La société du jour: Plateosaurus

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Plateosaurus

La société Plateosaurus a été créée le 17/11/2019, soit 4 années d'activités. Le siège de la société est basé à DOUARNENEZ 29100. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Nathan, Félix, Martin LOUAGIE. Elle a un capital social de 2 €. Son dernier bilan date du 3/12/2019. Plateosaurus a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20B et évolue dans le secteur .

Société civile immobilière, c'est quoi ?

En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).

Présentation

Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).

Mise en place

La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.

Capitalisation

Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.

Avantages

C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.

Points négatifs

Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.

Comptabilité

Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».

Voir aussi

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68.20B -

Le code APE - NAF 6820B est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 1 633 149 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 23 905 salariés, essentiellement des agents immobiliers.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820B : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820B est : "Location de terrains et d'autres biens immobiliers".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobiliers.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6820B.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820B. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de terrains et d'autres biens immobiliers", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820B est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de terrains et d'autres biens immobiliers”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Plateosaurus

L'établissement principal est domicilié au 30 rue laennec, Douarnenez 29100. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Douarnenez 29100, il y a 603 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Douarnenez ?

Douarnenez [dwaʁnəne] est une commune française, à l'est de la mer d'Iroise, donnant son nom à la baie de Douarnenez. Elle fait partie du département du Finistère en région Bretagne. Port de pêche florissant jusqu'à la fin des années 1970 et début 1980, il a connu un très net déclin depuis. Il bénéficie d'un regain depuis les années 2000. Le port de pêche du Rosmeur de Douarnenez accueille une flottille locale de bolincheurs. Sa spécialisation en poissons bleus (sardines, chinchard, anchois, maquereau) se caractérise par une très forte proportion de produits vendus hors criée. Les équipages et navires y disposent d’une chaîne de services : remorqueur, approvisionnement en glace, ateliers de mécanique, chantier de construction-réparation navale, avitaillement en gazole et marchandises diverses. Douarnenez garde encore la réputation d'un grand port sardinier associé aux conserveries de la ville. Les caprices de la sardine, disparue de la baie au fil du temps, ont entraîné la fermeture progressive de presque toutes les usines de conserves de sardines. Le port de Douarnenez se convertit en port de débarquement de pêches d'autres ports d'attache, et cherche à diversifier ses pêches. La ville a besoin de développement d'autres secteurs économiques dont le tourisme, la construction navale et la réparation navale, le nautisme. La commune fut agrandie en 1945 en fusionnant avec les communes voisines de Ploaré, Pouldavid et Tréboul. Douarnenez est aujourd'hui connue comme ville aux trois ports (Port-Rhu, port du Rosmeur, port de Tréboul). Tréboul et le Port-Rhu sont des ports de plaisance importants du Finistère. Douarnenez est reconnu dans le secteur du cinéma grâce à son festival et l'ouverture d'une option cinéma au Collège/Lycée public. C'est aussi la ville dans laquelle a été inventé le kouign-amann .

Toponymie

Le nom de Douarnenez apparaît pour la première fois sous la forme Douarnenectz en 1505 ; il est écrit Douarnenes en 1520 dans une « lettre scellée » du roi François Ier à la « chancellerie de Bretagne ». Le nom de la localité est mentionné sous la forme Leones en 1154 (attestée sur la carte en langue arabe d'Al Idrissi, pourrait, selon Bernard Tanguy, représenter une forme évoluée du latin legionense, « cité où stationne une légion romaine ») ; sous la forme latine Insula Videlicet Sancti Tutuarni (traduction du breton Tutuarn Enez « île de saint Tutuarn ») en 1138 ; puis sous les formes Insula Trestani (Enez Tristan) au XIVe siècle ; Terrouer de Douarnenes en 1540 ; Ville et Bourg de Douarnenes en 1541 ; Douar an enez en 1598. Le port, avant de devenir Douarnenez, en 1541, s'est appelé « hameau de Saint-Michel » puis « bourg de l'île Tristan », en 1520. Le nom Douarnenez proviendrait de l'expression bretonne Douar an enez [ˈduːar ɑ̃n ˈẽːnes] (« la terre de l'île » en français), le site dépendant alors de l'Île Tristan. Cette hypothèse est rendue crédible par le père Maunoir qui, au XVIIe siècle nomme la localité en latin terra insulæ, car l'emplacement dépendait du prieuré de Saint-Tutarn situé dans l'Île Tristan. Une autre hypothèse émet l'idée que le nom « Douarnenez » proviendrait du nom même de l'Île Tristan, Tutuarn enez ou Toutouarnenez en breton. Ses habitants portent le nom de Douarnenistes (ou Douarneziens peu usité) ; leurs voisins les appellent parfois (notamment les femmes) Penn Sardin, en référence au travail des ouvrières des conserveries qui consistait entre autres à couper la tête des sardines (penn [ˈpɛnː] signifiant tête en breton). En breton [duaʁˈnəːnes].

