La société du jour: Horizon ea

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Horizon ea

La société Horizon ea a été créée le 12/6/2019, soit 4 années d'activités. Le siège de la société est basé à MONTROUGE 92120. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Yingyan LEBLOND. Elle a un capital social de 1000 €. Son dernier bilan date du 15/6/2019. Horizon ea a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20B et évolue dans le secteur .

Société civile immobilière, c'est quoi ?

En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).

Présentation

Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).

Mise en place

La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.

Capitalisation

Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.

Avantages

C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.

Points négatifs

Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.

Comptabilité

Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».

Voir aussi

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68.20B -

Le code APE - NAF 6820B est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 1 633 149 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 23 905 salariés, essentiellement des agents immobiliers.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820B : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820B est : "Location de terrains et d'autres biens immobiliers".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobiliers.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6820B.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820B. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de terrains et d'autres biens immobiliers", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820B est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de terrains et d'autres biens immobiliers”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Horizon ea

L'établissement principal est domicilié au 25 av leon gambetta, Montrouge 92120. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Montrouge 92120, il y a 1840 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Montrouge ?

Montrouge [mɔ̃ʁuʒ] est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud de Paris, et fait partie de la Métropole du Grand Paris créée en 2016.

Géographie

Dans le passé, Montrouge s'étendait au nord jusqu'à Montparnasse. Plusieurs événements ont ponctué l'évolution de la commune au XIXe siècle : la construction d'un mur d'octroi en 1863 ; la création de fortifications sous Louis-Philippe Ier (qui suivaient le tracé du boulevard périphérique actuel) qui scinde la commune en deux : le Petit Montrouge au nord (sur une partie du Paris actuel du 14e arrondissement), le Grand Montrouge au sud ; les annexions successives de Paris ; les reprises de territoires sur Vanves, Arcueil, Bagneux ; le démantèlement du parc du château du duc de la Vallière.Concernée par le périmètre d'une installation nucléaire, la commune est membre de la commission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses. Montrouge a perdu au cours de son histoire les deux tiers de sa superficie qui en 2016 est de 207 hectares ; l'altitude varie de 67 à 85 mètres. Montrouge étant ville voisine de Paris, elle possède le même type de relief ne présentant qu'un faible écart de variations. La région est de type plaine ou plus largement plateau, comme la plupart des vallées les pentes sont d'un pourcentage relativement faible. Seules quelques rues présentent un dénivelé. Comme Paris, la ville repose sur des carrières de calcaire auxquelles l'ancienne fête des Carriers faisait allusion. Ce type de sol peut présenter des risques s'il est exploité et fragilisé.

Urbanisme

Montrouge est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire regroupe 1 929 communes,. Le territoire de la commune se compose en 2017 de 10,4 % d'espaces ouverts artificialisés et 89,6 % d'espaces construits artificialisés En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 27 266, alors qu'il était de 26 442 en 2013 et de 25 817 en 2008. Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 4,1 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 3,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 94,9 % des appartements. La commune ne respecte pas les obligations prévues à l'article 55 de la loi SRU, qui lui impose de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux. Au sens de la loi SRU, elle ne dispose que de 21 % de tels logements en 2020. Au sens du recensement, la ville comptait 4 605 logements sociaux en 2008 (19,5 % du parc de résidences principales), nombre porté à 5 193 en 2018 (21,2 %). Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montrouge en 2018 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,1 %) supérieure à celle du département (3,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41,7 % en 2013), contre 42,5 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 pour la France entière. Après des demandes répétées de l'association Défiaccess, , l'équipe municipale d'Étienne Lengereau a mis en place des bandes de guidage dans toute la ville pour aider les déficients visuels à traverser. Il s'agit d'une des rares communes à avoir implémenté des bandes de guidage, et de la seule de France à l'avoir fait si massivement selon Défiaccess .

Toponymie

La mention la plus ancienne de Montrouge qui soit parvenue figure dans un pouillé imprimé en 1626,. C'est celle d'un accord daté de 1194 sur le montant de la redevance annuelle, cinq sous, due à l'abbaye de Saint-Martin des Champs par le prieuré de Saint-Lazare pour un terrain qui avait été légué à celui ci, au lieu-dit Rubeo monte,,, littéralement « à Rougemont ». Le fief est encore nommé ainsi dans le rôle des feudataires de Philippe Auguste, en 1211. La forme Monte rubeo, littéralement Mont rouge, apparaît en 1261 dans le testament d'un chanoine de l'abbaye de Chelles, Jean de Monmouth, mais la forme latine ancienne Rubeo monte restera d'usage dans les documents ecclésiastiques. Beaucoup de fiefs, comme celui de Montfaucon, le fief Baudoin et d'autres, tirent leur nom de celui de leur seigneur. Pour Montrouge, il faudrait dans cette hypothèse supposer que ce seigneur éponyme serait Guy le Rouge (vers 1055-1108), seul chevalier de la région à porter un tel sobriquet. Deux générations après celui ci, à la fin du XIIe siècle, le sobriquet semble enfin avoir été attaché aux successeurs du fief, dont il serait alors devenu le toponyme.[réf. obsolète]. Les toponymistes s'accordent aujourd'hui pour voir dans le type Montrouge une référence à la couleur rougeâtre du sol d'une élévation ou colline,. Montrouge est en effet situé sur un plateau dont l'altitude maximum est de 85 m avec des affleurements argileux qui donnent une couleur rougeâtre au sol. Un lieu-dit de la commune est d'ailleurs appelé Les Fosses Rouges[réf. nécessaire]. Homonymie avec les nombreux Rougemont de formation plus précoce.

