La société du jour: Sarl le venise

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Sarl le venise

La société Sarl le venise a été créée le 5/7/2013, soit 10 années d'activités. Le siège de la société est basé à CORBEIL-ESSONNES 91100. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Kamal MESSAOUDENE. Elle a un capital social de 5000 €. Son dernier bilan date du 5/12/2018. Sarl le venise a choisi le statut juridique Société à responsabilité limitée (sans autre indication). Elle opère sous le code NAF 55.10Z et évolue dans le secteur .

Société à responsabilité limitée, c'est quoi ?

Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée jusqu'à concurrence des apports et qui présente des caractéristiques d'une société mixte de 2 à 100 personnes (selon le nouveau droit suisse, une personne seule peut également créer sa propre SARL), notamment parce que les parts détenues dans le capital ne sont pas librement accessibles sans accord de tout ou partie des actionnaires. Cette forme de société existe en Italie, en France, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, au Cameroun, aux Pays-Bas, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, au Liban, en Pologne, en Lettonie, en Finlande, en République démocratique du Congo, au Bénin et dans d'autres pays.

Histoire et conséquences du concept de « responsabilité limitée »

Le concept de « responsabilité limitée » et sa mise en œuvre dans les lois au XIXe siècle(en France, lois du 23 mai 1863 puis du 24 juillet 1867 ; en Angleterre, lois de 1856 à 1862 sur les Joint-Stock Company limited) compte, d'après Y. N. Harari dans son célèbre ouvrage Sapiens : Une brève histoire de l'humanité, « parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité » : « Peugeot est une création de notre imagination collective. Les juristes parlent de "fiction de droit". Peugeot appartient à un genre particulier de fictions juridiques, celle des "sociétés anonymes à responsabilité limitée". L’idée qui se trouve derrière ces compagnies compte parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité ». Harari en explique ainsi les avantages : « Si une voiture tombait en panne, l’acheteur pouvait poursuivre Peugeot, mais pas Armand Peugeot. Si la société empruntait des millions avant de faire faillite, Armand Peugeot ne devait pas le moindre franc à ses créanciers. Après tout, le prêt avait été accordé à Peugeot, la société, non pas à Armand Peugeot, l’Homosapiens actionnaire ! ». Cette explication montre que le terme « responsabilité limitée » est un euphémisme : il s'agit en fait non d'une limitation des risques, mais d'un véritable transfert de responsabilité et des risques de l'actionnaire à l'entreprise, à son collectif de travail[Information douteuse], responsabilité pénale et économique. Toutefois, quel que soit le montant investi par l'actionnaire, il a toujours le pouvoir et est propriétaire de tous les moyens de production (locaux, machines, moyens informatiques, etc.), y compris ceux acquis grâce aux « millions » empruntés. En effet, l'entreprise, qui acquiert en empruntant, qui rembourse, qui entretient à ses frais les moyens de production, n'est propriétaire de rien, car elle n'est pas sujet de droit quant à la propriété[Information douteuse]. Grâce à cette « responsabilité limitée » et à la non-existence juridique de l'entreprise, plusieurs procédés permettent aux actionnaires d'accroître les moyens de production qu'ils contrôlent en minimisant au maximum leur mise (le capital social) : investissement par effet de levier, achat à effet de levier, rachat d'actions. Il est donc très compréhensible que les actionnaires recourent à ces procédés plutôt que d’émettre des actions supplémentaires, provoquant l'arrivée d'autres actionnaires avec qui certes les risques sont partagés, mais également le pouvoir et la propriété. Si l'entreprise était, comme une association 1901, sujet de droit, la « responsabilité limitée » serait remplacée par les « responsabilités et propriétés partagées » entre actionnaires et le collectif de travail de l'entreprise, chacun selon sa contribution. Les procédés « à effet de levier » et autres au profit de certains ne seraient plus.

Dénominations

Selon le pays, elle est désignée par l'expression : Société à responsabilité limitée (sarl) en Suisse romande Société à responsabilité limitée en France (SARL) ; Société à responsabilité limitée (srl) en Belgique francophone Società a responsabilità limitataSocietà a responsabilità limitata (srl) en Italie ou à Saint-Marin ; besloten vennootschap (bv) en néerlandais aux Pays-Bas et en Belgique ; Limited company (Ltd.) au sein des pays du Common law, par exemple en Angleterre ; Gesellschaft mit beschränkter Haftung (GmbH) en Allemagne, en Autriche et en Suisse alémanique ; Sociedad de responsabilidad limitada (SdeRL) au Mexique et autres pays latino-américains ; Sociedade limitada (Ltda.) au Brésil ; Spółka z ograniczoną odpowiedzialnością (Sp. z o.o.) en Pologne.

Droit canadien

Dans les provinces de common law, une société à responsabilité limitée (SARL) est un type de société où, d'après Cliquezjustice.ca, « les biens appartiennent à l’entreprise, les associés partagent les profits et les pertes entre eux, l'entreprise ne fait pas de déclaration de revenus. Chaque associé déclare les pertes et les profits qui lui sont attribués dans sa propre déclaration de revenus. L’entreprise n’est pas une personne selon la loi ». En Ontario, l'article 44.1 de la Loi sur les Sociétés en nom collectif prévoit la formation des sociétés à responsabilité limitée. En droit québécois, l'article 20 de la Loi sur les sociétés par actions prévoit que « Le nom de la société qui ne comprend pas l’expression « société par actions » ou « compagnie » doit comporter, à la fin, la mention «s.a.», «ltée» ou «inc.», indiquant qu’elle est une société à responsabilité limitée ». En outre, il existe une distinction entre la société en nom collectif (SENC) et la société en nom collectif à responsabilité limitée (SENCRL). Une SENCRL est une SENC où les associés ne sont pas personnellement responsables des fautes professionnelles de leurs collègues et des secrétaires de ceux-ci. Cependant, pour effectuer l'émission d'actions, il faut plutôt constituer une société par actions.

Annexes

Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée Public limited company Portail du management Portail du droit Portail de la Suisse

55.10Z -

Le code APE - NAF 5510Z est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 27 686 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 168 103 salariés, essentiellement des hôteliers.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 5510Z : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 5510Z est : "Hôtels et hébergement similaire".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Hôtels et hébergement similaire, les salariés de cette branche sont essentiellement des hôteliers.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 5510Z.

Cette assurance est recommandée pour tous, même si elle n’est imposée qu’aux professions réglementées. La RC Pro couvre les dommages corporels, matériels et immatériels causés à autrui dans le cadre professionnel. Ces dommages peuvent être coûteux, et vous devrez payer de votre poche si vous n’êtes pas couvert. Vous pouvez effectuer un devis en ligne sans engagement et sans laisser vos coordonnées sur notre comparateur RC Pro.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 5510Z. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Hôtels et hébergement similaire", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 5510Z est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Hôtels et hébergement similaire :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Hôtels et hébergement similaire”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Sarl le venise

L'établissement principal est domicilié au 2 rue des remparts, Corbeil-essonnes 91100. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Corbeil-essonnes 91100, il y a 33 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Corbeil-essonnes ?

Corbeil-Essonnes (prononcé [kɔʁbɛj‿ɛsɔn] ) est une commune française située à vingt-neuf kilomètres au sud-est de Paris, dans le département de l’Essonne en région Île-de-France, issue de la fusion en 1951 des communes de Corbeil et d'Essonnes. Corbeil, cité gallo-romaine, château de défense de la Seine au Moyen Âge puis ville royale dès 1120, et Essonnes qui connut l’implantation de chasseurs au Paléolithique, de potiers gaulois et qui devint dès le XIIe siècle une importante ville industrielle sur la route de Paris, ont très tôt été liées dans leur développement économique et démographique, bénéficiant de la présence de la Seine et de l’Essonne, cours d’eau sources d’énergie pour les nombreux moulins, et des régions agricoles de Beauce et de Brie aux portes de la capitale. Des Grands moulins de Corbeil, moulins royaux depuis le XIIe siècle à l’importante usine d’Altis Semiconductor qui emploie deux mille personnes, Corbeil-Essonnes, issue de la fusion des deux communes en 1951, est la seconde ville du département, riche d’un passé et d’un patrimoine illustres, d’une population encore traditionnellement ouvrière. Elle est aujourd’hui confrontée aux enjeux du renouvellement urbain, de l’insécurité persistante dans certains quartiers difficiles et des difficultés économiques d’organismes privés comme publics. Ses habitants sont appelés les Corbeil-Essonnois.