Géographie

Douarnenez est située à 600 km à l'ouest de Paris, 250 km au nord-ouest de Nantes et à 25 km au nord-ouest de Quimper, au fond de la baie de Douarnenez, dans le sud du département du Finistère et fait partie historiquement de la Cornouaille. Particularité de la ville, l'île Tristan qui se situe à 300 mètres environ de la côte, est accessible à pied, lors des marées basses à fort coefficient. Un manoir, un phare et un fort s'y trouvent. L'île Tristan appartient désormais au Conservatoire du littoral. Une autre île existait jadis, l'île Flimiou, appelée aussi l'île de l'Ermitage mais elle a disparu en étant absorbée par les travaux de construction de l'agrandissement de l'enceinte du port du Rosmeur dans la décennie des années 1930. Le port s'est d'abord développé le long des rives de la rivière de Pouldavid, une ria, désormais connue sous le nom de Port-Rhu, avant de s'étendre plus à l'est avec la création du port du Rosmeur. L'urbanisation s'est ensuite poursuivie vers l'ouest, sur l'autre rive du Port-Rhu, vers Tréboul Douarnenez dispose de plages, principalement la plage du Ris, à l'est de la ville, et les plages Saint-Jean et des Sables Blancs (à Tréboul). La ville, nichée au fond d'une baie harmonieusement incurvée, déploie ses façades colorées et pittoresques, notamment sur le Port-Rhu, qui ont séduit de nombreux artistes tels Auguste Renoir, Eugène Boudin, Maurice Boitel et Emmanuel Lansyer. Onésime Reclus décrit ainsi Douarnenez vers 1900 : « Ce qui fait le charme et la grâce de la ville, dit Maupassant, c'est son golfe [en fait la Baie de Douarnenez]. Elle est assise tout au fond et semble regarder la douce et longue ligne des côtes, onduleuses, arrondies toujours en des courbes charmantes, et dont les crêtes lointaines sont noyées en ces brumes blanches et bleues, légères et transparentes, que dégage la mer. […] Du pont [le viaduc], la vue de Douarnenez est splendide. D'un côté, l'estuaire de Pouldavid, profondément encaissé entre des collines pleines de verdure ; de l'autre, la ville qui s'étage en amphithéâtre jusque sur les hauteurs dominées par la belle église de Ploaré, un véritable faubourg, à deux kilomètres. Mais ce magnifique panorama […] que ferme à l'orient l'île Tristan, perd de son attrait quand on parcourt la ville, qui ne présente rien de remarquable. Les rues sont étroites, malpropres et mal pavées. Aucun monument n'éveille l'attention. » Le territoire de Douarnenez appartient à l'une des grandes unités géologiques de la péninsule bretonne, le domaine centre armoricain. Sur un socle briovérien s'est formée une couverture sédimentaire paléozoïque nourrie par l'érosion active des reliefs proches de la chaîne cadomienne au nord. L'ensemble, socle et couverture, est plissé lors de l'orogenèse varisque (dite aussi hercynienne) entre 350 et 290 Ma), selon deux grandes trainées synclinoriales : le Synclinorium médian armoricain (Châteaulin - Laval) et le synclinorium de Martigné-Ferchaud (« synclinaux du sud de Rennes »). La commune bénéficie d'un climat océanique. Deux petits fleuves côtiers se jettent dans la baie de Douarnenez sur la commune : la rivière du Névet (cours d'eau) au niveau de la plage du Ris. Sa pollution bactérienne est telle, en raison de présence de fermes d'élevages dans son bassin-versant, que cette plage, aussi concernée par des dépôts importants d'algues vertes, a dû être interdite à la baignade en 2019 , ; et le « Ty an Taro », dont l'estuaire forme la Rivière de Pouldavid et le Port-Rhu. Le quartier qui surplombe le port du Rosmeur, dévalant la colline jusqu'au port, s'est construit lors de l'âge d'or de la sardine, pendant la seconde moitié du XIXe siècle : les familles s'y entassaient alors dans des conditions d'hygiène exécrables : « les petites mains de la friture vers le bas (...), les "huiles" de la conserve vers le haut » du quartier. Les rues extrêmement étroites de ce quartier traversent un incroyable empilement urbain dans un véritable dédale. Le quartier situé juste au-dessus du port de Tréboul, « un lacis de blanches et étroites ruelles, des maisonnettes blotties les unes contre les autres et des pas de portes fleuris » donnent à ce quartier des allures andalouses. Ce quartier est en fait surnommé « Petit Maroc », ce surnom faisant référence aux pêcheurs qui partaient pêcher la langouste au large des côtes du sud du Maroc et de la Mauritanie.

Urbanisme

Douarnenez est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Douarnenez, une unité urbaine monocommunale de 13 902 habitants en 2017, constituant une ville isolée,. De nombreuses résidences HLM de Douarnenez (par exemple les cités Barbusse, Richepin, Kermabon, Ménez Birou...) sont situées en front de mer. C'est là une particularité due aux municipalités communistes de l'après-guerre ; « Hormis Marseille, je ne vois pas d'autres exemples » indique la directrice de "Douarnenez Habitat". Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,. La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit,. La commune est connue pour son Jardin des plantes aromatiques (qui regroupe bon nombre de plantes médicinales), ses Jardins de la baie qui possèdent notamment un atelier d'insertion sociale, et Les Plomarc'h, un espace naturel protégé de 20 hectares, qui encercle la ferme des Plomarc'h, une exploitation municipale pour la sauvegarde des races anciennes. D'autre part, la ville est une des étapes du circuit randonnée allant de la baie d'Audierne à la baie de Douarnenez, jusqu'à la pointe du Raz. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,3 %), zones urbanisées (23 %), terres arables (18,9 %), prairies (7 %), forêts (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones humides côtières (0,6 %), eaux maritimes (0,3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Histoire