Histoire

Les Montlhéry, famille à laquelle appartient le seigneur supposé éponyme Guy le Rouge, sont une branche cadette des Montmorency, initialement alliés des Thilbaldiens, lesquels disputent jusqu'en 1284 la prééminence aux Capétiens. Or les terres de Guy le Rouge, homme longtemps influent à la Cour apparenté à son rival Guillaume de Garlande et à la reine Bertrade, tombent en commise pour dettes dans les mains du jeune capétien Louis le Gros, qui a succédé à son père en 1108 après avoir divorcé de Lucienne de Rochefort, la fille de Guy. Le relatif silence des sources sur Montrouge jusqu'à la fin du XIIIe siècle laisse supposer que l'endroit est resté longtemps peu habité. Comme beaucoup de villages de la banlieue, c'est une campagne où les bourgeois, au premier chef ceux de la Grande boucherie, font engraisser le bétail et cultiver le blé qui nourrissent la ville. Il s'agit alors, au sortir immédiat du Paris d'alors, de ce qui correspond à la commune d'aujourd'hui mais aussi, et principalement, de ce qui constitue la plus grande partie du 14e arrondissement actuel, le terrain du cimetière du Montparnasse inclus. En 1248, le seigneur du lieu est Odon de Machau, qui confirme cette année-là le don d'une vigne fait par un Odon Gontard au monastère de Saint Magloire. Le fief, garni d'une maison seigneuriale avec colombier, passe peu après au seigneur de Clamart Guillaume de Cuchen, puis à Eustache de Bièvres, un seigneur originaire du Laonnois. C'est l'héritier de celui-ci, Guillaume de Bièvres, qui en est possesseur quand en 1258, des moines « guillemites », alias Ermites de Saint Guillaume, s'y établissent. Ils y resteront jusqu'en 1674. C'est la seconde communauté de cet ordre à s'installer en France, neuf ans après la fondation du prieuré de Louvergny. Le monastère est aménagé dans une ferme sur un terrain d'un peu moins de deux hectares et demi cédés par Raoul et Sybille de Pacy et prend le nom de monastère des Macchabées. La question d'un lien avec les reliques des Maccabées honorées en l'église Saint-André de Cologne reste sans réponse. Sept ans plus tard, en 1265, sinon quelque temps avant, le fief est confisqué à Guillaume de Bièvres par le roi, en l'occurrence Louis IX. En 1273, il est revenu à un Matthieu Deron. Quarante ans après sa fondation, en 1298, le monastère acquiert à Paris intra muros le couvent des Blancs Manteaux mais le fief est encore trop désert pour être constitué en paroisse. Un demi siècle plus tard, il appartient à un épicier de Paris, Guérin de la Clergerie, qui en 1351 le vend huit cents livres à Guillaume de Dreux. Quand, deux ans plus tard, celui-ci est condamné pour crime, vraisemblablement pour faux-monnayage, il tombe dans la possession du trésor royal. En 1386, la population, peut-être parce que la guerre de Cent Ans l'a poussée à se réfugier autour du monastère, est devenue suffisamment importante pour avoir son propre curé, Pierre Guevre. À la mort de celui-ci, en 1413, les moines sont si pauvres qu'il est question de confier le service paroissial au supérieur du monastère de sorte que le diocèse lui aurait apporté la collation afférente, mais le chapitre de Paris refuse. Au début du XVe siècle, peut être à la faveur du sacre à Notre-Dame du roi Henri II, alias Henri VI d'Angleterre, acclamé par les Parisiens le 16 décembre 1431, ou au contraire à la suite du départ des Anglais chassés par Arthur de Bretagne en avril 1436, le fief de Mont-rouge revient à un certain Guillaume Caleville, ancien guerrier alors très âgé. Ce frère du chambellan de Charles VI Philippe de Calleville, mort en 1399, meurt à son tour sans descendant. Le roi Charles VII remet Mont-rouge comme un honneur à Cristy Chamber, en français Cristin de la Chambre, qui a été le capitaine de sa Garde écossaise, « premier homme d'armes de France », de 1427 à 1445 et l'a escorté durant son sacre, en 1429. D'autres compagnons d'armes se voient ainsi récompensés par des fiefs disponibles. Celui de Montrouge passe ensuite au pair Jean de Mailly puis, en 1474, au frère et héritier de celui ci, Ferric de Mailly. En 1486, Jehan Langlois rend une reconnaissance à Geoffroy Cunin pour cinq quarterons de vigne sis à Montrouge. En 1553, Genevieve Huré, veuve de Nicolas Vandier, vivant asseyeur de la monnoye de Paris fait donation à son fiancé Guillaume Robineau (Robyneau), docteur régent de la faculté de médecine de Paris, d'une maison sise dans la grande rue, ainsi que d'une pièce de terre à Gentilly. Celui qui met Montrouge le plus à la mode fut Charles de l'Aubespine (1580-1653), marquis de Chàteauneuf, courtisan de Louis XIII. Vers 1640, la plaine de Montrouge devient une réserve à gibier aménagée pour les chasses royales. Montrouge attire les notables à la recherche d'une retraite discrète. Un château est construit pour un membre de la famille des marquis de Châteauneuf qui acquiert vers 1600 la seigneurie de Montrouge. Il est probable que le bâtisseur du château soit Charles de l'Aubépine, marquis de Châteauneuf, garde des sceaux sous le cardinal de Richelieu, qui habite le château en 1650 et meurt en 1663. Le château, acquis en 1691 par Jan Andrzej Morsztyn, est démoli vers 1815.