La société Sci aurelie vincent a été créée le 6/10/2016, soit 6 années d'activités. Le siège de la société est basé à MONTIVILLIERS 76290. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Aurélie, Marie, Mélanie VINCENT. Elle a un capital social de 1000 €. Son dernier bilan date du 3/11/2016. Sci aurelie vincent a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20B et évolue dans le secteur .
En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).
Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).
La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.
Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.
C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.
Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.
Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».
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Le code APE - NAF 6820B est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 1 633 149 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 23 905 salariés, essentiellement des agents immobiliers.
Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820B : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.
La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820B est : "Location de terrains et d'autres biens immobiliers".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobiliers.
La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.
L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).
Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.
Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6820B.
Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro. Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.
Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.
Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820B. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.
Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.
L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :
Si vous démarrez l'activité de "Location de terrains et d'autres biens immobiliers", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.
Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.
L'activité 6820B est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :
Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.
L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers.
Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.
Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers :
En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.
En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de terrains et d'autres biens immobiliers”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.
En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.
L'établissement principal est domicilié au 4 rue girot, Montivilliers 76290. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.
À Montivilliers 76290, il y a 315 autres entreprises qui ont la même activité.
Montivilliers (prononcé [mɔ̃tivilje] ou [mɔ̃tivije]) est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. La commune est la deuxième de la métropole du Havre par le nombre d’habitants, après Le Havre.
Cette commune est située sur la rive droite de la Seine, à une dizaine de kilomètres du Havre. La commune est traversée par une rivière appelée la Lézarde. Celle-ci a été artificiellement scindée en deux bras dès le Moyen Âge, afin de multiplier les moulins à blé et à tan, dont des vestiges subsistent encore de nos jours. Le mieux conservé est celui de l’abbaye, moulin à blé banal, dont les abbesses tiraient un grand revenu, et dont la démolition est prévue pour l'été 2015 en raison de sa vétusté et du risque d'effondrement qu'il engendre. La Lézarde étant au Moyen Âge beaucoup plus large que de nos jours et moins envasée, il existait à Montivilliers une activité portuaire non négligeable. En effet, celle-ci se jetait directement dans la mer et bénéficiait des effets de la marée plusieurs fois par jour, ce qui constituait un curage naturel efficace. Elle est aujourd'hui jalonnée de chemins de promenade, très appréciés par les Montivillons. La Lézarde rejoint depuis la fin du XIXe siècle le canal de Tancarville sur la commune d'Harfleur. En journée, six lignes de bus (1, 9, 10, 11, 12 et 13) traversent la ville. En soirée, la ligne A relie Le Havre à Montivilliers. Le réseau de transport à la demande pour Personnes à Mobilité Réduite "Mobi'fil" de la CODAH dessert également la commune. Depuis 2001, la ligne LER passe par la gare de Montivilliers. Elle permet de joindre Le Havre et Montivilliers en 20 min. avec en moyenne un train toutes les demi-heures. Cette ligne va jusqu'à Rolleville via Epouville permettant à la cité d'être reliée aux communes voisines de façon régulière et fiable. De plus la réhabilitation de la place de la Gare a permis de créer un pôle multimodal de l'offre de transport en commun de la CODAH. Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Octeville », sur la commune d'Octeville-sur-Mer, mise en service en 1994 et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 796 mm pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 75 km, la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000 à 10,5 °C pour 1981-2010, puis à 11 °C pour 1991-2020.