Géographie

Corbeil-Essonnes est située dans la région Île-de-France, au sud de l’agglomération parisienne et au nord-est du département de l’Essonne, à la frontière entre les régions naturelles du Hurepoix à l’ouest, du Gâtinais au sud et de la Brie française au nord-est. La commune occupe un territoire approximativement triangulaire isocèle, la pointe orientée vers le sud, avec une base de trois kilomètres de long et des côtés de six kilomètres, créant une superficie totale de mille cent un hectares. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°36'38" Nord et 02°28'38" Est au point central de ce territoire. Plus des trois-quarts de ce territoire sont urbanisés, 64,36 % étant effectivement construits, il ne subsiste alors en 2003 que 194 hectares d’espace « rural », situés en majeure partie sur les berges de la Seine et à l’ouest, à proximité du stade et du quartier de Robinson. C’est ainsi au centre-ville que se situe le point le plus bas du territoire à seulement trente-deux mètres d’altitude, le terrain s’élevant rapidement vers le nord-ouest et le plateau du Hurepoix où se trouve le point culminant à quatre-vingt-douze mètres, en bordure de l’autoroute A6, seulement trois kilomètres plus à l’ouest de l’hôtel de ville. Cité industrielle importante depuis des temps reculés, l’accès naturel à la commune par le fleuve fut largement enrichi, avec le passage sur son territoire de la route nationale 7 du nord au sud, de la route nationale 104 d’ouest en est et à l’extrême ouest de l’autoroute A6, qui traverse la ville voisine de Villabé. S’ajoute à ce réseau national un nœud routier départemental composé des RD 26, 33, 191, 446 et 448. Les transports ferroviaires sont assurés par le passage sur le territoire de deux branches de la ligne D du RER. La ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis du nord au sud-ouest, avec les gares de Corbeil-Essonnes et Moulin-Galant. La ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau, au départ de la gare municipale principale, qui dessert les gares d’Essonnes - Robinson et du Plessis-Chenet. Les obstacles naturels et infrastructures routières et ferroviaires morcellent la ville en 19 quartiers, accentuant la distinction entre les anciennes communes de Corbeil et d’Essonnes. Importante à l’échelle de la région, la commune est située à seulement vingt-neuf kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France. Elle est implantée à quatre kilomètres au sud-est de sa voisine Évry-Courcouronnes, qui lui a ravi le statut de préfecture du département, quinze kilomètres au sud-est de Montlhéry, dix-sept kilomètres au nord-est d’Arpajon, dix-sept kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais, vingt et un kilomètres au sud-est de Palaiseau, vingt-trois kilomètres au nord de Milly-la-Forêt, trente et un kilomètres au nord-est d’Étampes, trente-cinq kilomètres au nord-est de Dourdan et quinze kilomètres au nord-ouest du chef-lieu seine-et-marnais Melun. La commune est en outre située à soixante-dix neuf kilomètres au sud-est de son homonyme picarde Corbeil-Cerf et cent quarante-trois kilomètres à l’ouest de Corbeil dans la Marne. Corbeil-Essonnes est située au confluent de la rivière l’Essonne et de la Seine. Le fleuve entre par le sud-est de la commune puis forme une boucle à gauche face à la commune voisine de Saint-Pierre-du-Perray. En amont, Corbeil-Essonnes n’est implantée que sur la rive gauche, en sortie de la boucle, elle déborde légèrement sur la rive droite avant de laisser la place au parc de Saint-Germain-lès-Corbeil. Un lac est relié au fleuve par un bras mort sur la berge gauche de la boucle, site de débordement naturel du fleuve aujourd’hui utilisé comme base nautique. Le parcours du fleuve totalise ainsi six kilomètres huit cents mètres sur le territoire de la commune. Il n’est enjambé que par deux ponts, le pont de l’armée Patton en centre-ville et le pont de la route nationale 104 plus en aval qui matérialise la limite avec Évry au nord. Une station de mesure du débit du fleuve fut installée dans la commune en 1881. L’Essonne entre par le sud du territoire, alors qu’elle est scindée en deux bras, celui de droite matérialisant la frontière avec le bourg de Villabé. À proximité de la gare de Moulin-Galant se trouve une île. La rivière se réunit avant une nouvelle séparation dans le quartier de La Nacelle. Une petite île est présente après une courbe à gauche puis trois dans le quartier de Robinson, avant une nouvelle séparation du cours d’eau. Deux barrages sont implantés sur le bras sud, dont un pour alimenter l’ancien moulin à poudre communal, installé sur une île avant la confluence des deux bras de la rivière. La rivière fait ensuite une dernière boucle à gauche pour entrer dans le centre-ville. La fin du parcours a été domestiquée et se fait en souterrain sous les Grands Moulins. Seize ponts permettent de traverser la rivière sur le territoire de la commune dont deux sur la route nationale 7. Une forte crête marque la berge sud de la Seine sur sa rive gauche, séparant les vallées du fleuve et de la rivière, de sorte qu’une part importante de la commune, correspondant à l’ancien territoire d’Essonnes est installé dans une plaine alluviale où serpente l’Essonne en formant six îles. Le territoire de Corbeil-Essonnes s’étale sur les deux rives de la Seine, dans une vallée s’élargissant largement vers l’aval. Le point le plus bas est situé à une altitude de trente-deux mètres, à proximité des quais de l’apport de Paris sur la rive gauche. Au nord de ce point, le terrain s’élève rapidement vers l’ouest et le plateau du Hurepoix. Le centre-ville est situé à la même altitude que le fleuve, la plaine alluviale se poursuit par le lit de l’Essonne vers le sud-ouest, enserré entre le plateau du Hurepoix au nord-ouest et une crête au sud-est, séparant la rivière de la Seine, avec une pente abrupte au sud du territoire entre la route nationale 7 et le fleuve, marquée par un dénivelé de quarante mètres sur une longueur de deux cents mètres. La rive droite est en partie occupée par la commune face au centre-ville, le terrain s’élève de façon régulière de vingt mètres sur une distance de cent mètres. Le sous-sol, typique du Bassin parisien, comprend des formations de calcaire, d’argile, de limon et de meulière. L’érosion et l’hydrographie ont façonné le relief de la commune, le plateau du Hurepoix au nord-ouest, séparé du plateau du Gâtinais au sud par l’Essonne dont la vallée s’incline vers la Seine à l’est. Le territoire de Corbeil-Essonnes est installé dans une boucle de la Seine. Au nord, le fleuve la sépare d’Étiolles puis d’une partie de Saint-Germain-lès-Corbeil au nord-est, avant que la commune n’occupe les deux rives jusqu’à Saint-Pierre-du-Perray à l’est. Au sud-est, la rive droite limitrophe est occupée par les communes de Saintry-sur-Seine et Morsang-sur-Seine. Au sud, la route nationale 7 matérialise une partie de la frontière avec Le Coudray-Montceaux, suivit au sud-ouest par le village d’Ormoy. Le sud-ouest est aussi en limite de Villabé, séparée par le cours de l’Essonne. À l’ouest, Lisses marque le début de l’ancienne ville nouvelle, suivie au nord-ouest par la préfecture du département, Évry-Courcouronnes. Corbeil-Essonnes est située en Île-de-France, elle bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, en étant régulièrement arrosée sur l’ensemble de l’année. En moyenne brute annuelle, la température s’établit à 10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale à 6,4 °C. Les températures moyennes mensuelles extrêmes relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés s’établissent à 38,2 °C le 1er juillet 1952 et −19,6 °C le 17 janvier 1985. Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir, surtout en début de journée. L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute à deux cent quarante heures en juillet et basse à cinquante-trois heures en décembre. Les précipitations sont également réparties sur l’année, avec un total annuel de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois. Corbeil-Essonnes a toujours été au carrefour de diverses voies de communication fluviales, ferroviaires et routières. En 2009, sur les 17 480 logements que comptait la commune, 5 951 étaient des HLM soit 34 % du total, bien au-delà des préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, ils étaient répartis entre seize sociétés foncières. Historiquement composée de deux communes différentes, Corbeil au nord et Essonnes au sud, la ville unique conserve encore une distinction marquée entre les deux précédentes entités. Le découpage en quartiers se poursuivit avec l’expansion démographique du XXe siècle. Aujourd’hui, on dénombre dix-neuf quartiers, résidentiels ou industriels. À l’extrême nord, les zones d’activités de l’Apport de Paris et Gustave Eiffel, puis en bord de Seine, le centre-ville actuel, précédemment celui de Corbeil, complété par le quartier de la Gare, Chantemerle, plus au sud, le Bas-Coudray marquant une boucle du fleuve, suivi toujours sur la rive gauche par Montconseil, l’Ermitage et le Pressoir Prompt. La route nationale 7 marque une frontière, la chaussée ouest étant située sur l’ancien territoire d’Essonnes, avec au sud, le quartier de Moulin Galant, plus au nord, la Nacelle puis Robinson-La Nacelle et l’ancien centre-ville d’Essonnes, sur une île de la rivière l’Essonne. Au nord de la voie ferrée se trouvent les grands ensembles, construits après la seconde guerre mondiale, Les Tarterêts à gauche de la RN 7, Les Coquibus, habitations et zone d’activités, les lotissements Corbeil-Nord et Les Granges à droite de l’axe routier. Face au centre-ville, accessible par le pont de l’Armée Patton se trouve le quartier Rive Droite, enserré entre le fleuve et le plateau de Saint-Germain-lès-Corbeil. À l’extrême nord-ouest, l’important site de la Snecma constitue à lui seul un quartier industriel limitrophe d’Évry. Cette division importante et la présence de quartiers dits « sensibles » sur le territoire et en périphérie ont conduit l’État, la commune et la communauté d'agglomération Seine-Essonne à signer un contrat urbain de cohésion sociale en 2000, succédant au contrat de ville signé en 1994. Quatre quartiers sont recensés comme prioritaires au titre de la politique de la ville : La Nacelle réunissant 1 600 habitants sur huit hectares, Montconseil réunissant 7 000 habitants sur cinquante-sept hectares et Les Tarterêts réunissant 5 600 habitants sur cinquante-quatre hectares. Ce dernier ensemble est aussi classé comme zone franche urbaine avec le quartier voisin Les Pyramides sur la commune d’Évry-Courcouronnes. En outre, deux quartiers sont inscrits comme prioritaires au titre du renouvellement urbain, L’Ermitage et la Rive-Droite. L’Insee découpe la commune en dix-huit îlots regroupés pour l'information statistique soit la Zone industrielle des Tarterêts, trois îlots pour le quartier des Tarterêts, Coquibus-Art de Vivre, Moulin Galant-Papeterie, Ermitage, Robinson-La Nacelle, Essonnes Ouest, Rive droite, Centre-ville, Apports Paris-Gare, Chantemerle, Essonnes Est-Nagis, deux îlots pour Montconseil et Pressoir prompt-Bas Coudray. La ville de Corbeil-Essonnes est composée de vingt quartiers, dont trois quartiers classées dans les plus sensibles de la ville : les quartiers de Montconseil, de la Nacelle et des Tarterêts :

