une charte de franchises. Le Moyen Âge voit Bourg s'étendre sur les pentes du plateau. En 1266, Philippe Ier de Savoie hérite de Renaud V de Bagé et notamment de la ville de Bourg et les terres environnantes. Le destin de la ville sera lié à celui de la maison de Savoie dès 1272, lui procurant une expansion nouvelle. En 1283, le duc de Bourgogne y rejoint le prince Amédée V de Savoie. Elle fut choisie par les ducs de Savoie comme capitale de la Bresse à la place de Bâgé et à partir de 1321, elle devient le centre du bailliage de Bresse. En 1300, sa première enceinte de remparts et de fossés était déjà devenue trop étroite. Amédée IV de Savoie autorisa et encouragea son extension. Des remparts plus grands et plus puissants entourent ainsi la ville à partir de la seconde moitié du XVe siècle. À cette période, on dénombre environ 3 700 habitants. Au début du XVIe siècle, Marguerite d'Autriche demande la construction du monastère royal de Brou. En 1536, la ville est prise par les Français. François Ier y fait construire une enceinte moderne avec bastions et fossés protégeant les 6 000 habitants de Bourg. En 1559, avec la reprise de la ville par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, Bourg est transformée en place-forte. Il fait bâtir la citadelle dite Fort Saint-Maurice qui fut l'une des plus imposantes de l'époque si bien qu'en 1600, la ville résista six mois au siège des troupes d'Henri IV. Ce fort servit de modèle à ceux de Turin et d'Amiens. Le traité franco-savoyard signé à Lyon en 1601 signe le retour de la Bresse à la France, la citadelle devenu inutile est démolie en 1644. Bourg resta simple chapellenie de Brou jusqu'en 1505, qu'une bulle du pape Jules II y autorisa le transfert de la cure. La chapelle de Notre-Dame, trop modeste pour son titre de paroissiale, fut alors transformée en l'église que nous voyons aujourd'hui. Une société de vingt-huit prêtres, tous enfants de Bourg, lui resta attachée comme elle l'avait été depuis longtemps à la vieille chapelle et forma le chapitre de l'évêché éphémère. Cet évêché, qui comprenait la Bresse, la Dombes, partie du Bugey et de la Franche-Comté, fut créé par le pape Léon X, au mois de juin 1515, révoqué au mois de septembre 1516, rétabli le 13 novembre 1521, puis définitivement supprimé par le pape Paul III, en janvier 1534. Deux évêques en occupèrent le siège : Louis de Gorrevod et Jean-Philibert de Challes. Le chapitre survécut à l'évêché. Il se composait de trois dignitaires, le prévôt, le chantre et le sacristain, et de treize chanoines. Le règne de Louis XV transforme la capitale bressane. Les marécages sont asséchés, les rues sont pavées et éclairées, les remparts sont détruits et de nombreux bâtiments sont édifiés dont l'hôtel de ville. On compta à Bourg jusqu'à cinq monastères d'hommes et quatre de femmes : celui des Cordeliers, fondé le 18 mai 1356, par Amédée VI de Savoie, comte de Savoie, et Bonne de Bourbon, sa femme. Thomas Guillod y fit élever la chapelle du Saint-Sépulcre, qui passait pour une œuvre d'art de haute valeur. Par son testament du 30 janvier 1460, il demanda à être enterré dans ce monastère, « en la chapelle Notre-Dame qu'il avait aussi fondée. » Le monastère des Cordeliers fut transféré dans la rue de la Juiverie, en 1604 ; celui des Dominicains, projeté par le comte Aymon de Savoie, en 1334, et construit, en 1415, par Amédée VII ; celui des Capucins ; celui des Augustins ; celui des missionnaires de Saint-Lazare.Les monastères de femmes appartenaient aux visitandines, aux ursulines, aux augustines et aux claristes. Ces dernières, appelées, dès 1412, par le comte Amédée VIII, qui leur donna la chapelle Saint-Georges de son château de Bourg, des revenus et des fonds, ne furent installées qu'en 1484. Des deux hôpitaux de Bourg, l'Hôtel-Dieu est le plus ancien. Fondé à une époque qu'on ne peut préciser, on lui réunit, en 1518, les dotations des autres établissements de charité et l'on en confia l'administration aux syndics de la ville. Son principal bienfaiteur fut un marchand de Bourg, nommé Pierre Chappon, qui lui fit une donation considérable, en 1533, ainsi que le constatait une inscription placée jadis sur la porte de la maison. Dès le XIIIe siècle l'ordre de Saint-Antoine-de-Viennois possédait un hôpital à Bourg, dont on fit une commanderie. L'église en fut reconstruite en 1385 et ruinée complètement lors de la prise de la ville par Biron. Le collège, fondé par les jésuites, fut confié, après leur expulsion de France, à des prêtres séculiers. Le personnel enseignant se composait d'un principal, de deux professeurs de philosophie, d'un professeur de rhétorique, d'un de seconde, de quatre autres pour les basses classes et d'un préfet pour les pensionnaires. Bourg a toujours été une ville très lettrée. Elle posséda