La société Association montjoie a été créée le 1/1/1900, soit 123 années d'activités. Le siège de la société est basé à AMIENS 80090. Elle possède un seul établissement. Son dernier bilan date du 20/5/2017. Association montjoie a choisi le statut juridique Association déclarée. Elle opère sous le code NAF 15.12Z et évolue dans le secteur .
Le code APE - NAF 1512Z est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 3452 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 20585 salariés, essentiellement des maroquiniers et des artisans.
Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 1512Z : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.
La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 1512Z est : "Fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie, les salariés de cette branche sont essentiellement des maroquiniers et des artisans.
La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.
L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).
Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.
Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 1512Z.
Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.
Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 1512Z. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.
Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.
L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :
Si vous démarrez l'activité de "Fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.
Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.
L'activité 1512Z est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :
Les centres de formalités des entreprises (CFE) ont été remplacés par le guichet unique qui centralise désormais l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité. Le nouveau registre d'immatriculation des entreprises est le RNE (Répertoire National des Entreprises). Le guichet unique est accessible via le site de l'INPI.
L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Registre National des entreprises.
Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.
Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie :
En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.
En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.
En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.
L'établissement principal est domicilié au 656 rue saint fuscien, Amiens 80090. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.
À Amiens 80090, il y a 7 autres entreprises qui ont la même activité.
Amiens (/a.mjɛ̃/) est une commune française, préfecture du département de la Somme en région Hauts-de-France. Capitale historique de la Picardie, elle est, avec ses 134 167 habitants (au dernier recensement en 2020) appelés Amiénois, la principale ville du département, la deuxième de la région après Lille et la vingt-septième de France. Située à l'intérieur du triangle Paris - Londres - Bruxelles, elle est le centre du pôle métropolitain du Grand Amiénois regroupant près de 400 000 habitants,. Première ville de France en nombre d'inscriptions au patrimoine de l'Unesco, Amiens est célèbre pour sa cathédrale Notre-Dame, joyau de l'art gothique et l'une des plus vastes cathédrales du monde. Surnommée la « petite Venise du Nord » en raison des nombreux canaux qui la traversent et des hortillonnages (ensemble de jardins flottants couvrant 300 hectares), Amiens offre un riche patrimoine et des quartiers pittoresques, témoins d'une histoire bimillénaire. Depuis 1992, le label « Ville d'art et d'histoire » récompense la protection et la mise en valeur de ce patrimoine. L'image contemporaine de la ville est fortement liée à trois activités qui rayonnent au-delà de ses frontières : son statut de capitale historique de la Picardie, son université comptant plus de 31 500 étudiants et la vitalité de sa vie culturelle portée par des infrastructures et des manifestations d'envergure nationale.
Amiens, chef-lieu historique de la Picardie, est la préfecture de la Somme, un des cinq départements de la région Hauts-de-France. Située dans la partie nord du Bassin parisien, la ville bénéficie, à l'échelle de l'Europe de l'Ouest, d'une situation géographique privilégiée de par sa proximité avec Paris, Londres et Bruxelles. Au carrefour de grands axes de circulation de niveau européen (A16, A29 et à proximité des autoroutes A1, A2, A26, A28), la ville est également au cœur d'une importante étoile ferroviaire. À vol d'oiseau, la ville est distante de 115 km de Paris, de 180 km de Bruxelles, de 245 km de Londres, de 455 km de Francfort. À l'échelle nationale, Amiens est située à 97 km de Lille, à 100 km de Rouen, à 144 km de Reims et à 162 km du Havre. À l'échelle régionale, Amiens est située à 53 km au nord de Beauvais, à 55 km au sud d'Arras, à 71 km à l'ouest de Saint-Quentin, à 66 km de Compiègne, à 102 km de Laon et à 121 km de Calais. Amiens se trouve à 56 km de l'estuaire de la baie de Somme (Saint-Valery-sur-Somme). Avec une superficie de 4 946 hectares, Amiens est la troisième commune la plus étendue de la Somme, après Crécy-en-Ponthieu et Hornoy-le-Bourg. La superficie de la commune est de 4 946 hectares ; son altitude varie entre 14 et 106 mètres. Amiens est traversée par la Somme, fleuve au cours généralement paisible, sauf lors d'exceptionnelles crues (comme celle du printemps 2001). C'est aussi, à sa périphérie sud-est, près de Camon et Longueau, le confluent avec son affluent principal en rive gauche (au sud), l'Avre. La Selle entre dans le nord-ouest d'Amiens, avec deux bras (dont La Haute Selle) en passant derrière le stade de la Licorne, le parc des expositions Mégacité et l'hippodrome, passe au bout de la promenade de la Hotoie et du zoo d'Amiens, et au droit de la station d'épuration, avant l'île Sainte-Aragone, en face du cimetière de La Madeleine à Amiens. La ville s'est développée à la faveur d'un rétrécissement naturel du cours du fleuve au niveau des hortillonnages, en raison de l'avancée du rebord du plateau picard à Saint-Pierre (passage à gué). La citadelle amiénoise est construite sur cette butte calcaire et la rue Saint-Pierre constitue un chemin légèrement incliné au sortir de la ville par le nord. Au niveau de ce rétrécissement, un réseau de canaux étroits a permis la construction de ponts et d'édifices dont des filatures au Moyen Âge. L'importance de son réseau hydrographique est un atout exploité depuis toujours par la ville. Le fleuve a contribué à dessiner l'identité paysagère, urbaine et économique du territoire. C'est autour des quartiers Saint-Leu, Saint-Maurice qui bordent la Somme et de la partie plus administrative et civile de l'actuel centre-ville que la ville s'est développée depuis l'Antiquité. Le canal de la Somme date du début du XIXe siècle et le pont au pied de la citadelle a été construit après la Seconde Guerre mondiale. Amiens possède un climat océanique typique du nord de la France, avec des hivers relativement doux, des étés frais, et des précipitations bien réparties toute l'année. La ville, comme toute autre ville assez grande, possède un îlot urbain conséquent favorisant des températures minimales plus élevées.