Urbanisme

Corbeil-Essonnes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire regroupe 1 929 communes,.

Toponymie

Le lieu était désigné Corboilum en 1006, Corborium, Curbuilum en 1067, Corbolium en 1184, Corbeuil. Le nom de la commune trouve son origine dans le gaulois Corboialo, de Corbos, nom d'homme (« le corbeau ») et ialos (« la clairière »). Le nom de la déesse gallo-romaine de l’eau Acionna devenue Exona puis Essonne, est le nom de la rivière qui donna son appellation à la commune et au département. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Corbeil-la-Montagne.

Histoire

L'occupation du site de Corbeil-Essonnes, sur la rive gauche du fleuve, remonte de façon certaine au Paléolithique et au Néolithique, comme en témoignent les objets retrouvés, des haches polies, des lames, des couteaux, des burins et un grattoir en silex aux Tarterets, une épée courte, une lance et un couteau de l’âge du bronze ailleurs (voir la section « Préhistoire » de l'article « Les Tarterêts »). Plus tard, si l'habitat gallo-romain fut totalement recouvert au Moyen Âge, sont encore mis au jour au cours de fouilles, des monnaies gauloises en bronze et, en toute hypothèse, ce qui aurait été une voie antique reliant Lutetia à Agedincum (actuelle Sens) capitale des Senons, par la vallée de la Seine. Des poteries retrouvées derrière le marché couvert indiquent la présence d’ateliers de potiers à proximité de l'ancien ruisseau de Villelouvette. La première chapelle chrétienne fut élevée à Exona vers l’an 600 à l’emplacement d’un ancien temple païen. Située au confluent de l’Essonne et de la Seine, la cité eut très tôt un rôle stratégique militaire et commercial, et fut capitale du comté de Corbeil, qui dépendait du comté de Paris. Ce comté de Corbeil fut créé par Hugues Le Grand en 946, à l'occasion du mariage de Haimon ou Aimon (vers 930 - vers 957) avec Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche, qui le reçurent en apanage. Il n'y eut que huit comtes de Corbeil, après lesquels les vicomtes de Corbeil furent institués. Les raids vikings sur la Seine durant le IXe siècle déclenchèrent notamment la construction de bâtiments de défense sous le règne de Charles III le Gros, dont un à Corbeil. N’en subsistent aujourd’hui que les fondations sur la rive droite. Bâti par le comte Haymon de Corbeil, il disposait d’une enceinte avec cinq tourelles, d’un donjon appelé la « tour du Hourdy » et était entouré d’un bras artificiel de la Seine. La ville changea alors d’implantation, permettant la distinction entre Corbeil et Essonnes et disposa dès l’an 900 d’un pont sur le fleuve. C’est à cette époque aussi que fut construite l’église Saint-Exupère et l’église Saint-Guénault. Détruites par un incendie en 1140, la première fut immédiatement reconstruite et enrichie. En 1071, le comte Bouchard II de Corbeil fit construire les fortifications du cloître de l’église principale. À partir du XIe siècle, le territoire des deux villes se couvrit d’un vignoble, il y fut construit le prieuré de Saint-Jean-Baptiste. Alors située aux portes du domaine royal français, le roi Louis VI le Gros l’unit au royaume en 1120, en même temps que Montlhéry, à la suite de la défaite d’Hugues le Jeune. Il y fit alors reconstruire le château sur la rive droite du fleuve. Vers 1121, l’abbé Suger fut nommé à Corbeil et y fit construire un nouveau cloître, un réfectoire et un dortoir pour douze religieux. Un des premiers plan de Corbeil. Christophe Tassin, 1634. Les paroisses de Corbeil et d’Essonnes, disposant chacune d’une église importante, étaient alors installées au bord de la Seine, à la croisée des fertiles régions de la Beauce et de la Brie. Une activité de minoterie se développa rapidement, profitant de la présence de la rivière l’Essonne. Les Grands moulins de Corbeil devinrent au XIIe siècle moulins du roi, la commune fournissant la capitale en pain « Chaland » de qualité, au moyen des coches appelés les « Corbeillards ». Cette activité nourricière était complétée par des tanneries, une poudrerie et un laminoir, plaçant Corbeil et Essonnes en concurrence directe avec Troyes. Blanche de Castille vint fréquemment au château de Corbeil, suivie par son fils Saint Louis. Pierre Abélard y créa une école de théologie réputée, à proximité du donjon de la mère de sa maîtresse Héloïse d'Argenteuil. En 1258 fut signé à Corbeil le premier traité de Corbeil, entre la France et le Royaume d'Aragon, dans lequel Louis IX renonçait à ses prétentions en Catalogne et Jacques Ier à celles au Nord du Roussillon (sauf Montpellier). En janvier 1307, le roi Philippe le Long se maria à Corbeil avec Jeanne II de Bourgogne et, en avril 1326, fut signé un autre traité de Corbeil, cette fois entre la France et le Royaume d'Écosse pour renouveler l’Auld Alliance. Durant la guerre de Cent Ans, la ville subissant de nombreux sièges, il y fut constitué un corps d’arquebusiers. Une lettre du futur roi Charles VII mentionnait aussi une activité importante de Corbeil, la batellerie. Charles VIII vint à Corbeil en 1484 et François Ier en 1519. En septembre 1590, lors du siège de Paris, l’Espagnol Alexandre Farnèse prit la ville, ce qui permit de ravitailler la capitale, assiégée par Henri IV (huitième guerre de religion). En 1628, l’explosion de la poudrerie embrasa la ville. En 1656, Jacques de Bourgoin fonda le collège de Corbeil pour l’éducation des enfants. Au XVIIe siècle, Essonnes était située sur l’importante route royale de Paris à Fontainebleau et disposait alors d’un relais de poste et d’hôtels pour les voyageurs. Entre 1736 et 1738, pas moins de douze explosions ravagèrent le moulin à poudre. Le 5 juillet 1745, une nouvelle explosion l’anéantit et fit quarante morts. Les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédaient déjà des terres et bâtiments à Corbeil, quand, en 1188, ils reçurent d'Alix, mère de Philippe-Auguste deux moulins et le droit exclusif de fouler du drap,. C'est la reine de France Ingeburge de Danemark, veuve de Philippe-Auguste, qui, en 1223, fonda le prieuré de Saint-Jean en l’Île où elle mourut le 26 juillet 1236. Pour assurer des revenus plus important, ils réunirent à Corbeil leur membre de Tigery près de Corbeil,. Guillaume de Mailg, prieur de France, convoqua, en 1353, un chapitre prieural à Corbeil pour trouver des ressources au prieuré qui, ayant perdu son rang au profit du prieuré hospitalier du Temple, ne pouvait plus faire face à ses engagements. Il fut alors décidé que le membre de Savigny serait rattaché au prieuré de Corbeil. À la Révolution la commanderie fut confisquée et en partie pillée. En 1836, elle devient la propriété de Louis Feray, gendre d'Oberkampf, qui tenta une restauration. En 1783, les revenus de la commanderie s'élevait à 21 500 livres. Au milieu du XVIIIe siècle, Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre vint vivre quelque temps à Essonnes. En 1789, le cahier de doléances fut ouvert à Corbeil, des représentants de la population assistèrent à la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790. En 1789 toujours, Pierre-François Didot racheta l’imprimerie d’Essonnes où Louis-Nicolas Robert mis au point plus tard la première machine à papier en continu, en 1798. En 1790, elle devient chef-lieu du district de Corbeil et le restera jusqu’en 1795. En 1800, dès la création de l’administration préfectorale, Corbeil devint sous-préfecture du nouveau département de Seine-et-Oise. À la suite des protestations des riverains devant le risque couru, le moulin à poudre cessa définitivement son activité en 1822. Il devint la même année une filature de soie et une fabrique de draps. Le 17 septembre 1840 fut mise en service la ligne de chemin de fer de Paris à Corbeil. Ce nouvel axe de circulation permit la venue de « touristes », tel Alfred Jarry qui loua une maison près des Grands Moulins, ou le peintre Félicien Rops qui passa les quinze dernières années de sa vie à Essonnes. Cela permit aussi l’accroissement toujours plus important de l’industrie locale, avec l’ouverture de filatures par Christophe-Philippe Oberkampf, l’ouverture par Aymé-Stanislas Darblay de la seconde papeterie d’Essonnes, de l’imprimerie de Louis Simon Crété (toujours en activité), des sucreries puis des usines de chemin de fer de Paul Decauville ouvertes en 1881 et enfin de la féculerie de Paul Doittau. En 1885, l’ancien moulin à poudre fut transformé en fabrique de magnésium. En 1892, la ville possédait cinq ports de commerce, totalisant un trafic de 22 600 tonnes de marchandises. La ville bénéficia alors de la construction de nombreux équipements structurants, le temple protestant en 1862, l’hôtel de la sous-préfecture en 1863, la gendarmerie en 1875, la maison d’arrêt en 1883, le palais de justice en 1887, le marché couvert en 1893, parfois grâce à la générosité de notables locaux avec par exemple l’ouverture de l’hôpital Galignani en 1860, de l’orphelinat et de l’école du même nom en 1878. En 1899, ce fut le président du Conseil Pierre Waldeck-Rousseau qui acquit le Castel-Joli sur la rive droite pour en faire sa dernière résidence. Le 8 juillet 1906 fut inauguré l’hôtel de ville de Corbeil. En 1907, la grève des ouvriers-papetiers d’Essonnes eut un retentissement national et fut sévèrement réprimée. En 1914 fut édifié l’hôtel de ville d’Essonnes. Pendant la Première Guerre mondiale, l'école Galignani devint l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°245. La poudrerie accueillit aussi le 232e Régiment d'infanterie territoriale (normalement caserné à Argentan). En juin 1916, une section de mitrailleuses stationna à Corbeil. À la fin de la guerre, la ville fut bombardée une première fois en 1918, détruisant, entre autres, les vitraux des églises. En 1928 ouvrit la biscotterie Exona qui fonctionna jusqu’en 1971. La Seconde Guerre mondiale fit plus de dégâts encore. Occupée par les Allemands, la ville fut bombardée par les Alliés, notamment le 13 août 1944, où un train de munitions explosa en gare de Corbeil. Dans la nuit du 7 au 8 juin 1944, un autre bombardement de l’ensemble des gares importantes de la région, dont celle de Corbeil, se solda ici par la chute d’un bombardier Halifax qui s’écrasa à 1 h 15 sur un pavillon de la rue Gournay, abattu par la Flak. Sept corps furent sortis des décombres, les six premiers emmenés à la kommandantur de Courances, le septième retrouvé le 10 juin, rapidement enterré à Corbeil. Dans leur fuite, les Allemands détruisirent le pont sur la Seine, alors seul point de passage sur le fleuve entre Melun et Villeneuve-Saint-Georges. La première volonté de fusionner les villes de Corbeil et d’Essonnes aurait été mentionnée dans les cahiers de doléances en 1789. En 1946, le préfet demanda aux maires des deux communes de réfléchir à un rapprochement. Il ne se concrétisa que le 9 août 1951 avec la création officielle de Corbeil-Essonnes. En 1955 fut achevé le nouveau pont Patton, rétablissant les communications routières entre les deux rives du fleuve. En 1958 fut ouvert le lycée, qui devint plus tard le lycée Robert Doisneau et une crue de la Seine inonda tout le centre-ville. En 1966 fut construite la MJC cependant que la ville perdait son statut de sous-préfecture de Seine-et-Oise en vue de la constitution du nouveau département de l’Essonne. Entre 1966 et 1971, les services préfectoraux restèrent cependant à Corbeil-Essonnes, en attendant le transfert dans les nouveaux locaux d’Évry. L’urbanisation et l’équipement de la commune se poursuivit pourtant, avec la construction de la piscine en 1967 pour compléter l’aire de baignade sur la Seine, du palais des sports en 1971, du théâtre en 1973, de l’hôpital Gilles de Corbeil entre 1982 et 1985. En 1973, le pont autoroutier de la Francilienne doubla les capacités de franchissement du fleuve, déchargeant un peu le centre-ville du flux automobile. En 1995, l’investissement d’IBM sur son site corbeillois permit la création de mille emplois. En 2002, la ville et notamment le quartier des Tarterêts fut le théâtre d’affrontements entre bandes rivales et d’attaque de policiers. En 2009, dans le cadre de la réorganisation des services de l'État, la commune perdit les services de la sous-prefecture.

