La société du jour: Da elio

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Da elio

La société Da elio a été créée le 4/2/2015, soit 7 années d'activités. Le siège de la société est basé à VILLEURBANNE 69100. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Elio CARDELLI. Elle a un capital social de 1000 €. Son dernier bilan date du 9/7/2020. Da elio a choisi le statut juridique SAS, société par actions simplifiée. Elle opère sous le code NAF 56.10A et évolue dans le secteur .

SAS, société par actions simplifiée, c'est quoi ?

Sigle

Le sigle ou acronyme SAS peut signifier :

Culture et société

Un sas (du latin médiéval s(a)etatium, « tamis », utilisé dans le sens de « destiné à trier le passage ») est un dispositif qui permet de passer d'un lieu à un autre, d'un environnement à un autre.

Patronyme

Sas est un nom de famille notamment porté par : Éva Sas, une personnalité politique française ; Jean Sas, un humoriste et animateur de radio et de télévision français.

Toponyme

Sas, Šas ou Saš est un nom de lieu notamment porté par : Šas, un village de la municipalité d'Ulcinj, dans le sud-est du Monténégro ; Saš, un village de la municipalité de Tutin, en Serbie ; Sas de Gand, une petite ville de Zélande, aux Pays-Bas.

56.10A -

Le code APE - NAF 5610A est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 117 185 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 350 403 salariés, essentiellement des restaurateurs, des cuisiniers, des commis de restaurant.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 5610A : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 5610A est : "Restauration traditionnelle".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Restauration traditionnelle, les salariés de cette branche sont essentiellement des restaurateurs, des cuisiniers, des commis de restaurant.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 5610A.

Cette assurance est recommandée pour tous, même si elle n’est imposée qu’aux professions réglementées. La RC Pro couvre les dommages corporels, matériels et immatériels causés à autrui dans le cadre professionnel. Ces dommages peuvent être coûteux, et vous devrez payer de votre poche si vous n’êtes pas couvert. Vous pouvez effectuer un devis en ligne sans engagement et sans laisser vos coordonnées sur notre comparateur RC Pro.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 5610A. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Restauration traditionnelle", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 5610A est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour l'organisme de formation relevant de l'activité Restauration traditionnelle :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Restauration traditionnelle”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Da elio

L'établissement principal est domicilié au 55 rue paul verlaine, Villeurbanne 69100. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Villeurbanne 69100, il y a 636 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Villeurbanne ?

Villeurbanne (/vi.lœʁ.ban/) est une commune limitrophe de Lyon. Avec 152 212 habitants au 1er janvier 2019, elle est la 4e commune de la région Auvergne-Rhône-Alpes et la 20e commune de France par sa population devançant Boulogne-Billancourt en région parisienne avec laquelle elle est souvent comparée, en faisant la commune de banlieue la plus peuplée de France au regard de la définition de l'Insee. Les habitants de Villeurbanne sont appelés les Villeurbannais.

