La société du jour: L'original pizza

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

L'original pizza

La société L'original pizza a été créée le 14/9/2020, soit 3 années d'activités. Le siège de la société est basé à NOUZONVILLE 08700. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Youcef AIT ELDJOUDI. Elle a un capital social de 100 €. Son dernier bilan date du 29/8/2022. Elle emploie 6 à 9 salariés. L'original pizza a choisi le statut juridique SAS, société par actions simplifiée. Elle opère sous le code NAF 56.10C et évolue dans le secteur .

SAS, société par actions simplifiée, c'est quoi ?

Sigle

Le sigle ou acronyme SAS peut signifier :

Culture et société

Un sas (du latin médiéval s(a)etatium, « tamis », utilisé dans le sens de « destiné à trier le passage ») est un dispositif qui permet de passer d'un lieu à un autre, d'un environnement à un autre.

Patronyme

Sas est un nom de famille notamment porté par : Éva Sas, une personnalité politique française ; Jean Sas, un humoriste et animateur de radio et de télévision français.

Toponyme

Sas, Šas ou Saš est un nom de lieu notamment porté par : Šas, un village de la municipalité d'Ulcinj, dans le sud-est du Monténégro ; Saš, un village de la municipalité de Tutin, en Serbie ; Sas de Gand, une petite ville de Zélande, aux Pays-Bas.

56.10C -

Le code APE - NAF 5610C est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 102 608 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 175 003 salariés, essentiellement des restaurateurs, des chefs, des serveurs, des traiteurs et des commis de cuisine.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 5610C : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 5610C est : "Restauration de type rapide".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Restauration de type rapide, les salariés de cette branche sont essentiellement des restaurateurs, des chefs, des serveurs, des traiteurs et des commis de cuisine.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 5610C.

Cette assurance est recommandée pour tous, même si elle n’est imposée qu’aux professions réglementées. La RC Pro couvre les dommages corporels, matériels et immatériels causés à autrui dans le cadre professionnel. Ces dommages peuvent être coûteux, et vous devrez payer de votre poche si vous n’êtes pas couvert. Vous pouvez effectuer un devis en ligne sans engagement et sans laisser vos coordonnées sur notre comparateur RC Pro.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 5610C. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Restauration de type rapide", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 5610C est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Restauration de type rapide :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Restauration de type rapide”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de L'original pizza

L'établissement principal est domicilié au 29 rue chanzy, Nouzonville 08700. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Nouzonville 08700, il y a 29 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Nouzonville ?

Nouzonville est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

Géographie

Nouzonville est une ville ardennaise de la vallée de la Meuse, marquée par son passé industriel, située à 7 km au nord de Charleville-Mézières, 80 km au nord-est de Reims, 70 km au sud-est de Charleroi et à cent à l'ouest de Luxembourg, à une dizaine de kilomètres de la frontière franco-belge. Elle est desservie par la route départementale RD 1, qui longe la Meuse. Située à la confluence des vallées de la Meuse et de la Goutelle, la ville se trouve dans le parc naturel régional des Ardennes. La gare de Nouzonville, située sur la ligne de Soissons à Givet, est desservie par des trains TER Grand Est circulant entre les gares de Charleville-Mézières et Givet, via Revin. Nouzonville est desservie par le réseau de bus appelé TAC (Transport en commun de l'Agglomération de Charleville Mezieres -Sedan) les lignes 6 et 9 desservant la ville. Ce réseau est exploité par la RATP Dev. Le hameau de Meiller-Fontaine — qui fut une commune autonome jusqu'en 1974 — est une exclave, séparé de Nouzonville par le territoire de la commune de Bogny-sur-Meuse. La commune se trouve au confluent de la Goutelle et du fleuve la Meuse La Goutelle est elle-même alimentée par le ruisseau de Naidimont, qui constitue la limite est du territoire communal. Le hameau de Meiller-Fontaine est limité au sud par le ruisseau de Meiller-Fontaine et par un autre ruisseau à l'est.