deux sociétés savantes : la Société d'Émulation, qui fut fondée au mois de février 1783 et la Société littéraire, historique et archéologique créée en 1872. Bourg était avant 1790 le siège d'un bailliage et d'une élection. En 1790, la ville devint chef-lieu de district et du département. En 1814, la ville fut pillée par les troupes autrichiennes en représailles de sa résistance. Le 28 octobre 1839, Sébastien-Benoît Peytel, critique littéraire devenu notaire dans l'Ain en 1838, fut guillotiné sur le champ de foire malgré le soutien d'Honoré de Balzac de Paul Gavarni, et d'Alphonse de Lamartine. La ville fut reliée au chemin de fer en 1856 avec la mise en service de la ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse. Les quartiers de la gare et de Bel Air s'urbanisent, la ville double alors de superficie et atteint les 10 000 habitants. Durant la Seconde Guerre mondiale, Bourg était située en zone libre. En novembre 1942, dans le cadre de l'Opération Anton, la ville a été occupée par les troupes allemandes. Après 684 jours d'occupation nazie, elle est libérée par les Américains le 4 septembre 1944.

Politique et administration

La tendance politique dominante de la commune de Bourg-en-Bresse est plutôt à gauche. En effet, si de 1935 à 1944, le maire Alphonse Dupont fut élu sous l'étiquette Alliance démocratique (AD), un parti de centre droit, il fut très vite remplacé par le socialiste Amédée Mercier membre de la SFIO. De 1944 à 1965, la commune se place à gauche politiquement. Ensuite avec l'arrivée de Paul Barberot, la commune renoue avec le centrisme durant douze ans. Il s'ensuivra après cela une longue période dominée par la présence du parti socialiste. De 1977 à 1989, la gauche est soutenue par les urnes et prend place grâce aux victoires des maires socialistes successifs que sont Louis Robin et Jean Moreteau. En 1989, le centriste Paul Morin remporte les élections et effectue un mandat, de même que le socialiste André Godin à partir de 1995. Lui succède pour un mandat également Jean-Michel Bertrand (RPR puis UMP), ce qui est une exception dans la vie politique burgienne. En effet, depuis 1935, la commune n'avait jamais été véritablement à droite. Elle avait toujours préféré voter pour des candidats de gauche ou centristes. Pour autant ce mandat détenu par la droite reste une parenthèse. Car depuis 2008, Bourg-en-Bresse redevient une ville dont la tendance politique est de gauche avec l'élection de son actuel maire Jean-François Debat, membre du parti socialiste. Le conseil municipal élu en 2020 compte 43 membres. Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Bourg-en-Bresse : Sept commissions municipales étudient les questions soumises au conseil municipal : Proximité – Travaux – Environnement / Urbanisme – Déplacements ; Administration générale – coordination – mutualisation / Finances – Ressources Humaines ; Démocratie locale – Politique de la Ville – Jeunesse / Action éducative et périscolaire ; Commerce – Artisanat / Animation de la Ville ; Action sociale – Logement / Santé – personnes handicapées – liens intergénérationnels – Petite enfance ; Culture – Relations internationales ; Sports.Bourg-en-Bresse est pourvue d'un conseil économique et social local dont les attributions sont identiques à celles du Conseil économique et social (3e assemblée constitutionnelle française après l'Assemblée Nationale et le Sénat) c'est-à-dire un rôle consultatif. La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009. Lors de la création des départements par la Révolution française, Bourg est intégrée au département de l'Ain et en devient le chef-lieu. La commune abrite la préfecture du département de l'Ain depuis sa création et le tribunal judiciaire. Autrefois installé dans l'hôtel de la province, le préfet et ses services sont depuis 1860 dans un nouveau bâtiment le long de l'avenue Alsace-Lorraine. Entre 1790 et 1795, elle devient une municipalité du canton dont elle était le chef-lieu qui appartenait au district du même nom. Après la fin de cette période, Bourg reste dans le même canton mais devient le chef-lieu de l'arrondissement qui porte son nom. Les limites de ce canton, devenu bien plus peuplé que nombre de cantons ruraux, n'évoluent qu'en 1973 avec la division du canton unique en trois (Bourg-en-Bresse I, Bourg-en-Bresse II et Bourg-en-Bresse III). Chacun de ces trois nouveaux cantons associait une fraction de Bourg à des communes périphériques. Ces trois cantons sont eux-mêmes supprimés en 1982 pour former quatre nouveaux cantons, dont un formé d'une fraction de la ville (Bourg-Nord-Centre), deux associant une fraction de la ville et une ou deux communes de banlieues (Bourg-Est et Bourg-Sud) et un dernier formé uniquement de communes de banlieues (Bourg-Couronne). Un dernier redécoupage