Une stèle datant de l'âge du fer, qui se trouvait dans une nécropole située à l'entrée de la ferme de Kerru en Ploaré, dont il ne subsiste qu'un fragment haut de 22 cm pour un diamètre de 15 cm, orné de frises, se trouve au musée de la préhistoire finistérienne de Saint-Guénolé en Penmarc'h. À l'époque gallo-romaine, le site de Douarnenez faisait partie du territoire des Osismes et le port et la ville avaient alors une certaine importance si l'on en croît les nombreuses traces archéologiques retrouvées (tuiles, statues, poteries, monnaies, etc.), même si le nom de la localité à l'époque demeure inconnu. Le noyau central de la ville se trouvait au Guet, mais de nombreux établissements de salaison produisant du garum existaient le long de la rive droite de la rivière en Pouldavid, ainsi qu'aux Plomarc'h, au Ris et en d'autres endroits proches. Plusieurs voies romaines convergeaient vers Douarnenez. Un piège à poisson (gored en breton), formé d'une digue de pierres entassées fermée par une grille, se trouvait au lieu-dit Ar Gored, une crique située à proximité des Plomarc'h. Le poisson était rabattu dans cette enceinte de roches à marée haute et capturé ensuite à marée basse. Le Gored est une crique aménagée de façon à capturer les poissons au moyen d’une grille placée au cœur d’une digue formée de pierres entassées. Son tracé est difficilement visible aujourd'hui, mais peut encore être distingué. L’abondance de la sardine à l’époque gallo-romaine a entraîné la création de nombreux établissements de traitement de ce poisson (salaisons et fabrication de sauce de garum, condiment ressemblant à notre nuoc-mâm) tout au long de la Baie de Douarnenez : des cuves de salaison ont été retrouvées le long de la côte à l'Aber de Crozon, Telgruc-sur-Mer, Saint-Nic, Plonévez-Porzay, Douarnenez (de la plage du Ris à Tréboul), Poullan-sur-Mer ainsi qu’à Audierne. Les analyses des sédiments de poisson trouvés lors des fouilles ont montré une pêche axée sur la sardine ; le poisson était salé pour être conservé, les abats et une partie du poisson étaient coupés et mis à macérer avec des épices pour produire un condiment, le garum. La préparation comportait des couches successives de sel, de poisson et d’épices. Cette préparation était ensuite filtrée et vendue sous forme d’un liquide et d’une pâte. Le site antique de salaisons des sardines de Plomarc’h Pella est le plus important de la région : la présence de cuves à garum aux Plomarc'h atteste de l'antiquité du site qui se trouve être un des sites les mieux conservés d'Europe ; il fut occupé dès le Ier siècle apr. J.-C. Les cuves étaient réparties en trois unités de production regroupant en tout une trentaine de cuves creusées dans le sol, dans lesquelles le poisson pilé et salé macérait. Détruit à la fin du IIIe siècle (peut-être en 276, année qui vit la côte ouest de l'Armorique ravagée par de nombreux raids de pirates venant du nord de l'Europe). Le premier douarneniste connu est d'ailleurs un romain, Caius Varénius Varus, probablement issu de la Narbonnaise. Son nom est inscrit sur une stèle votive conservée au musée départemental breton de Quimper. Le site fut réoccupé à partir du IVe siècle par une forge, et le lieu est resté occupé jusqu'au XIIIe siècle par quelques cabanes et un cimetière. L’ensemble de Plomarc'h Pella comprend quatre édifices répartis dans le vallon et les hauteurs avoisinantes, construit avec des pierres trouvées à proximité, liées avec du mortier de sable et de chaux naturelle. Les bâtiments étaient couverts de tuiles plates à rebord (tegula) et de tuiles semi-rondes (imbrex), reposant sur une puissante charpente. Un seul bâtiment, celui consacré à la préparation du poisson, des anciennes salaisons romaines a été restauré : il mesure 30 m sur 18 m, et comprenait 15 cuves desservies par un large couloir (dix, enduites d’un mortier d’étanchéité, pour le stockage du poisson et du garum ; cinq, en pierres apparentes, pour le stockage du produit conditionné. Trois niches situées dans le mur arrière contenaient les statues des divinités protectrices (Hercule dont la statue a été découverte en 1906) et probablement Jupiter et Neptune. Les trois autres bâtiments, non restaurés, servaient au stockage et au conditionnement. Le Temple de Trégouzel, un temple romano-celtique, ainsi que 130 pièces de monnaie datées de cette époque, a été découvert à Trégouzel, aux environs de Ploaré. Une statue d'Hercule, datant du IIe siècle ou IIIe siècle apr. J.-C., en marbre de Carrare, a été trouvée sur le site des salaisons de Plomarc'h. Elle se trouve au Musée de Bretagne à Rennes. Une autre statue d'Hercule, en calcaire, a été aussi découverte dans une cuve de salaison du Port-Rhu et se trouve au Musée départemental breton de Quimper. Selon Bernard Tanguy, la carte du géographe arabe Al Idrissi, qui date du XIIe siècle, localise un lieu dénommé Leones(ce nom étant probablement une déformation du latin Legionense, qui signifie "ville où stationne une légion romaine") entre la Pointe Saint-Mathieu et Quimper, qui pourrait être Douarnenez. Ce "Léonois" (ou '"Loonois", ou "Lehnois") est par ailleurs cité dans plusieurs textes médiévaux comme le pays d'origine de Tristan et du roi Marc'h. Le 6 mai 1789, l'assemblée du tiers-état de Douarnenez, forte de 300 à 400 personnes, réunie dans la chapelle Sainte-Hélène, rédige un cahier de doléances et élit deux représentants à l'assemblée du tiers-état de Quimper, le sénéchal Bouricquen et un marin, Jean-Claude Belbéoc'h ; deux autres députés (deux négociants : Guillier-Dumarnay et Jérome Joachim Grivart de Kerstrat) sont élus par la bourgeoisie locale dans le cadre de la "Chambre des nouvelles de Douarnenez", une "Chambre de lecture" créée en 1787. Ce n'est qu'en 1790 que Douarnenez devint une commune indépendante (de 70 ha seulement), au détriment de Ploaré dont elle dépendait jusque-là, et même chef-lieu de canton. Douarnenez, ancienne trève de Ploaré, devient sur le plan religieux une succursale de Ploaré et ne devint une paroisse indépendante qu'en 1875. Jérome Joachim Grivart de Kerstrat devint le 5 février 1790 le premier maire de Douarnenez, mais démissionna le 20 juin 1790 car il devint membre de l'administration départementale et il fut remplacé par Chardon, un autre négociant, le 10 juillet 1790. En 1791, Douarnenez a 1 795 habitants permanents, mais un millier de plus environ durant la saison de la pêche à la sardine. « Jamais messieurs nos marins en général n'ont été partisans de la Révolution. Esclaves en naissant, élevés de même, courbés de tout temps sous le poids de leurs chaînes, naturellement brutaux, incapables de réflexion sur l'ignominie de leur avilissement, les nobles et les prêtres sont les seules divinités devant lesquelles ils fléchissent par terreur et qu'ils ecensent par ignorance » écrivent des négociants membres de la municipalité. La loi du 12 septembre 1791 « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Ploaré comme succursales Le Juch et Douarnenez. En août 1793, des Girondins pourchassés par la Convention montagnarde se réfugièrent dans le manoir de Kervern en Pouldavid.

Population et société

Héraldique

L'ancien blason a été dessiné par le Docteur Benoiston, de Quimper, membre de la Société française d'héraldique et de sigillographie et de la commission départementale d'héraldique du Finistère. D'azur à la clé renversée et posée en pal d'or, l'anneau en losange pommeté, le panneton figurant une ancre. L'écu timbré d'une couronne murale d'or à la porte à deux battants du même, ferrés de sable ; soutenu aux cantons du chef et aux flancs d'un cordage entrelacé tressé d'argent et de sable ; supporté en baroque de deux fous de Bassan d'argent ailés de sable essorés, descendant et affrontés en chevron renversé sous la pointe de l'écu, tenant en leurs bec un listel d'or bordé et doublé d'azur chargé de la devise DALC'H MAD en lettre de sable. Le nouveau blason a été déposé en 1977. La devise de la ville est Dalc'h mad, ce qui signifie "Tiens bon". Elle est tirée du nom d'une barque que des résistants douarnenistes avaient emprunté pour rejoindre l'Angleterre à la suite de l'appel du général de Gaulle.

Politique et administration

Douarnenez est un quartier maritime dont le code est : DZ. Rashidieh (en) (Liban) depuis 2006 Falmouth (Royaume-Uni)

Économie

Par décret en date du 21 mars 2014, la commune de Douarnenez est érigée en « Station classée de Tourisme », la nouvelle dénomination des stations balnéaires. L'Office départemental des centres de vacances et de loisirs (Odcvl), société coopérative française créée en 1939, dispose d'un centre permanent dans la commune; Odcvl le steredenn. En raison de l'importance primordiale de la mer dans l'identité et l'histoire de Douarnenez, celle-ci colle toujours à l'image de la ville et à une part de son économie, la pêche à la sardine (voir ci-dessus). Toutefois, parallèlement à l'important déclin de ce secteur, celui des arts a connu une courbe de progression inverse : de ville appréciée par les artistes du monde entier venant la croquer, elle est devenue un important centre artistique. Il n'est ainsi pas exagéré de la considérer comme une "ville du cinéma". Son collège-lycée public "Jean-Marie Le Bris" a vu la création de la première option cinéma en Bretagne, en 1986. Celle-ci, s'étalant désormais de la seconde à la terminale, s'est révélée un vivier de talents ; Son festival du cinéma minoritaire, de renommée internationale, existe depuis 1978 et présente des spécificités uniques avec des thèmes iconoclastes qui résonnent fortement avec l'actualité, plus ou moins volontairement. Il est subventionné à hauteur d'environ 50 000 Euros annuels et l'assistance des équipes techniques de la ville, y compris en plein été, lui est assurée afin d'accueillir ses 15 000 spectateurs ; L'association Daouagad Breizh, subventionnée à hauteur d'environ 15 000 Euros annuels ; Le cinéma « Le Club », certifié « art et essai », propriété de la ville, mis à disposition gracieuse de l'association "Toile d'Essai" qui en assure le fonctionnement afin d'accueillir près de 23 000 spectateurs tous les ans. Cette dernière est de plus subventionnée environ à hauteur de 40 000 Euros annuels ; Le cinéma « Le K » a fermé en septembre 2018. Après travaux, le cinéma à rouvert en décembre 2021 sous le nom de « La Balise » Un centre des arts n'oubliant pas non plus le cinéma dans ses enseignements ; Une cinquantaine de personnes vivent du septième art (valeur à mettre en rapport avec la démographie), qui la placent dans les premières de Bretagne, avec des sociétés, des scénaristes, producteurs, diffuseurs, techniciens, costumiers... Les deux places de marché (Douarnenez Centre et Tréboul) sont très fréquentées par les douarnenistes et les touristes. Le marché de Tréboul borde le port de plaisance tandis que celui des Halles est au cœur de la vieille ville. La Communauté de communes du Pays de Douarnenez comptait 640 entreprises en 2006 (source CCI) dont 90 % sur la seule commune de Douarnenez, réparties dans les secteurs d'activités suivants : Agriculture - Pêche : 32 entreprises (5 %) Industrie de la transformation : 51 entreprises (8 %) BTP : 56 entreprises (9 %) Tertiaire (y compris commerces) : 501 entreprises (78 %).La répartition de ces établissements par tranche d'effectifs est la suivante : De 0 à 2 salariés : 435 entreprises (68 %) De 3 à 5 salariés : 104 entreprises (16,3 %) De 6 à 9 salariés : 51 entreprises (8 %) De 10 à 49 salariés : 40 entreprises (6,3 %) Plus de 50 salariés : 10 entreprises (1,6 %).