Géographie

Villeurbanne est une ville de France, limitrophe de Lyon sur la rive gauche du Rhône et qui forme aujourd'hui l'intra-muros avec cette dernière. La commune est délimitée à l'ouest par le parc de la Tête d'Or (6e arrondissement de Lyon), au sud par le 3e arrondissement de Lyon, à l'est par Bron et Vaulx-en-Velin et au nord par le Rhône. Le territoire de la commune de Villeurbanne est situé à la pointe nord-ouest de celui qui était connu autrefois sous le nom de pays du Velin. Il s’étire du nord-ouest au sud-est depuis la rive gauche du Rhône sous la forme d’un rectangle de 5,8 km de long avec une largeur variant de 2,5 et 3,5 km pour une superficie de 14,5 km2. Sa topographie est marquée par la présence de deux surfaces étagées entre les cotes extrêmes de 165 et 189 mètres : la plaine alluviale, au nord-ouest et au centre à l’altitude d’environ 170 mètres et la terrasse supérieure au sud-est à l’altitude d’environ 180 mètres. La limite entre ces deux niveaux est formée par un talus d’une hauteur de 8 à 10 mètres auquel tous les documents jusqu’au XIXe siècle donnent le nom de Balmes viennoises. Du point de vue géologique, cette topographie est un héritage des dernières péripéties de la glaciation wurmienne. Le front du glacier qui se situait alors à 25 kilomètres plus à l'est est encore marqué par le vallum morainique entre Villette-d'Anthon et Grenay Dans un premier long temps d'environ 60 000 ans, au rythme de la fusion estivale étaient libérées des quantités considérables d'eaux très chargées en limons, sables et galets qui ont déposé une nappe uniforme sur l'emplacement de la commune comme sur l'ensemble de la future agglomération lyonnaise. Lors du retrait du glacier marquant la fin de cette phase, le débit du Rhône a fortement augmenté du fait d'une fusion accélérée et continue. Dans le même temps diminuait sa charge en alluvions et sa capacité érosive était multipliée en fonction d'une accélération de sa vitesse. Son pouvoir de creusement l'ayant ainsi emporté, son cours s'est enfoncé dans la masse des matériaux accumulés. Le fleuve a alors fixé son lit à un niveau inférieur par leur déblaiement partiel, sur une certaine largeur. La différence d’altitude entre les deux surfaces ainsi déterminées est d’une importance capitale. Le débit du Rhône, en effet, est sujet à de grandes variations en fonction des divers épisodes climatiques : il peut passer de quelques centaines de mètres cubes en temps ordinaire (460 en moyenne) à 6 000 lors des plus grandes crues. Il sort alors de son lit mineur pour s'étaler sur l'ensemble de ce qu'on appelle son lit majeur correspondant à la plaine alluviale qui est sous la menace toujours imprévisible des inondations. La terrasse des 180 mètres est évidemment soustraite à de tels risques. Du point de vue hydrographique il importe encore de souligner que pendant de longs siècles le Rhône a divagué sur toute la largeur de la plaine inondable. Quand il s'écoulait à son extrême gauche, c'est lui qui a modelé le talus dit des Balmes viennoises en limite de la haute terrasse. À la place de cet ancien tracé holocène s'est installé jusqu'à notre époque le cours de la Rize qui avait son origine au moulin de Chassin sur la commune de Décines-Charpieu et se jetait dans le Rhône à Lyon dans le quartier de la Guillotière. Son débit très régulier était important, car son alimentation provenait de la nappe phréatique sous-jacente ainsi que d'apports latéraux depuis la terrasse des 180 mètres. En outre, son débit était grossi des eaux de débordement du Rhône avant les travaux d'endiguement. On la franchissait par des ponts. Dans un contexte assez comparable est né le Loiret dans la plaine alluviale de la Loire, au sud d'Orléans ! La Rize elle-même se divisait en deux branches au Pont des Planches, à l'aval de la centrale de Cusset. Une branche s’en détachait sur sa droite en direction du nord et dessinait un méandre contournant par la droite le quartier Saint-Jean, marquant ainsi la limite naturelle, toujours actuelle, avec la commune de Vaulx-en-Velin avant de rejoindre le Rhône en se transformant en marais. Le climat de Villeurbanne est de type semi-continental (Cfb sur la classification de Köppen : « climat tempéré chaud, sans saison sèche, à été tempéré ») à influences méditerranéennes dans lequel les précipitations sont plus importantes en été qu'en hiver. Les étés sont chauds et orageux. Les hivers sont froids et secs, et marqués par des gelées fréquentes mais peu persistantes en raison de la concentration urbaine. Les chutes de neige sont possibles (20 jours/an en moyenne). La sensation de froid y est souvent renforcée par la bise. Les influences méditerranéennes se traduisent notamment par de fortes chaleurs au printemps et en été, ainsi que par des périodes de sécheresses estivales de plus en plus fréquentes ; et par des remontées d'épisodes méditerranéens à l'automne. Le vent du Midi peut souffler violemment à cause de la compression de l'air dans la vallée du Rhône. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1975 à 2008 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Voies de communication et transports

Le boulevard périphérique de Lyon dessert de nombreux quartiers de Villeurbanne, longeant la ville au nord et à l'est, rejoignant la M6 à l'ouest de Lyon, via les tunnels de Caluire, de Rochecardon et de la Duchère, ainsi que l'A7 au sud. L'autoroute A42 y est connectée au niveau du quartier de Croix-Luizet et permet de rejoindre Bourg-en-Bresse ou Genève via l'A40. À 3 km à l'est, elle rejoint aussi l'A46 et la N346, qui constituent le contournement est de Lyon, reliant l'A7 (direction Orange) à Chasse-sur-Rhône au sud de Lyon, à L'A6 (direction Paris) au niveau de Villefranche-sur-Saône au nord de Lyon, desservant ainsi une grande partie de la banlieue est lyonnaise. Les départementales D137 et D29 terminent leur course dans Villeurbanne. Les principaux axes intra-muros sont, du nord au sud, le boulevard du 11 novembre 1918 et l'avenue Albert-Einstein, l'avenue Roger-Salengro, le cours Émile-Zola, le cours Tolstoï, la rue Jean-Jaurès et la rue Léon-Blum, la route de Genas, et sont tous plus ou moins orientés est-ouest. L'axe nord-sud est principalement servi par le boulevard Laurent-Bonnevay (périphérique), et secondairement par de multiples petites rues. Le réseau de pistes et bandes cyclables est dense à Villeurbanne. La ViaRhona traverse la commune depuis le Parc de la Feyssine jusqu'à Saint-Jean, en direction du Parc de Miribel-Jonage. La commune dispose depuis 2005 d'un système de vélos en location dénommé Velo'v qui maille le territoire grâce à de nombreuses stations. La Métropole de Lyon dispose du premier réseau de transports en commun hors Île-de-France avec 1,4 million de voyages par jour dont 755 000 voyages par jour et 212 millions par an en 2018 pour le seul réseau métro[réf. nécessaire]. Le SYTRAL, autorité organisatrice de la mobilité du département du Rhône et de la Métropole de Lyon, est chargé par cette dernière de la mission d'établissement du plan de déplacements urbains, donc des « déplacements doux » et du développement des transports en commun. Ceux-ci sont exploités sous la marque TCL par Keolis Lyon via un cahier des charges et une délégation de service public. Un service d'autopartage a été créé par Lyon Parc Auto en janvier 2008 et baptisée Citiz LPA depuis 2015. Ce service met à disposition des abonnés une centaine de véhicules répartis sur 42 stations sur le territoire de la Métropole de Lyon et de Villefranche-sur-Saône, dont 5 à Villeurbanne. Le service d’autopartage Bluely, a lui été supprimé en 2020. Aujourd'hui, aucune ligne de chemin de fer ne dessert la ville. Le trafic de fret subsistant sur l'ancienne ligne de l'Est-Lyonnais a été interrompu en décembre 2003. La voie a été reconstruite entre 2004 et 2006 pour accueillir la ligne de tramway T3 puis en 2010 le service Rhônexpress. Une des stations est aménagée sur l'ancienne gare ferroviaire et porte toujours le nom de Gare de Villeurbanne. Néanmoins plusieurs lignes du réseau de transports en commun de Lyon relient directement Villeurbanne aux deux principales gares de l'agglomération : gare de Lyon-Part-Dieu (métro B, tramway 1, 3 et 4, C2, C3, C9, 25, 37, 70) et gare de Lyon-Perrache (métro A) ainsi que deux autres gares, celles de Lyon-Saint-Paul et le tram-train de l'Ouest lyonnais (C3) et depuis décembre 2013, la gare d'Oullins (métro B).