en décembre 1984 débarrasse les cantons de Bourg-Est et Sud des communes de banlieues qui leur étaient rattachées ; de 1985 à 2015, Bourg-en-Bresse est donc divisée en trois cantons composés uniquement de fractions de cette commune. En mars 2015, à l'occasion des élections départementales, le décret du 13 février 2014 portant sur le redécoupage cantonal des cantons de l'Ain entre en vigueur. La commune se retrouve séparée dans deux cantons, dont l'un (Bourg-en-Bresse-1) contient une commune de banlieue, et l'autre (Bourg-en-Bresse-2) trois. Depuis 1988, la commune se situe à cheval de deux circonscriptions législatives de l'Ain que sont la première et la quatrième. En 2009 y est construit un centre pénitentiaire d'une capacité d'accueil de 690 places. En 2016, les organisations de justice sont regoupées sur le seul site dit de la Madeleine le long de l'avenue Alsace-Lorraine. La cité judiciaire est inaugurée par le président de la République François Hollande le 11 juillet 2016. Bourg appartenait jusqu'au 31 décembre 2016 à la communauté d'agglomération de Bourg-en-Bresse qui avait été fondée le 23 novembre 2000. Avant cette date, le territoire formait la communauté de Communes du Bassin de Vie de Bourg-en-Bresse créée en 1994 et succédant à un syndicat intercommunal fondé en 1984. Depuis le 1er janvier 2017, la commune est intégrée à la nouvelle communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse qui regroupe l'ancienne intercommunalité à six communautés de communes de l'Ain. De plus, comme la totalité des communes du département de l'Ain, la préfecture appartient au syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le 11 mars 1950. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère un système d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau de fibre optique pour avoir accès à Internet à très haut débit. La ville de Bourg-en-Bresse est jumelée avec Bad Kreuznach depuis 1963, année de la signature de l'acte de jumelage. Ce jumelage se place dans un contexte de naissance de l'Europe et de réconciliation entre les peuples. En 1962, une délégation burgienne dont fait partie Marius Roche, adjoint d'Amédée Mercier et Charles Hincker, est invitée à Mayence par Gerhard Schröder. Cette délégation entama alors une visite dans trois villes allemandes souhaitant se jumeler à Bourg. La première des trois fut Bad Kreuznach, l'accueil fut si chaleureux que les burgiens la choisirent de suite. Cette amitié a été entérinée par le conseil municipal de Bourg le 8 avril 1963 et celui de Bad Kreuznach le 10 avril. Amédée Mercier, maire de l'époque et Gerhard Muhs, Oberbürgermeister de Bad Kreuznach signèrent l'acte de jumelage le 29 juin 1963 dans la ville allemande. En plus de ce jumelage, la ville de Bourg a lié des partenariats avec des villes européennes et une ville africaine. Le plus ancien date de 1990, ce partenariat de type économique a été signé avec la ville italienne de Parme. Quatorze années plus tard, c'est avec San Severo, une autre ville d'Italie, qu'a été signé un partenariat. Contrairement au partenariat signé avec la ville d'Émilie-Romagne, la relation que Bourg partage avec la ville de la région des Pouilles est culturel et institutionnel. Ces échanges entre les deux communes sont nés grâce à la population italienne de la ville qui vient en grande partie de San Severo. En 1996, la municipalité signe un partenariat avec Namur, une ville belge, puis noue officiellement des relations avec la ville britannique d'Aylesbury en décembre 2000. À la même époque, la signature d'un protocole d'échanges et d'amitié a lieu avec la ville d'El Kef située en Tunisie. Toutefois, des échanges existaient depuis 1992, année où des jeunes de Bourg ont traversé la Méditerranée pour des échanges interculturels avec les collégiens d'El Kef. Enfin, la municipalité voulant développer des relations à l'international, elle a décidé d'un rapprochement avec une ville polonaise. Une première rencontre impulsée par l'association Prélude France-Pologne entame les relations entre Bourg et Brzeg. Désirant de renforcer ces liens, les deux villes signent un partenariat économique, culturel et associatif le 5 octobre 2006. Le 24 août 2018, un partenariat est signé entre la ville chinoise de Yinchuan et la capitale de la Bresse. Cette signature intervient après de nombreux voyages et des contacts noués depuis plusieurs années. Pour renforcer les liens avec la ville marocaine de Meknès, d'où sont originaires de nombreux Burgiens, un pacte d'amitié a été signé, le 8 novembre 2019 dans les salons de l'hôtel de ville. En effet, deux bataillons de tirailleurs marocains, aujourd'hui démantelés, sont à l'origine de la présence, depuis presque cinquante ans, de la plus importante communauté étrangère de Bourg-en-Bresse.

