La société du jour: Sainte rita

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Sainte rita

La société Sainte rita a été créée le 14/11/2014, soit 9 années d'activités. Le siège de la société est basé à DOUAI 59500. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Marie-Hélène NIKLIKOWSKI. Elle a un capital social de 1000 €. Son dernier bilan date du 20/1/2022. Sainte rita a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20B et évolue dans le secteur .

Société civile immobilière, c'est quoi ?

En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).

Présentation

Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).

Mise en place

La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.

Capitalisation

Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.

Avantages

C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.

Points négatifs

Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.

Comptabilité

Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».

Voir aussi

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68.20B -

Le code APE - NAF 6820B est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 1 633 149 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 23 905 salariés, essentiellement des agents immobiliers.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820B : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820B est : "Location de terrains et d'autres biens immobiliers".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobiliers.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6820B.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820B. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de terrains et d'autres biens immobiliers", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820B est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de terrains et d'autres biens immobiliers”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Sainte rita

L'établissement principal est domicilié au 16 bd lahure, Douai 59500. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Douai 59500, il y a 1513 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Douai ?

Douai est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France, plus précisément dans le sud de la Flandre romane. Au cours de son histoire, elle a appartenu successivement au royaume de France, aux Pays-Bas espagnols et aux Pays-Bas méridionaux (en latin Belgica Regia). Avec Lille et les cités de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle forme un ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ». Les habitants de Douai sont les Douaisiens. La région s'appelle le Douaisis.

Géographie

La ville de Douai est très proche de grandes capitales européennes comme Bruxelles (à 140 km et à 1 h 40 min de trajet), Paris (à 190 km, reliée en un peu plus d'une heure en TGV) ou Londres (à 290 km). La ville est située à 38 km de Lille (35 minutes de trajet) entre Arras, Cambrai et Valenciennes. Douai est la ville la plus méridionale de Flandre, à la limite avec l'Artois. Les axes de communication sont nombreux à Douai et font d'elle une ville carrefour. La gare de Douai occupe une place importante dans cette organisation. La ville est aussi un maillon du réseau de bus EVEA (Bus à Haut Niveau de Service) et le réseau de transport urbain (SMTD). Les communes limitrophes sont Roost-Warendin, Sin-le-Noble, Waziers, Anhiers, Cuincy, Flers-en-Escrebieux, Lallaing, Lambres-lez-Douai, Lauwin-Planque et Râches. L'agglomération de Douai est traversée par la Scarpe, un affluent rive gauche de l'Escaut, le quartier de Dorignies possède un port pour la batellerie. Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1962 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Urbanisme

Douai est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes et 503 966 habitants en 2017, dont elle est ville-centre. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (54,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (22,3 %), terres arables (13,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), prairies (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), forêts (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). La ville de Douai est une commune entièrement urbanisée. Elle est composée de zones résidentielles de différentes époques. On voit cohabiter des quartiers nobles et bourgeois du XVIIIe siècle avec des quartiers populaires de l'époque des charbonnages. Son centre politique se situe dans la partie ancienne. L'hôtel de ville et son beffroi le symbolisent. En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 21 498, alors qu'il était de 20 695 en 2013 et de 19 730 en 2008. Parmi ces logements, 82,6 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 16,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 44,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 54,4 % des appartements. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Douai en 2018 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 37,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (35,4 % en 2013), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 % pour la France entière.

Toponymie

Dans les sources historiques avérées, le nom de la localité est attesté sous les formes Doac (monnaie mérovingienne), Doacense [castellum] en 975, Duaci (génitif) en 1024, Duuaicum, Duuaicum vers 1040, Duacum en 1035 - 1047, Duacum en 1051, Duacum en 1076 et en 1080 - 1085, Duachum en 1108, Duai en 1194, Doai en 1204, Douai apparaît pour la première fois en 1223. En néerlandais : Dowaai. Le toponyme n'est connu que par des formes médiévales dont les origines sont obscures. Il s'agit peut être d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romane en -acum, suffixe marquant la localisation ou la propriété. Le premier élément Do-, Du- doit représenter le nom de personne gaulois Dous.