Montivilliers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine du Havre, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes et 235 218 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,. Face au manque de logements dans la commune et en cohérence avec la politique locale de développement durable, la municipalité a décidé la création d'un Eco-Quartier au sein de la ville. Il sera situé entre le quartier Belle Étoile et les hameaux de Réauté et de Fréville et sera lien direct avec le quartier de la Belle Étoile tant sur la continuité des infrastructures que sur le plan social. Après une concertation avec les habitants et les responsables du projet (municipalité et CODAH) au sein d'ateliers thématiques de l'AEU, le projet est maintenant défini et les démarches administratives ont commencé. Ce nouveau quartier verra notamment la place de la voiture fortement réduite, la création d'un cœur de quartier avec des commerces de proximité, probablement tune école maternelle/primaire et des activités de type marché hebdomadaire. Des choix d'aménagements judicieux et écologiques comme la mise en place de coulées vertes, un éclairage public basse consommation, la récupération des eaux de pluie pour la collectivité, des composteurs collectifs ou encore une gestion raisonnée des nombreux espaces verts prévus seront mis en place. L'aspect social du quartier a été jugé prioritaire et la cohabitation inter-générationnelle ainsi qu'une répartition harmonieuse des logements sociaux (au moins 30 %) seront développées. On prévoit la création de 1 000 logements au total dont la livraison sera échelonnée. De plus une partie des 60 hectares de terrain réservés au quartier sera consacré au maraichage, si possible biologique, avec une filière de vente courte directement sur les étales du marché du quartier par exemple. Ce quartier se veut un projet ambitieux de développement durable en imposant des normes de construction qui vont au-delà de l'exigence HQE (isolation optimale, chauffe-eau solaire, récupération des eaux de pluie, usage de matériaux écologiques lorsque c'est possible) et incitant fortement à la modification de certaines habitudes de vie comme la réduction des déchets et de la consommation d'eau ou le développement des modes de transports plus doux par exemple. Les premières livraisons d'habitations sont prévues pour 2013-2014. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), zones urbanisées (28 %), prairies (6,7 %), forêts (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le nom de la localité est attesté sous la forme Villare au VIIIe siècle, Monasterium que dicitur Villare vers 1034, Villaris Monasterii en 1063 - 1066. Montivilliers doit son nom à son abbaye de femmes fondée au VIIIe siècle, on a accolé le nom primitif vilier « village » à celui de mon(s)tier « église, monastère ». Le nom jeté des habitants de Montivilliers est les Mâqueux d'oreilles.
Des recherches archéologiques ont été effectuées dans les années 1970 et ont révélé des traces de vie datant du Paléolithique avec l'existence de tribus qui se sont installées dans la région très probablement attirées par les nombreux ruisseaux et l'abondance de gibiers présents à cette époque. Des traces de vie Néolithique sont également à signaler avec la découverte d'habitats sur le plateau du Grand Epaville datant de 2500 à 1700 av. J.-C. Quelques objets gaulois, hachettes de jade et de bronze ont été trouvés sur les coteaux dominant la ville. Une chaussée romaine allant d'Harfleur à Montivilliers a été attestée, elle fut détruite par les Anglais en 1415. Entre 682 et 684, au cours d’un voyage à Jumièges, saint Philibert fonde ici un monastère de femmes à la demande de saint Ouen, évêque de Rouen. Ce monastère sera complètement détruit par les Vikings et ne se relèvera qu’au début du XIe siècle, cette fois avec des hommes, placés sous la dépendance de l’abbaye de Fécamp. Aucune trace architecturale de ce monastère n'a pu être retrouvée et on ne connait pas la localisation géographique de ce monastère dans la ville. Après la guerre de Cent Ans, la ville retrouve une partie de son économie locale mais sans équivalence avec le XIVe siècle. Le 23 septembre 1461, par ses lettres patentes, Louis XI confirme les privilèges des marchands drapiers de la ville, octroyés par Charles VI de France, de sorte que son commerce soit bien rétabli. La décision de la création de l'actuelle ville du Havre par le roi François Ier est annoncé le 26 janvier 1517 à la population montivillonne. Cette décision marque le tournant majeur de l'histoire de la cité. Le port du Havre de Grâce capte alors toute l'attention du roi ainsi que ses investissements au détriment de Montivilliers qui s'appauvrit. La Réforme connaît un relatif succès en Normandie. En 1544, on a déjà trace de la présence de protestants à Montivilliers à travers un acte tragique. Le 18 décembre 1544, deux protestants de Montivilliers, Richard Pouchet et