Transports

La voie ferrée desservant Douarnenez depuis Quimper, concédée à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, ouvre en 1884 (elle s'arrête en fait à Tréboul, où se trouve la gare, ne desservant pas le port de Douarnenez). Elle est prolongée par une voie métrique gérée par les Chemins de fer départementaux du Finistère, déclarée d'utilité publique le 14 février 1891, mise en service le 29 janvier 1894, surnommée Ar Youter (youd en breton signifiant « bouillie », cette appellation se veut ironique : la « ligne des mangeurs de bouillie »). Cette ligne, longue de 20 km, fermera en 1946. La ligne ferrée Quimper-Douarnenez fut fermée au trafic voyageurs en 1972 et au trafic marchandises en 1988. Déclassée, elle est désormais une voie verte gérée par le Conseil départemental du Finistère. Par voie routière, Douarnenez est principalement desservie par la RD 765, tronçon de l'ancienne route nationale déclassée RN 165 qui, initialement, reliait Nantes à Audierne. Cette route n'est actuellement que très partiellement à 4 voies entre Quimper et Douarnenez. La RD 7 relie Douarnenez à Châteaulin. Le réseau de transport public de la région Bretagne BreizhGo en Finistère dessert Douarnenez à partir de Quimper en car grâce à la ligne 51. La ville est aussi relié à Audierne par ce même réseau via la ligne 52 et l'été jusqu'à Plogoff à la pointe du cap Sizun. L'aéroport de Quimper-Pluguffan est à une vingtaine de kilomètres de Douarnenez. La ville met à la disposition de ses habitants un réseau urbain de bus (TUD'bus),. L’exploitation par la compagnie Penn-ar-Bed du navire Enez Sun, fabriqué au Chantier naval Gléhen de Douarnenez, assure la liaison entre l’Île de Sein et le continent au port de Sainte-Evette,Esquibien, Audierne en condition normale. En cas de météo maritime difficile, le départ de l’Ile de Sein se fait en direction de Douarnenez, sur le quai du Rosmeur, de même pour le retour,. Il faut compter deux heures de traversée si la liaison s’effectue de Douarnenez(contre une heure à partir d’Audierne)

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 22 décembre 2004. Le 8 février 2008, la commune a reçu le label du niveau 2 de la charte. À la rentrée 2017, 134 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 11,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire).

Santé

La ville possède un centre hospitalier "Michel Mazéas", un centre de thalassothérapie aux Sables Blancs à Tréboul, le Centre de Rééducation Fonctionnelle de Tréboul et trois maisons de retraite. La Ville regroupe : Dix-sept médecins généralistes Une cinquantaine de médecins spécialisés Plus d'une soixantaine d'auxiliaires médicaux.