Histoire

Douai est une création médiévale découlant de conditions naturelles singulières mais surtout de sa position de charnière entre le royaume de France et le comté de Flandre. Sur un ilot de la Scarpe, près du gué qui permettait le franchissement, deux noyaux constituèrent les points de développement de la ville. La période médiévale fut pour Douai une période de grande prospérité découlant de ses activités commerciales (la vente des grains) et artisanales (la draperie) mais aussi de l’autonomie octroyée par le Comte de Flandre qui donnait à la ville le pouvoir de se gérer elle-même. La cité comptait à son apogée de 10 000 à 15 000 habitants. Au XIe siècle, une dérivation du cours de la Sensée vers la Scarpe aménagée à Vitry-en-Artois façonne jusqu’à aujourd’hui sa physionomie. Gagnant en débit, il fut dès lors possible d’augmenter son trafic. De fait, située au cœur d’un terroir agricole d’une grande richesse, Douai dispose à partir de 1301, par concession du roi Philippe le Bel, d’un droit d'étape, soit le privilège du commerce des grains dans la région, des lieux de production au sud vers les lieux de consommation au nord. Ce privilège, qui devint avec le temps la principale ressource de la ville, était un droit vital que Douai défendit farouchement jusqu’au XVIIe siècle. Moins rémunérateur pour la ville que le commerce des grains, la draperie est toutefois emblématique de l’âge d’or de Douai qui, au XIIIe siècle, avec Bruges, Gand, Ypres et Lille, sera à ce titre comptée parmi les cinq « bonnes villes » de Flandre. Selon Georges Espinas. Employant de très nombreux artisans, mobilisant de forts capitaux, la draperie douaisienne s’est répandue dans toute l’Europe, parfois très loin, en Russie (marché de Novgorod), sur les confins de la Baltique mais aussi en Italie comme dans la Péninsule Ibérique. Autre trait médiéval qui fait la renommée de la ville, les libertés communales sanctionnées par Philippe d'Alsace, comte de 1157 à 1191. « La liberté et la loi de Douai », transformant peut être la coutume en charte, a été accordée par Ferrand du Portugal en 1228. Le pouvoir local dépend à l’origine de seize échevins, tous égaux, cooptés selon un système de désignation à plusieurs degrés. Il ne concerne que les bourgeois. Les manants. comme les forains sont exclus du pouvoir par définition. L’action scabinale s’exprime d’abord par les bans, très nombreux au XIIIe siècle, régissant, outre les activités artisanales, toute l'édilité de la ville, les fossés et les remparts, l'état des rues et des maisons. Les échevins ont très tôt le souci d’inscrire leur pouvoir dans des actes et lieux symboliques, face au bailli qui incarne une présence comtale toujours concurrente avec le sceau de la ville créé en 1201, la halle - palais municipal surmonté du beffroi au siècle suivant - en 1205, le premier chirographe en 1224, le premier ban en 1229. En 1330, Robert de Douai fonde la Confrérie des Clercs parisiens qui fait de Douai une ville littéraire surnommée l'Athènes du Nord. Jusqu’en 1369, Douai comme Arras, est une cité frontalière que se disputent le roi de France et le comte de Flandre. Avant cette date, qui marque jusqu’au XVIIe siècle le retour définitif à la Flandre, la ville change de maître plusieurs fois. En 1369, Charles V le Sage, qui marie son frère Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, à la fille du comte de Flandre Louis de Male redonne à ce dernier la ville de Douai. Passée en effet dans l’orbite d’un duché de Bourgogne de plus en plus puissant, l’enjeu que constitue sa position de ville frontière culmine lors des guerres qui opposent Louis XI à Charles le Téméraire. Le mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien d’Autriche fait de Douai une possession des Habsbourg. Elle connaît sous Charles Quint mais surtout Philippe II un dynamisme nouveau comme ville administrative et militaire. La religion, inséparable de Douai, est organisée pour le séculier en six églises paroissiales ainsi que de nombreuses congrégations religieuses dont les refuges installés dans la cité par les monastères du plat pays, toujours soucieux de disposer d’un lieu de sûreté en cas de guerre. Ainsi le « Constantin » des bénédictins de l’abbaye de Marchiennes, devenu Parlement de Flandre. Dans la Contre-Réforme catholique, Douai exprime sa fidélité, comme son orthodoxie, ainsi que le prouvent les fondations de couvents qui apparaissent aux XVIe et XVIIe siècles. Cette « invasion conventuelle » s’exprime aussi à travers le soutien apporté au mouvement missionnaire catholique destiné aux États passés au protestantisme, principautés allemandes, Provinces-Unies mais surtout royaume d’Angleterre ainsi la fondation - en 1568 et à l’initiative du cardinal Allen - du collège anglais de Douai où est achevée, en 1609, la traduction anglaise de la Bible, connue sous le nom de « bible de Douai ». De nombreux missionnaires anglais sont formés a Douai dans ce collège. Beaucoup d'entre eux meurent victimes des persécutions anti-catholiques en Angleterre. 19 d'entre eux ont été canonisés par l’Église Catholique. Douai est mentionnée beaucoup plus tard dans l'encyclique Aeterni Patris (1879) du pape Léon XIII comme ayant été l'un des grands centres d’études théologiques des siècles précédents. En 1562, Philippe II, avec le soutien des papes Paul IV puis Pie IV, fonde l'Université de Douai, implantation inspirée par la réforme tridentine vaste séminaire inculquant aux prêtres une foi aussi solide que prosélyte. L’université rassemble dès sa fondation cinq facultés (théologie, droit canon, droit civil, médecine et arts libéraux), huit collèges, quatorze refuges d’abbaye, vingt-deux séminaires. Le rattachement de Douai à la Flandre, qui avait dans une certaine mesure protégé la ville des destructions de la guerre de Cent Ans, se retourne quand les conflits embrasent l’Europe du Nord à partir de 1618. En 1635, la déclaration de guerre de Richelieu à l’Espagne plonge la région dans la ruine. En 1667, le roi de France Louis XIV envahit la Flandre. Douai est assiégée et prise par Vauban. Le traité