Population et société

Ville importante depuis l'installation des comtes de Savoie, Bourg possède depuis le XIe siècle des établissements hospitaliers avec l'implantation de l'hôpital Saint-Jean-Le-Criard situé au Pont-des-Chèvres. Le XIIe siècle voit l'apparition de l'hôpital Saint-Antoine, la première léproserie de la ville installée rue Bourgmayer. Deux siècles plus tard, grâce à la générosité d'Étienne Guerrier, la première véritable maladière destinée aux lépreux est construite le long de la rue du général Delestraint. Durant cette même période, en 1472, les pestiférés sont accueillis derrière le prieuré de Brou dans une maladrerie. Elle sera toutefois transférée aux portes de la forêt de Seillon en 1506 sur demande de Marguerite d'Autriche. Avec l'arrivée des augustines hospitalières à l'hôpital Sainte-Marie au XVIIe siècle, la première institution médicale naît. Cependant, tous les malades sont transférés en 1790 dans un nouveau lieu édifié : l'Hôtel-Dieu. Cet édifice fut un lieu hospitalier jusqu'en 1984. En parallèle, l'établissement de la Charité était aussi un lieu important de santé à l'époque. À l'origine, Anne-Marie Crollet, une riche héritière, menace de léguer son héritage à Vonnas si la ville de Bourg ne s'engage pas à reprendre sa maison dans le but d'y accueillir des jeunes filles orphelines. En 1750, cet établissement déménage au faubourg de Mâcon et accueille des orphelins, des enfants trouvés et des veuves. En 1871, les bâtiments sont entièrement reconstruits et agrandis. Au vu de la constante croissance de la population du bassin burgien, l'Hôtel-Dieu ne fut plus en mesure d'accueillir ses patients dans ses locaux. C'est alors qu'en 1979 fut inauguré le centre hospitalier de Fleyriat situé dans la commune de Fleyriat mais quelques services restent à l'établissement historique. Avec la livraison de la deuxième tranche sur le site de Fleyriat en 1984, tous les services quittent l'Hôtel-Dieu. En plus de l'établissement hospitalier public, il existe depuis 1919 la clinique Convert qui est installée depuis 1974 sur son site actuel près des Sardières. Les Glorieuses de Bresse y sont organisées chaque année, ainsi que dans les communes de Louhans, Pont-de-Vaux et Montrevel-en-Bresse. Les premier concours fut organisé dans la ville en 1862 et ont lieu aujourd'hui à chaque fin d'année. Tous les ans au milieu du mois de novembre est organisée la fête de Saint-Martin. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, cette fête était célébrée le 11 novembre, jour de la Saint-Martin. Au Moyen Âge, elle marquait la fin de l'année culturale, les baux annuels des fermiers arrivaient à échéance. Des paysans convergeaient en ville avec leurs charrettes avant de changer de ferme. Dès la fin du XVIIIe siècle, les domestiques de ferme commencent à être réellement indépendants et le 11 novembre devient le jour de la louée, c'est-à-dire le jour où les valets, les servantes, les porchers, les bergères, touchent leurs gages et partent chez un nouveau maître. Le 12 novembre devient le jour de fête des domestiques, les valets ne sont pas tenus de soigner les bêtes. On accueille à cette époque les premiers forains arrivent avec les manèges, les jeux de quilles, les clowns, les singes savants… Aujourd'hui, la fête s'étale sur deux semaines, les forains installent leurs attractions sur le champ de foire. Chaque année, à l'automne, se réunissent « Les amis de Roger Vailland » depuis 1985 pour évoquer l'œuvre de l'écrivain Roger Vailland, prix Goncourt 1957, et publient les interventions des participants dans Les Cahiers Roger Vailland. Celui-ci résidait à Meillonnas, village proche de Bourg-en-Bresse. L'association des « Amis de Roger Vailland » est installée au 1 rue du Moulin-de-Brou. Bourg-en-Bresse est une ville très sportive. En 1971, elle a été désignée comme la ville la plus sportive de France. La JL Bourg Basket évolue en Pro A (1re division) depuis la saison 2017-2018. Auparavant, elle y avait passé huit années entre 