[réf. nécessaire]En 1666, Louis Barboteau, qui fut contrôleur général du trésor de la Chambre du Roi et soutint l'Oratoire de France, lègue à sa mort quatre mille livres pour fonder une école à Montrouge. Un an et demi plus tard, en mars 1668, celle-ci est ouverte par la veuve, qui nomme à sa direction un laïc. Devant ce scandale qui, dans un contexte de lutte contre le jansénisme et le quiétisme, remue les oppositions entre les évêques et la Compagnie du Saint-Sacrement bientôt relayée par les Jésuites autour de la question de la gratuité de l'enseignement et de l'exclusion des enfants pauvres, le curé de la paroisse saisit le tribunal. Il faut presque huit années de procédures pour que l'Église impose un prêtre, qui est finalement choisi par Madame Barboteau mais pas sans l'agrément du chantre du chapitre cathédral de Notre Dame, Claude Joly. Vers les années 1780, Jacques Philippe Martin Cels (1740-1806), l'un des plus habiles botanistes cultivateurs de son temps, établit hors la barrière du Maine, dans la plaine du Petit-Montrouge, en bordure de la chaussée du Maine, près du Moulin Janséniste, son célèbre jardin avec serres et pépinières où lui-même puis son fils et ses petits-fils cultivent, multiplient et commercialisent des plantes étrangères rares,. La rue Cels, ouverte en 1850 sur une portion de la pépinière honore sa mémoire. Cette ancienne rue de la commune de Montrouge a gardé son nom après son intégration dans le 14e arrondissement de Paris en 1860. En vertu de la loi du 12 novembre 1789, votée par l'assemblée nationale constituante créant les municipalités, Montrouge devient une commune avec un conseil municipal, élu par les habitants, et un maire. Le premier maire de Montrouge est François Ory (1736-1809), originaire du Sap (Orne), maître carrier, entré en fonction en 1790 et remplacé l'année suivante par Étienne Massé. Au printemps de l'an II de la République (1794), c'est dans la plaine de Montrouge que le destin du philosophe, partisan des libertés et défenseur des droits de l’homme Condorcet, décrété d'arrestation depuis 1793, prend une ultime tournure tragique, sous la forme d’une longue errance de deux jours et deux nuits à travers cette campagne encore quasiment déserte. Fuyant devant le danger imminent d'une perquisition de sa cachette à Paris, il espère – en vain – trouver refuge auprès de ses plus anciens amis — le couple Suard — propriétaires d'une maison à Fontenay-aux-Roses. Condorcet a 56 ans et il peine à marcher. Le matin du 6 germinal an II (25 mars 1794), il réussit, grâce au concours d'un ami à quitter Paris sans certificat de civisme ni passeport, par la barrière du Maine. De là, il gagne Fontenay, distant de dix kilomètres, en quatre longues heures épuisantes de marche. Or, ce jour-là et le suivant les Suard sont absents. Condorcet n'a pas la force de parcourir le chemin en sens inverse. De plus, faute de papiers, il risquerait cette fois de se faire arrêter à Paris à la barrière d'entrée. Il se met alors à errer et passe la nuit « à la belle étoile, quelque part dans la plaine de Montrouge ». Le lendemain, 7 germinal (26 mars), il repasse sans plus de succès à Fontenay, recommence à errer dans les parages et aurait passé, selon Madame Suard, la seconde nuit dans « des carrières de pierre qui sont sur la route de Fontenay-aux-Roses ». Le 8 germinal (27 mars) au matin, il parvient enfin à rencontrer Suard. Risquant la guillotine en cas de découverte d’un fugitif chez lui, celui-ci le met dehors au bout de deux heures. Affamé, Condorcet s'attable ce même jour en début d'après-midi dans une auberge à Clamart-le-Vignoble, ou son aspect, son état de fatigue, sa barbe de plusieurs jours et ses propos le rendent suspect. Dénoncé au comité de surveillance, il est enfermé sous une fausse identité à Bourg-l'Égalité où il décède le surlendemain, 10 germinal (29 mars). En 1799, une partie du Petit-Vanves est rattachée à Montrouge. C'est ainsi que l'ancien petit cimetière juif mis en service en 1792 au Petit-Vanves pour la communauté ashkénaze de Paris et alentours se trouvait désormais sur le territoire de Montrouge. Désaffecté en 1809, il a définitivement disparu dans la deuxième moitié du XXe siècle (voir 90, rue Gabriel-Péri). En 1815, pendant les Cent-Jours, à l'approche des troupes de Blücher, il apparut que la plaine sans obstacles de Montrouge, insuffisamment