d'Aix-la-Chapelle (1668) confirme la possession de la France. Dès lors, Douai va s'intégrer au rideau de défense du royaume. Vauban améliore les fortifications existantes et crée l’infrastructure qui manquait à la place, ainsi des casernes (ancien collège de Marchiennes), un arsenal (ancien prieuré Saint Sulpice) et une fonderie de canons, édifiée à l’emplacement de l’ancien château des comtes de Flandre[réf. nécessaire]. En avril 1710, lors de la guerre de Succession d'Espagne, les Alliés assiègent Douai mise en défense par comte d’Albergotti. La résistance, acharnée, dure jusqu’au 26 juin quand, avec les honneurs de la guerre, les troupes royales capitulent. Après sa victoire à Denain en juillet 1712, le maréchal de Villars reprend la cité le 8 septembre. Cette reconquête, confirmée par la Paix d’Utrecht, ne sera plus menacée avant 1914[réf. nécessaire]. La ville, ainsi que son plat pays, sortent ravagés d’un conflit de près d’un demi-siècle. Soucieux d’éviter l’anarchie dans la reconstruction qui s’annonce, les échevins édictent le célèbre « règlement de 1718 ». Outre l’alignement sur la rue et la limitation des hauteurs, la façade des maisons doit être homogène. Cette reconstruction, qui donne jusqu’à présent au centre de Douai une remarquable unité architecturale, exprime un « goût français » qui s’épanouit tout au long du siècle. La ville reconquise, comme le montre le plan relief de Douai de 1709, était d’une apparence toute flamande. Le « retournement des toitures » - le petit côté n’est plus sur la rue - la fait disparaître en quelques décennies. Tirant la leçon des erreurs commises après la conquête de 1667, le roi répond aux aspirations des Douaisiens en installant dans la ville en 1714, le Parlement de Flandre. La Cour est installée, au pied de la Scarpe, au « Grand Constantin », refuge de l’abbaye de Marchiennes. Avec l’installation du Parlement de Flandre, la ville profite durant le XVIIIe siècle d’une incontestable prospérité à laquelle contribuent deux autres institutions qui façonnent à leur tour et durablement son profil urbain, sinon social : l’université et l'armée. En 1744, les 2 000 étudiants douaisiens se partagent pour les trois quarts dans la faculté des arts et pour l’autre quart en théologie ou en droit. Bastionnée sur tout son pourtour, Douai est dotée de nombreuses casernes, d’arsenaux, d’écoles militaires et est une place de première importance. Au début du XVIIIe siècle, près de 5 000 hommes et 1 500 chevaux peuvent y loger (sur une population totale estimée à 12 000 habitants). Ville judiciaire, Douai soutient le nouveau cours ainsi le plus célèbre de ses avocats, Merlin dit de Douai. Les cahiers restent mesurés dans leurs doléances qui se concentrent sur le maintien des libertés provinciales tout en proposant cependant la suppression des abus les plus criants de la féodalité[réf. nécessaire]. Plusieurs réformes de la Constituante connaissent à Douai des effets majeurs. À la fin 1790, sont supprimées la profession d’avocat ainsi que toutes les juridictions anciennes. Ensuite, le refus de reconnaitre la constitution civile du clergé pousse certains notables soit au retrait, soit à l’émigration. La vente des biens nationaux représente à Douai une mutation immense dont les conséquences sur le bâti sont encore perceptibles aujourd’hui. En un instant, le fruit multiséculaire des dons, héritages, achats des ordres religieux se disperse. La guerre déclarée par le roi contre l’Autriche en avril 1792 met Douai aux avant-postes du conflit puis de la Terreur. Pour autant, Douai reste très mesurée dans ses manifestations révolutionnaires, sans doute grâce à l'attitude du conventionnel Florent-Guiot qui reste en poste de novembre 1793 à septembre 1794. Beaucoup plus modéré que son voisin d’Arras Le Bon, il frappe les extrémistes ou les contre-révolutionnaires en choisissant plutôt la mise à l’écart que la peine de mort. Dans la ville, la tourmente révolutionnaire sera plus courte en durée que la guerre. Pour autant, la victoire de Fleurus le 5 juillet 1794 repousse définitivement la menace étrangère. Placée en retrait de la ligne Lille-Valenciennes, Douai devient une base arrière essentielle dans la défense des frontières. Sous le Directoire puis l'Empire, elle est un important dépôt militaire. La création du département du Nord en novembre 1789 fait de Douai un chef-lieu. Mais en 1803, ce dernier déplacé à Lille, la ville devient sous-préfecture mais reçoit en compensation plusieurs institutions départementales : la cour d’appel, le commandement militaire du Nord, le lycée impérial en 1802 et enfin en 1808, quand l'enseignement supérieur est réorganisé, une université (facultés des lettres et des sciences). Après les événements révolutionnaires, Douai, transformée, conserve cependant ses logiques anciennes, notamment une élite catholique et conservatrice, qui accompagne en partie l’industrialisation de la fin du siècle. L’université installée sous le Premier Empire ayant été supprimée dès la Restauration, il faudra attendre le Second Empire pour voir réapparaitre les facultés dans la ville. Jules Maurice, maire depuis 1852, sera l’artisan de cette victoire durement acquise en 1854 quand, à cette date, s’installe la faculté des lettres. S’appuyant sur la cour d’appel et l’ensemble des professions qui s’y attachent, la faculté de Droit s'y ajoute en 1865. Si la première moitié du XIXe siècle ne connaît aucun aménagement important, la fin de la Monarchie de Juillet, mais surtout le Second Empire, voient toutefois apparaître dans la ville plusieurs travaux de grande ampleur. Ainsi, la construction de la ligne de Paris-Nord en 1846 donne à la gare de Douai une importante fonction d’étape entre Arras et Lille. De même, n’oubliant pas le rôle majeur de la Scarpe dans la vitalité de la cité, les édiles réalisent à partir de 1893 le canal de dérivation. Son inauguration, deux ans plus tard, permet d’augmenter le trafic en faisant de Douai le second port fluvial de France après Conflans-Sainte-Honorine. Mais c’est surtout, après le déclassement de la place en 1889, le démantèlement