Amiens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens, une agglomération intra-départementale regroupant onze communes et 164 433 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,6 %), terres arables (26,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), forêts (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), eaux continentales (0,8 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 75 574, alors qu'il était de 70 800 en 2014 et de 67 420 en 2009. Parmi ces logements, 88,5 % étaient des résidences principales, 2,5 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 35 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 63,9 % des appartements. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Amiens en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,5 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 31,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (33,2 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière. Amiens est un nœud d'axes de communications entre l'Île-de-France et le Nord de la France, la Normandie et le Benelux, la France et le Royaume-Uni. Située à équidistance des aires urbaines de Paris et de Lille, la ville dispose de bonnes conditions de desserte et d'accessibilité autoroutières (A16, A29 et proximité A1, A2, A26, A28). Elle est également au cœur d'une importante étoile ferroviaire et proche de la gare de TGV Haute-Picardie (38 km). Sa proximité avec l'Île-de-France lui permet un accès rapide au principal aéroport du pays, l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (98 km). Les deux principaux aéroports régionaux, l'aéroport de Paris-Beauvais (10e aéroport le plus fréquenté en France) et l'aéroport de Lille-Lesquin (14e aéroport le plus fréquenté en France) se situent respectivement à 49 et 96 km d'Amiens. En 2024, la création de la ligne Roissy - Picardie permettra de relier la gare d'Amiens à la gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV (55 minutes) qui compte parmi les principaux pôles d'échanges et plates-formes multimodales européens. Des allers-retours quotidiens TGV Amiens-Strasbourg et Amiens-Marseille seront proposés. Par le train, Amiens se situe actuellement à : La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés. Le développement de la ville s'appuie sur plusieurs grands projets urbains, parmi lesquels : La ligne Roissy - Picardie : Ce projet ferroviaire estimé à 320 millions d'euros doit permettre une desserte TGV directe entre Amiens et Roissy dès 2024. La gare devrait accueillir des circulations régulières de TGV province – province (en direction de Marseille et Strasbourg). Cette nouvelle infrastructure a aussi pour objectif de créer un accès direct en TER à la gare Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV (donc sans avoir à passer par Paris et le RER B). Le RER Hauts-de-FranceInitié par la région Hauts-de-France, ce projet estimé à deux milliards d'euros prévoit la création d'un réseau express régional (sur le modèle du RER parisien) reliant l'agglomération de Lille aux principales villes de la région, notamment Amiens (trois trains par heure) Quartier Gare-La ValléeCe projet a vocation de créer un quartier d'affaires à proximité immédiate de la gare. Doté d'un budget de 157 millions d'euros, le projet mêle activités tertiaires, commerces et habitat au pied de la gare et de l'hypercentre. Les premiers immeubles ont été inaugurés en 2008. Une deuxième phase d'aménagement est en cours. Sous le contrôle de l'architecte Paul Chemetov, le quartier doit accueillir 2 000 logements, 200 000 m2 de bureaux et deux parcs urbains créant un lien visible entre le centre-ville, le fleuve et les hortillonnages. Quartier IntercampusCe nouveau quartier d'habitat et de services au sud de la ville doit accueillir 1 900 logements d'ici 2030. Situé à proximité du nouveau campus santé et du CHU d'Amiens, il sera desservi par le futur BHNS. L'écoquartier de 80 hectares doit faire la part belle aux espaces verts et aux jardins (60 % de sa superficie totale ne seront pas bâtis). Il comptera notamment 12 hectares de jardins familiaux mais également 7 000 m2 de bureaux et 50 000 m2 de commerces. Quartier Paul-ClaudelCe nouveau quartier d'habitat et de services de 40 hectares est situé à l'entrée Sud de la ville. Pensé comme un petit écoquartier, il doit accueillir 1 400 logements et 1 800 m2 de surfaces commerciales. Conçu en quatre tranches, il est entré dans son ultime phase d'aménagement en 2013. Quartier RenancourtCe nouvel écoquartier doit assurer le développement de la ville à l'ouest. Il est situé sur un belvédère naturel qui jouxte des équipements emblématiques de la ville : le Zénith d'Amiens, le stade de la Licorne et la Mégacité. Ce quartier doit accueillir 1 400 logements mais aussi de l'hôtellerie, des équipements, des commerces et un éco parc industriel nommé Boréalia vers l'échangeur A16.
Le nom gallo-romain de la ville est Samarobriva, qui signifie en gaulois « Pont (briva) sur la Somme (Samara) ». L'appellation actuelle de la ville est issue du nom du peuple gaulois, local, du Nord de la Gaule (Belgique), les Ambiens, qui s'est substitué vers le IVe siècle à l'ancien nom, Samarobriva (la lettre -s finale d'« Amiens » s'explique par l'accusatif pluriel Ambianos, ou bien par l'ablatif-locatif pluriel Ambianis). Samarobriva était la capitale des Ambiens, peuple celte vivant sur le territoire actuel de la Somme. Ambien dérive du mot celtique Ambo signifiant Gué avec le sens de « ceux qui sont des deux côtés » (de la Somme) en référence à la géographie de leur territoire, ou bien « de part et d'autre » des deux nations comme en témoigne leur historique (voir cette section plus bas). Les Ambiens ont laissé leur nom à la ville d'Amiens ainsi qu'à sa région, le grand Amiénois. Ambo a généré plusieurs toponymes dont celui de Ambon en Bretagne. Samarobriva est d'origine celtique avec Briv que l'on retrouve en gaélique d'Écosse avec un Brig (pont), que l'on peut rapprocher de Bridge. Les habitants d'Amiens sont appelés les Amiénois et leur nom jeté est Chés maqueux d'gueugues (« les mangeurs de noix »), en référence à un épisode de l'invasion espagnole (la prise de la ville d'Amiens se serait faite, en 1597, grâce à un sac de noix). La construction de la citadelle, à partir de 1598 sous l'égide de Jean Errard de Bar-le-Duc en découle. En picard amiénois, Amiens se dit Anmien (prononcer /ɑ̃.mjɛ̃/). Amiens est surnommée « la petite Venise du Nord » en raison de ses nombreux canaux. Ce surnom lui aurait été attribué par Louis XI.