Vincent Périer, sont brûlés vifs en place de l’abbatiale sur ordre du parlement de Rouen pour « propos d’hérésie ». À partir de 1557, Jean Venable, libraire colporteur de Dieppe, diffuse en pays de Caux et en Basse-Normandie, les écrits de Martin Luther et de Jean Calvin. Nombreux sont les protestants parmi les drapiers de la ville qui font la renommée et la richesse de Montivilliers. En 1551, le pasteur Godard, originaire de Bolbec et formé à Genève, vient prêcher à Montivilliers à la demande des bourgeois de la ville. Les cultes rassemblent de 3 000 à 5 000 personnes. La chronique rapporte qu’à Pâques 1561, il reçoit à la Cène 850 nouveaux catéchumènes adultes. Dans la tourmente des guerres de Religion, les protestants trouvent asile pour célébrer leur culte à partir de 1561 au manoir de Bévilliers, résidence du seigneur d'Harfleur. Un temple sera aménagé dans un bâtiment de la cour du manoir détruit en 1679 sur ordre du parlement de Paris. En novembre 1685, Montivilliers connaît une dragonnade dirigée par le commandant Marillac. Les dragons du roi investissent la ville pour y arrêter les protestants, et les obliger à « abjurer » la confession protestante. 27 avril 1688 : un navire affrété « aux frais du roi », expulse vers l’Angleterre 94 protestants de Montivilliers, Rouen, Le Havre, Lillebonne, Fécamp, Caudebec, et Gisors enfermés au château de Dieppe et refusant « de signer leur abjuration ». Pendant la période des persécutions de Louis XIV, les protestants se réunissent clandestinement pour le culte dans le désert. En Pointe de Caux, il a existé plusieurs lieux de désert à Saint-Antoine-la-Forêt, Saint-Nicolas-de-la-Taille, Mélamare, Tancarville, dans des forêts, des granges ou des carrières. Isaac Lecourt (1669 - 1693), fils d’un marchand de toiles de Montivilliers, a 16 ans lors de la dragonnade de novembre 1685 dans la ville. Il devient prédicateur clandestin de 1686 à 1689 en pays de Caux, visitant les protestants à domicile ou en prison et rassemblant des assemblées de désert jusqu’à plus de deux mille personnes. En 1689, il part prêcher en Basse-Normandie. En avril 1693, il est arrêté à Caen et jugé. Son sort n’est pas connu. D’autres prédicateurs cauchois lui ont succédé : Jean Boivin (de Virville), un dénommé Godard (de Bolbec), Jacques Morel (de Criquetot-l'Esneval). En 1787, à l'occasion de l’Édit de tolérance du roi Louis XVI, la riche communauté protestante de Montivilliers fait construire hors les murs de la ville, sur un terrain de la famille Barnage, le magnifique temple actuel, véritable bijou d’architecture Louis XVI, le plus vieux temple au nord des Cévennes toujours en usage (hors Alsace - Montbéliard), classé à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Le temple est toujours entouré de son petit cimetière protestant, lui aussi toujours en usage. La ville est chef-lieu de son district de 1790 à 1795 et absorbe, entre 1795 et 1800, les communes voisines de Porte Assiguet, de Porte Châtel et de Porte Chef de Caux. L’abbaye est abandonnée par les religieuses en 1792 ; pendant la période révolutionnaire, elle est occupée de diverses manières : bureaux, prison, garnison, magasins, écuries, etc. 1804 – Montivilliers installe son premier pasteur officiel salarié par l’État, le pasteur Frédéric Fallot, originaire de Longeville (Montbéliard). Il y a alors 1 370 protestants recensés sur la paroisse de Montivilliers. Les bâtiments de l’abbaye sont vendus en 1811, ils sont utilisés tout au long du XIXe siècle à des fins industrielles (filature de coton puis raffinerie de sucre et enfin brasserie en 1857) et convertis par la suite en entrepôts, garages et locaux d’habitation. Pendant la drôle de guerre et lors de la campagne de France en mai juin 1940, Montivilliers accueille des chasseurs alpins en garnison dans les maisons de la rue Vattelière. Autour de la ville, les troupes de la 51st Highland Division stationnent et viennent souvent en ville. Il n'y aura pas de combats durant cette période. Les troupes allemandes arrivent dès le 13 juin 1940 dans la ville de Montivilliers. L'occupation débute par l'implantation de zone de cantonnement pour les troupes, surtout dans les écoles de la ville, réquisitionnées. Les belles villas (avenue Foch et impasse des Villas, ainsi qu'au début de l'avenue Clemenceau et les châteaux des Ardennes ou de la Payénière) servent à abriter les officiers. Dès la fin de l'année 1940, la résistance s'organise pour quelques actions encore limitées à quelques fils téléphoniques coupés ou quelques pneus de véhicules crevés. Dans la nuit du 18 au 19 septembre 1941, il va y avoir des coups de feu portés contre la sentinelle de l'école des garçons (actuelle école Jules-Ferry). C'est un des rares exemples avant la libération d'actions visibles à l'encontre des troupes allemandes. Les réseaux restant le plus discrets possible, la mise en place et l'organisation de l'heure H, section Buckmaster prend du temps. La mise en chantier des blockhaus pour la forteresse du Havre va permettre à quelques résistants de s'infiltrer au plus près pour pouvoir cartographier les différents bunkers qui sortent de terre sous la demande de l'organisation Todt. Les bureaux de recrutement se trouvaient en mairie, au 22 rue Thiers et au 58 avenue Foch, ainsi qu'au 6 rue Bonvoisin pour les réclamations. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, un planeur tombe dans un champ de la ferme Lemaître, route d'Octeville. Il sera l'objet de la convoitise des chasseurs de souvenirs, mais très vite, des sentinelles allemandes seront postées afin de permettre la destruction du planeur. Les pilotes seront cachés chez un membre de la Résistance, monsieur Gaston Rioult, maraîcher. Le 1er septembre 1944, vers 15 h, la Troop 1 de l'escadron blindé de la brigade Piron arrive en observation à Montivilliers. Relevée le 2 septembre par la 49st West Riding Division britannique, la brigade Piron, bien que première troupe alliée sur le sol de Montivilliers ne participera pas à la libération de la ville. Elle part en direction de Bruxelles qu'elle libère le 4,. La date retenue pour l'anniversaire de la libération de la ville reste le 2 septembre car c'est en ce jour que le premier motocycliste anglais arrive en reconnaissance dans le centre-ville. C'est ce même jour que les armes prises par les FFI la veille sont rendues, mais les sentinelles ne le sont pas. Le premier tir de représailles tombe sur la ville, premier d'une série de 8 jours de tirs sur la ville de la part des troupes allemandes retranchées sur le plateau d'Epremesnil. Le jour de l'opération Astonia, Montivilliers assiste en première ligne à la bataille pour la prise du Havre. Moins éprouvée que le Havre ou Fontaine-la-Mallet, Montivilliers sera néanmoins au cœur de la bataille pour la prise du Havre car les emplacements des positions fortes de la "Festung Le Havre" se trouvent en grande partie sur son territoire. De plus, les équipes de la défense passive et des volontaires porteront secours aux sinistrés de Montivilliers mais aussi du Havre et de Fontaine-la-Mallet. À la suite du tir de représailles, la cité compte 600 logements atteints, 120 blessés dont plusieurs sérieux et 22 morts. La guerre de 1939-1945 fit 35 victimes parmi les soldats montivillons. En 1968, la paroisse protestante de Montivilliers est rattachée à celle du Havre. En 1975, la municipalité de Montivilliers engage une réflexion sur l’avenir du site abbatial qui aboutit en 1977. La première tranche des travaux permet l’installation en 1994 de la bibliothèque Condorcet dans le logis des abbesses. La seconde tranche réalisée de 1997 à 2000 a permis la restitution des espaces dans leur architecture d’origine, la création du parcours spectacle « Cœur d’Abbaye » et l’aménagement d’une salle d’expositions temporaires dans le réfectoire gothique.
Rattachements administratifsLa commune se trouve dans l'arrondissement du Havre du département de la Seine-Maritime. Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Montivilliers. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. Rattachements électorauxPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Havre-2 Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de la Seine-Maritime. La commune était membre de la communauté de l'agglomération havraise (CODAH), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000. Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le 1er janvier 2019, la communauté urbaine dénommée Le Havre Seine Métropole, dont Montivilliers est désormais membre. Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste menée par le maire sortant Daniel Fidelin est battue par la liste de gauche menée par le conseiller départemental Jérôme Dubost, par 37,28 % contre 62,72 %, l'abstention s'étant élevé à 56,14 %. Nordhorn (Allemagne) depuis 1963. Nasséré (Burkina Faso) depuis 2002.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans, En 2019, la commune comptait 15 470 habitants, en diminution de 4,49 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %). L'hôpital Jacques-Monod est présent sur le territoire de Montivilliers. Cet équipement appartenant au groupe hospitalier du Havre dispose de matériels performants, de plusieurs blocs de chirurgie, d'un nouveau Pôle-Femme-Mère-Enfant (PFME) depuis 2009 et d'un service d'urgences adulte et pédiatriques ouvert 24h/24 et 7j/7. Le site hospitalier est desservi par la LER par l'arrêt "Jacques Monod - La demi-lieue". De nombreux professionnels de santé libéraux sont également installés sur le territoire de la commune. Lycée public général et technologique Jean-Prévost 2 collèges publics : Raymond-Queneau et Belle-Étoile Institution privée Sainte-Croix et Saint-Germain (de la maternelle au collège) Écoles primaires et maternelles Jules-Ferry, Victor-Hugo, Jules-Collet, Louise-Michel, Marius-Grout, Charles-Perrault, Jean-de-La Fontaine et Pont-Callouard.