des remparts de la ville - débuté en 1891 et clôt en 1902 - qui, libérant l'espace aux boulevards ceinturant la ville, permet l’expansion vers les faubourgs (ainsi Frais-Marais ou Dorignies). Douai n’est pas, au début du XIXe siècle, une ville qui participe à la révolution industrielle. L'activité textile reste limitée mais la ville est en revanche très active dans la transformation des produits agricoles, ainsi les tourteaux mais surtout la production sucrière, dont la puissance ne sera relayée par le charbon qu’au début de la IIIe République. De fait, l’industrie charbonnière est relativement tardive à Douai (la compagnie d'Anzin est fondée un siècle plus tôt). En 1854, est ouverte la fosse Gayant à Waziers puis celle de Dorignies en 1858. En 1878, afin d’accompagner ce développement, est fondée l'école des maîtres ouvriers mineurs, future École des Mines de Douai. Cité prospère au début de la IIIe République, Douai réussit, sous l’impulsion d’édiles dynamiques, ainsi Jules Maurice, Charles Merlin ou Charles Bertin, à se doter d’infrastructure modernes qui favorisent l’émergence d’activités industrielles. Pour autant, l’antagonisme entre Lille et Douai s’accentue au XIXe siècle. En 1887, le départ brutal des facultés douaisiennes vers le chef-lieu aura dans la ville un retentissement énorme. Le début du XXe siècle est pour Douai celui d’un développement économique vigoureux. Soutenues par la commune (cf les cessions de terrains libérés par l’armée), quelques sociétés importantes alimentent cette croissance, ainsi les usines Cail (locomotives) ou Breguet (aéroplanes). Mais ce sont surtout les Forges de Douai (futur Groupe Arbel créé par la famille du même nom) qui dynamisent l’économie locale. Après une courte phase de conflit, Douai tombe dans les mains allemandes dès octobre 1914. Elle le restera tout au long de la guerre. Pour l’armée impériale, placée à proximité du front (une dizaine de kilomètres), la ville est un dépôt pour les troupes qui montent en ligne ou en reviennent. La réquisition, sinon l’arbitraire, sont la règle pour tous les Douaisiens soumis à l’autorité tatillonne de la « Kommandantur » de la place. Outre la difficulté du ravitaillement, les Allemands n’hésiteront pas à déporter des personnalités au Brunswick (Holzminden) ou en Lituanie où certaines mourront. En octobre 1918, pressés par l’offensive alliée, les troupes allemandes quittent Douai sachant que le mois précédent, toute la population avait été évacuée vers la Belgique afin de laisser les coudées franches aux armées en guerre. Durant cette période, la ville désertée connaît un pillage effréné. C’est une ville détruite à 10% (concentrés dans le centre, ainsi la place d’Armes) qu’investissent les troupes britanniques en octobre 1918. Douai pendant la Première Guerre mondiale Dès l’armistice, la reconstruction de Douai est lancée. Les usines sont relevées, les maisons reconstruites, à travers un plan d’urbanisation de la municipalité qui reste modeste. Hors le quartier de la gare (place Carnot) totalement remanié et le remplacement ici ou là du style douaisien par des façades « Art déco », la physionomie de la ville change peu. Les mines retrouvent leur résultat d’avant-guerre en 1925 tandis que les grandes entreprises, reconstruites à neuf (Breguet et Arbel) connaissent une forte croissance[réf. nécessaire]. L’offensive de la Wehrmacht, en mai 1940, met Douai au cœur des combats. La ville est quasi désertée quand l’ennemi en prend possession le 27 mai. Dès lors, Douai est nouvelle fois occupée avec deux différences notables avec la Grande Guerre : si le ravitaillement est moins difficile car il n’y a pas, comme en 1914, de front militaire à proximité, il existe, au-delà de l'occupation militaire, une volonté d’imposer à la population l’idéologie nazie. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la ville, un des centres du bassin minier, est au cœur du premier des actes de résistance collective à l'occupation nazie en France, et le plus massif en nombre, la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941, qui prive les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de deux semaines, déclenchant 400 arrestations, des exécutions et la déportation de 270 personnes. Dans les environs de Douai, trois maires et plusieurs conseillers municipaux sont condamnés à trois jours de prison pour avoir fait preuve de négligence dans la pose des affiches imprimées par les Allemands dans le but d'intimider les grévistes dans les villes de Lewarde, Lallaing, Villers-Campeau, Frais-marais et Dorignies . Pendant la guerre, est installée à Douai une cour de justice spéciale pour juger les crimes dits « terroristes », elle tient sa première séance le 11 septembre 1941. Enfin , un mois avant la Libération, le 11 août 1944, un bombardement allié s’abat encore une fois sur le quartier de la gare. Outre d'importantes destructions, on compte dans la ville près de 300 morts. Avec la Libération, une nouvelle reconstruction après un conflit relève les ruines de la ville. Elle sera plus lourde, avec l’intervention active de l’État par le biais du ministère de la Reconstruction (MRU). Alexandre Miniac, architecte et urbaniste, définit le plan d'aménagement qui remodèle certains quartiers de la ville. L'Assemblée nationale issue de la Libération, suivant le vœu du CNR, vote en avril 1946 la nationalisation des compagnies (soit pour le Douaisis les mines d'Aniche, de l'Escarpelle, de Flines, de Courcelles et d’Azincourt), tandis que le siège des Houillères du bassin de Nord-Pas-de-Calais s’installe dans l’ancien Hôtel d’Aoust. La fin de l'exploitation du charbon dans la région en 1990 a rudement affecté la ville de Douai. Elle a néanmoins su se reconvertir, en accueillant de nouvelles activités (voir ci-dessous section Économie) et en misant sur la culture et la mise en valeur de son riche patrimoine (voir ci-dessous Section Culture et patrimoine). Le 4 février 1957, la ville a été le théâtre d'un fait divers peu banal : un cercueil vide est enterré : le corps du bébé mort a été oublié dans la maison familiale!