Urbanisme

Nouzonville est une commune urbaine,. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,. Elle appartient à l'unité urbaine de Nouzonville, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 6 856 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), zones urbanisées (18,4 %), prairies (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), eaux continentales (4,6 %), terres arables (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Toponymie

Initialement, de 1234 à 1400, selon Théophile Malicet, la localité porte le nom de Nozon-de-les-Braux, faisant référence à une abbaye, l'abbaye de Braux, qui imposait sa loi à une trentaine de villages. Puis le nom devient Nouzon et enfin Nouzonville le 24 octobre 1921, à la demande de la direction des PTT qui veut en finir avec les confusions entre Nouzon et Mouzon,. D'après Ernest Nègre, Nouzon a pour origine un nom germanique.

Histoire

En 1468, les Liégeois arrivent, chassés par les exactions de Charles le Téméraire (les Thomé, Roynette, Barbette, Dehan, Malicet,… ) et s’installent aux portes de Nouzon, le long d’un petit ruisseau nommé la Goutelle. Alors que jusqu’au XVe siècle, ce n’était qu’un petit village vivant de pêche, des bois et d’un peu de culture, Nouzon devient, à la suite des nouveaux arrivants, un centre d'activité métallurgique, ce qui va transformer la cité,. L’ancienne propriété d’un maître de forges nommé Robillard est achetée en 1688 par Maximilien Titon et Victor Fournier, alors respectivement directeur de la police et receveur des deniers de Charleville. Ils lancent la construction d’un ensemble d’usines, entouré rapidement d’une enceinte de protection, au lieu-dit la Forge de Nouzon (en 1690-1691). La manufacture, installée au fond de la vallée de la Goutelle, utilise la force hydraulique. En plus de l'enceinte, une garnison de 80 hommes à plein temps est ensuite établie. L’usine est spécialisée dans la fabrication des canons de fusil. Des ouvriers viennent y travailler de toute la région et de Belgique. Les métallurgistes utilisent le fer de l’abbaye d’Orval, l’acier d’Allemagne et le fer refondu issu de la récupération de petites ferrailles ; le montage et l’épreuve des fusils ayant lieu à la Manufacture d'armes de Charleville, une manufacture royale créée là encore par Maximilien Titon, où opèrent des spécialistes et les équipes monteurs. Les établissements de Charleville et de Nouzon sont complémentaires. Ils génèrent aussi d'autres activités à proximité. Ainsi, la platinerie et la garniture du canon sont assurées en sous-traitance par des artisans dispersés dans les bourgs environnants Nouzon. L'établissement s’agrandit en 1772 d’une fabrique d’armes blanches où sont aiguisées des baïonnettes et des baguettes. En 1784, une annexe est fondée à la Cachette, en amont de la Forge. Pendant la période 1789-1815, la production double : les conflits engendrés pendant la période de la Révolution et de l’Empire se traduisent par des commandes militaires importantes,. Un déclin progressif a ensuite lieu jusqu’à la fermeture définitive en 1836. Le choix au niveau de l'État est fait de privilégier la manufacture d’armes de la ville de Saint-Étienne, peut-être en raison d'une proximité moindre des frontières. Le maître de forges Jean-Nicolas Gendarme achète les bâtiments en 1837. Puis le site est occupé durant la deuxième moitié du XIXe siècle par plusieurs entreprises naissantes. Dans cette période, d'anciens artisans, forgerons ou cloutiers tenant quelquefois de modestes boutiques, créent de nouvelles entreprises métallurgiques, le marché étant demandeur : Nicolas Maudière installe une ferronnerie en 1859, François Fuzelier implante une fonderie en 1860, Louis-Gustave Thomé un atelier de forge en 1869. Ces nouveaux industriels multiplient les installations sur le territoire de la commune. La mise en place d'une ligne de chemin de fer durant le Second Empire, la ligne de Soissons à Givet passant par Charleville-Mézières, facilite également le développement de l'activité industrielle dans cette partie de la vallée de la Meuse. La population de Nouzon continue à connaître une croissance significative. Nouzonville