Politique et administration

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964, les communes de Corbeil et d'Essonne, puis Corbeil-Essonnes faisait partie du département de Seine-et-Oise. Corbeil était d'ailleurs le chef-lieu de l'arrondissement de Corbeil créé le 17 février 1800. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement d'Évry, après un transfert administratif effectif au 1er janvier 1968. Corbeil-Essonnes était néanmoins jusqu'en 2009 une sous-préfecture, sans que la commune ne soit le chef-lieu d’aucun arrondissement. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Essonne. Corbeil puis Corbeil-Essonnes était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Corbeil (auquel était également rattaché Essonnes) jusqu'à 1964. En effet, de 1964 à 1967, la commune se retrouve répartie entre le canton de Corbeil-Essonnes-Nord et le canton de Corbeil-Essonnes-Sud. Dans le cadre de la mise en place du département de l'Essonne, un canton de Corbeil-Essonnes est recrée jusqu'en 1985, lorsqu'il est scindé par le décret du 22 janvier 1985 entre les cantons de Corbeil-Essonnes-Est et de Corbeil-Essonnes-Ouest. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du canton de Corbeil-Essonnes dont la composition varie à nouveau. La commune était le siège de la communauté d'agglomération Seine-Essonne, créée fin 2002, et dont les compétences concernaient notamment le développement économique, l’aménagement du territoire et la politique de la ville. Cette intercommunalité succédait à la communauté de communes de Corbeil-Essonnes et du Coudray-Montceaux créée en 1996. Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le 4 mars 2015 un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne (Essonne), de la communauté d'agglomération Seine-Essonne (Essonne), de la communauté d’agglomération de Sénart en Essonne (Essonne), et de la communauté d'agglomération de Sénart (Seine-et-Marne) et (l')extension du nouveau groupement à la commune de Grigny (Essonne) », antérieurement membre de la communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne. C'est ainsi qu'a été créée au 1er janvier 2016 la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart dont Corbeil-Essonnes est désormais membre. En 2018, la commune est également membre du Syndicat Intercommunal d'Aménagement, de Rivières et du Cycle de l'Eau, créé fin 2016 et qui regroupe 36 communes et 4 intercommunalités Commune relativement « populaire » et traditionnellement industrielle, elle apparaît comme étant ancrée à gauche. De fait, elle fut dirigée entre 1951 et 1959 par un maire SFIO et de 1959 à 1995 par des maires communistes, Roger Combrisson ayant même obtenu tous les sièges du conseil municipal en 1959, avant que la ville ne soit emportée en 1995 par le candidat de droite Serge Dassault, alors adhérent au RPR. Le basculement partiel commença en 1988 avec l’élection de Serge Dassault au conseil général de l'Essonne pour le canton de Corbeil-Essonnes-Est, puis son élection à la mairie en 1995. Ce choix local ne remettait pas en cause la tendance de vote supra-local puisque les électeurs choisirent à 19,79 % la liste socialiste conduite par François Hollande lors des élections européennes en 1999, plaçant la liste de droite en troisième position. Les Corbeil-Essonnois renouvelèrent cependant leur confiance à Serge Dassault dès le premier tour en 2001 pour les élections municipales et cantonales et en 2002 lors de l’élection législative, remportée toutefois par Manuel Valls sur l’ensemble de la circonscription. Cette même année, les électeurs Corbeil-Essonnois qui avaient placé Lionel Jospin en seconde position avec 18,82 % des suffrages au premier tour avaient déjà voté à 19,21 % pour Jean-Marie Le Pen et seulement 17,14 % pour Jacques Chirac, qui bénéficia cependant du large report des voix pour atteindre 82,40 % au second tour, le candidat frontiste perdant près de 2 % de voix pour n’atteindre que 17,60 %, légèrement moins que sur le plan national. La tendance générale s’inversa ensuite au profit de la gauche, avec en 2004 la victoire du communiste Bruno Piriou sur le canton de Corbeil-Essonnes-Ouest et les très nettes avances de Jean-Paul Huchon (PS) aux élections régionales (vingt-trois points d’avance sur le candidat de l’UMP Jean-François Copé) et d’Harlem Désir (PS) aux élections européennes (dix points d’avance sur le candidat UMP Patrick Gaubert). Les défaites de la droite se poursuivirent en 2007 avec l’élection sur la circonscription et cette fois dans la commune aussi de Manuel Valls (PS) et le fort plébiscite pour la candidate Ségolène Royal (PS) avec onze points d’avance sur Nicolas Sarkozy (UMP), et à nouveau en 2008 avec la perte par la droite du canton de Corbeil-Essonnes-Est au profit de Carlos Da Silva (PS), ne laissant à Serge Dassault que la mairie, remportée de justesse avec seulement 50,65 % des voix au second tour. En 2009, à l’occasion de l’élection municipale partielle consécutive à l’annulation de celle de 2008, l’écart entre la liste UMP et la liste de rassemblement de la gauche (PCF, PG, NPA, LO, PS, EÉLV) conduite par le communiste Michel Nouaille au second tour a été encore plus minime (vingt-sept voix sur plus de 10 000 votants). En 2010 lors de nouvelles élections municipales partielles, la situation s’inversa avec plus de sept cents voix d’écart en faveur de la liste UMP face à une nouvelle liste de gauche, avec une participation encore inférieure. Enfin, situation commune aux villes à l’électorat populaire, les Corbeil-Essonnois sont fortement sceptiques face aux instances européennes, rejetant en 1992 le traité de Maastricht à 55,92 % et en 2005 le traité constitutionnel à 60,35 %, ne participant qu’à 40,25 % au scrutin européen en 2004. Une section du Parti communiste français, un comité du Parti de gauche, un comité du Nouveau Parti anticapitaliste, une section UMP et une section du Parti socialiste, sont présentes dans la commune. Élections présidentiellesRésultats des deuxièmes tours : Élection présidentielle de 2002 : 82,40 % pour Jacques Chirac (RPR), 17,60 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 75,57 % de participation. Élection présidentielle de 2007 : 55,61 % pour Ségolène Royal (PS), 44,39 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 82,31 % de participation. Élection présidentielle de 2012 : 63,20 % pour François Hollande (PS), 36,80 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 73,97 % de participation. Élection présidentielle de 2017 : 72,21 % pour Emmanuel Macron (LREM), 27,79 % pour Marine Le Pen (FN), 64,13 % de participation.Élections législativesRésultats des deuxièmes tours : Élections législatives de 2002 : 51,68 % pour Serge Dassault (UMP), 48,32 % pour Manuel Valls (PS), 56,18 % de participation. Élections législatives de 2007 : 57,70 % pour Manuel Valls (PS), 42,30 % pour Cristela de Oliveira (UMP), 52,65 % de participation. Élections législatives de 2012 : 60,80 % pour Manuel Valls (PS), 39,20 % pour Cristela de Oliveira (UMP), 45,39 % de participation. Élections législatives de 2017 : 58,49 % pour Farida Amrani (FI), 41,51 % pour Manuel Valls (DVG), 31,64 % de participation. Élections législatives partielles de 2018 : 50,54 % pour Francis Chouat (LREM), 49,46 % pour Farida Amrani (FI), 15,31 % de participation .Élections européennesRésultats des deux meilleurs scores : Élections européennes de 2004 : 24,00 % pour Harlem Désir (PS), 14,14 % pour Patrick Gaubert (UMP), 40,25 % de participation. Élections européennes de 2009 : 23,92 % pour Michel Barnier (UMP), 16,73 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 32,43 % de participation. Élections européennes de 2014 : 23,51 % pour Aymeric Chauprade (FN), 17,40 % pour Alain Lamassoure (UMP), 30,56 % de participation. Élections européennes de 2019 : 21,22 % pour Jordan Bardella (RN), 17,39 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 34,55 % de participation.Élections régionalesRésultats des deux meilleurs scores : Élections régionales de 2004 : 55,00 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 32,15 % pour Jean-François Copé (UMP), 64,33 % de participation. Élections régionales de 2010 : 64,52 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 35,48 % pour Valérie Pécresse (UMP), 40,35 % de participation. Élections régionales de 2015 : 44,90 % pour Claude Bartolone (PS), 33,65 % pour Valérie Pécresse (LR), 43,12 % de participation. Élections régionales de 2021: 43,41% pour Julien Bayou (EELV), 33,99% pour Valérie Pécresse (LR), 15,70% pour Jordan Bardella, 6,90% pour Laurent Saint-Martin, 23,43% de participation.Élections cantonales et départementalesRésultats des deuxièmes tours : Canton de Corbeil-Essonnes-Est : Élections cantonales de 2001 : 60,41 % pour Serge Dassault (RPR), 39,59 % pour Michel Nouaille (PCF), 47,90 % de participation. Élections cantonales partielles de 2004 : 51,17 % pour Jean-Michel Fritz (UMP), 48,83 % pour Michel Nouaille (PCF), 41,56 % de participation. Élections cantonales de 2008 : 51,15 % pour Carlos Da Silva (PS), 48,85 % pour Jean-Michel Fritz (UMP), 62,83 % de participation. Canton de Corbeil-Essonnes-Ouest : Élections cantonales de 2004 : 63,71 % pour Bruno Piriou (PCF), 36,29 % pour Serge Dantu (DVD), 63,39 % de participation. Élections cantonales de 2011 : 50,43 % pour Bruno Piriou (PCF), 49,57 % pour Sylvain Dantu (UMP), 34,11 % de participation. Canton de Corbeil-Essonnes : Élections départementales de 2015 : 65,39 % pour Jean-Pierre Bechter (UMP) et Caroline Varin (DVD), 34,61 % pour Gabriel Caillet et Sophie Legoff (FN), 38,74 % de participation. Élections départementales de 2021: 50,03% pour Fadila Chourfi et Alexandre Maquestiau (BC-UGE) , 49,97% pour Karl Dirat et Caroline Varin (BC-UD), 25,41% de participation.Élections municipalesLe maire de Corbeil-Essonnes depuis 1995 était Serge Dassault (UMP) par ailleurs sénateur du département, mais le résultat de l’élection municipale 2008 a été invalidé par la décision du conseil d’État du 8 juin 2009. Lors des élections municipales partielles, son successeur Jean-Pierre Bechter (UMP) a été élu dans les mêmes proportions de voix, mais son élection a été à son tour annulée par le Conseil d'État le 22 septembre 2010. Le 19 décembre 2010, le conseil municipal élu une semaine auparavant lui a de nouveau accordé sa confiance par trente-deux voix contre dix à son opposant. Résultats des deuxièmes tours : Élections municipales de 2001 : 51,63 % pour Serge Dassault (RPR) élu au premier tour, 19,53 % pour Bruno Piriou (PCF), 59,48 % de participation. Élections municipales de 2008 : 50,65 % pour Serge Dassault (UMP), 49,35 % pour Bruno Piriou (PCF), 63,48 % de participation,. Élections municipales partielles de 2009 : 50,13 % pour Jean-Pierre Bechter (UMP), 49,87 % pour Michel Nouaille (PCF), 50,70 % de participation. Élections municipales partielles de 2010 : 53,71 % pour Jean-Pierre Bechter (UMP), 46,28 % pour Bruno Piriou (PCF), 46,86 % de participation. Élections municipales de 2014 : 56,52 % pour Jean-Pierre Bechter (UMP) / (UDI), 43,47 % pour Bruno Piriou (PCF), 52,26 % de participation Élections municipales de 2020 : 48,54 % pour Bruno Piriou (DVG), 43,18 % pour Jean-Pierre Bechter (DVD), 8,29 % pour Jean-Luc Raymond (DIV) 34,10 % de participation. RéférendumsRéférendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 73,62 % pour le Oui, 26,38 % pour le Non, 26,38 % de participation. Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 60,35 % pour le « Non » ; 39,65 % pour le « Oui », 64,98 % de participation. La commune a engagé dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011. En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@ », renouvelé en 2006. Corbeil-Essonnes a développé des associations de jumelage avec: Alzira (Espagne) depuis le 9 mars 1991, en espagnol Alcira, située à 1 079 kilomètres. Belinho (Portugal) depuis le 10 juin 2000, en portugais Belinho, située à 1 179 kilomètres. East Dunbartonshire (Écosse) depuis le 10 septembre 1989, Sindelfingen (Allemagne) depuis le 24 septembre 1961, en allemand Sindelfingen, située à 480 kilomètres.