Monuments et sites

Le Port-Rhu, qui abrite le Port-musée de Douarnenez véritable conservatoire de bateaux anciens, et le Musée à terre, qui illustre la vie maritime de Douarnenez. Un site internet recense plus de 9 000 bateaux, 4 000 articles de presse et 9 000 photos liés à l'histoire maritime de Douarnenez. L'Île Tristan : accessible à pied à marée basse lorsque les coefficients de marée dépassent 90, l’île est gérée par le Conservatoire du littoral, accessible pour le public uniquement sur autorisation ou certains jours de l’année et surveillée par un garde. Son jardin exotique abrite 358 espèces florales différentes et des espèces animales protégées vivent sur l’île comme l’escargot de Quimper, la chouette hulotte ou plusieurs espèces de chauves-souris. Les Plomarc'h, site naturel et historique : Les Plomarc’h sont désormais un site protégé de 16 ha, acquis par la Ville de Douarnenez, le département du Finistère et le Conservatoire du littoral. La commune y entretient un espace naturel ouvert au public, qui comprend en particulier une ferme pédagogique qui élève des animaux de ferme des races bretonnes et cultive entre autres du blé noir. Les boisements sont constitués des arbres traditionnels de la région (châtaigniers, hêtres, chênes). L'enceinte fortifiée de Kerbellay Lesperbé datée du haut Moyen Âge. L'église Saint-Jacques de Pouldavid (XIVe et XVe siècles) : construite à flanc de coteau, l'église présente une nef avec des arcades du XIVe siècle, un porche du XVe siècle, et un chœur du XVIe siècle. La voûte du chœur est ornée de seize panneaux peints du XVIe siècle retraçant des scènes de la Passion, mais il n'en subsiste que des fragments. L'église renferme plusieurs statues anciennes, dont une Piétà (fin du XVIe siècle) sur un autel en pierre. L'église du Sacré-Cœur de Douarnenez : de style néogothique, elle a été construite par Joseph Bigot entre 1874 et 1877 ; sa flèche ne fut toutefois achevée qu'en 1939. Son mobilier date pour l'essentiel de la fin du XIXe siècle. L'église Saint-Joseph de Tréboul, construite selon les plans de Jean-Marie Abgrall entre 1881 et 1884 comprend une nef de six travées avec bas-côtés et un clocher-porche qui lui donne accès, situé sur le bas-côté sud. La chapelle Saint-Jean de Tréboul date du XVIIIe siècle, mais avec un réemploi d'un édifice précédent datant du XVe siècle, en particulier pour les fenestrages. Son maître-autel en bois polychrome date du XVIIIe siècle. Elle possède des statues anciennes en bois polychrome de l'Immaculée Conception, d'un Ange de l'Annonciation, deux Anges adorateurs, de saint Jean-Baptiste, etc. Elle a servi d'église paroissiale entre 1841 et 1884. Ses vitraux, mis en place entre 1986 et 1988, sont de René Quéré. Un calvaire mutilé datant du XVIIe siècle se trouve à un carrefour voisin. L'église Saint-Herlé de Ploaré (XVIe au XVIIIe siècles) : la construction de l'église a commencé vers 1548 comme l'attestait une inscription jadis visible à la base de la tour ; la flèche fut construite en plusieurs étapes dans le courant du XVIIe siècle. Le tout est de style gothique cornouaillais. Mais la tour et sa flèche ont été reconstruits à plusieurs reprises, probablement après des destructions partielles dues à la foudre, d'où leur caractère composite. La sacristie date du XVIIIe siècle,. La chapelle Saint-Michel est située à 50 m du Port-Musée et de la Médiathèque ; une chapelle antérieure du même nom est mentionnée en 1312, mais la chapelle actuelle fut construite entre 1663 et 1668 à l'emplacement de la maison où aurait habité le prédicateur Michel Le Nobletz ; son mobilier, de style baroque, entre autres un retable à colonnes torses, date du XVIIe siècle. La chapelle est surtout connue pour les peintures de ses lambris qui illustrent en 52 panneaux les taolennoù de Michel Le Nobletz, représentant les mystères, les Anges gardiens, etc. La chapelle Sainte-Hélène sur le Port du Rosmeur date du XVIIe siècle, mais a été très remaniée au XVIIIe siècle. Elle comprend une nef de trois travées avec bas-côtés, un maître-autel et deux autels latéraux avec retables datant du XVIIIe siècle et de nombreuses statues. Deux vitraux datent du XVIe siècle et sont probablement dus à un artisan espagnol. La chapelle de la Sainte-Croix à Ploaré est un édifice de plan presque carré qui date du XVIIe siècle. La statue du Bolomig, place Gabriel Péri. Cette statue, qui date de 1860 et surplombe une fontaine publique est un peu l'emblème de Douarnenez. Son nom provient de Bolomig Tal ar Groas en breton (« Petit bonhomme de la place de la Croix », nom que portait la place à l'époque). Déboulonné en 1932 pour faire place à un parking, il a été réinstallé en 1990. Il s'agit ici d'une copie de l'original qui se trouve désormais dans le hall de la mairie de Douarnenez. Le mémorial à Laënnec à côté de l'église Saint-Herlé à Ploaré. Le temple de Trégouzel à Ploaré : ancien temple romain, quelques vestiges subsistent. La villa Cornic, construite à la fin du XIXe siècle par la famille Le Guilloux de Pénanros, puis achetée par les époux Cornic, vétérinaires à Quimper, avant d'être rachetée par la ville en 1964, laquelle la revend en 2020. La fresque en 12 tableaux de Charles Kerivel représentant l'aventure de la sardine sur l'ancienne usine Chancerelle au Rosmeur (fortement défraîchie). Le sentier littoral (une partie du GR 34) allant de Douarnenez à la Pointe du Van, est long d’une cinquantaine de kilomètres et il faut une douzaine d’heures à de bons marcheurs pour le parcourir. Très accidenté, en tout l’addition des dénivelés dépasse 2 000 mètres) ce sentier permet de découvrir les pointes de Leydé, de la Jument, du Millier, de Beuzec, de Luguénez, de Brézellec et du Van (avec sa chapelle Saint-They), les éperons barrés de Castel-Meur et de Kastel-Koz (Castel Coz), Pors Lanvers, Pors Péron et Pors Théolenn, la réserve naturelle de Goulien-Cap Sizun, le phare du Millier (qui accueille l’été des expositions), Ti Félix (maison achetée et restaurée par la commune de Goulien). Le cimetière marin de Tréboul.