Montivilliers est primée au concours des Villes fleuries : deux fleurs. Abbaye et musée « Cœur d’Abbaye » ; Temple protestant de 1787 ; Bibliothèque Condorcet ; Bâtiments abbatiaux restaurés pour réception et expositions culturelles ; Berges de la Lézarde ; Rue Piétonne ; Remparts médiévaux et la tourelle Vattelière médiévale ; Le manoir de Réauté. Situé dans un petit hameau au NO de la ville, il fait l'objet d'une peinture de Raimond Louis Lecourt, peintre né au Havre en 1882 ; Le château de Colmoulins ; Le manoir d'Escure ; Le manoir d'Épaville ; Le manoir de la Clinarderie (XVIe siècle) ; Domaine de la Montade. Possession de l'abbaye de Montivilliers ; Aître de Brisgaret. Site classéChamp de foire planté d'arbres centenaires Site classé (1932). Au Moyen Âge, les cimetières sont d’autant plus exigus qu’ils sont plantés d’arbres (pommiers, ormes, frênes) ; aussi le séjour des morts dans la terre est-il très bref et les exhumations ne se font pas attendre surtout en période d’épidémie. Les os vont alors à l’aître. L’aître est une galerie servant d’ossuaire. On y passe les os par des lucarnes ménagées dans le toit. La construction définitive intervient à partir de 1542. Le bâtiment comporte des bas-reliefs en bois ainsi que d'anciennes inscriptions gravées dans la pierre, parfois très affectés par l'érosion. Cet édifice exceptionnel datant du XVIe siècle (il n'en existe plus que 3 en France), a été entièrement rénové en 2013. Louis-Georges de Bréquigny (1715-1795), historien et paléographe. Henri Alexandre Saffrey (1832-1895), peintre et graveur. René Bihel (1916-1997), footballeur et entraîneur français. Édouard Mendy (1992-), footballeur international sénégalais. Gardien de but au Chelsea FC Pierre Aubery (1920-2009) et Émile Danoën (1920-1999) s’y lient d’amitié alors qu’ils sont surveillants à l’École primaire supérieure, à la fin des années 1930. Georges Laugée (1853-1937), artiste peintre né à Montivilliers. Jules Ausset (1868-1955), artiste peintre né à Montivilliers. Raymond Lecourt (1882-1946), peintre. Olivier Blanc (1951), historien. Jean Prévost (1901-1944), écrivain et résistant français (Capitaine Goderville) ; son père fut directeur de l’école primaire supérieure de Montivilliers. Vincent Collet (1963), ancien joueur de basket-ball à Montivilliers puis au Mans et sélectionneur de l'équipe de France de basket-ball depuis mars 2009. André Messager (1853-1929), chef d'orchestre et musicien. L'orchestre de Montivilliers porte son nom, ainsi que la rue où il a vécu (anciennement rue des Villas). Oscar Comettant (1819-1898), compositeur, musicologue, homme de lettres et voyageur, a vécu à Montivilliers, 33 sente des Rivières. Michel Vallery (1925-2010), maire de Montivilliers de 1977 à 2001, chevalier de l'Ordre National du Mérite a été le principal acteur de la rénovation des bâtiments abbatiaux[réf. nécessaire]. Frédéric Lecanu, judoka international de Montivilliers, aujourd'hui présentateur sur l'équipe 21[réf. nécessaire].
Ernest Dumont et Alphonse Martin, Histoire de Montivilliers, Res Universis (ISBN 2877605892) Gilbert Decultot, Montivilliers à travers les siècles. évocation et images, Fécamp, l. Durand, 1973 (ASIN B0000DU1GO) Récits d’Histoire protestante régionale, t. 1 Normandie, Charles Bost, Éd. Union Fraternelle des Églises réformées de Normandie, 1928 et archives de l’Église Réformée du Havre. Rémy BONMARTEL Directeur Général des Services : La vie sociale à MONTIVILLIERS au début de la Révolution (Dans le cadre de l'association Montivilliers Hier Aujourd'hui Demain, travail sur les archives municipales et le recensement de la population de 1792) 1986 réédité en mai 2008 (ISSN 1283-9329) et Rivière et inondations à Montivilliers : Une histoire ancienne. Avec MHAD. Liste des communes de la Seine-Maritime Site de la mairie