au tout début du XXe siècle Pendant la guerre de 1914-1918, le territoire de la commune est occupé par les forces allemandes. Celles-ci pillent les usines et s'emparent des machines et matériels. Mais l'activité repart après cette Première Guerre mondiale. En raison des confusions fréquentes entre Mouzon et Nouzon, à la lecture d'une adresse manuscrite, la commune de Nouzon, sollicitée par l'administration postale, change de nom en Nouzonville le 24 octobre 1921 par décision du conseil municipal (écartant ainsi d'autres propositions : Nouzon-la-Forge, Nouzon-les-Forges, Nouzon-sur-Meuse, et enfin Nouzon-la-Cachette… ),. En 1924, l´entreprise des Ateliers Thomé-Génot construit une cité ouvrière rue Ambroise Croizat. La crise des années 1930 fragilise la métallurgie ardennaise, avec des mesures de chômage partiel. En 1936, un mouvement de grève générale touche les établissements industriels de Nouzonville à partir du 4 juin. La reprise s'effectue les 29 et 30 juin, après des négociations au niveau national et départemental. L'activité économique reprend de la vigueur fin 1936. Le 12 mai 1940, la population est incitée à quitter la ville pour gagner les Deux-Sèvres. Le 14 mai 1940, lors de la bataille de France, la rive droite de Nouzonville est occupée dans l'après-midi par les Allemands de la 3. Infanterie-Division du Generalleutnant Walter Lichel, la rive gauche étant défendue par le Ier bataillon (commandant Couturier) de la 52e demi-brigade de mitrailleurs indigènes coloniaux (52e DBMIC). Les Français ayant fait sauter le pont le 12 mai au soir, les Allemands doivent franchir la Meuse en canots ; ils précèdent leur attaque par un intense bombardements aérien qui touche la ville. Malgré les dégâts, les défenseurs repoussent la tentative allemande de traversée du fleuve. Les Allemands repassent à l'attaque le lendemain à 7 h 30 au niveau du cimetière de la ville, mais sont cloués au sol par le feu français, dont l'artillerie de la casemate de Nouzonville tire à vue. Néanmoins en fin de matinée, ce feu diminue, la 102e division d'infanterie de forteresse dont dépend la 52e DBMIC se replie vers l'arrière à cause de la menace que fait peser la percée de la 6e Panzerdivision à Monthermé depuis quelques heures. À 11 h ce 15 mai 1940, Nouzonville est aux mains des Allemands de la 3. Infanterie-Division. La casemate de Nouzonville continue à tirer jusqu'à la nuit lorsque sa pièce est hors d'usage. La population revient progressivement les mois suivants. La ville est occupée jusqu'au 4 septembre 1944 où elle est libérée par les forces américaines, guidées par quelques résistants. Le pont est finalement reconstruit après la guerre. En 1974, la commune fusionne avec celle de Meillier-Fontaine. Le site de l'ancienne Manufacture Royale de Nouzon est presque entièrement démoli en 1986. Une salle de sport est implanté dans l’ancien magasin, et un des ateliers accueille le musée du Vieux Nouzon. Cette ville ouvrière (64 % d'ouvriers en 1982 pour 42,5 % en moyenne en France), avec ses habitations côtoyant les usines, sent véritablement le fer, relève le sociologue Michel Pinçon, né à proximité. Le bruit des marteaux-pilons en constitue le fond sonore, et, aux heures de changement d'équipes, les rues et la place Gambetta sont parcourues par les hommes en bleu de travail : « on a été élevé avec le bruit des marteaux-pilons, des sirènes d'usines », note Guy Istace, maire de Nouzonville à l'époque, dans un article du Figaro de 2007. Mais dès les années 1960 et années 1970 avec par exemple la fermeture de l'entreprise Usinage Mécanique Générale Ardennaise, l'activité industrielle décroît et des établissements industriels commencent à fermer. La concurrence internationale, la guerre des prix et le manque de soutien des banques et de l'État se traduisent par la disparition progressive d'une grande partie des entreprises métallurgiques, à Nouzonville comme dans l'ensemble du territoire français. Une des fermetures les plus emblématiques, qui s'accompagne d'un mouvement social désespéré, est la fermetures des Ateliers Thomé-Génot en 2007, accélérée par des repreneurs qui s'avèrent être des voyous.