Au IIIe siècle avant notre ère, le territoire est occupé par un peuple gaulois, les Belges, divisé en plusieurs tribus : les Ambiens occupent les environs d'Amiens jusqu'au littoral. Cette population exploite densément le territoire, avec l'implantation d'un réseau de fermes. À partir du IIe siècle av. J.-C., des oppidums furent fondés localement : L'Étoile, La Chaussée-Tirancourt, Méricourt-sur-Somme, etc. Les Ambiens frappent des monnaies s'inspirant des statères de Tarente, en Grande Grèce, ce qui tend à prouver la prospérité de cette tribu et ses liens économiques avec la Méditerranée. Le monnayage ambien servit de modèle aux Parisii et aux Bellovaques. De nos jours, le parc de Samara est installé au pied de l'ancien oppidum gaulois de La Chaussée-Tirancourt. Situé à 15 km d'Amiens, il s'agit d'un parc naturel et archéologique consacré à la Préhistoire, à la Protohistoire et à la période gallo-romaine. Samarobriva (Pont de la Somme en gaulois) est le nom de la ville d'Amiens à l'époque gallo-romaine ; elle est citée pour la première fois dans les Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César. Ce dernier y installe ses quartiers d'hiver au retour d'une expédition en Bretagne insulaire en 54 av. J.-C. Quelques années plus tard, la capitale des Ambiens est une grande ville qui contrôle le passage de la Via Agrippa de l'Océan reliantLugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer). Point de jonction de nombreuses autres voies romaines, Samarobriva tient une place stratégique en matière de commerce et de diffusion de la romanisation. Au cours du Ier siècle, la cité antique se développe rapidement jusqu'à devenir la plus vaste et la plus peuplée de l'ouest de la Gaule belgique. Les fouilles entreprises près de l'hôtel de ville et du palais de justice ont révélé les fondations de monuments construits pour une population supérieure à celle de Lutèce (Paris) et au moins égale à celle de Londinium (Londres) : un forum, des thermes ainsi qu'un amphithéâtre pouvant accueillir environ 15 000 spectateurs. Du règne de Claude à celui de Marc Aurèle, Samarobriva connaît une période prospère. Elle constitue un centre d'équipement majeur et voit affluer légionnaires et marchands. À partir de 235, le renversement de la dynastie des Sévères inaugure une période d'instabilité économique et sociale. La cité subit des raids saxons et francs avant d'être à nouveau envahie par les Francs et les Alamans en 275–276. À la fin du IIIe, la ville s'entoure d'un rempart et transforme son amphithéâtre en forteresse afin de se protéger. Durant le Bas-Empire, la cité fortifiée constitue l'une des principales bases arrière du dispositif romain face aux grandes invasions. L'enceinte protège une superficie de 20 ha, et constitue le noyau pré-urbain de la future ville. À la charnière des IIIe et IVe siècles, Samarobriva prend le nom d'« Ambianorum ». « Ville éminente entre toutes », selon Ammien Marcellin, elle renforce son rôle militaire et devient une ville de garnison. Vers décembre 334, Martin, un légionnaire romain, partage son manteau avec un pauvre aux portes de la ville,, avant de se convertir au christianisme. La région est évangélisée à cette période et la tradition chrétienne fait de Firmin, Fuscien, Victoric et Gentien les premiers propagateurs de la foi nouvelle. En 350, Magnence, un général romain né à Amiens en 303, fait assassiner l'Empereur Constant Ier. Le 18 janvier 350, il se fait proclamer Empereur d'Occident. À Rome, ce païen convaincu fait restaurer les croyances anciennes tout en ménageant les autorités de la nouvelle Église chrétienne. Pendant son règne, il fait rebâtir les temples et célèbre avec faste de grands sacrifices nocturnes. Il crée un atelier monétaire dans sa ville natale. Le grand Empire romain vit ses dernières décennies et le pouvoir attise les convoitises ; Magnence est menacé par Constance II qui le fait battre en retraite. Vaincu à la bataille de Mons Seleucus, il se suicide à Lyon le 11 août 353. En 367, l'Empereur Valentinien Ier s'installe dans la cité afin d'organiser un système de défense maritime (Tractus Armoricanus et Nervicanus) et y proclame Auguste son fils Gratien. En 368, Amiens est le point de départ de l'opération qui vise à rétablir l'ordre romain en Bretagne. En 383, la ville se rend à Maxime, proclamé empereur par les légions de Bretagne. Au début du Ve siècle, des peuples germaniques mettent à sac la cité ; les Huns l'auraient eux aussi dévastée. À partir de 435, les Francs occupent la ville. La ville devient la résidence principale de Clodion le Chevelu, plus ancien roi connu de la dynastie des Mérovingiens et arrière-grand-père de Clovis, qui y meurt en 448. Hormis une mention de Grégoire de Tours évoquant les abords du castrum, une charte de 779 citant Amiens comme l'une des premières places du royaume franc et une autre charte, de 850, attestant d'un ensemble épiscopal composé d'au moins deux églises, seules les données archéologiques permettent d'esquisser la ville durant les six siècles qui suivent la fin de l'époque romaine. Amiens conserve alors le cadre architectural antique : l'enceinte qui ferme la ville, la voirie et quelques édifices civils comme l'amphithéâtre qui devient la principale forteresse. La fouille de la place du marché n'a livré que des fonds de cabane pour l'époque carolingienne. Un récit des années 950 dessine une cité organisée en deux pôles, l'un autour de la turris du comte, l'autre autour de la turris de l'évêque. En 859, la ville est pillée par les Vikings. En 881/882, ces derniers occupent de nouveau la ville et la transforment en une base militaire avant de l'incendier. Lors de la minorité du duc Richard Ier de Normandie, s'opposant à la mainmise sur la Normandie par le roi de France et la donation de divers fiefs à Arnould de Flandres, l'un de ses fidèles, le Normand Sygtryg, revenu d'Angleterre et d'Irlande avec Hrolf Turtain, leva des flottes pour dévaster les côtes du comté de Flandres et pénétra jusqu'à Beauvais, Amiens et Noyon, afin de soulever les colonies vikings locales contre le comte de Flandres. La ville est reconstruite et connaît, grâce à la paix retrouvée, un nouvel essor dès le début du XIe siècle. Vers 1095, Amiens bénéficie d'une ébauche d'organisation municipale ; la