2000-2007 puis durant la saison 2014-2015. Entre-temps, elle a évolué durant neuf années en Pro B (2007-2014 et 2015-2017) et a été finaliste à la semaine des As de basket-ball 2005-2006. Elle a été sacrée 2 fois championne de France de Pro B (2000 et 2017). L'US Bressane, le club phare de la ville, club de rugby, évolue en Nationale (3e division) durant la saison 2022-2023. L'USB officie en violet et possède le record de titres de champion de France de rugby à XV de 2e division avec quatre trophées. Le Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01 (Football Club Bourg-Péronnas jusqu'en 2015), club de football, officie lui en National. Après avoir évolué une seconde fois en National (3e division) en 2012, les Bleus ont fait l'ascenseur avec une fin de saison catastrophique (pourtant 4e après 28 journées). Mais les problèmes financiers du CS Sedan-Ardennes ont fait que le FCBP a été repêché en National pour la saison 2013-2014. Le FBBP 01 tout comme Libourne ou Calais possède la réputation d'équipe surprise en Coupe de France. Le club a atteint les 32e de finale en 1993, les quarts de finale en 1998 et les 8e de finale en 2003 et en 2012. En 2013, le club atteint les 16e de finale, après avoir sorti notamment Auxerre et Monaco, mais se fait sortir par Montpellier. Le Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01 valide sa montée en Ligue 2 le 22 mai 2015 en battant l'US Boulogne-sur-Mer (2-0) au stade municipal de Péronnas. Elle évolue dans le championnat National depuis la saison 2018-2019. Bourg-en-Bresse a son propre tournoi de tennis, un tournoi de la catégorie « futur », qui se déroule chaque année en juillet au Tennis Club de Bourg, formateur de très bons joueurs (Julien Benneteau y a joué jusqu'à l'âge d'environ 14 ans). Ce tournoi est souvent le lieu d'essor de futurs champions du tennis mondiaux (Márcos Baghdatís y a par exemple participé). La ville a été quatre fois ville-étape du Tour de France. Elle l'accueillit pour la première fois en 2002, la capitale bressane était le lieu d'arrivée de la 18e étape dont le lieu de départ était fixé à Cluses. Ensuite, en 2007, les cyclistes en provenance de Semur-en-Auxois arrivaient à Bourg lors de la 6e étape puis se dirigeaient vers Le Grand-Bornand lors de l'étape suivante. La troisième fois, le Tour de France 2014 partait de la ville et arrivait à Saint-Étienne dans le cadre de la 12e étape. La dernière fut en 2016 où elle a été le départ de la 15e étape en direction de Culoz. D'autres courses cyclistes ont fait étape à Bourg dont le Tour de l'Ain, course cycliste créée en 1989 et succédant au Prix de l'Amitié. Il y a aussi le critérium du Dauphiné et le Tour de l'Avenir qui passent par la capitale bressane moins fréquemment que le Tour de l'Ain. Les équipements sportifs sont divers et répartis dans le territoire. À la Chagne, on trouve un complexe sportif réunissant huit courts de tennis, trois terrains de football, un stade d'athlétisme et deux quatre de rugby. Le long de l'avenue des Sports, le stade Marcel-Verchère et la piscine municipale Carré d'eau se font face. Au quartier des Vennes, neuf terrains de football de taille et de revêtement variables se trouvent près du centre hippique des Vennes. En plus de ces équipements, d'autres structures accueillent les activités sportives dont les gymnases des établissements scolaires. Le parc de loisirs de Bouvent (56 hectares) accueille jusqu'à 60 000 personnes chaque été, et dispose d'un plan d'eau (voile et kayak), de jeux et d'un golf municipal de 9 trous (par 35 de 2 854 mètres).

Économie

Bourg-en-Bresse bénéficie d'une situation privilégiée comme carrefour à la fois régional et européen, qui favorise son expansion en tant que centre d'échanges. Bourg-en-Bresse est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Ain. Selon le classement « Où fait-il bon vivre en France ? » réalisé par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois de Bourg-en-Bresse est au 5e rang sur 304 zones répertoriées.