Urbanisme

Villeurbanne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris),. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (93,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (65,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,7 %), eaux continentales (6,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Largement inondée par les crues du Rhône jusqu'au XIXe siècle, Villeurbanne est restée longtemps une commune rurale dispersant ses hameaux le long des grandes voies reliant le Lyonnais au Dauphiné. Après la réalisation de la grande digue, commencée en 1856 et qui met la commune hors d’eau, le développement de Villeurbanne s’accélère, fortement lié à l’industrialisation. La double pression du développement industriel et d’un important besoin en logements a légué au territoire une forte mixité habitat-activités. Le territoire de la commune comporte plusieurs quartiers historiques. Ils peuvent être regroupés en trois zones : au nord du cours Émile-Zola, qui passe à travers toute la ville dans la direction est - ouest puis nord-ouest - sud-est, on trouve les quartiers Charpennes-Tonkin, Les Poulettes, Croix-Luizet, Buers, Cusset et le campus de La Doua. au sud du cours Émile-Zola, les quartiers Charmettes-Dedieu, Gratte-ciel, Ferrandière, Maisons-Neuves, Perralière et Grandclément. à l'est du Boulevard périphérique, les quartiers Saint-Jean, Bonnevay, Cyprian et Les Brosses. En 2017, le nombre total de logements dans la commune est de 83 272, alors qu'il était de 70 792 en 2007. Parmi ces logements, 87,6 % sont des résidences principales, 3,5 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants (contre 6,9% en 2007 pour ces derniers). Ces logements étaient pour 91,8 % d'entre eux des appartements et pour 5,1 % des maisons individuelles. En 2017, 35% des résidences principales sont occupés par leur propriétaire contre 67,3% en location, un taux plus important que celui de la Métropole de Lyon (55,3%). La part de logements HLM loués vides est de 18,6 % des résidences principales, leur nombre est de 13 553 contre 13 264 en 2007. Villeurbanne a connu, au début du XXIe siècle, une croissance importante du nombre de logements neufs. Cela a correspondu à un cycle immobilier expansif avec un taux de construction neuve très élevé. Ce développement s’est essentiellement fait en renouvellement dans le tissu urbain existant (anciennes usines, maisons individuelles, etc.) et sur des opérations d’aménagement urbain. De nombreux projets urbains sont en développement, dont les plus importants sont : La ZAC Gratte-ciel centre-ville vise à agrandir le centre-ville au nord par prolongement de l'avenue Henri-Barbusse. Le périmètre défini est de 7 hectares, qui accueilleront des logements, des commerces, des équipements publics (école Rosa Parks et reconstruction du lycée Pierre Brossolette notamment) et des bureaux. La ZAC Villeurbanne La Soie, faisant partie du projet global du Carré de Soie, consiste en la création d'un nouveau quartier de 11 hectares avec espaces publics, logements, bureaux, commerces et équipements publics (dont une école et un gymnase). Grandclément, qui concerne la requalification de la place Jules-Grandclément, de la rue Decorps et du boulevard Réguillon, en lien avec le passage du futur prolongement nord du tramway T6. Le réaménagement du Cours Emile-Zola, effectué depuis 2014 en 4 phases.

Toponymie

Son nom vient du latin villa urbana, qui désignait une grosse ferme datant de l'époque romaine (env. 40 av. J.-C.) et située aux environs de l’actuelle Poste de la place Jules-Grandclément. Le nom du quartier des Charpennes vient du latin carpinum signifiant charme, arbre dont le quartier était fortement peuplé durant des siècles. Une version plus fantaisiste prétend que le terme vient du fait que les rues étaient si mal entretenues que les chars peinaient. Le quartier du Tonkin est créé en même temps que l'exposition internationale et coloniale de Lyon de 1894, aussi les noms du quartier et des rues le composant sont choisis en fonction des pays et capitales coloniales. La dénomination du quartier de la Poudrette vient de l’élaboration et l’utilisation d'un engrais éponyme provenant de la dessiccation en plein air de matières fécales sur ces terres.