commune est jurée en 1113 et reconnue par le roi. En 1115, Louis VI le Gros est présent pour soutenir l'évêque Geoffroy et les habitants contre le comte Enguerrand de Boves qui refuse de reconnaître l'institution communale. Place essentielle entre l'Île-de-France et le comté de Flandre, la ville est réunie à la couronne par Philippe Auguste en 1185. Ce dernier rencontre et épouse dans la ville Ingeburge de Danemark en 1193. Amiens voit de nouvelles fortifications s'étendre vers le nord et les quartiers industrieux textiles aux multiples moulins se développer. Les traces de ces quartiers sont encore visibles de nos jours dans le quartier Saint-Leu. En 1218, la foudre détruit les archives de l'évêché et celles du chapitre, et anéantit la cathédrale romane qui avait été reconstruite après les invasions vikings. C'est au cœur de cette cité qui connaît la stabilité politique et la richesse qu'est construite, dès 1220, la plus grande cathédrale gothique du monde. Au cours des XIIe et XIIIe siècles, Amiens est l'une des principales « villes drapantes » et développe un important commerce de la pastel des teinturiers (appelée waide en picard). Le bleu d'Amiens fait la fortune de la ville et participe au financement des travaux de la cathédrale. Cette prospérité vaut à Amiens le surnom de « pays de l'or bleu ». Au cours des XIIIe et XIVe siècles, la ville est le théâtre de grands événements. Le 23 janvier 1264, dans la cathédrale encore en construction, Saint Louis rend un arbitrage célèbre en faveur du roi d'Angleterre Henri III connu sous le nom de Dit d'Amiens. En 1279, le roi de France Philippe III le Hardi et le roi d'Angleterre Édouard Ier paraphent le traité d'Amiens qui met fin au conflit entre Capétiens et Plantagenêt. En 1329, dans la cathédrale, le roi d'Angleterre Édouard III prête hommage au roi de France Philippe VI de Valois. Le 17 juillet 1385, Charles VI y épouse Isabeau de Bavière. La guerre de Cent Ans a de graves répercussions sur le territoire si proche de l'Angleterre. En 1358, la bataille d'Amiens oppose les partisans de Charles II de Navarre — dont font partie les bourgeois d'Amiens — aux troupes de Charles V. Non loin de là, les batailles de Crécy (1346) et d'Azincourt (1415) ensanglantent les terres picardes. En 1423, le traité d'Amiens scelle une triple alliance entre le duc de Bedford, Philippe III de Bourgogne et Jean V de Bretagne pour lutter contre Charles VII. De la fin du XIVe au milieu du XVe siècle, l'économie amiénoise est en difficulté. La guerre entre la France et l'Angleterre met à mal les échanges commerciaux fructueux entre Amiens et les villes d'outre-Manche ; le renforcement des remparts grève les finances et la concurrence de la draperie étrangère provoquent un déclin du commerce. En 1435, par le traité d'Arras, la ville est cédée à la Bourgogne avant de retourner à la couronne en 1477 sur la volonté de Louis XI. Le souverain réaffirme alors les libertés communales d'Amiens et lui accorde la devise qu'elle conserve toujours : Liliis tenaci vimine jungor (Un lien puissant m'unit au lys). Dans le dernier tiers du XVe siècle, Amiens trouve un nouvel élan économique grâce à la sayetterie, une draperie légère. Les marchands amiénois développent un important négoce de tissus avec l'Artois et le Hainaut. Les laines viennent de toute la Picardie et les étoffes se débitent au Portugal, en Suisse, en Italie jusqu'aux Antilles. Le roi autorise deux foires annuelles dans la ville, de sorte que non seulement elle s'accroisse mais également que n'augmente pas la fuite des devises du royaume vers Anvers et Bruges. Vers 1520, charmé de la réception qui lui a été faite à Amiens, François Ier fait construire le Logis du Roy en vue d'y passer une partie de l'année. Situé en face de l'actuel palais de justice, il demeure l'un des rares exemples d'architecture de la Renaissance dans la ville. Pendant la Réforme protestante, de nombreux troubles éclatent et des combats ont lieu jusque dans la cathédrale. En 1588, les notables amiénois adhèrent solennellement à la Ligue catholique ; ils ne reconnaissent Henri IV qu'en 1594. Le 11 mars 1597, les espagnols attaquent les amiénois par surprise : des soldats déguisés en paysans viennent devant les portes des remparts avec des noix et des pommes. Des amiénois affamés ouvrent alors les portes et les espagnols s'emparent de la ville par la ruse. Après les six mois du siège d'Amiens, Henri IV reprend la cité, met fin à ses privilèges et impose la construction d'une vaste citadelle qui pénalisera son développement. Son successeur, Louis XIII, séjourne à plusieurs reprises à Amiens pendant la guerre de Trente Ans. En 1636, puis en 1640, accompagné du cardinal de Richelieu, il y installe son quartier général pendant les sièges de Corbie et d'Arras. À l'issue du conflit, la Picardie est dévastée et la peste sévit. La Paix des Pyrénées repousse la frontière du royaume plus au Nord ; Amiens perd sa place de ville frontalière. Bien qu'émaillé de guerres et de conflits, le XVIIe siècle n'en est pas moins fécond sur le plan littéraire et artistique. La ville voit naître des penseurs et des artistes célèbres en leur temps, comme l'académicien Vincent Voiture, Charles du Fresne du Cange, Nicolas Blasset ou Nicolas Cornet. Le collège d'Amiens jouit d'une belle renommée et les écoles fleurissent. Au XVIIIe siècle, Amiens bénéficie d'une longue période de paix propice à son développement économique. Les édiles amiénois engagent de grands travaux d'urbanisme ; les remparts disparaissent peu à peu pour laisser place à de larges boulevards, une promenade et un plan d'eau sont aménagés à La Hotoie (1746), sept fontaines publiques sont mises en service (1753-1758), le château d'eau est édifié (1755), l'hôtel de ville est doté d'une nouvelle façade (1760), le théâtre municipal est bâti (1780), etc. Le mouvement des Lumières trouve un écho favorable à Amiens où émerge un intérêt grandissant pour les sciences et la technique. En 1746, Jean-Baptiste Gresset crée l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, une société savante toujours active de nos jours. En 1751, le Jardin du Roy (l'actuel Jardin des plantes d'Amiens) ouvre ses portes et des cours de botanique y sont dispensés. Les productions artistiques et littéraires sont