Culture locale et patrimoine

L'église Saint-Nicolas-de-Tolentin de Brou, boulevard de Brou, avec son monastère royal, joyaux de style gothique flamboyant. L'ensemble a été construit entre 1505 et 1536 à l'initiative de la veuve de Philibert II de Savoie (dit Philibert le Beau), Marguerite d'Autriche (1480-1530). La façade est richement ornée, dans un style Renaissance. À l'intérieur se trouvent un jubé et les tombeaux de Marguerite de Bourbon, Philibert le Beau et Marguerite d'Autriche, surmontés de leur gisant. La chapelle de la Vierge et les stalles sont aussi décorées avec maîtrise. Au centre-ville la co-cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation, place Neuve, fut le siège de l'éphémère diocèse de Bourg entre 1515 et 1534. C'est une église gothique pour sa partie ancienne. Tandis que les stalles sont de 1530, la façade est du XVIe siècle avec un portail de 1545. Elle présente une remarquable clé de voute pendante, un chœur et une nef de style gothique, des orgues datant 1682, une chaire apparue en 1760, un autel chœur installé en 1770 et des vitraux du XVIe siècle au XXe siècle. Classée au titre des monuments historiques en 1914, elle a été érigée en cocathédrale en 1992. Près du quartier de la gare, la basilique du Sacré-Cœur, place du Chanoine-Rynois, a vu sa construction débuter en 1911. Elle a été inaugurée le 14 juin 1942 et consacrée le 6 juillet 1948. Un autre édifice plus récent a été bâti à Bourg. Ce dernier est l'église Saint-Pierre-Chanel, rue de l'Égalité, elle a été imaginée par Pierre Pinsard et inaugurée en 24 décembre 1967. En 2003, l'église a été classée « Patrimoine du XXe siècle » par le ministère de la Culture. La chapelle placée sous le vocable de Saint-François, rue Charles-Tardy, qui est accolée à la basilique du Sacré-Cœur. la chapelle Saint-Antoine, rue de la Citadelle, qui fut construite en 1830 par les Frères de Saint-Jean-de-Dieu, elle est aussi appelée chapelle des Capucins. À proximité du monastère royal de Brou, l'Hôtel-Dieu, boulevard de Brou, comporte en son sein une chapelle, mais cet établissement de santé n'est pas le seul qui possède une chapelle. La chapelle du lycée Lalande, rue du Lycée, en a une qui fut construite au XVIIe siècle par les jésuites. C'est le seul édifice d'art baroque de la ville et elle fait l'objet d'un classement aux titres des monuments historiques depuis 1983. Un autre édifice de ce genre fait l'objet d'une protection, c'est le cas de la chapelle Sainte-Madeleine, boulevard Paul-Bert, qui est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 2013, après avoir obtenu le label « Patrimoine du XXe siècle » l'année précédente. Dans le quartier des Vennes, la chapelle des Vennes, rue du Stand, a la particularité de ne jamais avoir servi de lieu de culte. Elle a été construite en 1941 par et pour les Chantiers de Jeunesse. Dans la même rue où se situe le lycée Lalande, rue du Lycée, se trouvait autrefois le couvent Saint-Joseph, qui a remplacé le couvent des Jacobins en 1824 après l'installation des sœurs de Saint-Joseph à cet emplacement. Aujourd'hui, les lieux sont occupés par un lycée privé et les religieuses y résidaient jusqu'en 2004. Un autre édifice témoigne de la présence de l'ancien couvent des Jacobins fondé en 1414 par le duc de Savoie Amédée VIII : la porte des Jacobins, rue Jules-Migonney ; La chapelle de l'institution Saint-Pierre, rue de Villeneuve ; La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix des Vennes, rue Molière ; La chapelle Notre-Dame-de-l'Unité, rue Montholon ; La chapelle des dominicaines, impasse de Lycée ; La chapelle du centre psychothérapique Saint-Georges. Temple protestant de Bourg-en-Bresse, rue Lalande, inauguré en 1897 ; l'assemblée de Dieu, avenue des Anciens-Combattants ; l'évangélique Pierres Vivantes, ruelle Marion ; l'évangélique protestante, avenue de Mâcon ; l'église néo-apostolique, boulevard de Brou. Trois édifices servent de culte aux musulmans, ainsi que plusieurs salles de prière. La grande mosquée El-Mohssinine de Bourg-en-Bresse, inaugurée en 2005, est située dans le quartier de la Croix-Blanche. La mosquée El-Taqwa du Pont-des-Chèvres est située dans le quartier du même nom et la mosquée Dar el-Coran est située rue des Frères-Lumière. la salle du royaume des témoins de jehovah, allée des Tyrandes.