Histoire

Politiquement, au début du XIVe siècle, Villeurbanne fait partie du Dauphiné. Quand le Rhône change de lit pour un cours plus septentrional, c'est au dauphin qu'en 1325 Guichard de Beaujeu, maître de la Dombes, vend la langue de terre étirée de Miribel aux portes de Lyon passée ainsi en rive gauche. À la fin du règne du dauphin Humbert II de Viennois, en 1349, Villeurbanne est rattaché comme l'ensemble de la province du Dauphiné au Royaume de France alors sous le règne du roi Philippe VI de Valois. Le dauphin, mammifère marin, continuera à figurer sur le blason de la ville. Les premières années de la Révolution française sont marquées par trois faits. Sur le plan administratif, les provinces ayant été supprimées dans la nuit du 4 août 1789, le Dauphiné est divisé en départements. En 1790, Villeurbanne rejoint celui de l'Isère, dont Grenoble est le chef-lieu et fait partie de l'arrondissement de Vienne. À la même date, usant de son nouveau droit de vote, la population de la ville élit pour la première fois son maire en la personne d'Étienne Debourg. Le 30 mai, elle célèbre avec ferveur la fête de la Fédération en association avec la population lyonnaise car faute de place sur le territoire des Brotteaux, la manifestation a lieu sur celui de Villeurbanne, à l'emplacement du tennis club actuel dans le quartier de la Doua. Dès 1844 le Conseil Municipal de Villeurbanne avait exprimé le vœu d’un rattachement de la commune au département du Rhône. Il réitérait sa demande le 19 mai 1847 et développait une argumentation convaincante : « Les relations de Villeurbanne avec Lyon sont de tous les jours et de tous les instants ; tous ses produits agricoles sont vendus à Lyon comme tout ce dont elle peut avoir besoin est acheté à Lyon ». À l’inverse, l’actuelle séparation du département du Rhône est source d’une extrême complication de la vie administrative. Pour les affaires les plus minimes, le recours à la sous-préfecture de Vienne ou à la préfecture de Grenoble « exige « un déplacement coûteux, une perte de temps considérable ». C’est donc sur la demande instante de la commune qu’est décrété en mars 1852 son rattachement au département du Rhône. Logiquement s’est posé le problème de la réorganisation du territoire au niveau cantonal. Le Conseil Municipal sut faire prévaloir son point de vue. En 1853, Villeurbanne est devenu le chef-lieu des quatre communes détachées du canton isérois de Meyzieu : Vaulx-en-Velin, Bron et Vénissieux. Les données démographiques sont éloquentes. Pendant cette brève période, la population de Villeurbanne passe de 5 393 habitants en 1851 à 7 474 en 1872 (6 663 en 1866). Dans le même temps, Lyon est passée de 177 190 en 1851 à 323 954 en 1866, soit presque un doublement. Villeurbanne n'a donc pas été entraînée dans le vaste mouvement de croissance exceptionnelle qui caractérise cette période et demeure avant tout une commune rurale, tirant ses profits de son agriculture, et elle le restera longtemps encore jusque vers la fin du siècle. Les transformations dont son territoire est le théâtre ne doivent rien à un dynamisme interne mais se présentent comme des contraintes imposées par sa puissante voisine. La constitution d'un réseau ferroviaire dans la région lyonnaise avait été longtemps retardée du fait de l'opposition du lobby de la navigation fluviale à vapeur. Ce retard va être vigoureusement rattrapé sous le Second Empire. Si le secteur oriental de l'agglomération n'est en rien concerné par la création de l'artère majeure de Paris à Marseille avec création de la gare de Perrache, il en va tout autrement en ce qui concerne la liaison avec Genève. Par l'acte de concession de la ligne du 30 avril 1853, il est décidé que son tracé passera par le département de l'Ain avec un départ à Lyon en rive gauche du Rhône. On avait donné la préférence aux propositions de l'inspecteur Gros alors que, dans un premier temps, avait semblé prévaloir le passage par le département de l'Isère avec une gare de départ aux Charpennes et la traversée de la commune de Villeurbanne. Dans le projet finalement retenu, un point, cependant, faisait difficulté : la localisation de la gare de départ sur cette rive gauche du Rhône. Installer la gare sur le quai d'Albret à proximité du pont Morand, c'était imposer une double courbe avant et après le franchissement du fleuve par viaduc. Mais il y avait plus grave encore. Un départ au quai d'Albret ruinerait à jamais tout projet de raccordement de la ligne Lyon-Genève avec celle de Lyon-Marseille. Il est finalement décidé par la loi du 19 juin 1857 de construire la gare dans le quartier de la Part-Dieu. La ligne se dirigerait en ligne droite vers le nord jusqu'au pont-viaduc à travers la commune de Villeurbanne sur une longueur de 1,64 kilomètre. La limite intercommunale fixée par l'accord de 1474 correspondait au cours du petit ruisseau de l'Abîme, que l'on situe au centre du parc de la Tête d'Or. Elle perdait sa justification après la construction de la ligne de Lyon-Genève : la portion villeurbannaise de ce qui était en train de devenir le parc de la Tête d'Or parc se trouvait coupée de la commune. On s'accommoda de cette situation, devenue encore plus absurde, lorsque la ligne fut déplacée vers l'est et installée sur un puissant remblais. La correction de cette absurdité attendra jusqu'en 1896. À cette