Politique et administration

La ville était membre de la communauté d'agglomération dénommée cœur d'Ardenne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Celle-ci fusionne avec ses voisines pour former, le 1er janvier 2014, la communauté d'agglomération dénommée Ardenne Métropole, dont la commune est désormais membre. Au XXe siècle, cette commune ouvrière a été dirigée par des socialistes, puis, à partir de 1935, par des membres du parti communiste français. Le conseil municipal a rebasculé vers les partis socialistes et divers gauches lors des élections municipales de 1953. Au second tour des élections municipales de 2014 dans les Ardennes, la liste PS menée par Florian Lecoultre remporte la majorité des suffrages avec 1 143 voix (45,44 %, 22 conseillers municipaux élus, dont 3 communautaires), devançant les listes menées respectivement par : - Béatrice Ribet (DVG, 1 061 voix, 42,18 %, 6 conseillers municipaux élus, dont 1 communautaire) ; - Jean-Marc Gaignierre (DVG, 311 voix, 1 conseiller municipal élu) ; mors d'un scrutin où 41,11 % des électeurs se sont abstenus. Au premier tour des élections municipales de 2020 dans les Ardennes, la liste DVG menée par le maire sortant Florian Lecoultre remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 080 voix (63,64 %, 24 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par : - Carole Alexandre (SE-DVG, 508 voix, 29,93 %, 4 conseillers municipaux élus) ; - Grérory Catel (SE, 109 voix, 6,42 %, 1 conseiller municipal élu) ; lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 60,68 % des électeurs se sont abstenus.

Population et société

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006. En 2020, la commune comptait 5 635 habitants, en diminution de 7,73 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %). La commune est rattachée à l'académie de Reims. Elle dépend de la zone B. Elle comporte plusieurs écoles maternelles et primaires, ainsi qu'un collège, le collège Jean RogissardDétail des écoles : école maternelle et primaire du Centre, école maternelle et primaire la Cachette, école maternelle et primaire Devant Nouzon, école maternelle La Fayette, école maternelle La Forge, école primaire Jean-Jaurès (fermée depuis 2015) école primaire privée Sainte-ThérèseLycée présent à environ 10 km à Charleville-Mézières. La ville connaît depuis 2019 une réduction du nombre de médecins généralistes, à la suite du départ à la retraite cette année-là de deux médecins, sur les quatre installés dans la cité. Pour pallier cette situation, la mise en place d'un centre de santé polyvalent a été lancée, et devrait aboutir en 2021. La ville comporte également un centre hospitalier public, l'hôpital de Nouzonville, comptant 158 lits, un centre gériatrique et un relais Pass'Âgé (service accueillant dans la journée des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées vivant à domicile). Elle comporte également selon le site de la mairie, des pharmacies, des dentistes, des kinésithérapeutes, un orthophoniste, un opticien, un podologue et un vétérinaire. Club de tennis Complexe d’athlétisme Club de football Piscine Salle de gymnastique C.O.S.E.C