Population et société

Les établissements scolaires de Corbeil-Essonnes sont rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose en 2010 sur son territoire : des écoles maternelles du Paradis, Léon Cassé, Henri Wallon, Louis Pasteur, Jean Macé, Théodore Steeg, La Source, Pauline Kergomard, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire et de la Montagne des Glaises ; des écoles élémentaires L’Indienne, Pablo Picasso, Jacques Bourgoin, Galignani, Jules Ferry, Paul Bert, Jean Macé, Théodore Steeg, Paul Éluard, Jacques Prévert, du Pressoir Prompt et des Quatre Vents ; des écoles primaires Frédéric Joliot-Curie, La Nacelle, Paul Langevin. Quatre collèges permettent la poursuite des études, Chantemerle, Louise Michel, La Nacelle et Léopold Sédar Senghor, ces deux derniers disposant d’une SEGPA et le lycée général, technologique et professionnel Robert Doisneau complète l’offre éducative publique.S’ajoutent l’école primaire privée sous contrat Sainte-Marie, le collège privé Saint-Spire et le lycée privé Saint-Léon tous trois disposant d’un enseignement religieux catholique. Le Greta-Est-Essonne est installé au lycée Robert Doisneau. Deux établissements d’enseignement adapté sont installés en 2009 dans la commune, l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique Les Fougères et l’institut d’éducation motrice Le Petit Tremblay. Hors temps scolaire, l’accueil des enfants se fait avec les centres de loisirs Henri Wallon, La Nacelle, Montconseil, Les Mozarts, Jean Macé, Théodore Steeg, Pauline Kergomard, Le Paradis, Louis Pasteur, La Montagne des Glaises, L’Indienne, Villededon, Frédéric Joliot-Curie, Paul Éluard et Léon Cassé. Trois maisons de quartier accueillent les adolescents aux Tarterêts, à Montconseil et sur la Rive-Droite. Corbeil-Essonnes bénéficie d’une longue tradition culturelle, en accueillant dès 1819 d’un théâtre à l’initiative de l’industriel Joseph Martin. Elle dispose encore du théâtre intercommunal construit en 1973 qui accueille deux compagnies de théâtre. S’ajoute la salle de cinéma indépendante Arcel, classée Art et Essai. Pour l’accès de tous à la culture, la commune a mis en place la médiathèque Chantemerle et deux annexes aux Tarterêts et à Montconseil, la MJC Fernand Léger et le conservatoire de musique et danse Claude Debussy installé dans l’ancien hôtel de ville d’Essonnes. Trois lieux d’exposition accueillent en outre des manifestations temporaires, l’ancienne commanderie de Saint-Jean-en-l’Isle. La galerie d’art située sous le théâtre de la ville depuis avril 2018, la galerie d'art s'est d'abord ouverte en 2001 dans le cloître Saint-Spire avec une exposition du peintre Pierre Scholla, puis a déménagé rue Saint-Spire en mai 2021.Et la cathédrale Saint-Spire. La commune organise un festival de musique, « Les couleurs du Jazz », la « Quinzaine du film argentin » et un festival de bande dessinée. Quinze associations participent à l’animation culturelle de la commune. Divers artistes se produisent dans les salles municipales, dont Grand Corps Malade en mars 2009, d’autres y sont nés ou y ont résidé. La commune dispose sur son territoire de diverses infrastructures permettant la pratique sportive. La première d’entre elles, le palais des sports regroupe un gymnase, un dojo, une salle de combat, une salle d’escrime et une salle de danse. Le stade de Robinson est équipé d’un terrain de football et de rugby, le stade Mercier ajoute à ces mêmes équipements une piste d'athlétisme. Le stade Roger est lui entièrement dédié au tennis avec six courts synthétiques, deux courts en terre battue, un court en béton et quatre courts couverts. Le stade nautique Gabriel Menut, avec trois bassins dont un olympique de cinquante mètres à toit mobile, une fosse à plongeon et des bassins d’agrément, accueille les nageurs et joueurs de water-polo, il est complété par la base de canoë-kayak au bord de l'Essonne. Six gymnases sont implantés dans divers quartiers, deux aux Tarterêts pour le basket-ball et le volley-ball, à Montconseil pour le handball, à La Nacelle pour le volley-ball et le tennis de table, ainsi que les gymnases Louise Michel pour le basket-ball, le tennis et le volley-ball et le gymnase Maurice Broguet qui ajoute aux disciplines précédentes la gymnastique rythmique, le judo et l’aïkiryu. Trente-deux associations animent et organisent en 2009 la pratique sportive dans la commune. Parmi elles, l’AS Corbeil-Essonnes créée en 1951 et qui évolua en championnat de France de football de deuxième division est ainsi l’un des clubs de football majeurs du département, comme l’ASCE Canoë-Kayak et Corbeil XIII dans leurs disciplines respectives. Le 29 juillet 2001 la commune fut ville-étape du Tour de France 2001 puis à nouveau le 24 juillet 2005 pour le Tour de France 2005. La commune accueille sur son territoire depuis 2011 le nouveau Centre hospitalier sud francilien, regroupant les centres Galignani et l’hôpital Gilles de Corbeil. Elle dispose ainsi de services de cardiologie, diabétologie-endocrinologie, dermatologie, hématologie, neurologie, oncologie, pneumologie, d’imagerie médicale et médecine nucléaire. Du centre hospitalier sont organisées les missions du Smur pour la moitié est du département[réf. nécessaire]La polyclinique Chantemerle est aussi installée sur la commune. Le centre d’accueil Galignani est complété par l’autre établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, le foyer Bernardin de Saint-Pierre. S’ajoutent en 2009 un centre d’accueil familial spécialisé, un foyer de jour, un centre médico-psycho-pédagogique et la maison des adolescents Les Roches. Outre ceux exerçant à l’hôpital, 83 médecins, 31 chirurgiens-dentistes, 12 pharmacies et trois cliniques vétérinaires, dont la clinique vétérinaire Jean-Jaurès assurant les urgences 24h/24h dans l’agglomération Grand Paris Sud[réf. nécessaire], sont installés (en février 2009) sur la commune. La commune accueille aussi en 2009 le siège administratif du Samu départemental, le Centre départemental d’appel d’urgence et un Centre d'enseignement des soins d'urgence. L'accueil collectif des bébés se fait avec les crèches Les Galopins et Le Petit Poucet, la crèche familiale Chanteprince[réf. nécessaire]Trois centres de protection maternelle et infantile sont implantés à Corbeil-Essonnes, en centre-ville, à la Nacelle et aux Tarterêts, complétés par deux centres de planification familiale en centre-ville et aux Tarterêts La commune, bien qu’elle ne soit pas chef-lieu d’arrondissement et qu’elle soit voisine de la préfecture d’Évry, disposait encore sur son territoire jusqu’en 2009 d’une sous-préfecture. Elle accueille aussi un certain nombre de représentations du service public, dont la direction départementale des services vétérinaires, la fédération départementale de la pêche et de la pisciculture, une permanence du délégué au médiateur de la République, les services de conservation des hypothèques et du cadastre, le centre départemental d’action sociale, une antenne de la CAF, du pôle emploi et des Assedic. Quatre agences postales sont réparties en centre-ville, à Saint-Étienne, Montconseil et aux Tarterêts. Dix-neuf avocats exercent sur la commune, une société d’huissier de justice et deux études de notaire y sont installés. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Corbeil-Essonnes aux tribunaux d’instance, de grande instance, de commerce et au conseil de prud’hommes d’Évry. La commune accueille sur son territoire un centre de secours principal responsable de la sécurité des biens et des personnes de l’agglomération. Une brigade de gendarmerie et un commissariat de police sont installés dans la commune, la première étant dévolue à la sécurité des communes rurales voisines et à la sécurité routière. Malgré cette présence relativement importante, la commune souffre d’une relative insécurité, notamment dans les quartiers sensibles, avec des actes de délinquances fréquents, du braquage d’un bureau de poste aux Tarterêts à l’agression de fonctionnaires de police entraînant des manifestations de la population. Un centre de semi-liberté est implanté en centre-ville. Corbeil-Essonnes est le siège associé du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes depuis sa création en 1966 et le siège du doyenné de Corbeil-Saint-Germain. Ainsi, la collégiale Saint-Spire fut élevée au rang de cathédrale la même année. La paroisse catholique dispose, en plus de la cathédrale Saint-Spire, des églises Saint-Étienne (ancienne église paroissiale d’Essonnes), Notre-Dame-de-la-Paix à Montconseil, Saint-Joseph aux Tarterêts et Saint-Paul à Moulin-Galant (fréquentée par la communauté polonaise). La communauté protestante de l’Église réformée dispose d’un temple auquel s’ajoutent les lieux de culte du centre évangélique Métanoia et celui de la mission évangélique de la Réconciliation. Les musulmans disposent de la mosquée As-salam inaugurée le 25 janvier 2005. La communauté bouddhiste dispose elle du centre bouddhique tibétain Drikung Kagyu Rinchen Pal. Cathédrale Saint-Spire, rue du Cloître Saint-Spire. Église Saint-Étienne, place Léon Casse. Église Saint-Joseph, rue Pablo Picasso aux Tarterêts. Église Saint-Jean de L'Ile, rue de Widmer. Église Saint-Paul, boulevard John Kennedy. Chapelle Notre-Dame de la Paix, rue Alfred Lécuyer. Temple réformé, avenue Carnot. Église évangélique Métanoïa, rue de la Papeterie. Église protestante évangélique, rue Feray. Mosquée As-Salam-Centre culturel islamique de la paix, avenue de Gaulle. Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Georges le Du. La commune est située dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France, IDF1 et Téléssonne intégré à ViàGrandParis. L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales dans son édition Nord-Essonne comme la station de radio EFM. La radio Évasion FM y dispose d’une fréquence spécifique. Autres médias locaux Le Parisien Essonne, Essonne Info, Actu Essonne et M-Essonne.