aménagée et gardée, pouvait offrir une position avantageuse aux ennemis pour livrer bataille sous les murs de Paris et pénétrer dans la ville. Un corps de la cavalerie française, échappé de la bataille de Waterloo, détaché du camp du prince d'Eckmühl et placé sous les ordres d'Exelmans et de Vandamme, avait bien chassé de Versailles, le 30 juin 1815, deux régiments ennemis, mais avait été contraint de se replier devant l'arrivée de renforts allemands. Vandamme mena alors une partie de ce corps d'expédition, augmenté de quelques recrues fédérés couvrir les plaines situés entre Sèvres et Châtillon, occupant Meudon, Issy, Vanves et Montrouge où les élèves de l'École polytechnique avaient abandonné leur position sur la butte de Saint Chaumont s'y joignirent en amenant leurs canons. Ces différents troupes furent prêts et hautement motivés à combattre lorsque tomba la nouvelle que selon les termes d'une convention militaire avec les alliés, ultérieurement dite Convention de Saint-Cloud du 13 juillet 1815, les hostilités venaient définitivement prendre fin. Elles quittèrent leurs positions à Montrouge le lendemain de cet armistice, Vandamme se retirant avec l'armée au-delà de la Loire. À partir de 1816, les Jésuites — de retour en France en 1814 après en avoir été bannis en 1762 — disposèrent d'une maison de campagne à Montrouge. Ce fut la première propriété dont ils firent l'acquisition en France, après leur rétablissement. Le Père de Clorivière, supérieur provincial de France, qui était à l'origine de cette acquisition, écrivit le 8 octobre 1816 au Supérieur général Tadeusz Brzozowski : « Nous venons de faire l’acquisition d’une maison de campagne. Elle devenait nécessaire pour la conservation des santés qui souffraient notablement dans la maison de Paris, où nous sommes renfermés sans avoir aucun espace pour prendre de l'air et de l’exercice. Cette maison est agréablement située, à trois quarts de lieue d'ici, dans le village de Montrouge, à côté de l’ancienne maison de campagne du noviciat de Paris. » De Clorivière, maître des novices, ne songeait nullement à faire usage de la nouvelle maison de campagne pour extraire les pensionnaires de leur logement exigu, sis à Paris, rue des Postes. Âgé et manquant de forces, il obtint d'être déchargé de ses lourdes fonctions en décembre 1817. Ce fut son successeur, le Père Aloys Simpson, investi en janvier 1818, qui fit effectuer les travaux d'aménagement nécessaires et établit le nouveau noviciat des Jésuites à Montrouge. Les 15 novices venant de la rue des Postes en prirent possession le 15 avril 1818. Dès l'hiver de cette même année, on y comptait près de 40 novices. L'établissement fut doté d'une petite chapelle en 1822. Pendant les trois « Glorieuses », la maison fut mise à sac le 28 juillet 1830, puis entièrement saccagée au mois de février 1831,. Un nouveau cimetière est ouvert en 1819, rue du Reposoir. Au Petit-Montrouge, le géographe Jean-Léon Sanis (vers 1802-1879) construisit progressivement, de 1834 à 1845, sur un terrain de 33 ares près du « château du Maine » une attraction éducative alors unique en Europe qui consistait en une grande carte en relief de la France, connue sous le nom de géorama de Montrouge,. Vers 1834, Jacques-Paul Migne (1800-1875), dit abbé Migne, éditeur de plusieurs journaux politiques, fonda les « ateliers catholiques » du Petit-Montrouge qui comprenaient notamment une imprimerie autonome, de la fonte des caractères jusqu'à la reliure, mais aussi des ateliers de peinture, de sculpture, d'harmoniums et d'orgues. Implantés sur un vaste terrain au 127, chaussée du Maine à proximité du carrefour des Quatre-Chemins, ils furent anénantis plus de trente ans plus tard, dans la nuit du 12 au 13 février 1868, dans un immense incendie. L'abbé Migne y entreprit l'impression de plusieurs collections de livres pour former sa bibliothèque universelle du clergé et des laïques instruits,. En vertu de la loi du 11 juin 1859, effective en 1860, l'annexion par Paris des territoires situés à l'intérieur de l'enceinte de Thiers ampute Montrouge du « Petit-Montrouge » qui forme depuis une partie du 14e arrondissement de Paris. Seul le « Grand Montrouge » reste distinct de Paris. En 1860, la commune passe de 350 ha à 105 ha et à 75 ha en déduisant les 27 ha inconstructibles frappés des servitudes inhérentes à la zone militaire. D'une population de 25.000 habitants, il n'en reste que 4.000 et le revenu de la commune chute de 200.000 francs à 50.000. De surcroit, un passif de 45.000 francs est laissé entièrement à la charge du Grand-Montrouge. Outre sa mairie qu'elle venait d'ériger, (désormais mairie du XIVe arrondissement), la commune perd son prestigieux hospice, une ancienne fondation royale datant de 1780 (actuel hôpital La