Économie

À partir du XVIe siècle, la cité se développe autour d'activités de métallurgie. Le XIXe siècle apporte la révolution industrielle, des investissements matériels et une industrialisation progressive des process. Le chemin de fer est installé dans la vallée et permet le développement rapide des échanges et l'essor des entreprises, s'ajoutant au transport fluvial. Les « boutiques » d'artisans deviennent des usines : fonderie, emboutissage, estampage, tôlerie, etc... Les conditions de travail sont dures et les salaires bas. Mais cette activité industrielle disparaît progressivement après les années 1960,. Une entreprise emblématique implantée depuis 1863, les Ateliers Thomé-Génot a été fermée en 2007. Il ne reste aujourd'hui que quelques rares entreprises dans la métallurgie, comme par exemple en fonderie, forge et estampage, la Société Nouvelle des Fonderies Nicolas, anciennement Entreprise Crépel puis Fonderies Hardy Capitaine, devenue les Fonderies Nicolas. Il y a aussi la société Canon plus récente (créée en 1998), spécialisée dans le découpage laser, la mécano-soudure, le pliage et l’usinage, ainsi que, dans un domaine proche mais plus informatique, Ardennes CN (CN pour commande numérique), une entreprise qui conçoit, maintient et propose une assistance sur des programmes d’usinage pour machines outils à commande numérique. Cette société travaillait pour l'industrie aérospaciale, mais compte-tenu de la réduction d'activité dans ce secteur avec la crise sanitaire de 2020-2021, elle propose aussi ses services à l'industrie nucléaire et à l'industrie de l'armement. Le journal Le Figaro, dans sa fiche sur les entreprises à Nouzonville, cite, en 2021, dans les entreprises qui génèrent le plus de chiffre d'affaires : des entreprises de distribution alimentaire ; la société Établissements Warsmann, spécialisée dans les travaux de menuiserie métallique et travaux de serrurerie ; la société Canon déjà citée ; la société Techniq Batir proposant des travaux de couverture dans le secteur du bâtiment.Ces entreprises sont des PME de moins de cinquante salariés.

Culture locale et patrimoine

L'église Sainte-Marguerite ; La chapelle de la Nativité dite aussi Notre-Dame (chapelle-mairie annexe) à Meillier-Fontaine ; Gare de Nouzonville et le monument aux martyrs de la Résistance sur la place ; Le musée de la forge, ancienne usine d'armes ; Le château Crepel actuelle école ; La voie verte Trans-Ardennes longeant la Meuse ; Buste de Jean-Baptiste Clément. Jean Baptiste Clément (1836-1903), chansonnier, syndicaliste et homme politique, a eu un rôle majeur dans la syndicalisation des ouvriers de la commune et son évolution politique, de 1885 à 1894, tout en résidant à Charleville-Mézières. Un buste a été érigé en son honneur en juin 1937. Paul Thomé (1885-1975), industriel de Nouzonville, y est né et y a vécu. Jean Rogissart (1894-1961), écrivain, y est mort. Pierre Lareppe (1897-1972), homme politique, y est mort. Théophile Malicet (1897-1976), forgeron, syndicaliste et un écrivain, y est né. Franz Bartelt (1949-°), romancier, nouvelliste, poète, dramaturge et feuilletoniste, y vit. Marcel Trillat, réalisateur du documentaire Silence dans la vallée sur la dernière grande forge de Nouzonville (2006).

Voir aussi

Histoire-chronique de Nouzonville, Théophile Malicet, Société d'études ardennaises, 1969 La colonie libertaire d'Aiglemont, Théophile Malicet, Revue de l'Économie sociale n°III, 1985, Paris ISSN 0755-8902. Un double hommage. À l'Ardennes. À Théophile Malicet, François-Xavier Tassel, Revue de l'Économie sociale n°III, 1985, Paris ISSN 0755-8902. Un site industriel, Nouzonville. Une dynastie de la métallurgie ardennaise: les Thomé, René Colinet, Université de Nancy II, maîtrise d'histoire, 1 Désarrois ouvriers, familles de métallurgistes dans les mutations industrielles et sociales (1987) édition l'harmattan, enquête sur le territoire de Nouzonville réalisée par le sociologue Michel Pinçon. "La violence des riches Chronique d'une immense casse sociale, éditions Zone La Découverte 2013 Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot René Colinet. Un site industriel, Nouzonville. Une dynastie de la métallurgie ardennaise: les Thomé. Université de Nancy II, maîtrise d'histoire, 1979 . Autoproduction, sociabilité et identité dans une petite ville ouvrière Michel Pinçon, 1986 Liste des communes des Ardennes Meillier-Fontaine Voie verte Trans-Ardennes Gare de Nouzonville

Liens externes

Site de la mairie « Dossier complet : Commune de Nouzonville (08328) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, 18 janvier 2021 (consulté le 22 février 2021).« Nouzonville », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le 22 février 2021). Nouzonville sur le site de l'Institut géographique national