Économie

Dès le Moyen Âge, Corbeil et Essonnes étaient d’importants sites industriels, disposant de tanneries et de poudreries. C’est aujourd’hui encore, avec Évry, le cœur économique du département. La commune est intégrée par l’Insee à la zone d’emploi d’Évry qui regroupait en 1999 soixante-six communes et 271 329 habitants, Corbeil-Essonnes étant la seconde commune en nombre de résidents avec près de 15 % du total. Des vingt plus grandes entreprises installées sur ce secteur, Snecma Moteurs et Altis Semiconductor, les deux premières en importance sont implantées sur la commune avec chacune plus de deux mille salariés, symbolisant l’importance maintenue de l’industrie et de la construction qui représentent encore 20,8 % de l’activité économique et salariée. C’est ainsi 2 069 entreprises, dont 1 686 sièges sociaux, employant 17 790 salariés qui étaient implantées à Corbeil-Essonnes en 2006, la fonction publique ne représentant que 4,7 % contre 80,2 % pour le secteur tertiaire. Caractéristique de la grande banlieue parisienne restée en partie rurale, trois exploitations agricoles employant dix personnes étaient encore actives en 2000 sur la commune. Le tourisme d’affaires est aussi important dans la commune, avec trois hôtels dont un deux étoiles pour un total de cent quarante-trois chambres. Quatre marchés sont implantés sur la commune, le principal en centre-ville les mardis, vendredis et dimanches matin et aux Tarterêts les mercredis et samedis matin. Industrielle, la commune n’est pas épargnée par les pollutions, ainsi, quatre entreprises sont recensées dans le registre des émissions polluantes, Altis Semiconductor pour ses rejets d’halogénoalcanes, de protoxyde d'azote, d’ion fluorure, d’arsenic, de chrome et de cuivre, les installations étant classées au titre de la directive Seveso, Boc Edwards pour ses rejets d’acide fluorhydrique et d’ammoniaque, Hélio Corbeil Quebecor pour sa production de déchets dangereux et la Snecma pour sa production de déchets dangereux et ses prélèvements importants d’eau.