Douarnenez dans l'art

Sully Prudhomme est l'auteur d'un poème A Douarnenez en Bretagne, publié dans ses Stances et Poèmes en 1865. Stéphane Mallarmé visita Douarnenez et ses environs (en août 1873 selon la chronologie de l'édition de ses œuvres dans la Pléiade, en 1874 selon Adolphe Racot). Ce dernier donne des précisions sur les impressions, peu flatteuses, du poète (dénommé « M. M... ») sur la ville : « Ce pays est puéril (...) bon tout au plus pour des peintres ». Puis, heureusement, il découvre, à une demi-lieue, « un endroit encaissé, entièrement entouré d'ajoncs. La vue y est fermée de tous les côtés hermétiquement. J'y ai passé trois heures à prendre des notes ». Il aurait eu par la suite la « fantaisie » d'habiter un phare (lequel ?) : « C'est là au bruit des vagues qui se brisent que je pourrais écrire le roman dont je vous ai depuis longtemps raconté le scénario : Igitur de Psalterion ». N'ayant eu l'autorisation nécessaire, Stéphane Mallarmé quitta Douarnenez « en en emportant le plus mauvais souvenir » et se rendit par la suite au Conquet. Tempête sur Douarnenez de Henri Queffélec, Éditions Mercure de France - 1951 (dans ce roman, l'auteur décrit les campagnes lointaines des thoniers ainsi que la pêche à la sardine depuis le port de Douarnenez). La cale ronde de Charles Madézo, Calligrammes, 1984, rééd. Coop Breizh 2002, rééd. Stéphane Batigne éditeur 2017. Boucaille sur Douarnenez de Jean Failler, Éditions du Palemon - 1999. Le Fils de Michel Rostain, Oh ! Éditions - 2011, Prix Goncourt du Premier Roman. Un océan d'amour, bande dessinée scénarisée par Wilfrid Lupano et dessinée par Grégory Panaccione. Douarnenez par Maxime Maufra Fresques de la salle des fêtes Le décor de la salle des fêtes de Douarnenez, située à l'étage construit en 1934 au-dessus des anciennes halles datant du XIXe siècle fut confié, à l'initiative du maire de l'époque Daniel Le Flanchec, à six peintres : Abel Villard, Robert Paulo Villard (1903-1975), Lionel Floch, Jim Sévellec, Gaston Pottier, Maurice Le Scouëzec qui réalisèrent en tout 16 huiles sur toile, achevées en 1938 et classées monument historique en 1997 Robert Paulo Villard ; Le port et la cale ronde Vieilles maisons des Plomarc'h et usine Le lavoir des Plomarc'h Abel Villard : La Baie, vers le Ménez-Hom La plage du Ris Panorama sur la falaise des Plomarc'h Maurice Le Scouëzec : Le village de Pouldavid La plage du Ris Gaston Pottier : Le guet et l'anse de Port-Rhu Jim Sévellec Le port du RosmeurAutres tableaux représentant Douarnenez Jules Noël : Souvenir de Douarnenez (The Bowes Museum, Barnard Castle, Co. Durham) Robert-Weir Allan : Le bac à Douarnenez (1876, collection privée) Auguste Anastasi : Le passage du bac à Tréboul (1870) Jules Breton : Fille de pêcheur, raccommodeuse de filets (au Port-Rhu vers 1878) Emmanuel Lansyer : Le Port-Rhu (1867, musée Lansyer de Loches) Bac à Douarnenez (1869, musée Lansyer de Loches) La baie de Douarnenez à marée basse (1879, musée des beaux-arts de Quimper) Robert Louis Antral : Rue Monte-au-Ciel à Douarnenez Odilon Redon : Rue à Douarnenez (huile sur toile, 1880, musée d'Orsay) Ernest Ponthier de Chamaillard : La baie de Douarnenez, côte de Cornouaille (1930) ; La vallée de Tréboul Amélie Lundhal : Le sentier des Plomarc'h (1884) Edward Henri Guyonnet (1885-1980) : nombreux tableau représentant Douarnenez, dont : Retour de pêche, Douarnenez, huile sur canevas, 25,6 cm x 31,9 cm Retour de pêche. Christopher Wood : Pêcheur endormi, Ploaré (1930, Laing Art Gallery, Newcastle-upon-Tyne) [en fait le motif est le paysage marin devant la chapelle Saint-Jean de Tréboul] Jules Chadel (1870-1942) : Entrée du Port-Rhu vu de Tréboul (estampe, 1922) Le port de Douarnenez (estampe, 1924) Douarnenez (estampe, 1930) Charles Léon Godeby (1866 - 1952) : Douarnenez Les Plomarc'h, huile sur toile, 38 cm x 46 cm Environs de Douarnenez, huile sur canevas Le port de Douarnenez vu des chaumières des Plomarc'h, huile sur canevas Alexis Gritchenko : Baie de Douarnenez (huile sur panneau) Léopold Survage : Le port de Tréboul (1922, collection particulière) Abel Villard : Baie de Douarnenez vers 1929 (huile sur toile, musée de Locronan) Carl Moser : Marché aux poissons, Douarnenez (1929, gravure sur bois imprimée en couleurs, musée de Pont-Aven) Pierre de Belay (1890-1947) : À la plage, Tréboul (1933, collection particulière). Louis-Marie Désiré-Lucas (1869-1949) : Marché aux halles de Douarnenez (1910, collection particulière). Guy Dezaunay (1896-1964): Les peupliers à Tréboul (huile sur toile, musée des beaux-arts de Nantes) Pierre Pelhate (1876-1973) Pêcheur de Douarnenez (1933, musée des beaux-arts de Rennes) Vieux pêcheur de Douarnenez, assis, somnolant, sur sa canne (1938, musée des beaux-arts de Rennes) Portrait d'un pêcheur de Tréboul (musée des beaux-arts de Rennes) Paul Baudier (1881-1962) Douarnenez (Voile rouge au port), gouache Pierre Abadie-Landel (1896-1972), qui fréquenta Douarnenez quarante années durant, en fit un thème majeur de sa peinture (Port de Douarnenez accroché au Ministère de la défense) et de ses gravures (Le débarquement des sardines, Musée de la Cohue, Vannes). Alexandre Charles Masson : Vue de Douarnenez Retour des chaloupes sardinières à Douarnenez Le séchage des sardines sur civière à Douarnenez (premier quart du XXe siècle, collection du port-musée de Douarnenez) Conserverie au Port-Rhu (vers 1900, collection particulière) Douarnenez, le port animé Roger Kérinec (né en 1917 à Brest, décédé le 7 mai 2001 à Douarnenez) Depuis la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle, de nombreux artistes résident à Douarnenez, participant au dynamisme culturel de la ville. On peut, par exemple, citer Bruno Peinado, Virginie Barré, Florence Doléac, Sylvain Rousseau, Yoann Sorin, Flora Moscovici, Elsa Tomkowiak, Gabriel Haberland, Jean-Pierre Le Bars, Alexandra Duprez, Hervé Thoby, etc. Le film Microclimat de Marie Hélia sorti en 2007, est entièrement tourné dans la ville. De même, la ville fut le théâtre d'un film retraçant les événements de la grève des Penn Sardin de 1924 : Penn-sardines, 2004 de Marc Rivière. Autres films tournés à Douarnenez : Élisa de Jean Becker a été tourné en 1994 à Douarnenez. Les acteurs principaux étaient Vanessa Paradis, Gérard Depardieuet Clotilde Courau ; Les Yeux de sa mère de Thierry Klifa a eu lieu à Douarnenez début 2010. Les acteurs principaux étaient Catherine Deneuve, Marina Foïs, Jean-Baptiste Lafarge, Jean-Marc Barr et Nicolas Duvauchelle ; La place du Maure (2012) ; Odette spirite (2013) et Le rêve géométrique (2017), deux films d'artiste de Virginie Barré.