Rochefoucauld). Cette perte ne sera comblée qu'en 1874 par l'inauguration, au Grand-Montrouge, de l'hospice Verdier (disparu), rendu possible grâce à la générosité d'une donatrice qui a laissé son nom à l'établissement. Montrouge est également privé de la présence, sur son territoire, de l'« embarcadère de Sceaux » (gare de Denfert-Rochereau, 1846). Dès 1860, la commune du Grand-Montrouge formule une demande d'agrandissement de son territoire au détriment des communes limitrophes, mais le dossier est détruit dans l'incendie de l'hôtel de ville de Paris (1871). Cette demande est réitérée en 1872, par une pétition solidaire des habitants des communes d'Arcueil (130 signatures) et de Montrouge (790 signatures). Le rapport sur le projet de loi tendant à fixer les nouvelles limites des communes de Montrouge, Châtillon, Bagneux, Arcueil et Gentilly figure à l'ordre du jour de la séance du 22 juillet 1875 de l'Assemblée nationale. À partir de 1925, la ville de Montrouge connaît un essor industriel important (nombreuses imprimeries, pour la plupart aujourd'hui disparues, moteurs Messier, Schlumberger, également disparus...).[réf. nécessaire]En 1928 est mis en service le central téléphonique « Alésia - Montrouge », bâti en brique au 13, rue Camille-Pelletan. Montrouge devient ainsi la première ville de l'ancien département de la Seine (devenu Région parisienne depuis 1968) à être dotée d'un central téléphonique automatique[réf. nécessaire]. Il desservait, en 1963, outre Montrouge les communes d'Arcueil, Bagneux, Cachan, Châtillon, Gentilly et Malakoff (voir aussi : Liste des centraux téléphoniques de banlieue.) Le 14 juillet 1935, Victor Basch (président de la Ligue des droits de l'homme) préside l’événement fondateur du Front populaire au vélodrome de Buffalo à Montrouge, réunissant toutes les organisations de gauche. Après ce meeting à Montrouge, la foule se rend en manifestation à la Bastille, faisant le serment solennel de « rester unis pour désarmer et dissoudre les ligues factieuses, pour défendre et développer les libertés démocratiques et pour assurer la paix humaine ».[réf. nécessaire]Durant la Seconde Guerre mondiale, Montrouge est un lieu de résistance héroïque contre l'occupant. La société des Compteurs et le dépôt de la SNCF sont les principaux établissements où se retrouvent de nombreux résistants. Parmi eux[réf. nécessaire] : Henri Rol-Tanguy qui donna l'ordre d'insurrection parisienne le 19 août 1944 (un petit square disparu avec la création des 'allées Jean-Jaures' lui rendait hommage) ; Bernard Blandin (Compteurs) qui s'engagea dans les FFI ; l'agent de liaison Joséphine libéré de Ravensbruck le 31 mai 1945 ; Marcel Pinard, trésorier CGT de Montrouge, interné au camp de Pithiviers ; Auguste Monjauvis (Compteurs), déporté en Allemagne, frère de Lucien Monjauvis qui fut parmi les deux préfets communistes de la Libération ; Jean Monneron (Compteurs) fusillé par une patrouille allemande devant le 110, avenue Verdier ; Eugène Vaugeois également fusillé par cette même patrouille allemande devant le 110, avenue Verdier ; Jean Dupasquier (compteurs) qui perdit une jambe au cours des combats de la libération de Paris ; Georges Bouzerait, fusillé le 11 août 1942 avec 87 autres otages au mont Valérien (le nom d'une rue lui fut donné en hommage) ; Jean-Baptiste Douvrin, fusillé le 11 août 1942 avec 87 autres otages au mont Valérien ; René Renard (Compteurs de Montrouge) FTP déporté et mort pour la France, au camp de concentration du Struthof (situé à Natzwiller en Alsace). Alphonse Robert Thil dit Gaston né le 13 juillet 1875 à Poitiers, dessinateur, graveur, lithographe, membre SFIO, chef du comité d'action de la CGT, résistant, éditeur de la Nouvelle République de Patriam Recuperare, futur maire de Montrouge. Le 23 mars 2013 est inauguré la station « Mairie de Montrouge » de la ligne 4 du métro de Paris. C’est la première station de métro sur le territoire de la commune. Depuis 1975 les habitants du sud-ouest de la ville bénéficiaient déjà de la proximité de la station « Châtillon – Montrouge », terminus de la ligne 13 situé sur la commune de Châtillon. Le 8 janvier 2015, Clarissa Jean-Philippe stagiaire de la police municipale de Montrouge, appelée pour un accident de circulation est mortellement blessée par Amedy Coulibaly, au carrefour des avenues Pierre-Brossolette et de la Paix, dans la lignée des attentats de janvier 2015 en France. Depuis le 9 janvier 2016, à la suite d'une commémoration présidée par François Hollande, président de la République française, l'avenue de la Paix à Montrouge est dénommée avenue de la Paix-Clarissa-Jean-Philippe. Le 17 janvier 2022 la ligne 4 du métro de Paris est prolongée vers Bagneux et est inauguré la station « Barbara » à la limite sud de la commune.