Édifices religieux Bourg-en-Bresse compte de nombreux espaces de verdure. En effet, la ville accueille 170 hectares d'espaces verts avec 89,5 hectares de squares et parcs urbains, 52,5 hectares de terrains de golf, de sports et abords et 28 hectares de zones naturelles et de sous-bois. Ces aménagements ne datent pas du siècle dernier puisqu'au Moyen Âge, on dénombrait déjà quelques essences majestueuses. En plus de ces espaces, cinq jardins familiaux permettent aux Burgiens de cultiver leur propre potager dans la ville. Au cœur de la ville, on compte de nombreux parcs et jardins : le square des Quinconces et son fameux kiosque à musique, hôte de concerts estivaux, le secret parc de la Visitation, le square Joubert et sa belle statue ou encore le square Lalande et ses jeux pour enfants. Elle dispose aussi d'un parc de loisirs urbain (le parc de loisirs de Bouvent) de 56 ha : un lac de 21 ha où l'on peut se baigner avec une plage de sable surveillée en été munie d'une pataugeoire, et pratiquer divers sports nautiques. Un golf, des espaces de jeux et de pique-nique, des chemins dont un parcours d'orientation, un coin pêche complètent l'offre de loisirs. Le parc de loisirs est accessible à pied, à vélo ou à roller par la liaison verte depuis le centre de Bourg-en-Bresse et depuis la forêt de Seillon. Cette forêt est le plus grand poumon vert de la ville et est partagée avec les communes environnantes dont Péronnas. Elle est aménagée avec des sentiers pédestres, équestres et VTT balisés, un sentier Randocroquis (interprétation artistique du paysage), des aires de pique-nique et de jeux. La municipalité s'est engagée en 2011 à n'utiliser aucun pesticide pour l'entretien des espaces verts. En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris. La commune connaît une gastronomie riche. Sur ses tables, on peut trouver comme produit issu du terroir bressan le poulet de Bresse, qui est devenue une appellation d'origine contrôlée (AOC) française. La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Crème et beurre de Bresse et de l'AOC Volailles de Bresse. Parmi les plats typiques qui firent la réputation de la Bresse, on trouve la fondue bressane. On trouve également de nombreux vins locaux issus de la Bresse. La commune brille sur le plan gastronomique grâce à ses célèbres chefs cuisiniers que sont Jacques Pépin, qui exerce outre-Atlantique et qui est natif de Bourg-en-Bresse, et Georges Blanc. Ce dernier est un des grands chefs cuisiniers, restaurateurs et hôteliers français du village de Vonnas, un des plus beaux villages fleuris de France en plein cœur de la Bresse, avec trois étoiles au guide Michelin et 17/20 au Gault et Millau. Il est issu d'une dynastie de cuisinières bressanes de renom, avec sa grand-mère Élisa Blanc surnommée « la Mère Blanc », et sa mère Paulette Blanc. Georges Blanc a dirigé, durant plusieurs années, à Bourg même, le restaurant de l'Hôtel de France. Ses fils Frédéric et Alexandre Blanc continuent tous les deux l'aventure culinaire d'élite. La commune dispose de nombreux espaces culturels. Au centre-ville, le Théâtre municipal, d'une capacité d'environ 600 places assises, est en plein cœur de l'esplanade de la comédie. Au côté du théâtre, La Grenette qui est un cinéma de quatre salles, permet de découvrir des œuvres du 7e art tout comme l'Amphi, multiplexe cinématographique de 9 salles et 2 000 places ouvert le 22 octobre 2008. Ainterexpo est le parc d'exposition du département composé de trois halls ainsi que d'Ekinox qui accueille des concerts et des événements sportifs. La Tannerie, salle de musiques actuelles (SMAC), accueille des groupes comme Black Bomb A, Les Fatals Picards, Lofofora ou encore Babylon Circus La grande salle peut accueillir au maximum 550 personnes, 220 en configuration assis. C'est également un lieu propice pour les concerts. L'association loi de 1901 Les Amis de la Musique fait régulièrement venir des ensembles et musiciens de grande renommée. Le Musée municipal de Bourg-en-Bresse, qui présente une riche collection d'art français, flamand et italien du XVe siècle au XXe siècle. L'hôtel Marron de Meillonnas est consacré à l'art contemporain. Pour découvrir l'histoire du département, les archives départementales de l'Ain, installées près des lycées, regroupent de nombreux documents du passé. Enfin, il y a trois médiathèques : l'une portant le nom d'Albert Camus installée dans l'ancien hôtel des Postes dans le centre-ville, un autre porte le nom d'Aimé Césaire situé et le dernier est en l'honneur d'Élisabeth et Roger Vailland à Brou. Le congrès interassociatif 2007 de l'espéranto en France s'est tenu à Bourg-en-Bresse du 25 au 29 mai 2007.