date, le maire Frédéric Faÿs qui avait fait longuement résistance dut s'incliner après le vote par la chambre des députés de la loi du 17 octobre 1894 accordant le droit d'annexion à Lyon de cette enclave, à la satisfaction de son maire Antoine Gailleton. Un autre sujet de contestation devait naître, après la crue catastrophique de 1856, à propos de la construction d'une digue insubmersible qui engloberait forcément le territoire de Villeurbanne. Sa gravité exceptionnelle tient à la fois à l'énormité du débit, jamais égalé depuis (on l'a évalué autour de 5 000 m3 s−1 soit plus de 10 fois le module - débit moyen annuel) et à sa brutalité : le flot a monté avec une très grande vitesse le 31 mai et la décrue a été non moins rapide le 1er juin, d'où sa puissance destructrice. Si les réactions ont été très différentes selon les communes, c'est parce que les effets dévastateurs ont été bien plus impressionnants à Lyon (18 morts et 500 maisons détruites) qu'à Villeurbanne où l'on n'eut à déplorer aucune victime et seulement 85 maisons détruites dans le quartier des Charpennes. Les Lyonnais approuvèrent la rapidité de réaction des autorités (l'empereur lui-même tint à venir constater dès le 2 juin l'étendue de la catastrophe) et la non moins rapide décision de construire une digue insubmersible, de 10 cm plus élevée que le niveau des plus grandes crues Les travaux de sa construction ont été adjugés dès le 15 mai 1857 et rondement menés en deux ans. La municipalité de Villeurbanne dirigée par le maire Roustan, qui se plaignait de ne pas avoir été associé aux études, avait fait connaître son immédiatement son opposition, d'une part en minimisant la gravité des dégâts, d'autre part en prenant la défense de ses agriculteurs dont, estimait-elle, les terres s'enrichissaient de limons à chaque crue. Cette opposition fut vaine et seuls quelques propriétaires obtinrent des indemnisations pour la perte de leurs cultures. La capitale de la soierie est assez riche pour consacrer quelques dépenses pour l'agrément de ses citadins. En témoignent deux réalisations : le parc de la Tête d'Or et l'hippodrome de la Doua. Mais Villeurbanne n'en profitera guère. À l'évidence elle ne peut plus être partie prenante dans la réalisation du parc puisque la ligne Lyon-Genève établit une coupure franchie à l'époque par quelques passages à niveau. Par ailleurs, la bourgeoisie lyonnaise se devait de se mettre à l'heure de l'Angleterre victorienne où les hippodromes étaient devenus des haut-lieux de la convivialité pour la bonne société. Le choix de l'emplacement se porta sur un terrain voisin du parc, de l'autre côté de la voie ferrée. À l'exception d'une petite fraction propriété des Hospices civils, il s'agissait de communaux d'un très faible rapport pour la commune de Villeurbanne. Elle accepta facilement de les vendre pour une somme modique tandis que la ville de Lyon se chargeait de la desserte en aménageant une large avenue devenue aujourd'hui du 11-novembre. Les Hospices ont assuré l'accès par une autre avenue en bordure du parc qui est aujourd'hui le boulevard de Stalingrad. L'ouverture de l'hippodrome en 1864 fut un grand succès mais la population essentiellement agricole de Villeurbanne n'y pris guère part sauf, pour les plus passionnés, à resquiller en assistant aux courses perchés sur la digue insubmersible. L'accès aux tribunes était payant et la bonne société lyonnaise y réservait ses places. Quant à la commune de Villeurbanne, elle dut se contenter de recevoir chaque année le droit des pauvres, piètre aumône de 1 500 francs au regard des bénéfices élevés encaissés chaque année par la Société des courses. La Première Guerre mondiale a ouvert une parenthèse dans l'essor de la commune. La mobilisation de la population a été exemplaire : les usines ont été reconverties pour l'armement de nos troupes, 13 hôpitaux auxiliaires ont été créés pour recueillir les blessés, le camp de La Doua a fonctionné à plein pour le cantonnement des troupes et le champ de courses a été reconverti pour l'accueil des chevaux. Il faut toutefois signaler que des entreprises lyonnaises et d'autres repliées se lancent dans le matériel radio, d'abord rue Racine ainsi que diverses affaires de sous-traitances innovantes comme l'électricité automobile. Un émetteur radiotélégraphique faisant la liaison entre l'Amérique et la Russie est installé en 1914 sur le terrain militaire de La Doua ; l'infrastructure compte alors huit pylônes de 120 m de haut. La main-d'œuvre manque, les traitements sont modestes mais les promotions rapides. Outre les ouvriers réformés ou rappelés du front, on embauche des femmes, puis des coloniaux ou des étrangers. Le quartier du Tonkin loge de nombreux ouvriers vietnamiens, requis pour les industries chimiques lyonnaises. Villeurbanne voit également s'installer une importante colonie italienne. On peut nuancer la validité de cette expression appliquée à Villeurbanne si l'on prend comme référence les données démographiques. La population de la commune est passée de 82 399 habitants en 1946 à 116 535 en 1975, soit une augmentation de 41% et un taux de croissance annuel de 1,4 %. Pendant ces mêmes trente années les sept communes de la banlieue est de Lyon sont passées de 60 453 à 250 120 habitants soit un quadruplement de la population avec un taux de croissance annuel de 10,8 %.