abondantes tout au long du siècle. En 1767, Jean-Jacques Rousseau reçoit un accueil triomphal lors de son passage dans la ville. En 1782, l'amiénois Pierre Choderlos de Laclos signe l'un des chefs-d'œuvre de la littérature française, Les liaisons dangereuses. C'est à cette époque que l'industrie de la ville prend sa plus grande extension. En 1666, Colbert donne à l'industrie textile d'Amiens des règlements qui vont contribuer à sa croissance et son rayonnement. En 1701, les marchés espagnols et américains s'ouvrent aux produits amiénois. En 1756, Alexandre Bonvallet fonde sa manufacture dans le faubourg Saint-Maurice et introduit avec succès le gaufrage et l'impression sur étoffe. En 1762, Honoré Matifas introduit à Amiens, la fabrication de velours de coton. Quatre ans plus tard, le titre de manufacture royale est accordé à Jean-Baptiste Morgan pour sa production de velours d'Utrecht et de velours de coton. La ville est alors le centre d'un commerce considérable et produit toutes sortes d'étoffes : serges, indiennes, camelots, baracans, droguets, velours d'Utrecht, etc. Cette production est expédiée dans toute la France, aux Pays-Bas, aux Provinces-Unies, en Allemagne, en Espagne, en Amérique, dans les Antilles françaises, etc. En 1785, l'importation des textiles anglais et la mode nouvelle des cotonnades provoquent un coup de frein économique qui entraîne le chômage de milliers d'amiénois. La période révolutionnaire, bien qu'émaillée de conflits et d'émeutes frumentaires (1789, 1795), est relativement calme à Amiens. En mars 1790, la commune devient le chef-lieu du département de la Somme. Les périodes du Consulat et du Premier Empire renforcent la position de la ville. Le 25 mars 1802, le Royaume-Uni et la France signent à l'hôtel de ville la Paix d'Amiens ; ce traité de paix met un point final à la Deuxième Coalition contre la France. En 1803, Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais séjournent à Amiens. En 1804, la Cour d'appel d'Amiens est créée. En 1806, le Lycée d'Amiens succède à l'École centrale créée pendant la Révolution. La même année, une école pratique de santé est fondée. En 1808, l'Académie d'Amiens est instaurée tandis que des facultés de lettres et de sciences ouvrent leurs portes. Au XIXe siècle, Amiens tire profit de la révolution industrielle et conserve une reconnaissance internationale pour sa production textile. Encore fortement marquée par son caractère médiéval, la ville s'étend et se modernise. Sous la Restauration et la monarchie de Juillet, la ville est un perpétuel chantier, préfigurant l'haussmanisation. Dans les années 1820, les remparts sont démontés totalement pour laisser place à de larges boulevards qui ceinturent le centre-ville. Cette démolition donne notamment naissance au quartier bourgeois d'Henriville. Des rues radiales convergeant vers le centre sont percées de 1830 à 1848. La rue de la République est créée et devient la rue du pouvoir et du savoir avec l'érection de la bibliothèque communale (1826) et l'agrandissement de la préfecture (1838). Les activités industrielles sont repoussées à la périphérie, dans le quartier Saint-Leu et les faubourgs Saint-Maurice et de Hem. L'industrie amiénoise se perfectionne et s'organise autour d'une « Société industrielle », créée en 1836 pour la stimuler et en améliorer la production. Le chemin de fer est exploité rapidement à Amiens. La première ligne est construite en 1846, avec la première gare dite gare du Nord ; elle permet de relier la ville à Paris. Une deuxième ligne est ouverte à partir de 1847, vers Boulogne-sur-Mer, avec la gare Saint-Roch. Ce progrès modifie la géographie de la ville, qui tourne désormais le dos au fleuve, à l'instar de l'hôtel de ville qui transfère son entrée de la place au fil, vers l'actuelle rue des Trois-Cailloux. Le Second Empire est une période de prospérité dans cette ville bonapartiste avec l'expansion de l'industrie et du réseau ferré. En 1867, les lignes Amiens-Laon et Amiens-Rouen sont mises en service. La ville connaît une forte croissance démographique en passant de 52 000 à 63 000 habitants entre 1851 et 1872. De 1855 à 1867 est construit l'actuel musée de Picardie. C'est le premier bâtiment spécialement construit en France pour être un musée. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, la Somme est envahie par les Prussiens, on se bat pour Amiens qui est finalement occupée. Les années 1870 voient l'émergence du courant républicain, incarné localement par Jules Barni, Frédéric Petit et surtout René Goblet qui devient le chef du gouvernement français en 1886. En 1872, l'écrivain Jules Verne s'installe à Amiens. Impliqué dans la vie publique et politique locale, il devient conseiller municipal en 1888. Il est l'un des initiateurs du cirque municipal, inauguré en 1889. Décédé en 1905 à son domicile, il est inhumé au cimetière de La Madeleine. En 1891 est créé le réseau de l'ancien tramway d'Amiens, tout d'abord en traction hippomobile puis en traction électrique à compter de 1899. Ce réseau fonctionne jusqu'aux destructions de la bataille de France en 1940. À la fin XIXe siècle, l'essor industriel de la « capitale française du velours » attire une population venue des campagnes. La Société Industrielle fait construire un lotissement, avec lavoir, école et église entre la gare Saint-Roch et le Boulevard du Port pour affermir l'alliance de la main-d'œuvre et du capital entre 1869 et 1879. La famille Cosserat fait construire des maisons route d'Abbeville pour loger les ouvriers de leurs usines textile. Unités ayant été stationnées à Amiens :