Culture locale et patrimoine

Près de deux cents hectares du territoire municipal sont encore[Quand ?] considérés comme ruraux, majoritairement constitués de bois communaux dont le bois des Tarterêts au nord qui occupe plus de six hectares. Deux cents autres hectares sont classifiés comme espaces urbains non construits, constitués pour partie de parcs, jardins et squares qui totalisent eux près de dix-huit hectares. Les deux plus importants sont le parc de La Nacelle qui occupe presque quatre hectares et le parc de Chantemerle avec plus de deux hectares. Ils sont complétés, par ordre de taille par les squares Dalimier, Maurice Riquiez, Balzac, Gustave Courbet, d’Angoulême, des Coquibus, du stade Roger, Crété, Montconseil, Saint-Léonard, Moulin-Galant, Jean Macé, de Nagis, Espar et des Castors. Ce patrimoine environnemental permet à Corbeil-Essonnes d’arborer en 2009 trois fleurs au concours des villes et villages fleuris depuis 1999. Le sentier de grande randonnée GR 2 traverse la commune du sud au nord en empruntant les berges de la Seine. À l’inverse de la Seine qui relève du domaine public d’État, les berges de l’Essonne sont en grande majorité privées, l’entretien étant effectué par la commission exécutive d’entretien de la rivière Essonne. Une partie des berges de la Seine et de l’Essonne ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne. Corbeil-Essonnes, commune à l’histoire riche, dispose sur son territoire d’un patrimoine culturel important, retraçant les diverses périodes de prospérité de l’agglomération. Sept édifices sont ainsi inscrits aux monuments historiques, le plus ancien est l’église désaffectée Saint-Jean-en-L’Isle, construite entre le XIIe siècle et le XIIIe siècle et inscrite le 18 janvier 2007, aujourd’hui devenue un musée. S’ajoute une borne géographique frappée de la fleur de lys royale, datant de la même période et inscrite le 22 mars 1934. La cathédrale Saint-Spire du XIVe siècle fut elle aussi classée, une première fois en 1840 et à nouveau le 30 décembre 1913, comme le fut plus tard l’église d’Essonnes, l’église Saint-Étienne au clocher du XIIe siècle et à la nef du XIIIe siècle, le tout classé le 25 mars 1930. Les vestiges de l'église Notre-Dame remontés dans le parc de Montgermont à Pringy (Seine-et-Marne) en 1828, et dont les statues-colonnes du roi Salomon et de la reine de Saba (précédemment identifiées comme Clovis et Clotilde), datant dernier quart du XIIe siècle, se trouvent au musée du Louvre. Les Grands moulins construits au XIXe siècle, inscrits le 21 juillet 1987 sont un exemple de l’architecture industrielle importante à Corbeil-Essonnes, au même titre que la halle du marché couvert à l’architecture métallique, construite en 1893 et inscrite le 16 février 1987. Les bâtiments de la papeterie Darblay, construits entre 1823 et 1959, dont l’ensemble construit par Paul Friesé à partir de 1869 sur les deux berges de l’Essonne symbolisent aussi le patrimoine industriel de la ville. La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix du quartier Montconseil, construite en 1960 par l’architecte Édouard Albert a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ». La Chaufferie centrale du quartier des Hauts-Tarterêts a été inscrite pour sa part le 7 avril 2016. Divers autres bâtiments caractérisent la commune, dont la sous-préfecture, édifiées en 1862, le temple protestant au clocher en bois, inauguré le 16 novembre 1862, la prison construite vers 1883, le bâtiment de l’ancien orphelinat Galignani bâti en 1878, l’ancien moulin à poudre datant du XVIIe siècle, le Castel-Joli du XIXe siècle, résidence de Waldeck-Rousseau. Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Corbeil-Essonnes : Guillaume de Corbeil (vers 1070–1136), archevêque de Cantorbéry, y est né Pierre Abélard (1079-1142), théologien et philosophe, y enseigna ; Gilles de Corbeil, (1140-1224), médecin du roi et poète, y est né ; Pierre de Corbeil (v. 1150- v. 1222), professeur de théologie, considéré comme l'auteur de l'office dit de Pierre de Corbeil (texte et musique), pour la Fête de l'Âne, appelée aussi Fête des Fous (Festum stultorum), ou Fête des Innocents, y est né ; Ingeburge de Danemark (v. 1175-1236), reine de France, y est morte au prieuré de Saint-Jean-en-L’Isle ; Philippe V le Long, roi de France y épouse Jeanne II de Bourgogne le 21 janvier 1307 ; Louis Hesselin (1602-1662), surintendant des plaisirs de Louis XIII, y vint en villégiature à Chantemerle ; Pierre-François Didot (1732-1795), imprimeur de la cour y exerça ; Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814), écrivain et botaniste, auteur du roman Paul et Virginie, y vécut ; Christophe-Philippe Oberkampf (1738-1815), homme d'affaires, y construisit le domaine de Chantemerle et y installa des filatures ; Jean-François de La Harpe (1739-1803) académicien, y fut exilé par Bonaparte 1er consul ; Jean-Baptiste-Gaspard d'Ansse de Villoison (1750-1805), helléniste, y est né ; Jean-Baptiste Beaufol, dit Beaufort de Thorigny (1761-1825), général des armées de la République, plusieurs fois blessé au combat, né à Paris, y est mort ; Jean-François Varlet (1764-1837), révolutionnaire, y est mort ; Jean-Baptiste Mauzaisse (1784-1844), peintre et lithographe, y est né ; Adolphe Dallemagne (1811-1882), peintre et photographe, y vécut et y est mort ; Augustine Dallemagne (1821-1875), peintre, y vécut et y est morte ; Félicien Rops (1833-1898), peintre, y vécut et y est mort ; Paul Decauville (1846-1922), ingénieur et homme d'affaires, y exerça ; Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904), homme politique, ministre de l’Intérieur et président du Conseil, y vécut au Castel Joli et y est mort ; Auguste Bluysen (1868-1952), architecte, y est né ; Alfred Jarry (1873-1907), poète et dramaturge, y vécut ; Marcel Forhan alias Yram (1884-1927), ingénieur, y est né ; Dréan (1884-1977), chanteur et acteur, y est mort ; Léon Bonnefons (1895-1978), homme politique, y est né ; Eugène-Napoléon Bey (1897-1978), activiste d'extrême droite, y est né ; René Leduc (1898-1968), ingénieur, y vécut ; Claude Dauphin (1903-1978), acteur y est né ; Dominique Aury (1907-1998), femme de lettres, y est morte ; Le Chanteur sans nom (1910-1974), de son vrai nom Roland Avellis, y est mort ; Pierre Ansart (1922-2016), philosophe et sociologue, y est né ; Roger Combrisson (1922-2008), homme politique, en fut député-maire et conseiller général ; Serge Dassault (1925-2018), homme d'affaires, et homme politique, Sénateur de l'Essonne, en fut maire et