Politique et administration

Douai est le siège de la communauté d'agglomération dénommée Douaisis Agglo, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 sous la dénomination de communauté d'agglomération du Douaisis (CAD) et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, où le maire sortant Jacques Vernier (UMP) ne se représentait pas, la liste PS menée par Frédéric Chereau — qui bénéficiait de la fusion avec la liste Front de gauche du premier tour — obtient la majorité des voix, avec 6 505 voix (45,91 %, 32 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par, : - Françoise Prouvost (UMP, fusionnée avec la liste DVD du 1er tour, 5 076 voix, 35,83 %, 7 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ; - Guy Cannie (FN, 2 585 18,24voix, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire. Lors de ce scrutin, 47,19 % des électeurs se sont abstenus. Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Nord,, la liste UG (PS-EÉLV-PCF) menée par le maire sortant Frédéric Chéreau obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 3 339 voix (41,33 %, 28 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par, : - Coline Craeye (DVC-LREM, 2 450 voix, 30,33 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ; - Thibaut François (RN, 1 178 voix, 14,58 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - François Guiffard (DVG, 1 110 voix, 13,74 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,58 des électeurs se sont abstenus. Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est constitué de 39 membres, y compris le maire et ses adjoints. Jean-Jacques Delille, adjoint au maire de Douai sous Jacques Vernier, président de la communauté d'agglomération du Douaisis, président du Syndicat mixte des transports du douaisis (SMTD) a été soupçonné de favoritisme dans le projet du Tramway de Douai. Malgré des faits « constitués », Jean-Jacques Delille ne sera pas jugé, les faits étant prescrits. En période de crise sanitaire et après sa réélection de 2020, Frédéric Chéreau s'octroie une augmentation de ses indemnités de 1 872,35 € bruts mensuels. Bien que légale, cette décision a été vivement dénoncée par l'opposition. Douai est classée ville d'art et d'histoire.

Équipements et services publics

Crèche municipale Jean-Mabuse Crèche Hôpital de Douai construit en 1970 puis reconstruit en 2008.

Population et société

Les Francs nageurs cheminots de Douai est une équipe de water-polo évoluant au plus haut niveau du Championnat de France. Le Sporting Club de Douai est un club de football d'envergure régionale, mais ayant évolué en Deuxième division après-guerre. Le Douai Gayant Futsal évolue en deuxième division nationale pour la saison 2017-2018. Le Douai Hockey Club (hockey sur gazon et en salle) évolue en Élite masculine (les deux sections). Le CED, Cercle d'Escrime de Douai, place régulièrement ses jeunes compétiteurs sur les podiums (régional, France et mondiaux). Douai possède un tennis club situé sur la frontière entre Lambres-lez-Douai et Douai. Situé Rue de Férin, il possède 4 courts en terre battue, 4 courts sur dur intérieur, 1 court sur moquette et 2 courts sur quick en extérieur. Il accueillait jusqu'en 2000 le tournoi ITF Future de Douai dont le dernier gagnant (2000) est Ivo Karlović. Les Douai du Bad est un club de badminton Plusieurs unités militaires ayant été en garnison à Douai : 27e régiment d'artillerie, 1906. 58e régiment d'artillerie. 15e régiment d'artillerie de campagne, (avant) 1906 - 1914. 41e régiment d'artillerie de campagne, 1914. 15e régiment d'artillerie divisionnaire, 1939 - 1940. 9e régiment de cuirassiers, 1914. 43e régiment d'infanterie, 2002 - 2005, implantation sur deux villes (Lille et Douai). 6e régiment de commandement et de soutien, jusqu'à juin 2010. Le centre mobilisateur 215 à la caserne Caux est fermé depuis l'an 2000. État major de la brigade de transmissions et d'appui au commandement, depuis juillet 2010-2016Deux unités sont encore présente à Douai : 41e régiment de transmissions, installé en juin 2010. 8e Régiment du Matériel, 12e Groupement Multi-Technique (GMT).Arsenaux : fonderie de canons ; arsenal. Plusieurs journaux ont été ou sont toujours publiés à Douai : Journal de Douai en 1864 ; La petite Gazette de Douai en 1877 ; Douai-sportif à partir de 1925 ; L'Écho de Douai : journal de la propagande républicaine dans l'arrondissement de Douai en 1887 ; L'Observateur du Douaisis ; FG Reportages La Voix du Nord. La ville dispose de lieux de cultes de diverses religions :

Économie

La ville a été marquée par plusieurs entreprises importantes : Verrerie de Bacquehem fondée en 1788 par Charles-Alexandre-Joseph de Bacquehem qui deviendra les verreries Chartier. Verrerie Chappuy fondée en 1842. Maison d'arrêt de Douai