La ville est le siège de la communauté d'agglomération dénommée Amiens Métropole, qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000, auquel la commune a transféré certaines de ses compétences, et qui succédait au district du Grand Amiens, créé en 1994. Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 000 et 149 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 55. Amiens est labellisée « Ville d'Art et d'Histoire » depuis 1992. Depuis 2013, ce label est étendu à celui de « Pays d'Art et d'Histoire » avec l'ensemble des communes de la métropole. La ville a été primée depuis 2013 d'une quatrième fleur au Concours des villes et villages fleuris, toujours renouvelée en 2020. En 2018, Amiens devient l'une des dix-huit premières villes au monde à obtenir le label Ramsar. Sous l'égide de l'UNESCO, ce label atteste l'importance internationale des zones humides de la ville (le fleuve Somme, les hortillonnages, les étangs et marais). Classé parmi les dix « villes les plus vertes de France » par l'UNEP (7e lors du premier palmarès (2014), 10e lors du second palmarès (2017)), le territoire amiénois est reconnu pour la qualité de son « patrimoine vert ». En 2020, la ville a également obtenue le prix national de la diversité végétale, décerné par Val'Hor, une organisation interprofessionnelle rassemblant les professionnels de l'horticulture, de la fleuristerie et du paysage. « Ce prix met en valeur une ville et un village labellisés quatre fleurs qui ont fait un effort de diversité végétale pour tirer tout le parti de la richesse botanique ». Selon la base officielle du ministère des Affaires étrangères en date du 1er mai 2017, Amiens est jumelée avec cinq communes : Dortmund (Allemagne) depuis 1960. C'est le premier jumelage franco-allemand officialisé en France. Les échanges sont culturels et artistiques ; Görlitz (Allemagne) depuis 1971 ; Darlington (Royaume-Uni) depuis 1973 ; Mianyang (Chine) depuis 1997. En 1997, un accord de coopération et une charte de jumelage sont signés. En 2014, ils sont renouvelés avec pour objectif de rapprocher les deux villes sur les plans économique, culturel et scientifique ; Tulsa (États-Unis) depuis 2006.Par ailleurs, la ville a signé des contrats de partenariats avec plusieurs communes afin d'encourager la mobilité des jeunes en Europe et à l'international : Turin (Italie) depuis 2016 ; Esch-sur-Alzette (Luxembourg) depuis 2016 ; Dortmund (Allemagne) depuis 2016 ; Naplouse (Palestine) depuis 2016 ; Liège (Belgique) depuis 2016 ; Rotterdam (Pays-Bas) depuis 2016.Enfin, elle participe aux partenariats signés par la communauté d'agglomération : Santa Catarina (Cap-Vert) depuis 2010 : les villes sont notamment partenaires dans le domaine de l'eau et de l'assainissement ; Lviv (Ukraine) depuis 2010 : projet d'échange d'apprentis et de professeurs dans les métiers de bouche et de l'hôtellerie ; Province de Driouch (Maroc) depuis 2011 : appui à la scolarisation des filles en milieu rural.
Le CHU Amiens Picardie est un établissement public de santé de référence et de recours au niveau régional. À ce titre, il propose une offre de qualité à dimension hospitalo-universitaire dans les trois missions constitutives d'un CHU : le soin, l'enseignement et la recherche. Afin de renforcer son positionnement en tant que pôle d'excellence, le CHU Amiens Picardie s'est engagé dans une politique de regroupement géographique de ses différentes activités au sud de l'agglomération. Ainsi, avant 2014, le CHU Amiens Picardie était organisé autour de quatre sites : hôpital Sud, avenue René-Laënnec ; hôpital Nord, place Victor-Pauchet ; centre Saint-Victor, 354 bis boulevard de Beauvillé ; centre de gynécologie obstétrique, 124 rue Camille-Desmoulins.Depuis 2014, les quatre sites sont progressivement réunis sur le site actuel de l'hôpital Sud, à l'exception des unités de long séjour pour personnes âgées qui restent au Centre Saint-Victor. Ce regroupement représente le plus gros chantier hospitalier de France et l'un des plus importants en Europe (plus de 630 millions d'euros pour la 1re phase de travaux). À l'issue des travaux, la surface totale du CHU d'Amiens sera de 172 000 m2. Il comptera trois plots d'hospitalisation de 400 lits chacun. Le CHU est le plus gros employeur de la région Picardie. À l'issue du regroupement, 6 700 employés, 1 300 étudiants et 1 250 consultants s'y rendront chaque jour. Afin de maintenir une offre de santé au nord de la ville, l'Espace Santé Maurice-Ravel a ouvert ses portes à l'angle de la rue du même nom, en juin 2016. Ce centre de santé de 1 100 m2 accueille des médecins généralistes, des spécialistes du CHU (cardiologue, un service de gynécologie-obstétrique, psychologues, dentiste, masseurs-kinésithérapeutes, etc.) ainsi que SOS Médecins avec une permanence des soins (7 jours sur 7 et 24 heures sur 24). Parallèlement au CHU, il existe trois cliniques privées importantes, issues du regroupement d'anciennes cliniques réparties dans la ville. Ces établissements de soins et d'hospitalisation médicale, chirurgicale et obstétricale se sont réunis pour créer un pôle hospitalier privé dans le quartier de la Vallée des Vignes, au sud de la ville. Polyclinique de Picardie, 43 rue Alexandre Dumas, Clinique de l'Europe, 5 allée des Pays-Bas, Groupe Santé Victor Pauchet, 2 avenue Irlande.La ville est également dotée d'équipements d'excellence tels que SimUSanté, plus grand centre polyvalent de simulation en santé en Europe. Le CHU d'Amiens figure à la 11e place dans le palmarès 2013 des hôpitaux et cliniques du magazine Le Point. Dans ce classement, le CHU se distingue dans la chirurgie de la cheville (3e), la prothèse de hanche (5e), la chirurgie du pied (7e), la pédiatrie (14e). Dans ce même classement, le Groupe Santé Victor-Pauchet, doté d'un solide « pôle mère-enfant », obtient une 5e place au tableau des cliniques pour les cancers gynécologiques et une 8e place pour les cancers du sein. En 2005, le CHU d'Amiens s'illustre internationalement grâce au professeur Bernard Devauchelle, natif de la ville, qui réalise avec son équipe la première greffe partielle de visage au monde. Amiens est marquée par une forte tradition judiciaire avec la présence historique de sa cour d'appel, ainsi que de toutes les juridictions de premier et deuxième degré de l'ordre judiciaire. La cour d'appel d'Amiens a compétence sur les trois départements de la Somme, l'Aisne et l'Oise. Plus récemment, Amiens est devenue le siège : de la cour nationale de l'incapacité et de la tarification de l'assurance des accidents du travail ; d'un tribunal administratif dont les jugements peuvent faire l'objet d'un appel devant la cour administrative d'appel de Douai ; Le quartier Nord d'Amiens est classé depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, cette partie d'Amiens « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée » et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité », ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.