Politique et administration

Villeurbanne était membre de la Communauté urbaine de Lyon (dite Grand Lyon et antérieurement COURLY), créée le 1er janvier 1969 par la loi 66-1069 du 31 décembre 1966 et qui succédait à des syndicats de communes créés antérieurement. La loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) crée au 1er janvier 2015 la métropole de Lyon, une collectivité à statut particulier issue d'une fusion entre la communauté urbaine et la partie du département du Rhône située dans le territoire de la COURNY. Cette nouvelle collectivité, dont est désormais membre la ville, remplace la communauté urbaine avec des compétences beaucoup plus étendues, avec notamment tout ce qui concerne l'action sociale, la petite enfance ou la gestion des collèges, qui étaient des compétences du département. Villeurbanne est un bastion de la SFIO puis du Parti Socialiste depuis 1947[réf. nécessaire]. Lors du second tour des élections municipales de 2014 à Villeurbanne, la liste PS-PCF menée par le maire sortant Jean-Paul Bret obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 16 662 voix (45,46 , 41 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par : - Jean-Wilfried Martin (UMP, 9 157 voix, 24,98 %, 7 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ; - Stéphane Poncet (FN, 5 823 voix 15,88 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - Béatrice Vessiller (EELV-PG, 5 004 voix, 13,65 % 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin, 53,17 % des électeurs se sont abstenus. Lors du second tour des élections municipales de 2020 à Villeurbanne, la liste PS-PCF-G.s- PP-LFI-PRG menée par Cédric Van Styvendael — qui bénéficiait du soutien du maire sortant Jean-Paul Bret et de la fusion de la liste EELV du 1er tour menée par Béatrice Vessiller — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 14 115 voix (70,37 %, 47 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle LREM-MoDem-UDI-Agir menée par Prosper Kabalo (maire-adjoint sortant de J-P. Bret, 5 941 voix, 29,62 %, 8 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 75,11 % des électeurs se sont abstenus,. Pour l'élection métropolitaine de 2020, les électeurs de Villeurbanne élisaient leurs représentants dans la circonscription « Portes du Sud ». Au second tour, la liste EÉLV menée par Bruno Bernard — qui bénéficiait de la fusion de la liste PS-PCF-G.s-ND-PP du 1er tour menée par Cédric Van Styvendael — a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 13 157 voix (66,79 %, 15 conseillers métropolitains élus), devançant très largement celle LREM dissident-PRG menée par Prosper Kabalo (6 541 voix, 33,21 %, 2 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, tenu dans les mêmes conditions sanitaires que le scrutin municipal, 75,55 % des électeurs se sont abstenus. Compte-tenu de l'importance de la population de la ville, supérieure 150 000, le conseil municipal de Villeurbanne est constitué à partir des élections municipales de 2020 de 59 membres, y compris le maire et ses adjoints. Conforméméent aux dispositions de la loi du 27 février 2002, dite loi Vaillant, relative à la démocratie de proximité et afin de rationaliser son organisation administrative, à compter de 1997, la ville a regroupé la gestion des quartiers en huit conseils : Charpennes / Tonkin, Buers / Croix-Luizet, Cusset / Bonnevay, Cyprian / les-Brosses, Perralière / Grandclément, Ferrandière / Maisons-Neuves, Saint-Jean et Gratte-ciel / Dedieu / Charmettes et à mettre en place des instances inter-quartiers thématiques. Au 3 février 2010, Villeurbanne est jumelée avec : Altenbourg (Allemagne) depuis 1971 Moguilev (Biélorussie) depuis 1978 Bat Yam (Israël) depuis 1979 Abanilla (Espagne) depuis 1980 Abovian (Arménie) depuis 1990 El Eulma (Algérie) depuis 1990Par ailleurs, Villeurbanne a signé des accords de coopération avec les communes de Radom en Pologne en 2000, de Sfax en Tunisie en 2001, de la province de Ganzouzour au Burkina Faso et de la commune de Dire Dawa en Éthiopie en 2009.