Culture locale et patrimoine

Douai conserve des vestiges de son passé militaire, par ses fortifications (porte de Valenciennes, porte d'Arras, tour des Dames), mais aussi son arsenal, sa fonderie de canons, ses casernes. Le beffroi : Le beffroi de Douai, édifice de 54 m, commencé au XIVe siècle, cache en son clocher un impressionnant carillon de soixante-deux cloches. En 2005, avec vingt-deux autres beffrois du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie, (ainsi qu'un en Belgique), le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée générale de l’UNESCO, l'inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, au sein du groupe des Beffrois de Belgique et de France. À noter qu'au même moment sont classés au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, les géants de Douai, la famille Gayant.Le beffroi de Douai a été représenté par Jean-Baptiste-Camille Corot en 1871 dans un tableau qui se trouve actuellement au Musée du Louvre (Voir liste des tableaux de Camille Corot). Victor Hugo a décrit le beffroi, l'a admiré et l'a dessiné. Les fortifications : L'état général est à découvrir sur le plan relief du XVIIe exposé au musée de la Chartreuse. Seuls quelques vestiges ont échappé au démantèlement des remparts de la ville décidé en 1891.La Porte de Valenciennes, autrefois appelée porte Notre-Dame, a été construite en 1453 en grès. Comme le Palais de Justice, la porte de Valenciennes s'inscrit dans le style gothique pour l'une de ses faces et dans le style classique (XVIe siècle) pour l'autre, très courant à l'époque.La Porte d'Arras, généralement datée du début du XIVe siècle, est constituée d'un châtelet à deux tours rondes en grès flanquant le passage d'entrée.La Tour des Dames est une tour ronde faisant partie de l'enceinte XIIIe. Elle date de 1425 et est bâtie en grès. Elle se trouve dans un parc du même nom agrémenté d'un plan d'eau.Les ouvrages disparus sont les suivants : la porte Saint-Eloy (ou de Paris), la porte d'Esquerchin (ou porte de Béthune), la porte d'Ocre (ou d'Ocq), la porte de Lille (ou porte Morel), l'ouvrage d'entrée et celui de la sortie des eaux de la Scarpe. Collégiale Saint-Amé Couvent des Franciscains : Lors du creusement d'une tranchée (décaissement de 60 cm) le jeudi 1er mars 2007, un squelette a été mis au jour Place du Général de Gaulle. Cette découverte corrobore des plans conservées aux archives et les fondations retrouvées du couvent des Franciscains Ordre des frères mineurs détruit à la Révolution. Des centaines d'autres squelettes reposent sous le couvent. Pour ne pas bloquer les travaux du tramway l'ensemble est protégé par un revêtement textile particulier afin de laisser ces vestiges aux générations futures d'archéologues. Abbaye des Prés de Douai Maison Notre-Dame de Douai Prieuré Saint-Grégoire de Douai Palais de Justice : Construit à l'emplacement du refuge de l'abbaye de Marchiennes (appelée aussi Grand Constantin) dont il occupe encore certains bâtiments, le palais de justice abrite la cour d'appel de Douai, la cour d'assises du Nord ainsi que le tribunal de grande instance. Refuge de l'abbaye de Marchiennes et, par la suite, siège du Parlement de Flandres (1714), le monument a subi de nombreux remaniements de 1715 à 1790. La façade donnant sur la Scarpe est un héritage de l'art gothique où l'on peut encore admirer les ogives. La cour intérieure date du XVIIIe siècle (néo-classicisme).Le principal témoignage de la naissance de la ville judiciaire est la Grand'Chambre aménagée à partir de 1762. Hôtel d'Aoust :Situé 50, rue de la Comédie, derrière sa façade de style Louis XV siège depuis 1999 la cour administrative d'appel.La façade sur cour est ornée de statues allégoriques évoquant les quatre saisons. Hôtels particuliers : L'Hôtel du Dauphin : situé sur la place d'Armes, il est maintenant le siège de l'office de tourisme de Douai, construit en 1754 par l'architecte M. de Montalay. L'Hôtel Romagnant : situé en face de la Fonderie de canons (Douai), il fut la résidence de Jean-Baltazar Keller, commissaire ordinaire des fontes de l’artillerie de France, qui, nommé par Louvois, choisit le site et créa la fonderie de canon de Douai. Il y vécut du 10 mars 1679 à 1702.L'hôtel doit son nom à un précédent propriétaire, François de Romaignant, autour de 1568,. L'Hôtel de la Tramerie : daté de 1649 au 20, rue des Foulons ancien hôtel de Goy, des seigneurs d'Auby puis de la Tramerie, des seigneurs du Forest et d'Auby,. Fonderie de canons Champ d'aviation de la Brayelle Monument aux morts, œuvre de Alexandre Descatoire Parc Charles-Bertin : 1892 : la ville de Douai décide du projet de jardin sur les terrains rendus libres par le démantèlement des fortifications à l'Est de la Place du Barlet. Monsieur Pépe, architecte de la ville, et Armand Morlet paysagiste lillois participent au projet. 22 octobre 1894 : les travaux sont attribués et Victor Bérat, paysagiste, dirige et coordonne les travaux à partir de 1895. 6 juillet 1899 : réception des travaux.Le parc porte le nom de Charles Bertin, maire de Douai de 1896 à 1919.Le parc fait six hectares et est planté de 13 747 arbustes, de 1 176 arbres de 50 espèces dont 27 grands arbres (Ginkgo biloba Pterocarya du Caucase). Un lac est alimenté en eau par forage et pompage alors qu'avant les bombardements de la guerre, l'eau était prélevée directement dans la ScarpeParc du Rivage Gayant :L'ancien port charbonnier des HBNPC a été transformé en parc de 21 hectares dont 5 de plan d'eau. Il est ouvert au public depuis l'été 2000. C'est une zone naturelle comportant plus de 7 300 végétaux ainsi que des oiseaux rares. Parc de la Tour des Dames : C'est un parc paysager établi autour des vestiges des fortifications dont une tour de ronde en grès construite vers 1425. Il est composé d'un plan d'eau de 4 300 m². Parc Charles-Fenain : Les lieux étaient autrefois occupés par des bénédictins anglais. Le parc fait quinze hectares dont 9 000 m² de plan d'eau. Il comporte plus de 3 000 arbres et arbustes. Domaine de La Chaumière : 70 hectares de forêt pour la protection des eaux souterraines de la vallée de l'Escrebieux. Réserve naturelle régionale du marais de Wagnonville Aquarium Quai Desbordes :Le quai Desbordes faisant face à l'ancien parlement de Flandres et au palais de justice abrite une belle maison de 1926. La bibliothèque de Douai : La bibliothèque municipale de Douai a été fondée en 1767 par Louis XV. La bibliothèque aux XVIIIe et XIXe siècles était destinée aux chercheurs et aux étudiants. Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle a été brulée lors des bombardements. Elle était dans le temps située tout près de la gare. La bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore a été déplacée en 1955 au 117, rue de la Fonderie.La réserve patrimoniale est un magasin contenant des manuscrits rares, il existe plusieurs magasins dans la bibliothèque. De nombreux manuscrits anciens sont des confiscations. Les manuscrits douaisiens peuvent être regardés sur Internet, sur le sitewww.enluminures.culture.fr/. La Bibliothèque accueille aussi des expositions.Le catalogue des ouvrages (hors manuscrits) est consultable sur le site Internet : https://www.bm-douai.fr Musée de la Chartreuse : Édifié par Jacques d'Abancourt en style renaissance, pierre et brique, sur l'emplacement de la maison du « Colombier », l'hôtel d'Abancourt (1559) avec sa tour ronde fut agrandi en 1608 par Jean de Montmorency qui construisit en équerre un bâtiment dans le même style avec une tour carrée. Acquis en 1623 par les Prémontés de Furnes, il fut complété lors de l'installation des Chartreux au milieu du XVIIe siècle par la construction de la salle capitulaire et du petit cloître (1663), du réfectoire (1687), du bâtiment dit du prieur (1690), enfin, après le grand cloître et les cellules qui ont été démolis au XIXe siècle, de la chapelle en style jésuite non encore restaurée. Devenue bâtiment militaire à la Révolution, endommagée par les bombardements de 1944, la Chartreuse fut rachetée en 1951 par la ville pour y installer à partir de 1958 le musée des Beaux-Arts dont les bâtiments anciens avaient été détruits par la guerre en même temps que le lycée de garçons dont ils étaient voisins. Ce musée regroupe plusieurs bâtiments datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Sur la gauche se trouve l'hôtel d'Abancourt-Montmorency construit entre 1559 et 1608 et de style Renaissance flamande.Construite dans le style classique au début du XVIIIe siècle, l'église des Chartreux se compose d'une vaste nef et de 5 chapelles latérales. Après une campagne de restauration de six ans, l'église des Chartreux expose ses collections de sculptures et objets d'art. La nef abrite la collection de sculptures du XIXe siècle. Les cinq chapelles latérales sont consacrées à la présentation des objets d'art dont l'orfèvrerie médiévale, une série de bronzes et de terres cuites de Jean de Bologne, originaire de Douai.Le musée de la Chartreuse organise des expositions temporaires, telle celle de Douai, d'un siècle à l'autre en 1999 qui présenta le plan d'aménagement de la ville de Douai dressé en 1948 par les architectes Alexandre Miniac (1885-1963) et Petit, à l'initiative du secrétariat d'État à la Reconstruction. Musée des sciences naturelles et d'archéologie Musée archéologique Arkéos Théâtre : Le TANDEM Scène nationale • Hippodrome de Douai : La construction de l'Hippodrome de Douai autrefois appelé Cirque Municipal a été entreprise en 1903 sur la place du Barlet lors du démantèlement des fortifications de la ville. L'inauguration du bâtiment pour les fêtes de Gayant en 1904 l'inscrit de fait dans la lignée des lieux symboliques de la culture douaisienne, accueillant des cirques, des manifestations populaires, citoyennes et politiques, etc. À partir des années 1970, il prend sa vocation purement artistique avec la création d’une association nommée « Maison de la culture sans murs », rebaptisée Centre d’Animation Culturelle de Douai en 1974. Le bâtiment est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en 1981.Il fait partie aujourd'hui des sept derniers cirques en dur qui existent en France (Douai, Reims, Elbeuf, Châlons-en-Champagne, Troyes, Paris et Amiens). Doté de 3 salles (la Salle Malraux d'une capacité maximale de 705 places, la salle Obey d'une capacité de 144 places assises, le Grand studio ouvert aux résidences d'artistes), l'Hippodrome devient le premier lieu de la région à recevoir le statut de scène nationale en 1992. Le cinéma de l'Hippodrome, la salle Paul Desmarets, complète cet ensemble architectural unique.La saison 2012-2013 marque le rapprochement de l'Hippodrome de Douai avec le Théâtre d'Arras (à l'époque « scène conventionnée théâtre et musique ») qui comptent tous deux parmi les plus beaux théâtres de la région Hauts-de-France.À partir de 2015, la ministre de la Culture Fleur Pellerin annonce l'extension du label « Scène nationale » au Théâtre d'Arras, dont seul bénéficiait l'Hippodrome de Douai jusqu'alors.C'est alors qu'est créé officiellement le TANDEM Scène nationale, regroupant l'Hippodrome de Douai et le Théâtre d'Arras, rassemblant un ensemble de 6 salles (dont un cirque en dur et une salle à l'Italienne) + 1 cinéma. Conservatoire de musique à rayonnement régional de Douai La borne aux clous est l'objet d'une légende concernant le contrôle de la fidélité des seigneurs de Douai. On y aperçoit des pointes de clous mais aussi une étoile à 6 branches et diverses gravures à la pointe.Villa Toriani (LE Cinatus) était un café douaisien, qui a ouvert en 1975 situé sur la Place d'Armes lieu privilégié de rencontres des jeunes et des anciens, réputé a Douai comme le point de ralliement des motards dans les années 80. Le café très populaire, fut fermé officiellement en 1994. Cimetière de Douai Les fêtes de Gayant se déroulent traditionnellement à Douai le premier week-end suivant le 5 juillet, du samedi au lundi. Les fêtes de Gayant correspondent à la sortie annuelle des géants de la ville : Monsieur Gayant, Madame Gayant (aussi connue sous le nom de Marie Cagenon) ainsi que leurs trois enfants Jacquot, Fillon et Binbin. Monsieur Gayant mesure 8,50 m et pèse 370 kg, il est porté par 6 hommes. Marie Cagenon mesure 6,25 m et pèse 250 kg, elle est, elle aussi, portée par 6 hommes. Jacquot mesure dans les 3 mètres et est porté par un homme, Fillon 2,80 m et Binbin 2,20 m. La procession de la famille Gayant est accompagnée d'une fête populaire où se produisent régulièrement des groupes de musique, des fanfares et des artistes de rue. Pour cette occasion, une fête foraine a lieu depuis une centaine d'années sur la place du Barlet. Dans de nombreuses entreprises du Douaisis le lundi, dit «lundi de Gayant», est chômé. Gayant est un des plus anciens géants puisque son existence remonte à 1530. Les enfants apparaissent au début du XVIIIe siècle. Mais, interdite par l'Église en 1770, la famille ne réapparaîtra qu'en 1801. En 2005, les Gayant acquièrent une reconnaissance mondiale. En effet, l'Unesco a proclamé patrimoine culturel immatériel de l'humanité les Géants et dragons processionnels de Belgique et de France. L'Unesco précise que les processions traditionnelles d'effigies de géants, d'animaux ou de dragons recouvrent un ensemble original de manifestations festives et de représentations rituelles. Apparues à la fin du XIVe siècle dans les processions religieuses de nombreuses villes européennes, ces effigies ont conservé un sens identitaire pour certaines villes de Belgique (Ath, Bruxelles, Termonde, Malines et Mons) et de France (Cassel, Douai, Pézenas et Tarascon) où elles restent des traditions vivantes. Les autres géants de Douai sont Roselyne, Kevin, Tanguy le Marinier, Louis Cinse, Marie Coron, Dark Vador, Padmé et Martin l'Instituteur. Le nom jeté des habitants est les « ventres d'osier » (vint' d'osier en chti) en raison de la matière dont sont faits les géants locaux (la famille Gayant).[réf. nécessaire]