Culture - Sports - Loisirs

Douarnenez est une ville à forte identité culturelle. Les équipements municipaux sont importants eu égard à la taille de la commune : Le Centre des Arts André Malraux abrite l'école de musique et de danse, les ateliers d'arts et le service culturel de la mairie. En plus d'accueillir des centaines d'élèves, c'est également un lieu d'expositions et de concerts. La médiathèque propose aussi des expositions, rencontres, lectures, conférences, projections… Un musée maritime - Le Port Musée - d'envergure régionale, entièrement modernisé en 2006.La ville possède également un cinéma, le Club. L'autre cinéma, le K, fermé en 2018, a été racheté en 2020. Les « Reuz bonbon » sont une fanfare douarneniste « 100 % filles ». La Ville n'a plus son bagad. Le Bagad de Douarnenez sous sa forme actuelle était le quatrième bagad qui se soit monté sur la ville. Douarnenez possède également une École de Musique. L'association Dz City Rockers regroupe beaucoup de groupes de jeunes musiciens locaux, plutôt axés sur un style de musique « rock ». Ils répètent dans des locaux situés au Centre des Arts André Malraux. Ils se produisent plusieurs fois par an dans les bars locaux, à la MJC ou à la salle des Fêtes de Douarnenez. Il y existe plusieurs fanfares : À bout de souffle, la Fanfare de Kermarron, Sabato, les Reuz Bonbon... (à compléter). Douarnenez compte près de 40 associations sportives représentant plus de 30 disciplines et regroupant près de 3 500 pratiquants en loisir et compétition. La ville leur met à disposition, les équipements suivants : 1 terrain de rugby ; 5 stades de football (11 terrains) dont le Stade Xavier-Trellu ; 4 salles de sport, dont des salles spécifiques pour la pratique du billard français - américain et anglais (10 billards), du tennis de table, de la danse et des sports de combat ; 1 centre nautique municipal ; 1 piscine ; 1 salle de musculation, préparation physique avec un éducateur sportif municipal à disposition des associations ; 1 piste d'athlétisme ; ainsi que 6 courts de tennis privés appartenant au Tennis Club de la Baie. 1 skate-park pour la pratique du BMX, des rollers ou de la trottinette, dans le quartier de Pouldavid. La ville veut redevenir une référence régionale en matière de sport de glisse urbaine qu'elle était dans les années 1990. Le chantier du nouveau skate-park sera livré en 2022. Son coût est estimé à 330 000 € HT.Un aperçu de cette diversité et du nombre de pratiquants est vérifié chaque année lors de la Fête du Sport qui a lieu début septembre sur le site du Stade Lesteven. Le Douarnenez Sport Billard (DSB) : Le 11 novembre 1962, le Billard Club Douarneniste (Douarnenez Sport Billard maintenant) se charge d’organiser le 1er championnat de France professionnel au cadre 71/2 à « L’Abri du Marin ». Rolland Dufetelle l’emporte devant Jean Marty, qui bat le record du monde de la série, et Constant Cote. Le Douarnenez Sport Billard est devenu avec son équipe Douarnenez-Valdys en 2018 à Bochum le premier club français à remporter la Coupe d'Europe Classic Teams. En 2019 et 2020, le DSB conserve son titre à domicile et réalise ainsi un triplé historique. L'équipe remporte également le Championnat de France de billard carambole par équipes aux jeux de série Division 1 en 2017, 2018, 2019 et 2022. Le Winches Club, la Société des Régates de Douarnenez (SRD) et Douarnenez Voile. Plusieurs grandes manifestations nautiques s'y déroulent chaque année comme le Grand Prix Guyader ou le Mini-Fastnet. Treizour, société de voile traditionnelle depuis 1979. L'équipage de la yole de Bantry Volonté participe fréquemment aux compétitions internationales de l'Atlantic Challenge. L'association Treizour a commencé en janvier 2020 la construction d'un canot de pêche traditionnel du début du XXe siècle, long de 6,99 mètres, qui a été mis à l'eau au printemps 2022 ; il porte le nom de Joséphine avec l'immatriculation D21. Le Savate Boxing Club Douarnenez (SBCD). Association de Savate Boxe Française, Savate Bâton Défense, Savate Forme et Canne de Combat créée en 1986. Club formateur avec de multiples titres régionaux et nationaux. Le Douarnenez Aqua Club, club de plongée et de chasse sous-marine. Le Handball Club Douarneniste évolue en Honneur départementale. Le Douarnenez Volley Ball Club, qui organise chaque été un tournoi de beach-volley. Le Basket Club Douarnenez Tréboul, qui évolue en prérégionale et organise un grand tournoi outdoor l'été. Deux clubs de football : Stella-Maris (R1) - Gas d'Ys de Tréboul (D1). Le Douarnenez Rugby Athletic Club (DRAC), champion de Bretagne 2012 de la 4e série régionale, évolue en 2014 en 2e série régionale. Le club d'aviron de Douarnenez (sortie en baie) toutes catégories qui se développe. Le club des "Sardines Volantes", comptant une centaine d'adhérents, qui pourra tirer profit de la reconnaissance récente du skate comme discipline olympique Les Fêtes maritimes de Douarnenez sont un rassemblement de bateaux traditionnels qui a lieu tous les deux ans, depuis 1986. Elle réunit tous types de voiliers traditionnels venus des quatre coins du monde. À chaque manifestation la culture et le savoir-faire d'un pays sont à l'honneur. L'édition de 2022 a attiré entre 50 000 et 55 000 visiteurs, avec 198 bateaux présents, ayant tous un intérêt patrimonial. Le Festival international de cinéma des minorités a lieu tous les étés en août depuis 1978 ; chaque année les peuples et leurs cultures sont à l'honneur, à travers des films, mais aussi des débats, des concerts, des expositions… « La Vie en Reuz » est un festival musical convivial et gratuit, qui rassemble tous les ans fanfares, batucadas, concerts, spectacles et animations. La première édition a eu lieu en mai 2012 pour l'arrivée de la Redadeg ; la deuxième édition a eu lieu du 17 au 19 mai 2013. Le Carnaval de Douarnenez, les Gras, a lieu en février pendant cinq jours et cinq nuits… C'est l'occasion d'une véritable folie carnavalesque où toute la population, sans distinction d'âge ou de sexe, fait la fête en se déguisant. « Les douarnenistes font figure de dismegans, mot typiquement douarneniste, qui désigne deux qui se font remarquer par leurs excentricités ou leurs exhibitions provocantes ». Selon une hypothèse très incertaine, avancée par Serge Duigou et Jean Failler, cette tradition paillarde de Douarnenez pourrait remonter aux soudards en partie italiens qui formaient les troupes de Guy Éder de La Fontenelle, ce qui expliquerait aussi l'architecture de la vieille ville qui fait quelque peu penser à celle de Naples. Le Festival international de folklore « son, lumière et danses » a lieu fin août une année sur deux (années paires). Le Festival de La Nuit des Sables Blancs a été créé en 2011 et se déroule sur un ou deux jours, traditionnellement le dernier weekend de juin. Festival musical gratuit qui a lieu sur la plage des Sables Blancs à Tréboul. Jeunes talents et tête d'affiche bretonne se retrouvent sur scène. Un feu d'artifice y est tiré depuis la baie de Douarnenez. Douarnenez est célèbre pour son gâteau local, le kouign-amann inventé par le boulanger Scordia vers 1860, son nom (« gâteau au beurre », en breton) est évocateur quant à la matière première utilisée pour sa confection. Il est fabriqué à partir de pâte à pain, recouverte d'un mélange beurre-sucre puis repliée à la manière d'un feuilletage. Lors de la cuisson le mélange beurre-sucre fond, imprègne la pâte à pain et suinte à travers le feuilletage pour caraméliser, ce qui confère au kouign-amann une texture fondante à l'intérieur, et croustillante et caramélisée à l'extérieur.

Enseignement

Écoles maternelles et primaires publiques École Victor-Hugo École Marie-Curie École Laënnec École Francois-Guillou École Jules-Verne Écoles maternelles et primaires privées École Les Saints-Anges École Sainte-Philomène École Saint-Jean Collèges et lycées privés et publics Collège et lycée Jean-Marie-Le-Bris Collège Saint-Blaise Lycée (général, technologique et professionnel) Sainte-Élisabeth La commune met à la disposition des habitants un Centre de vacances ou de loisirs, permettant d'accueillir des enfants de 3 à 12 ans hors des heures scolaires. Cet espace offre des jeux et des loisirs, qui favorisent l'éveil et la créativité des enfants. L'Office départemental des centres de vacances et de loisirs (Odcvl), société coopérative française créée en 1939, commercialise principalement des séjours de vacances en France et à travers le monde pour groupes et familles. Il dispose d'un centre permanent dans la commune. Le groupe « Pierre et Vacances » possède une résidence touristique dénommée « Le coteau et la Mer », située route des Roches Blanches. Une thalassothérapie existe en bordure de la plage des Sables Blancs dans le quartier de Tréboul à Douarnenez.

Lieux de culte

Église Saint-Jacques de Pouldavid datant du XIVe siècle Église du Sacré-Cœur de Douarnenez Église Saint-Joseph de Tréboul Chapelle Saint-Jean de Tréboul Église Saint-Herlé de Ploaré Chapelle Saint-Michel située à 50 m du Port-Musée et de la Médiathèque Chapelle Sainte-Hélène sur le port du Rosmeur Chapelle de la Sainte-Croix Église protestante baptiste, située rue du Docteur-Paugam.