Population et société

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans, En 2019, la commune comptait 152 212 habitants, en augmentation de 3,41 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %). La ville de Villeurbanne est la deuxième commune de la métropole de Lyon et de la circonscription départementale du Rhône, la quatrième commune de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la 20e commune la plus peuplée de France, et appartient à la deuxième unité urbaine de France. C'est aussi la plus grande commune française à n'être que chef-lieu de canton et à ne pas être une ville-centre. Mars : Reflets du Cinéma ibérique et latino-américain, au Zola, cinéma d'art et d'essai d'architecture 1930 Mars : les foulées de Villeurbanne, course pédestre Mars : Le Karnaval Humanitaire, festival solidaire sur le campus de la DOUA. Avril : Fête du livre jeunesse Avril : Le Reperkusound, festival de musique électronique. Mai : les bons plants de Villeurbanne, journées de découverte de l'environnement local Mai : Les 24 heures de l'INSA de Lyon, week-end de festivités diverses sur tout le campus de la Doua Mi-juin : Les Invites de Villeurbanne, festival de théâtre de rue Octobre : Festival Un Doua de Jazz Mi-novembre : Festival du film court de VilleurbanneLa ville est la première à bénéficier du label Capitale française de la culture, valable pour l'année 2022. La municipalité possède dix-neuf stades, treize salles de sports (dont trois de plus de mille cinq cents places), quatre boulodromes, trois piscines, cinq murs d’escalade et une dizaine de terrains de proximité. La ville compte plus de 200 clubs sportifs. La ville de Villeurbanne héberge un club omnisports, l'Association sportive de Villeurbanne Éveil lyonnais (ASVEL), dont la section basket évolue depuis longtemps en Pro A et a remporté 17 titres de champion de France de basket. L'équipe joue dans le salle de l'Astroballe. Le Lyon-Villeurbanne Rhône XIII (Les Lions, jouant au Stade Georges-Lyvet) est un club de rugby à XIII évoluant en deuxième division (l'Élite 2). L'ASUL Ultimate est un club d'Ultimate-frisbee évoluant dans l'élite nationale (Division 1 Open). Le C.A.M.N. de Villeurbanne est un club d'athlétisme qui fut créé par des sportifs, dont le Président Thibaudier en a été le responsable au XXe siècle. On y retrouva de nombreux champions du lyonnais de sprint et demi-fond, et deux championnes d'Europe de 100 mètres. Dans les créateurs, Jean Chaintreuil, ancien du L.O.U., reste un des plus connus, à la fois sportif, responsable et entraîneur. Louis Challandon fut entraîneur dans les années 1960, et c'est l'entraîneur Pelletier qui a généré les derniers accords entre clubs comme l'ASVEL Athlétisme, ou Miribel-Ain. Au mois de mars chaque année, la ville organise les foulées de Villeurbanne, une course de 10 km et une autre de 5 km à travers la ville. En 2019, l'ASVEL est prise totalement en mains par l'international Tony Parker. Villeurbanne est bien doté en équipement de santé, notamment : L'hôpital des Charpennes, dans le quartier éponyme. Il fait partie du Groupement Hospitalier Centre des Hospices civils de Lyon (HCL). Le Médipôle Lyon-Villeurbanne, ouvert en 2019, dans le quartier de Cusset-Léon Blum. D’une capacité d’accueil de 740 lits et places, il constitue l’un des plus grands établissements de santé privé de la région et regroupe plus de 50 spécialités médicales et chirurgicales sur un site unique. La clinique Notre-Dame, dans le quartier de Grandclément, a pour vocation le traitement de la psychopathologie féminine.

Économie

En 2017, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 790 € et 52% des ménages fiscaux étaient imposables. En 2017, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 101 513 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,5 % d'actifs dont 60,3 % ayant un emploi. La commune compte 11,2 % de chômeurs au sens du recensement, contre 9,1% de chômeurs en 2007. Le taux de la Métropole de Lyon est lui de 13,8% en 2017. On compte 57 121 emplois dans la zone d'emploi en 2017, soit 8,1% des emplois de la Métropole de Lyon, contre 56 668 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 62 013, l'indicateur de concentration d'emploi est de 92,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi par habitant actif. Ceci s'explique par la proximité immédiate de Lyon dont le taux de concentration est de 139,2% en 2017. En 2017, 51% des emplois sont liés au secteur tertiaire, 33% aux emplois publics, 10% à l'industrie et 6% à la construction. La répartition est quasi similaire à celle de la Métropole de Lyon. En 2015, Villeurbanne comporte 13 959 établissements actifs dont 9 998 dans les services tertiaires, 568 dans l'industrie, 1 439 dans la construction, et 1 947 relatifs au secteur public et administratif. En 2018, 2 778 entreprises ont été créées à Villeurbanne, dont près de 80% d'entreprises individuelles. Territoire de tradition industrielle, la structure de l’économie locale de Villeurbanne évolue vers une économie de service tout en gardant une base industrielle solide. Grâce à la présence sur le territoire d’un tissu de petites entreprises dynamiques, qui côtoient de plus grandes tels que Boccard, Areva, Martin, Alstom, Adecco, ACI, O-I Manufacturing, EDF ou encore ATOS, Villeurbanne est le 4e pôle d’emploi de la région Auvergne-Rhône-Alpes après Lyon, Grenoble et Saint-Étienne, avec un peu plus 57 000 emplois en 2017. Villeurbanne mise aussi sur le développement de jeunes entreprises à fort potentiel, par exemple avec Hikob (acquisition de données sans fil) ou Esker. Le pôle Pixel est le 1er pôle régional destiné aux activités de l'image, du son et des industries créatives. Il regroupe plus de 110 entreprises qui représentent 600 salariés. Le pôle offre 11 000 m2 de bureaux et locaux d'activités, ainsi que 5 000 m2 de surfaces de studios (plateaux, loges, locaux techniques…). La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d’industrie de Lyon : le Groupement des Entreprises de Villeurbanne (Gevil). 10 marchés alimentaires ont lieu régulièrement dans les quartiers des Brosses, des Buers, des Charpennes-Tonkin, de Croix-Luizet, de Cusset, de la Ferrandière, du Tonkin, de Grandclément (le plus ancien, créé en 1892) et de Gratte-ciel. Une monnaie locale la Gonette a été créée en novembre 2015 et est utilisable dans certains des commerces de la commune et de la Métropole. La capacité hôtelière de la commune au 1er janvier 2020 est estimée à 575 chambres pour 6 hôtels classés, soit 4% des chambres et 3 % des établissements hôteliers de la Métropole de Lyon.

Culture locale et patrimoine

Du fait de la destruction du château de la Ferrandière et du développement récent de la ville, le plus ancien monument de Villeurbanne est l’église Saint-Athanase, dans le quartier de Cusset. La commune comporte 3 monuments protégés au titre des monuments historiques : L’hôtel de ville, construit de 1931 à 1934 par l'architecte Robert Giroud. Il est inscrit partiellement par arrêté du 29 avril 1991 (façades et toitures, escalier principal, halls et couloirs des premier et deuxième étages, salle des Mariages, cheminée de la salle des Commissions). La villa Lafont, construite en béton armé en 1921 et inscrite par arrêté du 29 avril 1991. Le monument aux morts de l'ancien cimetière de Villeurbanne (à ne pas confondre avec le cimetière nouveau de Villeurbanne), sculpté en 1925 par Jean Chorel, inscrit par arrêté du 13 mars 2019. Pendant les trois quart du XXe siècle, un établissement situé sur Villeurbanne, boulevard Stalingrad, au bord du Parc de la Tête d'Or de Lyon, abrita le « Plus grand Music-Hall d'Europe », le Palais d'Hiver créé par la famille Lamour, lequel produisit, en même temps que la salle de la Bourse du Travail à Lyon, les plus beaux spectacles de variétés, de la chanson, et du Jazz en région lyonnaise. De Charles Trenet à Jacques Brel, en passant par Duke Ellington ou Ray Charles, les plus connus des artistes du disque et de la radio s'y produiront, souvent en avant-première de l'Olympia de Paris. Félix Baudy un ouvrier maçon creusois qui a travaillé à Villeurbanne au début du XXe siècle et qui a été fusillé pour l'exemple en 1915. Une rue porte son nom. François Boursier, prêtre de Villeurbanne et résistant, fusillé en 1944. Franck Laurent-Grandpré, pianiste et compositeur international français, est né à Villeurbanne en 1991. Tony Parker Joueur international de basket-ball, actionnaire du groupe ASVEL. Caroline Garcia, joueuse de tennis française, qui a été formée au club de l'ASUL Tennis Villeurbanne.

Voir aussi

Alain Belmont, Villeurbanne, 2 000 ans d'esprit d'indépendance. Grenoble, Glénat, collection « Beaux Livres Patrimoine », 2015, 192 p. Boris de Rogalski Landrot, La fabrique matérielle et symbolique de la ville : le cas de Villeurbanne de 1900 à 1950. thèse de doctorat en histoire contemporaine, conduite sous la direction de Jean-Luc Pinol, soutenue le 13 mai 2014 à l'ENS de Lyon, autorisée à la publication et publiée en ligne le 22 septembre 2014, 650 p. Charles Hernu, Villeurbanne Cité Bimillénaire, GAEV, 1977 Danielle Devinaz et Bernard Jadot (préf. Charles Hernu), Villeurbanne autrefois, Horvath, avril 1988, 160 p. (ISBN 978-2-7171-0549-0) Christophe Coupaud, Villeurbanne : Promenade en ville, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », novembre 2006, 96 p. (ISBN 2-84910-496-5) Hubert Jannon (préf. Jean-Paul Bret), Histoire de l'aviation villeurbannaise : avant la première guerre mondiale, Lyon, Éditions Bellier, 2009, 148 p. (ISBN 978-2-84631-235-6) J. Perrier et E. Bonnard, Villeurbanne : historique et biographique, Villeurbanne, Association typographique lyonnaise, 1928, 164 p. Bruno Permezel et Marcel Avet (préf. Gilbert Chabroux), Villeurbanne : histoire des rues, histoire des noms, Lyon, BGA Permezel, 1994, 262 p. (ISBN 2-909929-02-7) Bernard Jadot (photogr. Laurence Fischer), , Éditions du Poutan, octobre 2015, 112 p. (ISBN 9782918607830) Marc Bonneville, Villeurbanne : naissance et métamorphose d'une banlieue ouvrière, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1978, 288 p. (ISBN 2-7297-0044-7, BNF 34624337) Liste des communes de la métropole de Lyon Site de la mairie Site officiel d'actualité municipale Site officiel du réseau des médiathèques « Dossier complet : Commune de Villeurbanne (69266) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, 30 juin 2021 (consulté le 31 juillet 2021).« Villeurbanne », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, 31 juillet 2021.« Villeurbanne » sur Géoportail. Portail des communes de France Portail de la métropole de Lyon Portail du Dauphiné