Pour approfondir

« Bibliothèque douaisienne. Nouveau guide de l'étranger dans Douai... augmenté d'une biographie et d'une bibliographie douaisienne. Orné de vignettes et d'un plan de Douai », Europeana (consulté le 13 février 2015) Thomas Brunner, Douai, une ville dans la révolution de l'écrit du XIIIe siècle, thèse sous la direction de Benoît-Michel Tock, Strasbourg, 2014 Dechristé, Louis, « Souv'nirs d'un homme d'Douai de l'paroisse des Wios Saint-Albin, aveuc des bellés z'images. Tome 2 / . Croquis historique en patois douaisien, par L. D. », Europeana (consulté le 13 février 2015) Guy-Gosselin, L'Âge d'or de la vie musicale à Douai. 1800-1850. Liège, [1994] Les Beffrois de Belgique et de France inscrits au Patrimoine Mondial de l'Humanité de l'Unesco ; Éditions J. et L. Denière (ISBN 978-2-911327-26-1) M. Brassart, Notes historiques sur les hôpitaux et établissemens de charité de la ville de Douai, Douai : A. d'Aubers, 1842 (lire en ligne) Liste des communes du Nord Site officiel Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français Ressource relative à la musique : MusicBrainz Ressource relative aux organisations : SIREN Site des bibliothèques municipales de Douai« Dossier complet : Commune de Douai (59178) », Recensement général de la population de 2019/2020, Institut national de la statistique et des études économiques 21/7/2023.Résumé statistique de Douai sur le site de l'Insee« Douai » sur Géoportail.