Politique et administration

Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le 1er janvier 1968. La commune constituait historiquement le canton de Montrouge. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi à une seconde commune, avec Malakoff. La commune était membre de la communauté de communes de Châtillon-Montrouge créée en 2005. Le 1er janvier 2016, Montrouge est intégrée à la métropole du Grand Paris. La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 (Loi NOTRe) prévoit également la création le 1er janvier 2016 d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées La commune fait donc partie depuis le 1er janvier 2016 de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2016. L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création : la communauté de communes de Châtillon-Montrouge (Montrouge, Châtillon) ; la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (Châtenay-Malabry, Antony, Bourg-la-Reine, Le Plessis-Robinson, Sceaux dans les Hauts-de-Seine – les deux communes essonniennes de Verrières-le-Buisson et Wissous étant rattachées à la communauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay) ; la communauté d'agglomération Sud de Seine (Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Clamart, Malakoff). Montrouge est très ancré au centre-droit (UDI, NC avec 62 %) la gauche faisant des scores moyens (29 % aux élections municipales de 2014). Le Front national, renommé en 2018 le Rassemblement national y fait de très bas scores (5 %).[réf. nécessaire]Au premier tour des élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste Jean-Loup Metton * menée par le maire sortant Jean-Loup Metton obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 9 700 voix (61,65 %, 36 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par : - Joaquim Timoteo (PS-PCF-EELV, 4 553 voix, 28,93 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - Boris Gillet (SE , 1 096 voix, 6,96, 1 conseiller municipal élu) ; - Jean-Luc Le Dévéhat (EXG, 384 voix, 2,44 %, pas d'élu). Lors de ce scrutin, 42,69 % des électeurs se sont abstenus. Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine, la liste UDI-MoDem-LREM-MR menée par le maire sortant Étienne Lengereau — qui avait succédé à Jean-Loup Metton en 2016 — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 5 313 voix (45,08 %, 33 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant les listes menées respectivement par : - Juliette Méadel (DVG — fusionnée avec la liste PS-PCF- PP-GE, du 1er tour menée par Joaquim Timotéo — 4 685 voix, 39,75 %, 9 conseillers municipaux élus) ; - Aurélien Saintoul (LFI-G·s-EÉLV, 1 787 voix, 15,16 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, Six maires se sont succédé depuis la Libération de la France: Au 4 septembre 2014, Montrouge n'est jumelée avec aucune commune.

Équipements et services publics

Montrouge est située dans l'académie de Versailles. Depuis mai 2012, regroupant le centre municipal de santé, le centre d’action sociale, la circonscription de la vie sociale et le centre médico-psychologique, Montrouge dispose du « pôle Santé et solidarité - Claude-Manonviller ». Montrouge relève du tribunal d'instance d'Antony, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, du tribunal de commerce de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles.

Population et société

En 2020, avec 23 143,5 habitants/km2, Montrouge était la cinquième commune la plus dense de France après Levallois-Perret, Vincennes, Le Pré-Saint-Gervais et Saint-Mandé. Le salon d'art contemporain de Montrouge, créé en 1955, expose des œuvres d'artistes contemporains d'Europe. Il se tient annuellement au Beffroi de Montrouge. La Biennale de la jeune création européenne ou Biennale JCE, fondée en 2007, précédemment « Salon européen des jeunes créateurs » et antérieurement la section européenne initiée lors de l'édition 2000 du salon d'art contemporain, a pour objectif de développer un réseau de villes européennes, d’institutions culturelles et de spécialistes de l’art contemporain pour soutenir les talents émergents. Tous les deux ans, chaque pays partenaire désigne huit artistes pour être représenté pendant une exposition itinérante à travers l'Europe qui n'arrive à son terme que lors de l'édition suivante. En prélude de la 7e édition de la biennale (2019-2021) les artistes français étaient réunis au salon de Montrouge du 12 octobre au 3 novembre 2019. La participation de 56 artistes provenant de 7 pays d'Europe était alors projetée pour l'exposition itinérante. La fête Soleillades se tient, depuis 2009, tous les ans au début de l'automne. Elle remplace la fête des Carriers, qui, après trente-cinq éditions, n'évoquait plus les anciennes carrières de calcaire que par son nom ; néanmoins ce rappel historique, avec entre autres des costumes spécifiques, perpétuait le souvenir de cet ancien métier disparu à Montrouge, en rendant hommage aux travailleurs liés au développement de Paris et de sa banlieue. La ville compte plusieurs clubs sportifs dont : Le Montrouge Football Club 92 Le Cercle athlétique de Montrouge (CAM) : section de tennis et hockey sur gazon Le SMM (Stade Multi-sports de Montrouge) avec de nombreuses sections (Athlétisme, Tennis, Judo, Basket, Badminton, Pétanque, Musculation, Natation...) Le SMTC : section tennis Le Racing Club de Montrouge (RCM) : club de rugby de la ville de Montrouge évoluant au sein du Championnat FFSE Le CEB : Cercle Edouard Branco, club étoilé de taekwondo Les Phoenix de Montrouge : club d'Ultimate frisbee évoluant au sein des championnats (Indoor, Outdoor, Beach, Mixte, Open et Féminin) de la FFDF Les Montrougiens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant.