Personnalités

François-Étienne L'Haridon de Créménec (1768-1807), médecin membre de l'expédition Baudin aux Terres australes Émile-Joseph-Maurice Chevé (1804-1864), professeur de musique et l'un des inventeurs et propagateurs de la méthode de musique chiffrée Galin-Paris-Chevé. Jean-Marie Villard (1828-1899), peintre et photographe (Ploariste) Albert Le Clec'h (1857-1942 ou 43), homme politique Charles Daniélou (1878-1953), homme politique Joséphine Pencalet (1886-1972), ouvrière, première femme, et bretonne, élue à un conseil municipal en mai 1925 Corentin Celton (1901-1943), syndicaliste et résistant français, fusillé par les nazis Joseph Savina (1901-1983), ébéniste et créateur Jean Marin, pseudonyme d'Yves Morvan (1909-1995), journaliste et résistant Yves Guellec (Ploaré 1913 - 1944), adjudant-chef de la 2e DB, Compagnon de la Libération, mort pour la France le 19 novembre 1944 au col de Lafrimbolle. Charles Madézo (1939), écrivain Jean-Pierre Le Goff (1942-2012), écrivain et plasticien Ronan Olier (1949-2020), Peintre de la Marine Ronan Pensec (1963), coureur cycliste Serge Le Dizet (1964), footballeur puis entraîneur de football John Lang (1972), musicien, auteur Gildas Philippe (1973), skipper Sonia Chironi (1979), journaliste de télévision Stéphane Lerouge (1970), spécialiste de la musique de film Grégory Levasseur (1979), scénariste Grégory Le Deventec (1982), joueur de billard Florent Le Deventec (1986), joueur de billard Romain Danzé (1986), joueur de football au Stade rennais René Laennec (1781-1826), médecin et inventeur du stéthoscope ; Jean-Marie Le Bris (1817-1872), capitaine au long cours et premier aviateur au monde[réf. nécessaire] ; John-Antoine Nau (1860-1918), écrivain et premier lauréat du Prix Goncourt en 1903 ; Maurice Le Scouëzec (1881-1940), peintre français expressionniste ; Jacques Richepin (1880-1946), poète et dramaturge ; Louis-Marie Désiré-Lucas (1869-1949), peintre français, influencé par Paul Cézanne ; Noël Roquevert (1892-1973), de son vrai nom Noël Bénévent, acteur de cinéma ; Georges Perros (1923-1978), écrivain ; Anita Conti (1899-1997), exploratrice, océanographe et photographe ; Youenn Gwernig (1925-2006), poète, sculpteur et chanteur auteur-compositeur ; Jean Peuziat (1924-2008), ancien député du Finistère, ancien conseiller général du Finistère, ancien conseiller municipal et maire-adjoint de Douarnenez. Gérard Alle (1954-), écrivain et réalisateur autodidacte. Michel Le Nobletz (1577-1652), célèbre prédicateur. Lucien de Vissec (1872-1953) a décrit Douarnenez au début du XXe siècle dans son roman Les Filets bleus. Max Jacob (1876-1944), poète, a vécu deux ans à l'hôtel Ty-Mad, puis dans sa maison dans l'allée de Kerlien. Pablo Picasso (1881-1973) et Henri Matisse (1869-1954) ont aussi séjourné à l'hôtel Ty-Mad. Charles Tillon (1897-1993) , responsable politique, suit le conflit des sardinières qui commence aux établissements Carnaud le 20 novembre 1924 et s’étend aux autres conserveries. En mai 1925, Charles Tillon est nouvel élu de la municipalité communiste,. Yves Tanguy (1900-1955), peintre, demanda que ses cendres soient dispersées en baie de Douarnenez. Eugène Gonidec (1906-1976), maître timonier et unique survivant du naufrage en 1936 du navire océanographique le Pourquoi-Pas ? Maurice Boitel (1919-2007), peintre, a peint de nombreux tableaux à Douarnenez au début des années 1950. Yan Balinec (1928-2009), poète et écrivain. Jean-Pierre Abraham (1936-2003), écrivain, ancien gardien du phare d'Ar-Men. Il a vécu plusieurs années à Douarnenez, alors qu'il travaillait pour le Chasse-marée. L'un de ses livres posthumes, Au plus près (2004), contient plusieurs récits qui se déroulent à Douarnenez ou dans ses environs immédiats. Jean Toth (1931-1997), peintre d'origine hongroise, s'y est installé plusieurs années. René Quéré, peintre né en 1932 à Ploaré, décédé le 17 août 2021 à Douarnenez. Paco Rabanne (1934) s'y est réfugié avec sa famille en 1939, après l'exécution de son père par la dictature franquiste. Christian Gourcuff (1955), footballeur puis entraîneur, a fait ses débuts footballistiques à Douarnenez. Yann Kersalé (1955), plasticien lumière. Nolwenn Korbell (1968), chanteuse et actrice. Bruno Peinado (1970-....), artiste. Virginie Barré (1970-....), artiste. Florence Doléac (1968-....), artiste. Sylvain Rousseau (1979-....), artiste.

Voir aussi

Douarnenez, une histoire, ses monuments, Y. Tanneau, Saint-Brieuc, 1966, 44 p. Pêcheurs de Douarnenez, D. Denez, Rennes, 1982, 130 p. Quand bringuebalait le train youtar, Serge Duigou, Éditions Ressac, Quimper, 1984. [historique de la petite ligne à voie étroite Douarnenez-Audierne (1894-1946)] Alain Le Doaré, Douarnenez, une chrétienté maritime au XIXe siècle', 1800-1914, 1990, 282 p. Douarnenez, au bonheur des peintres, Henri Belbeoc'h, auteur, 1992, 254 p. Douarnenez, souvenirs, souvenirs, Henri Belbeoc'h, Éditions Palantines, Quimper, 1993, 193 p. Flanchec ou l'étrange parcours d'un insoumis, Jean-Michel Le Boulanger, Mémoire de la Ville, 1998 Max Pons, À propos de Douarnenez, éd. La Barbacane, 1999, 87 p. (ISBN 978-2-900058-41-1) Douarnenez, histoire d'une ville, Jean-Michel Le Boulanger, Palantines, 2000 Michel Le Nobletz, un missionnaire en Bretagne, Jean-Michel Le Boulanger, Mémoire de la Ville, 2001 Douarnenez, un destin maritime, Jean-Michel Le Boulanger, ArMen, no 129, 2002, p. 2-11 Alain Le Doaré, Yann Ferec, Erwann Mordelet, Douarnenez de A à Z, Bargain éditeur, Quimper, 2005, 143 p. Douarnenez, de 1800 à nos jours (essai de géographie historique sur l'identité d'une ville) par Frédérique Joannic-Seta et Jean-Michel Le Boulanger, Presses universitaires de Rennes, 2000. Ys Légende du roi Marc'h Île Tristan Port-Rhu Kouign-amann Port-musée de Douarnenez Fêtes maritimes de Douarnenez Ancien abri du marin de Douarnenez Treboul Pouldavid Ploaré Meurtres en Cornouaille, téléfilm français (policier) de la série Meurtres à... de France 3 rediffusé en 2022 se déroule en très grande partie à Douarnenez Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative à plusieurs disciplines : Annuaire du service public français Ressource relative à la musique : MusicBrainz Ressource relative aux organisations : SIREN Site officiel Site de l'office de tourisme du Pays de Douarnenez https://photos.douarnenez.fr/ Daoulagad Breizh Portail du monde maritime Portail sur la pêche Portail des communes de France Portail de la Bretagne Portail du Finistère