La population d'Amiens a connu une forte augmentation depuis le milieu du XIXe siècle : sa population a doublé entre 1850 et 1960, passant de 50 000 à 100 000 habitants, soit un gain de 50 000 habitants sur cette période de 110 ans, et en gagnant environ 30 000 autres depuis (sur 50 ans seulement cette fois). Récompensée, en 1969 puis en 1999, comme la ville la plus sportive de France par le magazine l'Équipe, la ville compte en 2015 plus de trois cents associations sportives et 25 000 licenciés sportifs évoluant dans soixante-douze disciplines différentes. La culture sportive locale est dominée par le football et les sports utilisant une crosse (principalement le hockey sur glace mais aussi roller hockey, hockey sur gazon et floorball). La ville d'Amiens possède l'un des meilleurs clubs d'athlétisme de France[réf. souhaitée], l'Amiens Université Club (AUC). Certains athlètes se sont illustrés au niveau international et européen comme Marie Collonvillé. Toutefois, la ville se distingue, au gré des époques, en remportant des titres internationaux et nationaux dans plusieurs disciplines : natation, football américain, tennis de table, etc. Le club de football de la ville se nomme Amiens Sporting Club, abrégé en « Amiens SC » ou « ASC » : il a évolué en Ligue 1 de 2017 à 2020 puis a été rétrogradé en ligue 2 à la suite de l'arrêt du championnat de Ligue 1 à la 28e journée. Tout au long de l'année, Amiens est le siège de nombreuses manifestations culturelles, traditionnelles ou économiques. La ville accueille notamment 4 festivals internationaux : le Festival international du film d'Amiens, les Rendez-Vous de la Bande Dessinée d'Amiens, le Festival Art, villes et paysage - Hortillonnages et le Festival international des arts de la rue. Les Amiénois disposent de lieux de culte chrétien, musulman, israélite et bouddhique.
À la fois pôle industriel et pôle de services, Amiens bénéficie d'un vivier de main d'œuvre important, d'un bassin d'emplois de plus de 350 000 habitants et de nombreuses formations professionnelles. Preuve de son dynamisme, le magazine l'Entreprise a élu Amiens « Ville la plus attractive de France » pour les entreprises (catégorie moins de 200 000 habitants) en 2009 et 2007. Elle a terminé seconde en 2010, 2008 et 2006. Les atouts de la ville sont notamment un immobilier d'entreprise développé et une fiscalité dans la moyenne des villes françaises. En outre, sa position géographique la place au centre du triangle « Paris - Londres - Bruxelles », c'est-à-dire au cœur de l'Europe la plus riche et peuplée avec 80 millions d'habitants dans un rayon de 300 km autour de la ville. Le magazine Challenges a par ailleurs désigné Amiens « Ville la mieux gérée de France » (catégorie grandes villes de plus de 100 000 habitants) en 2011, 2010 et 2008.
La commune compte un patrimoine exceptionnel : 53 monuments protégés au titre des monuments historiques et 126 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel ; et par ailleurs, 263 objets protégés au titre des monuments historiques et 122 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel. Les informations données ci-dessous ne sont relatives qu'à une brève sélection. Avec 281 hectares d'espaces verts, 300 hectares de forêts, 300 hectares d'hortillonnages, 30 hectares de marais, son fleuve et ses cours d'eau, Amiens se révèle être une ville verte et bleue. La ville dispose de 8,5 hectares de surfaces fleuries en 2017. Amiens offre en outre un patrimoine arboré particulièrement riche ; ses 38 650 arbres (hors boisements), dont 17 000 d'alignement sur les voies publiques, lui ont permis de remporter le prix national de l'arbre. Se présentant comme une ville soucieuse de l'environnement, Amiens a fait du lien entre la ville et la nature un des leviers de son projet de développement territorial. La ville dispose d'un conservatoire à rayonnement régional, qui succède à l'école de musique d'Amiens. Depuis 1891, il est le siège d'une importante activité musicale, encadrée par 70 professeurs. Depuis 1985, la musique classique est représentée par l'Orchestre de Picardie et son pendant universitaire. On peut également citer l'Harmonie Saint-Pierre, fanfare de 70 musiciens, devenue institution locale depuis sa création en 1894. Le chœur et la chorale sont aussi représentés par le Chœur régional de Picardie, le Chœur universitaire et le Chœur de France Picardie. Créé en 1986, le label français de jazz Label Bleu a son siège dans la ville. Depuis leur création, les structures La Lune des Pirates (1987) ou la Cité Carter (1994) apportent aussi leur soutien à la scène musicale locale. À titre d'exemple, la Cité Carter produit chaque année une compilation présentant les groupes qui répètent en son sein. Dans les années 2000, le vivier du rock amiénois s'organise autour du collectif Amiens Burning et voit émerger des groupes tels que The Beyonders, Molly's, Sobo, The Void. Dans les années 2010, deux chanteurs amiénois sont finalistes de The Voice, populaire télé-crochet de TF1 : Olympe (2013) et MB14 (2016). En 2018, le groupe Madame Monsieur de l'amiénois Jean-Karl Lucas représente la France au Concours Eurovision de la chanson, avec le titre Mercy. Actuellement, plusieurs artistes musicaux sont liés à la ville. Ils évoluent dans des styles aussi variés que la chanson française (Albin de la Simone), les musiques du monde (Rokia Traoré), le hip-hop (Disiz, Naza), l'électro (The Name), la pop (Madame Monsieur, The Rabeats, Videoclub), le heavy metal (Anorak, DSK, Vakarm), le rock (Les Fatals Picards, Structures), la fanfare (Zic Zazou, l'Arrach'Fanfarre), le jazz (Rodolphe Lauretta). Plusieurs films ou scènes de films ont pour décor Amiens et ses environs. En voici une liste non exhaustive : 1914 : Manon Lescaut d'Herbert Hall Winslow ; 1946 : Jéricho d'Henri Calef avec Nadine Alari, Pierre Brasseur et Jacques Charon ; 1959 : La Tête contre les murs, film de Georges Franju, avec Pierre Brasseur et Jean-Pierre Mocky ; 1970 : Les Clowns de Federico Fellini tourné au Cirque Jules-Verne ; 1973 : La Rose de fer de Jean Rollin avec Françoise Pascal, Hugues Quester et Natalie Perrey ; 1976 : La Saga des Français : La Rumeur, film de Michel Pamart et Marcel Trillat ; 1980 : La Femme enfant, film de Raphaële Billetdoux, avec Klaus Kinski ; 1989 : Roselyne et les Lions de Jean-Jacques Beineix, avec Isabelle Pasco est lui aussi tourné au Cirque Jules-Verne ; 1991 : Les Équilibristes de Nikos Papatakis, avec Michel Piccoli tourné au Cirque Jules-Verne ; 1994 : Sister My Sister de Nancy Meckler avec Julie Walters et Joely Richardson ; 1997 : Arlette de Claude Zidi, avec Josiane Balasko et Christophe Lambert ; 1999 : Je suis né d'une cigogne, film de Tony Gatlif, avec Romain Duris ; 2000 : Elle et lui au 14e étage de Sophie Blondy, avec Guillaume Depardieu et Benoît Magimel (Tour Perret) ; 2000 : Confort moderne de Dominique Choisy ; 2002 : Carnages de Delphine Gleize ; 2002 : Paris selon Moussa, film de Cheik Doukouré ; 2008 : Paul Rondin est…Paul Rondin, court-métrage de Frédéric Vin, avec François Berland ; 2008 : Blanche, court-métrage d'Eric Griffon du Bellay, avec Romane Bohringer et Clémence Poésy ; 2008 : Louise-Michel, film de Gustave Kervern et Benoît Delépine, avec Yolande Moreau et Benoît Poelvoorde tourné à la Tour Bleue (avant sa destruction), dans le quartier Étouvie ; 2008 : Française, film de Souad El-Bouhati, avec Hafsia Herzi ; 2009 : Ricky de François Ozon avec Alexandra Lamy ; 2010 : Copacabana, film de Marc Fitoussi, avec Isabelle Huppert ; 2012 : Les Fraises des bois, film de Dominique Choisy ; 2013 : La Tête la première, film d'Amélie Van Elmbt ; 2016 : Merci Patron !, film de François Ruffin ; 2019 : Jeanne, film de Bruno Dumont. 2022 :Tout fout le camp, film de Sébastien Betbeder. Centre créatif important du 9e art, Amiens voit émerger au début des années 2000 une génération d'auteurs de bande dessinée parmi laquelle figurent Régis Hautière (nommé aux Eisner Awards), Pozla (Prix spécial du jury du Festival d'Angoulême), Noredine Allam, Greg Blondin, Damien Cuvillier (Prix coup de cœur à Quai des Bulles), Antoine Dodé (Prix Saint-Michel du public), Fraco, David François, Hardoc, Nicolas Hitori De. La ville a également vu naître et résider de grands noms de la bande dessinée comme l'amiénois Joseph Pinchon (créateur du personnage de Bécassine), Paul Gillon (Grand prix de la ville d'Angoulême), Philippe Thirault ou Jean-Christophe Menu. Acteur de cette dynamique autour de la BD, la structure « On a marché sur la bulle » organise les Rendez-vous de la Bande dessinée d'Amiens, l'un des plus grands festivals de bande dessinée en France. Active toute l'année sur le territoire, elle gère également un centre de ressources et compte un département éditorial avec les éditions de la Gouttière. En outre, l'université d'Amiens délivre l'unique diplôme universitaire de « Création de bandes dessinées » en France. Capitale historique de la Picardie, Amiens est le creuset d'une culture régionale forte et ancienne qui s'exprime aussi bien dans le langage que dans les arts, l'architecture, le sport ou les coutumes. Voici un court aperçu de ce patrimoine : Chés cabotans d'Amiens ou Les cabotins d'Amiens est un petit théâtre de marionnettes traditionnelles picardes fondé en 1933. Lafleur, le héros, est né vers 1811 à Saint-Leu, il parle exclusivement picard. Habillé traditionnellement d'un costume de laquais (velours rouge coiffé d'un tricorne), Lafleur est gai, dynamique, indépendant et débrouillard ; sa devise est : "bin mier, bin boère, pis n'rin foère!" (Bien manger, bien boire et puis ne rien faire). La langue picarde est reconnue langue régionale. Elle est parlée en France dans les régions Picardie et Nord-Pas-de-Calais, et en Belgique dans la Province de Hainaut. Diverses associations œuvrent pour la promotion et le développement de la culture picarde qui s'exprime dans le théâtre, la chanson, le conte mais aussi dans l'écriture : romans, revues, poésie… Depuis 1993, le Conseil régional de Picardie développe au sein de l'« Office Culturel Régional de Picardie » une politique culturelle en faveur de la langue et de la culture picardes. « L'Agence régionale de la langue picarde », créée en 2008, a son siège à Amiens. Le Picard est enseigné à l'université d'Amiens. Les blasons populaires sont des surnoms ou des sobriquets donnés aux habitants des villes et des villages picards. Ces sobriquets (Surpitchet (pcd) en picard), que l'on appelle aussi noms jetés dans le nord de la France, viennent parfois de l'histoire de la ville, parfois d'un jeu verbal, parfois d'une moquerie des travers des habitants. Le sobriquet des habitants d'Amiens est : Chés Maqueus d'gueugues d'Anmien (les mangeurs de noix d'Amiens) en référence à un épisode de l'invasion espagnole. Le 11 mars 1597, les armées espagnoles élaborent un stratagème pour s'emparer de la ville : les soldats de Hernàn Tello de Portocarrero, gouverneur de Doullens, déguisés en paysans viennent devant les portes des remparts avec des noix. Les Amiénois affamés ouvrent alors les portes et les espagnols prennent la cité. La ville est régulièrement distinguée par la presse nationale pour sa qualité de vie ainsi que ses innovations économiques et sociales. Elle a également obtenu de nombreux labels. En voici une liste non exhaustive : Le premier blason connu d'Amiens date de 1185, lorsque Philippe Auguste affranchit la ville des comtes de Vermandois et lui donne pour armes « de gueules plain, au chef d'azur semé de fleur de lys d'or ». En 1477, après la reprise de la ville aux Bourguignons par Louis XI, celui-ci autorisa la ville à diaprer son écu. Au fil du temps, et pour rappeler la devise « Un lien puissant m'unit au lys », le diapré prit progressivement l'aspect du lierre, forme connue depuis le XVIIe siècle et qui est celle toujours en vigueur aujourd'hui. Un timbre représentant les armoiries de la ville est émis en 1962, cette émission s'insère dans celle des Armoiries de villes. Son pouvoir d'affranchissement est de 5 centimes. Il est émis le 23 juillet 1962 et retiré de la vente le 4 août 1977. Un premier jour est organisé à Amiens le 21 juillet 1962. Il a été dessiné par Robert Louis. L'artiste Arman a fait un collage d'une planche de ce timbre.
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