Bourg dans la culture

Dans la littérature classique, la ville est le cadre du roman Les Compagnons de Jéhu, d'Alexandre Dumas. Plus récemment, humoristes et écrivains sont volontiers cruels ou condescendants pour la ville, pourtant « 5e au classement des villes où il fait bon vivre »…Samuel Beckett, dans En attendant Godot (éditions de Minuit, 1952), télescope Berne, Bourg-en-Bresse, les drapeaux en berne… en citant Berne-en-Bresse : « des recherches inachevées mais néanmoins couronnées par l’Acacacacadémie d’Anthropopopométrie de Berne-en-Bresse »… Paul Nizan a consacré à Bourg l'essai Présentation d'une ville, qu'il ne nomme d'ailleurs jamais. Condisciple pour l'agrégation de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir et militant communiste, Nizan prend, en novembre 1931, sa première affectation comme professeur de philosophie au Lycée Lalande de La Ville. Il n'y passera qu'un an, mais a le temps de se présenter aux élections de 1932 dans la circonscription rurale voisine, où il récolte 2,7 % des voix, battu par Prosper Blanc. La Ville est alors surtout bourgeoise et paysanne, et le rebelle Nizan en dresse un tableau assez peu amène, cette Ville « dont, écrit-il, "on ne voit pas dans quel sens elle a poussé", bâtie "dans la pierre molle et blanche comme la chair des femmes pieuses", peuplée d’habitants (27 000 à l’époque) tous "paresseusement honnêtes", tous détestant "les nouveautés et les aventures" ». Naturellement, la cible de l'intellectuel communiste est moins la population que les élites locales, qualifiées par lui « d'illettrés sociaux »… Le nom de la ville est en outre irrévérencieusement détourné en Berg-en-Brousse à plusieurs reprises : dans Les Petits Hommes, de Pierre Seron, Albert Desprechins et Mittéï (Dupuis, 1967-1975) ; dans L'Abbaye truquée, de Jean-Claude Fournier, vingt-deuxième album de la série Spirou et Fantasio (Dupuis, 1972) ; Six films au moins ont été tournés au moins en partie à Bourg entre 2001 et 2015, comme La Vie très privée de Monsieur Sim, de Michel Leclerc. Ils sont détaillés dans la Catégorie Film tourné à Bourg-en-Bresse. Bourg-en-Bresse a fait l'objet d'un pseudo-reportage improvisé par Jacques Martin dans une émission des Grosses Têtes de 1980.

Voir aussi

Abbé Ch.Dementhon, La Cathédrale de belley ain, éd. P. et Beauchesne et Lardanchet, 1916, (ASIN B0000DQOEV) Paul Nizan, « Présentation d'une ville », paru en 1934 dans Littérature Internationale, réédité dans : Paul Nizan, Intellectuel communiste, 1926-1940, éditions La Découverte, 2001, p. 141-194 Paul Cattin et Henri Plagne, Histoire des communes de l'Ain : La Bresse et le Revermont, vol. 2, Horvath, coll. « Grande encyclopédie de l'Ain », 1984, 498 p. (ISBN 978-2-7171-0308-3), p. 41 et suivantes Maurice Brocard, Bourg de A à Z, éd. Les éditions de la taillanderie, 1986, (ISBN 2-87629-001-4) Collectif, Richesses touristiques et archéologiques de la ville de Belley, éd. Département de l'Ain, 2007, (ISBN 978-2-907656-38-2) Basset Jean-François, Sagnard Jérôme Bourg-en-Bresse Regards Croisés, éd. Alan Sutton, 2010, (ISBN 978-2-8138-0276-7 et 978-2813802767) Liste des communes de l'Ain Liste des monuments historiques de Bourg-en-Bresse Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative à la santé : Fichier national des établissements sanitaires et sociaux Ressource relative à la musique : MusicBrainz Ressource relative aux organisations : SIREN Site de la mairie État-civil (1509-1895), recensements (1836-1936), délibérations (1434-2004) et cartulaire (1460 partiel) de la ville