Économie

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 950 €, ce qui plaçait Montrouge au 7 864e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole. Entreprises en activité De nombreuses PME sont dynamiques. On note une spécialisation dans le domaine des services, de l'édition, du High-Tech et de la recherche médicale : Le marketing- La distribution publicitaire (Mediapost) - La distribution de presse (Neopress) - Les Instituts de sondages (TNS Sofres) - Les sociétés d'études de marché (MV2 Maxiphone) - Les conseillers en marketing direct (Wegener DM) - Le télémarketing (Victoria Line)Les éditeurs (Les éditions Législatives, Groupe Campus, Les éditions John Libbey) L'impression thermique (Axiohm) Les télécommunications (Orange) Les semiconducteurs (STMicroelectronics France) Les SSII- indépendants (Absyss, Agylis, Coraud, Item Services) - intégrés à un groupe (Stime pour Intermarché, DSEM pour La Poste)La bio-informatique (Genomining) La cybersécurité (CrowdSec) L'électronique médicale (Ela médical qui appartient au groupe Sorin) Les laboratoires pharmaceutiques (Sanofi-aventis, Pfizer) Les services de restauration (Buffalo Grill)Entre 2009 et 2013, le siège du groupe bancaire Crédit agricole s'installe à Montrouge sur les anciens terrains de Schlumberger. De plus en plus d'entreprises, de renommée nationale voire internationale, délaissent leur adresse postale montrougienne et choisissent une adresse parisienne (se terminant par « PARIS CEDEX 14 »), comme leur offre leur situation dans des immeubles qui sont certes situés sur le territoire de Montrouge, mais implantés le long du boulevard Romain-Rolland qui est aussi sur celui de Paris : Cadbury France (fabrication et commercialisation de confiserie) ; Pfizer (laboratoire pharmaceutique). Chronopost (transport express).Les plus anciennes entreprises en activité Alors que la plupart des anciennes industries ont disparu ou ont déménagé, quelques entreprises dont la création remonte au XIXe siècle ou au début du XXe siècle sont toujours en activité. La fabrique de papier d'Arménie, créée en 1885 au no 4 rue Morel, est une entreprise familiale qui, malgré un incendie important survenu en 2017, tient à maintenir son site de production dans la ville. La marbrerie Pompes-funèbres Mieulle, fondée en 1886. L'imprimerie Lecomte, créée en 1889. La société Les Robinets Presto, dont le siège social est situé 7, rue Racine, est une entreprise familiale fondée en 1927 sous la dénomination « Patient frères & Cie » par André et Lucien Patient, inventeurs du robinet temporisé à bouton-poussoir qui permet de lutter contre le gaspillage d'eau. Concepteur et fabricant de robinetteries et d'accessoires, elle équipe des sanitaires collectifs. Les produits fabriqués dans ses trois usines (deux en Poitou-Charentes, une au Portugal) sont exportés dans 80 pays.Entreprises disparues : Imprimeries des éditions Larousse, dans la rue Gossin ; Édition (Bayard Presse dans la rue Maurice-Arnoux, Bordas, Dunod et Belin dans la rue Gossin) ; Imprimerie de labeur (Imprimerie Draeger, Imprimerie Ginoux) ; Mécanique (Compagnie des compteurs) ; René Gillet (motocyclette), fermée en 1956. Fabrique de cirage (Lion Noir, 91, Grande Rue (en 1925), actuelle rue Gabriel-Péri ; récompensé d'une médaille d'argent à l'exposition universelle de Paris, en 1900, d'une médaille d'or à celle de Bruxelles, en 1910) ; L'industrie aéronautique : Les trains d'atterrissage (Messier), les hélices : Ratier (constructeur)) ; Électronique (Alstom racheté par Areva, Thomson, Gemalto (ex-Schlumberger)) ; Laboratoires de photographie industrielle Marcel Hamelle, du no 9 au no 15 rue Carvès ; Les tanneries (A. Enault et Cie) ; Les distilleries ; Les chocolateries ;En 2001, la ville commémorait, par une exposition, un siècle d'industrie aéronautique (disparue), représentée par les sociétés Paulin Ratier et l'entreprise Messier. La Maison Ratier fondée en 1904 par Paulin Ratier (1875-1939) au 22, rue Chauvelot dans la commune voisine de Malakoff emménagea en 1913 dans ses nouveaux ateliers plus vastes et plus modernes, construits à Montrouge au 155, route de Châtillon (actuelle avenue Pierre-Brossolette) qu'elle dut quitter ultérieurement pour un atelier plus modeste situé dans la même voie (no 97). Elle était spécialisée dans les boîtiers pour la téléphonie, et c'est en 1908, qu'elle introduit une première hélice d’aéroplane. En 1910, Paulin Ratier s'associe avec l’ingénieur Bertrand Montet, qui dépose la marque Rapid. Paulin Ratier est devenu un passionné d'aviation et il participa à de nombreuses manifestations aéronautiques : Grand Prix des avions de transport de l'Aéro-club de France, coupe Michelin, circuit de la Méditerranée. L'entreprise Messier, était spécialiste des trains d'atterrissage dès 1931. Sa progression fut rapide : en 1939, elle équipait 85 % de l'aviation française[réf. nécessaire]. En mai 2015, l'association du Café Culturel et Solidaire de Montrouge achète un ancien café en liquidation judiciaire au Tribunal de commerce de Nanterre. « Le Schmilblick » est ouvert en mai 2016 après plusieurs mois de travaux, il se situe en face de l'Aquapol au 94, avenue Henri-Ginoux et propose principalement gratuitement de multiples activités, des boissons et une alimentation à prix très accessible. Un site internet permet d'appréhender la vie de ce café associatif et d'y retrouver son programme mensuel.

Culture et patrimoine

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France. L'hôtel de ville (XIXe/XXe siècle), l'une des constructions les plus anciennes de la ville, comporte un corps central construit de 1880 à 1883 d'après les plans de l’architecte du département de la Seine Jacques Paul Lequeux et deux ailes latérales dessinées par l'architecte local Jules Baboin et bâties entre 1902 et 1903; en 1920 Victor Tardieu exécute un plafond.Dans l’escalier de l’hôtel de ville est conservé un tableau de Paul Schmitt, Carrière à Montrouge. Il représente un paysage de campagne sous un ciel nuageux. Au milieu, légèrement décentré sur la droite, s'érige la roue de treuil d’un puits. Cette « cage à écureuil » était actionnée par deux carriers. Le Beffroi du centre administratif de Montrouge et le grand Carillon de Montrouge installé dans sa coursive extérieure :Ce carillon électrique duquel les 27 premières cloches ont été fondues et accordées par la fonderie Cornille-Havard de Villedieu-les-Poêles (Manche) et installées en 1999 par l'entreprise Mamias de Gagny (Seine-Saint-Denis) est le plus grand carillon d'Île de France et le deuxième de France. Il a pu être réalisé grâce à la participation financière de trois entreprises montrougiennes dont les logos sont gravés dans le bronze : Rhône Poulenc Roerer, CNEN-EDF et SOFRES. Depuis 2019, avec ses 49 cloches, le carillon est complet : L'ancienne cloche de l'horloge a été raccordée et intégrée à l'échelle sonore. Il a retenti symboliquement une première fois dans la nuit du 31 décembre 1999 au 1er janvier 2000. Lors de l'inauguration officielle, le 26 février 2000, c'est à Régis Singer, carillonneur de son état, et à Jean-Louis Voiland, directeur de l'ensemble vocal Stesso Tempo jusqu'en 2002, qu'est revenu l'honneur de jouer des œuvres classiques, des airs traditionnels ainsi que quelques chansons de variété. Depuis le 10 mars 2000, le carillon se fait entendre deux fois par jour : à midi, Tambour de Jean-Philippe Rameau (arrangement pour carillon et interprétation de Régis Singer) ; à 19 h, Ballade de Ferdinand Carulli (arrangement pour carillon et interprétation de Jean-Louis Voiland). Le grand Carillon de Montrouge est illuminé la nuit. Il est ouvert à la visite lors des journées européennes du patrimoine organisées annuellement par le ministère de la culture et de la communication en septembre.L’école primaire et l’école maternelle ou groupe scolaire du Haut-Mesnil furent bâties de 1931 à 1933 sur les plans des architectes Jean Auguste Tisseyre et M. L. Genin. Hôtel particulier, 10, rue Gutenberg (1898), construit par et pour l'architecte et illustrateur Émile Marcellin Rivoalen (1843-1912). Le fort de Montrouge, construit en 1843 est situé en fait sur la commune d'Arcueil. Montrouge n'a pas voulu intégrer le fort sur le territoire de la commune, car, à l'époque, elle aurait dû supporter l'entretien des militaires. Le cimetière de Montrouge.Elle comprend également un grand ensemble labellisé « Architecture contemporaine remarquable » (anciennement « Patrimoine du XXe siècle ») : la résidence Buffalo. Médiathèque municipale de Montrouge, 23, rue Gabriel-Péri (voir à cette adresse).

Pour approfondir

G. Renou, Histoire de Montrouge, 1932. Armand Thomas, Pierrette Cour et Lucie Geeraerts, Montrouge et son histoire, 1988. Abbé Magnier, Notre vieux Montrouge, 1961 (en ligne). Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, 1872 (lire en ligne) Liste des communes des Hauts-de-Seine Métropole du Grand Paris Établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative à la santé : Fichier national des établissements sanitaires et sociaux Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français Ressource relative à la musique : MusicBrainz Ressource relative aux organisations : SIREN Site de la mairie « Dossier complet : Commune de Montrouge (92049) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, 21 mars 2022 (consulté le 9 avril 2022). « Montrouge », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, 1er avril 2022. « Montrouge » sur Géoportail.