Conseiller général ; André Weber (1928-1996), acteur, y est mort ; Jean-Paul Brouchon (1938-2011), journaliste sportif spécialisé dans le cyclisme, y est né ; Jean-Claude Mignon (1950- ), homme politique, y est né ; Jean-Paul Brighelli (1953- ), écrivain, y enseigna ; Luc Templier (1954- ), écrivain et calligraphe, y est né ; Djamel Beghal (1965- ), terroriste islamiste, y vécut ; Christophe Dauphin (1966- ), acteur, y est né ; Frank Braley (1968- ), pianiste, y est né ; Romain Guyot (1969- ), clarinettiste, y est né ; Hubert Koundé (1970- ), acteur et réalisateur, y vécut ; Guillaume Perrot (1971-2006), acteur et dramaturge, y est mort ; Patrice Maniglier (1973- ), philosophe, y est né ; Walid Regragui (1975- ), footballeur et entraineur franco-marocain y est né ; Maxime Baca (1983- ), footballeur, y est né ; Maguette Niang dite Atheena (1984- ), chanteuse de RnB contemporain, y vécut ; Le groupe PNL, groupe de cloud rap et de rap composé des frères Ademo (1986- ) et N.O.S (1989- ), originaires du quartier des Tarterêts ; Le groupe F430, groupe de cloud rap composé de Sensei (1988- ) et Jet (1990- ), originaires du quartier des Tarterêts. Hadi Sacko (1990- ), footballeur, y est né ; Le groupe MMZ, groupe de rap et de cloud rap composé de Laser (1998- ) et Moha (1998- ), originaires du quartier des Tarterêts. Kameto, alias Kamel Kebir (1995- ), entrepreneur et vidéaste français spécialisé dans le jeu vidéo et l'e-sport, y est né. La devise de Corbeil-Essonnes, ancienne devise de Corbeil, est « cor bello paceque fidum » en latin, ce qui peut se traduire en français par « cœur fidèle en guerre et en paix ». Elle est complétée par l’ancienne devise d’Essonnes « crescet ad huc » en latin, dont la traduction en français est « par cela elle grandit ». Le nom « corbillard » vient de la ville de Corbeil. Au Moyen Âge, Paris était approvisionné par le port de Corbeil par des navires à fond plat appelés des corbeillards. Lors d’une épidémie de peste, les cadavres furent évacués de la capitale par ces navires, donnant leur nom aux véhicules funéraires. Ainsi au Moyen Âge, Corbeil - située au confluent de la Seine et de l'Essonne - est réputée pour être un carrefour commercial. Le blé arrive des plaines voisines pour être ensuite transformé dans les grands moulins de la ville. Une fois fabriqué, le pain doit être acheminé jusqu'à Paris, pour cela, on le place dans des cales de bateau à fond plat tiré par des chevaux depuis le rivage. Ce transport fluvial va être renommé le « corbeillard ». Cependant que, toujours au Moyen Âge, la peste bubonique refait surface en Europe. L'épidémie est terrible et fait des ravages inédits. Les rues de Paris débordent de cadavres. Alors pour désengorger la capitale, on réquisitionne les bateaux de commerce pour transporter les morts loin de la ville. Le mot « corbillard »" en tant que tel va apparaître à partir du XVIIe siècle, pour désigner ces voitures qui transportent les cercueils, sûrement par analogie entre le corbeillard et le corbillat, le petit du corbeau, souvent associé à la mort. La commune homonyme de Corbeil dans la Marne est située approximativement sous la même latitude à cent quarante-trois kilomètres à l’est. Honoré de Balzac situe de nombreuses scènes de La Cousine Bette à Corbeil résidence de Célestin Crevel. Certaines scènes des films Le Guignolo de Georges Lautner sorti en 1980 avec Jean-Paul Belmondo, Marie-Line de Mehdi Charef sorti en 2000 avec Muriel Robin furent tournées dans la commune, La Clef de Guillaume Nicloux sorti en 2007 et Agathe Cléry d’Étienne Chatiliez sorti en 2008. La commune a servi de décor à plusieurs artistes peintres qui l’ont représentée, dont Jean-Victor Bertin qui a réalisé Vue prise à Essonnes près de Corbeil conservé au musée du Louvre, et Antoine Muguet (1875-1954), qui a peint Le pont de Corbeil conservé au Musée des Beaux-Arts de Lyon. L’expression « prendre Paris pour Corbeil » qui signifie commettre une lourde bévue, viendrait de la légende que Corbeil assiégée résista et que les assaillants, des protestants, s’en allèrent faire le siège de Paris. Les Parisiens se seraient alors gaussés de la bêtise de la situation et de la grave erreur commise par les assiégeants : « Comment espérer prendre la capitale s’il leur est impossible de prendre une petite ville d’un comté voisin… voyons, il ne faut pas prendre Paris pour Corbeil ».

Voir aussi

Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, 2001, 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Corbeil-Essonnes », p. 189–203 Jean-Pierre Bourgeron, Le Hurepoix : Corbeil-Essonnes, Saint-Germain-lès-Corbeil, Villabé, t. IV, Paris, J.-P. Bourgeron, janvier 1981 (ISBN 978-2-903097-04-2, LCCN 84147190) Guy Cabut et Roland Oberle, Il était une fois le cyclisme à Corbeil-Essonnes ; Un siècle d’histoire, Ronald Hilre, 1992 Abbé Colas, Les Récollets à Corbeil (1635-1790), Herluison, 1888 Léon Combes-Marne, Histoire de Corbeil à travers les siècles, Paris, Livre d'histoire, 2002 (ISBN 978-2-84373-239-3) M. A. Dufour, « Notice sur l'église Saint-Jean-en-l'Isle, à Corbeil », Commission des antiquités et des arts du département de Seine-et-Oise, Versailles, vol. 3,‎ 1883, p. 52-55 (ISSN 1146-9994, lire en ligne) Jacques Guyard, 1789, 10 000 citoyens prennent la parole ; Les cahiers de doléances de la région d’Évry-Corbeil, Adef, 1988 Eugène Hamelin, Les rues de Corbeil-Essonnes, Xémard Jean-Pierre Lacroix, La déchristianisation du district de Corbeil sous la Révolution, Amattéis, 2004 Yvon Le Blohic, L’ascension d’une famille de Corbeil : les Boisneuf (1585-1828), Société historique et Arché, 1999 Georges Michel, Corbeil et Essonnes, des origines à la fusion, Libération-Presse, 1976 Odile Nave, Le lycée de Corbeil a 50 ans ! 1958-2008 : un demi-siècle au lycée Robert Doisneau, Le Livre Unique, 2008 M. Pinard, Recherches étymologiques et historiques sur les rues de Corbeil (Seine-et-Oise), Crété, 1852 Francis Salet, « Notre-Dame de Corbeil », Bulletin monumental, Paris, vol. 100, nos 1-2,‎ 1941, p. 81-118 (ISSN 2275-5039, DOI https://doi.org/10.3406/bulmo.1941.8554) Henri Stein, La papeterie d'Essonnes, Paris, A. Picard et fils, 1895, 32 p. Jacques Varin, Corbeil-Essonnes. Aux rendez-vous de l’histoire, Paris, Messidor, 1986 (ISBN 978-2-209-05750-4, LCCN 87108344) Site de la mairie « Dossier complet : Commune de Corbeil-Essonnes (91174) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, 26 juin 2018 (consulté le 8 juillet 2018). Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini