La société du jour: Formal pro construction eurl

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Formal pro construction eurl

La société Formal pro construction eurl a été créée le 1/9/2009, soit 13 années d'activités. Le siège de la société est basé à CAYENNE 97300. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est JEAN LOUIS FORMAL. Elle a un capital social de 10000 €. Son dernier bilan date du 6/10/2018. Formal pro construction eurl a choisi le statut juridique Société à responsabilité limitée (sans autre indication). Elle opère sous le code NAF 43.99C et évolue dans le secteur .

Société à responsabilité limitée, c'est quoi ?

Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée jusqu'à concurrence des apports et qui présente des caractéristiques d'une société mixte de 2 à 100 personnes (selon le nouveau droit suisse, une personne seule peut également créer sa propre SARL), notamment parce que les parts détenues dans le capital ne sont pas librement accessibles sans accord de tout ou partie des actionnaires. Cette forme de société existe en Italie, en France, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, au Cameroun, aux Pays-Bas, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, au Liban, en Pologne, en Lettonie, en Finlande, en République démocratique du Congo, au Bénin et dans d'autres pays.

Histoire et conséquences du concept de « responsabilité limitée »

Le concept de « responsabilité limitée » et sa mise en œuvre dans les lois au XIXe siècle(en France, lois du 23 mai 1863 puis du 24 juillet 1867 ; en Angleterre, lois de 1856 à 1862 sur les Joint-Stock Company limited) compte, d'après Y. N. Harari dans son célèbre ouvrage Sapiens : Une brève histoire de l'humanité, « parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité » : « Peugeot est une création de notre imagination collective. Les juristes parlent de "fiction de droit". Peugeot appartient à un genre particulier de fictions juridiques, celle des "sociétés anonymes à responsabilité limitée". L’idée qui se trouve derrière ces compagnies compte parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité ». Harari en explique ainsi les avantages : « Si une voiture tombait en panne, l’acheteur pouvait poursuivre Peugeot, mais pas Armand Peugeot. Si la société empruntait des millions avant de faire faillite, Armand Peugeot ne devait pas le moindre franc à ses créanciers. Après tout, le prêt avait été accordé à Peugeot, la société, non pas à Armand Peugeot, l’Homosapiens actionnaire ! ». Cette explication montre que le terme « responsabilité limitée » est un euphémisme : il s'agit en fait non d'une limitation des risques, mais d'un véritable transfert de responsabilité et des risques de l'actionnaire à l'entreprise, à son collectif de travail, responsabilité pénale et économique. Toutefois, quel que soit le montant investi par l'actionnaire, il a toujours le pouvoir et est propriétaire de tous les moyens de production (locaux, machines, moyens informatiques, etc.), y compris ceux acquis grâce aux « millions » empruntés. En effet, l'entreprise, qui acquiert en empruntant, qui rembourse, qui entretient à ses frais les moyens de production, n'est propriétaire de rien, car elle n'est pas sujet de droit quant à la propriété. Grâce à cette « responsabilité limitée » et à la non-existence juridique de l'entreprise, plusieurs procédés permettent aux actionnaires d'accroître les moyens de production qu'ils contrôlent en minimisant au maximum leur mise (le capital social) : investissement par effet de levier, achat à effet de levier, rachat d'actions. Il est donc très compréhensible que les actionnaires recourent à ces procédés plutôt que d’émettre des actions supplémentaires, provoquant l'arrivée d'autres actionnaires avec qui certes les risques sont partagés, mais également le pouvoir et la propriété. Si l'entreprise était, comme une association 1901, sujet de droit, la « responsabilité limitée » serait remplacée par les « responsabilités et propriétés partagées » entre actionnaires et le collectif de travail de l'entreprise, chacun selon sa contribution. Les procédés « à effet de levier » et autres au profit de certains ne seraient plus et beaucoup d'autres s'en réjouiraient.

Dénominations

Selon le pays, elle est désignée par l'expression : Société à responsabilité limitée (sarl) en Suisse romande Société à responsabilité limitée en France (SARL) ; Société à responsabilité limitée (srl) en Belgique francophone Società a responsabilità limitataSocietà a responsabilità limitata (srl) en Italie ou à Saint-Marin ; besloten vennootschap (bv) en néerlandais aux Pays-Bas et en Belgique ; Limited company (Ltd.) au sein des pays du Common law, par exemple en Angleterre ; Gesellschaft mit beschränkter Haftung (GmbH) en Allemagne, en Autriche et en Suisse alémanique ; Sociedad de responsabilidad limitada (SdeRL) au Mexique et autres pays latino-américains ; Sociedade limitada (Ltda.) au Brésil ; Spółka z ograniczoną odpowiedzialnością (Sp. z o.o.) en Pologne.

Droit canadien

Dans les provinces de common law, une société à responsabilité limitée (SARL) est un type de société où, d'après Cliquezjustice.ca, « les biens appartiennent à l’entreprise, les associés partagent les profits et les pertes entre eux, l'entreprise ne fait pas de déclaration de revenus. Chaque associé déclare les pertes et les profits qui lui sont attribués dans sa propre déclaration de revenus. L’entreprise n’est pas une personne selon la loi ». En Ontario, l'article 44.1 de la Loi sur les Sociétés en nom collectif prévoit la formation des sociétés à responsabilité limitée. En droit québécois, l'article 20 de la Loi sur les sociétés par actions prévoit que « Le nom de la société qui ne comprend pas l’expression « société par actions » ou « compagnie » doit comporter, à la fin, la mention «s.a.», «ltée» ou «inc.», indiquant qu’elle est une société à responsabilité limitée ». En outre, il existe une distinction entre la société en nom collectif (SENC) et la société en nom collectif à responsabilité limitée (SENCRL). Une SENCRL est une SENC où les associés ne sont pas personnellement responsables des fautes professionnelles de leurs collègues et des secrétaires de ceux-ci. Cependant, pour effectuer l'émission d'actions, il faut plutôt constituer une société par actions.

Annexes

Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée Public limited company Portail du management Portail du droit Portail de la Suisse

43.99C -

Le code APE - NAF 4399C est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 123 941 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 184 305 salariés, essentiellement des maçons, des charpentiers et des couvreurs.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 4399C : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 4399C est : "Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment, les salariés de cette branche sont essentiellement des maçons, des charpentiers et des couvreurs.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 4399C.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 4399C. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 4399C est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour l'organisme de formation relevant de l'activité Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Formal pro construction eurl

L'établissement principal est domicilié au 58 av leopold heder, Cayenne 97300. La société possède aucun autre établissement. 1 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Cayenne 97300, il y a 590 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Cayenne ?

Cayenne (/ka.jɛn/) est une commune française, chef-lieu de la collectivité territoriale unique française de Guyane. Il s'agit de la ville francophone la plus peuplée d'Amérique du Sud. La ville de Cayenne est la plus peuplée du département avec une population de 65 493 habitants au 1er janvier 2019. Sa superficie est de 23,60 km2, ce qui fait d'elle la commune la plus petite du département. Ses habitants sont appelés les Cayennais(es). L'urbanisation s'étend maintenant largement au-delà des limites de la commune proprement dite, et l'aire d'attraction de Cayenne regroupe 147 943 habitants en 2019, soit la moitié de la population de la Guyane. La population de son aire d'attraction dépasse désormais celle d'aires d'attraction de la France hexagonale comme Laval ou Beauvais et avoisine celles de Calais ou Narbonne. La devise de la ville (inscrite sur ses armes) est Fert aurum industria, qui signifie « Le travail procure la richesse » (traduction littérale : « Le labeur produit l'or »).

Géographie

Les plagesDepuis quelques années, les plages de Cayenne connaissaient un phénomène cyclique d'envasement. Ce phénomène était provoqué par le déplacement des bancs de vase dans la direction des courants côtiers (d'est en ouest), caractéristique du littoral guyanais. Une forêt de palétuviers se développait depuis lors, c'est la mangrove. Depuis fin 2013, le phénomène s'inverse, la vase disparaît, laissant apparaître à nouveau le sable sous-jacent. Les PointesOn trouve également des pointes le long du rivage, formée par l'érosion, où des roches peuvent affleurer. Elles constituent des sites d'observation remarquables. Les pointes sont les suivantes : la pointe des Amandiers, avec sa place aménagée ; la pointe Buzaré, avec ses cocotiers ; la pointe Saint-Joseph.Les montsDe nombreux monts dominent la ville. Le fort Cépérou a été construit sur le mont du même nom qui domine le centre-ville. Le mont Bourda se situe sur la côte dans les quartiers est de la ville, il est très urbanisé. Cependant, un massif forestier d'une trentaine d'hectares est préservé. Le Montabo se situe non loin du centre-ville. La zone est occupée en partie par l'Institut de recherche pour le développement, la direction régionale de Office national des forêts et un site de localisation radar du Centre spatial guyanais. Un hôtel fut également construit à son sommet. Les monts Baduel et Lucas sont situés plus à l'intérieur des terres, dans des zones fortement urbanisées. Les cours d'eauPlusieurs cours d'eau entourent Cayenne : la rivière de Cayenne ; le fleuve Mahury ; la rivière de Montsinéry ; la rivière du Tour de l'île. Les quartiers suivants composent Cayenne : le centre-ville : composé des quartiers De Gaulle, Buzaret, Amandier, Palmistes. ; le centre-ville quartier sud : Village chinois, Ronjon, Palétuviers, Malouins, Rénovation Urbaine, Zone d'activité Galmot ; les faubourgs du nord : Mirza (la première cité de Cayenne), Médan, les Floralies, N'Zila, Faubourg l'Abri, Lafaurie, Césaire, Thémire, Anatole, Brutus, Mango, Jacarandas, Eau lisette ; les faubourgs du sud : Bonhomme, Pascaline, Cabassou, Raban, Nova parc, Zone d'activité Calimbé, Uranus ; les quartiers sud-ouest : Ploermel, Mont Baduel, Troubiran, Mont Lucas, Petit Lucas, Hameau des encens, Stanislas, Suzini, Saint Martin ; périphériques nord : Cité Pasteur, Cité Chatenay, Cité Horth, Cité Grant, Cité Coulée d’Or, Cité les Pépites, Cité Zéphir, Vallée de Bourda ; périphériques sud : A pou nou, la Roseraie, les Lys, Cité Mortin.

Histoire

L’origine réelle du nom de la ville doit se chercher dans les termes de marine du XVIIe siècle : la caïenne était un réchaud sur lequel se faisait la cuisine pendant les voyages en bateau. Lors des escales, elle était descendue à terre. Dans l’argot des marins, caïenne a bientôt signifié un lieu où l’on pouvait se reposer des rigueurs de la mer. Par extension, les dépôts de vivre dans les ports se sont appelés caïennes, puis cayennes. Comme Cayenne, qui porte ce nom, Brest et Rochefort ont eu leurs cayennes. Ce blason est composé par Émile Merwart gouverneur de la Guyane. Le 25 décembre 1901 lors de la première séance du Comité de patronage du musée de Cayenne, Paul Merwart, frère du gouverneur et peintre de la Marine et des Colonies, présente un tableau sur lequel il avait peint le blason de la ville. Les figures et les meubles héraldique présents sur cet écusson sont : 1643 : l'année de fondation de la ville par Charles Poncet de Brétigny, lieutenant-général du roi Louis XIII, au pied de la colline du Cépérou. Il faut noter également les fleurs de Lys, symbole de la royauté ; le rouge représente la couleur de la terre ; le canot amérindien représente la navigation sur les rivières Mahury et l'océan Atlantique. Il est chargé d'or, principale richesse de la Guyane à l'époque ; le vert de la forêt, où reposent les nénuphars ; la couronne : c'est un rappel des fortifications qui entouraient la ville, et les palmiers de la place des Palmistes ; les deux tamanoirs : mammifère se nourrissant de fourmis et termites. Il y avait beaucoup de tamanoirs en Guyane à cette période. Ils sont capables de se défendre face à des prédateurs, tels que les jaguars, à l'aide de leurs griffes ; Fert Aurum Industria : Le Travail Procure la Richesse, devise proposée par le gouverneur Émile Merwart. Les premières traces connues de présence humaine (poteries et gravures rupestres, ainsi que des polissoirs) remontent au VIe millénaire av. J.‑C.⁣ Elles sont présentes entre l'Oyapock et le Maroni, les frontières actuelles du territoire. Les descendants actuels de ces peuples autochtones seraient les Émerillons et les Wayampis, qui parlent des langues tupi-guarani. Ces peuples auraient commencé le processus de création des terres fertiles de Terra Preta, qui quelques millénaires après permettront l'établissement de populations aux densités plus élevées, que les sols naturels ne permettent pas. À la fin du IIIe siècle, venus de l’ouest et du sud, les Arawaks et Palikurs, probablement originaires d’Amazonie, arrivent sur le littoral et chassent les premiers habitants. Ils parlent des langues de la famille linguistique arawak. À la fin du VIIIe siècle, une population caraïbe, les Kali'na (ou Galibis) et Wayanas occupent à leur tour les littoraux et l'est de l'actuelle Guyane, ils parlent le caribe. Le 5 août 1498, au cours de son troisième voyage, Christophe Colomb longe pour la première fois les côtes de la Guyane. C'est l'une des nombreuses colonies de la Côte Sauvage (Amérique du Sud), entre le delta de l'Orénoque et celui de l'Amazone, occupée aujourd'hui par la Guyane française, le Suriname et la Guyana. [réf. nécessaire] À la suite du décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848, les plantations ferment et l'économie guyanaise s'effondre. Pour y remédier, Napoléon III met en place le bagne en Guyane. Cayenne accueillera l'un de ces établissements pénitentiaires sur l'Anse du Chaton, non loin de la Pointe de Buzaré. Entre 1777 et 1821, le canal Laussat est construit par la main-d'œuvre pénitentiaire, en vue d'assainir la ville. En 1821, l'architecte Sirdey dessine le plan actuel de Cayenne, avec ses rues à angle droit orientées nord/sud, est/ouest. Cayenne devient une capitale coloniale moderne. Une chanson anarchiste du début du XXe siècle portant le nom du bagne, Cayenne (très probablement né dans ses murs), fut souvent chantée dans les bagnes de Guyane française et perpétua leur réputation dans l'opinion populaire. En 1855, un site aurifère est découvert sur l'Approuague, et c'est rapidement la ruée vers l'or qui s'achèvera avec la Seconde Guerre mondiale. Des milliers d'orpailleurs, pour la plupart clandestins, sont en activité dans la forêt guyanaise. Cette activité illicite est sanctionnée par la législation française, mais les contrôles ne sont pas facilités par la complexité du réseau fluvial de Guyane. Pour un kilogramme d'or, les orpailleurs utilisent deux à trois kilogrammes de mercure qui est rejeté dans l'environnement. Cette pollution constitue un réel problème écologique en Guyane comme dans une large partie de l'Amérique du Sud Le 15 octobre 1879, la ville de Cayenne est officiellement créée. Le 11 août 1888, un gigantesque incendie détruit tout le « vieux Cayenne » de l'époque. Le bagne est définitivement fermé en 1946, sous l'impulsion d'Albert Londres et Gaston Monnerville, la Guyane devient alors un département. La création du Centre spatial guyanais en 1965 à Kourou change Cayenne, qui acquiert des infrastructures modernes, le port international de Dégrad-Des-Cannes et la modernisation de l'Aéroport international Félix-Éboué.

Politique et administration

Politiquement, Cayenne est traditionnellement le fief du Parti socialiste guyanais jusqu'en 2008, les électeurs ayant voté pour ce parti pour les élections municipales depuis 1965. La liste conduite par Rodolphe Alexandre (Divers gauche) remporte les élections lors des élections municipales de 2008 au détriment du maire sortant Jean Claude Lafontaine (Parti socialiste guyanais). À la suite des élections régionales de 2010 qui ont vu la victoire de Rodolphe Alexandre à la tête de la liste de l'Union pour la majorité présidentielle, c'est Marie-Laure Phinéra-Horth qui le remplace en raison de la loi sur le cumul des mandats. Cette dernière redevient membre du PSG et est soutenue par le Parti socialiste et Walwari lors de sa réélection en mars 2014, dès le 1er tour. À l'élection présidentielle de 2002, le premier tour voit une nette avance de Christiane Taubira avec 64,57 % des voix, suivie de Jacques Chirac avec 12,76 % et Lionel Jospin avec 10,79 %. Le second tour impose Jacques Chirac avec 90,13 % des suffrages exprimés. Lors de l'élection présidentielle de 2007, le premier tour place en tête Nicolas Sarkozy avec 42,5 % des voix, suivi de Ségolène Royal avec 33,02 %. Ces résultats sont confirmés au second tour avec 54,53 % pour Nicolas Sarkozy. Le conseil municipal est composé de 45 membres (19 femmes et 26 hommes), dont 1 maire et 13 adjoints. On y distingue quatre groupes politiques : 35 membres sans étiquettes ; 8 membres du Parti socialiste guyanais ; 1 membre de Walwari ; 1 membre de l'Union pour la majorité présidentielle. Cayenne a été divisée en six cantons, jusqu'à la mise en place de la collectivité territoriale unique en Guyane, le 1er janvier 2016. La commune de Cayenne relève de la compétence de la police nationale (DCSP). Le commissariat de police est situé en centre-ville. Comme de nombreuses villes d'outre-mer Cayenne est soumise à une fiscalité élevée. Pour l'année 2010 : taxe d'habitation : 14,310 % ; taxe foncière bâti : 33,300 % ; taxe foncière non bâti : 65,790 % ; taxe professionnelle : 22,960 %.

Population et société

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans, En 2019, la commune comptait 65 493 habitants, en augmentation de 19,71 % par rapport à 2013 (Guyane : +15,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Cayenne est la plus grande ville de Guyane et la 114e ville de France derrière Meaux en 1999 (sa population estimée en 2009 la classerait directement 92e derrière Cergy), Cayenne et sa communauté de communes (communauté de communes du Centre Littoral) regroupent plus de la moitié de la population totale du département. La croissance démographique de l'agglomération est importante, elle a été de 37,8 % entre 1990 et 1999. En revanche, la population de Cayenne n'augmente pas autant que son agglomération. En effet, le manque de terrains et l'augmentation des loyers obligent les habitants à se loger dans les communes proches comme Matoury, Rémire-Montjoly et depuis peu Macouria. Cayenne est paradoxalement la commune ayant la plus faible superficie de la Guyane, avec 2 360 hectares. L'aire urbaine de Cayenne comptait 131 922 habitants, au dernier recensement de 2015. Criminalité La ville est un véritable melting-pot de communautés diverses et variées : créoles, amérindiens, bushinengues, chinois, métropolitains (populations nées en France métropolitaine), etc. Selon L'Express, Cayenne compterait un tiers de clandestins[réf. souhaitée], ce qui fait qu'il y aurait une grande différence entre population recensée et population réelle. Ces derniers, originaires pour la plupart du Brésil, du Suriname et d'Haïti, sont surtout concentrés sur le pourtour sud-ouest de la ville. Cette pression migratoire ainsi que l'explosion démographique (taux de fécondité de 3,44 enfants par femme) font de Cayenne une ville fortement atteinte par la pauvreté et la criminalité : chômage, squats qui abritent des gens miséreux, prostitution, toxicomanie (et donc trafic de drogue, notamment le crack), vols, home-jacking, et bien évidemment meurtres. Ceux-ci se font très souvent à l'arme blanche (machette ou sabre d'abattis) mais aussi au fusil car la Guyane demeure la seule collectivité française à ne pas exiger un permis de chasse. Les jeunes de moins de 25 ans sont très touchés par ces fléaux ; ils constituent 50 % de la population de Cayenne et la moitié d'entre eux sortent de l'école sans aucun diplôme.[réf. nécessaire] Le procureur de la République Ivan Auriel affirme que 500 dossiers criminels sont enregistrés chaque année au tribunal de Cayenne. Ainsi, la BAC de Cayenne serait intervenue pas moins de 1 148 fois dans la ville pour des affaires de criminalité plus ou moins graves durant l'année 2012. Les chiffres surclassent ceux de villes de la France métropolitaine réputées dangereuses comme Marseille par exemple. Toutefois, près de la moitié des personnes mises en cause sont de nationalité étrangère, donc non-française et non-guyanaise. Équipement sportif : Stade de Baduel (7 000 places) rebaptisé le 19 juillet 2014, stade municipal Georges-Chaumet par la municipalité de Cayenne. Centre aquatique de Cayenne, piscine municipalePrincipaux clubs sportifs : CSC Cayenne, football (anciennement Club Colonial de Cayenne) l'Olympique de Cayenne, football ASL Sport Guyanais, football AS Red Star de Cayenne, football ASC le Cygne de Cayenne, basket-ball ASC Tour, basket ball Stade Cayennais, rugby ECG (Espoir Cycliste Guyanais), cyclisme VCG (Vélo Club Guyanais), cyclisme SCG (Sprint Club Guyanais), cyclisme Cercles des Nageurs de Cayenne, natation Megaquarius club Guyane, natation Pierre Argoud (1763-1804), général des armées de la République, né à Saint-Geoire-en-Valdaine, déporté en mars 1804 en Guyane, meurt le 25 octobre 1804 à Cayenne. Victor Hugues (1762-1826), révolutionnaire, gouverneur de la Guyane de 1799 à 1809, décédé à Cayenne. Félix Éboué (1884-1944), administrateur colonial, résistant et homme politique français. Gaston Monnerville (1897-1991), avocat et homme politique, il a été Président du Sénat, membre du Conseil constitutionnel Léon-Gontran Damas (1912-1978), poète Henri Salvador, chanteur et humoriste français. Justin Catayée Léopold Héder Hector Riviérez (1913-2003), député de la Guyane Bertène Juminer Christiane Taubira, femme politique, député de la Guyane, ministre de la Justice et garde des Sceaux sous François Hollande. Antoine Karam, homme politique, président du conseil régional de la Guyane Florent Malouda (né le 13 juin 1980), joueur de football professionnel Éric Edwige joueur de football professionnel Samuel Lubin, dit Edgar Nibul pharmacien et musicien Jean-Claude Darcheville, footballeur professionnel (1995-2011) Malia Metella, nageuse championne d'Europe du 100 mètres nage libre en petit bassin (2) et en grand bassin (1) et championne d'Europe des relais 4x100 nage libre et 4x4 nages en grand bassin en 2004 Jean Galmot Louis Sankalé Édouard Montoute Édith Lefel Élie Castor, député de la Guyane Ismaÿl Urbain Ulrich Robeiri, champion olympique par équipe en escrime Jean-François Clouet (1757-1801), chimiste et métallurgiste, y mourut. Mike Maignan (né le 3 juillet 1995), joueur de football professionnel

Économie

Le bagne en Guyane est officialisé en 1854 par Napoléon III. Cayenne devient le siège d'une importante administration pénitentiaire. En 1855, la ruée vers l'or amènera des milliers d'orpailleurs dans la forêt guyanaise permettant une croissance de l'activité commerciale. En 1946 la départementalisation fait de la Guyane un département, l'administration et les services publics s'installent dans la ville. Aujourd'hui encore les activités administratives et commerciales dominent la ville. La zone d'emploi de Cayenne qui comprend l'ensemble des communes de la Communauté d'agglomération du Centre Littoral réunit la grande majorité des emplois de Guyane, avec 70 % des emplois en 1999.

Patrimoine

Ces deux édifices mitoyens sont situés non loin du vieux port de Cayenne. Dès 1703, une place du Port figure sur un plan de la ville Cayenne, elle devient par la suite place du Marché en 1842. En 1888, un marché couvert et un jardin public y ont été construits. En 1907, le conseil municipal dirigé par le maire Eugène Gobert décide la suppression du jardin pour la construction d'un nouveau marché couvert, celui que l'on connait actuellement. En 1920 à l'emplacement de l'ancien marché a été inauguré le monument aux morts de la Première Guerre mondiale surmonté d'un coq, ce qui lui donna le nom actuel de la place. En 1823, le Révérend Père Nicolas Guiller et le baron Pierre Bernard Milius, administrateur de la Guyane décidèrent de remplacer l'ancienne église de Cayenne, l'église Saint-Nicolas à l'actuelle place Léopold-Héder. Les travaux commencés en 1825 furent achevés en 1833. L'église est inaugurée en 1861. Elle est classée Monument historique. Le maître-autel, la chaire et le confessionnal de la chapelle du pénitencier de l'Ilet la Mère furent transférés à la cathédrale en 1876. En 1933, la préfecture apostolique de Guyane est transformée en vicariat, le préfet apostolique devient évêque. L'église change également de statut et devient cathédrale. Elle est consacrée en tant que cathédrale le 9 novembre 1934 par monseigneur Gourtay, alors premier évêque de Guyane. En 1952, elle fit l'objet d'un agrandissement ; au cours des travaux les ouvriers trouvèrent une cassette de plomb enchâssée contenant 21 pièces de monnaie, dont la plus ancienne date de Napoléon Ier et 20 sceaux de l'époque de Charles X. Entre 1952 et 1954 vers l'est sur 13 m, le plafond, les vitraux, les planchers de la tribune, sont remplacés. La cathédrale Saint-Sauveur de Cayenne a été récemment rénovée,. Les anciens bâtiments coloniaux autour de la place des Palmistes et la place de Grenoble ont été requalifiés en bâtiments administratifs. Il ne reste que l'ancien hôpital Jean-Martial, un chef-d'œuvre d'architecture coloniale créole, livré à l'abandon. On observe depuis quelques années la rénovation des vieilles cases créoles du centre-ville, cette opération est menée par la municipalité de Cayenne, avec l'aide de fonds européens et l'État. Bien que les Îles du Salut se situent au large de Kourou, elles appartiennent au territoire de la ville de Cayenne. Elles furent baptisées ainsi par les survivants de l'expédition de Kourou de 1763 qui y trouvèrent refuge, le Salut. Par la suite les Îles du Salut changent de réputation, pour devenir le « triangle maudit », le Second Empire y instaure le bagne en 1854. Alfred Dreyfus (1894) et Guillaume Seznec (1923) en furent les prisonniers les plus célèbres.

Culture

Le carnaval est l'un des événements majeurs de la Capitale. Il se déroule entre l'Épiphanie au début de janvier, et le mercredi des Cendres en février ou mars. Description et origine Cette fête appartient à la culture créole guyanaise. Il a pour origine le carnaval tel qu'il est pratiqué en Europe. Au début de la colonisation, les colons pratiquaient le carnaval, mais il était interdit aux esclaves. Bravant l'interdiction, les esclaves pratiquaient le carnaval, dans des fêtes clandestines. Ils y voyaient un moyen de retrouver un peu de liberté, de commémorer comme les Africains la fertilité et les moissons et de tourner en dérision les colons. Les jours gras clôturent le carnaval : le dimanche gras : c'est le jour de la grande parade, la plus grande parade du carnaval. les groupes concourent pour obtenir des prix en fonction de leur performance ; le Lundi gras : ce sont les mariages burlesques, les hommes se déguisent en mariées et les femmes en mariés ; le Mardi gras : les carnavaliers défilent en Diab rouj (diables rouges), tout le monde s'habille de rouge et noir ; le Mercredi des Cendres : les diablesses toutes de noir et blanc vêtues enterrent Vaval, le roi du carnaval.Le carnaval des rues Des groupes déguisés selon la thématique de l'année, y défilent autour de chars décorés, au rythme des percussions et des cuivres. La préparation des groupes dure des mois avant le carnaval. Les groupes défilent devant des milliers de spectateurs qui se massent sur les trottoirs et les gradins aménagés pour l'occasion. Les groupes les plus connus sont : Kassialata ; Reno Band ; OsBand ; les Belles de la Madeleine.Des groupes brésiliens identiques à ceux que l'on rencontre au carnaval de Rio, sont également appréciés pour leurs rythmes et leurs costumes affriolants. La communauté asiatique de Cayenne participe également aux défilés en apportant sa touche caractéristique, avec des dragons. Les bals masqués Les boites de nuit, appelées « Universités », organisent des bals masqués durant lesquels les hommes viennent danser avec les touloulous. Les soirées ont lieu les vendredis et samedis soirs. Cette tradition est propre à la Guyane, elle n'existe nulle part ailleurs. Depuis les années 1990, ont lieu les soirées tololo, où les hommes se déguisent et prennent le rôle des Touloulous (ce sont eux qui invitent les femmes non déguisées à danser). Ces soirées sont de plus en plus populaires et ont lieu plusieurs fois pendant le carnaval. Les danses du carnaval sont la mazurka, la polka, la biguine et le piké djouk. C'est le Touloulou qui invite les hommes à danser, ils ne peuvent pas refuser. Seules les touloulous ont le droit de danser, si une femme non déguisée danse, l'orchestre s'arrête. La salle de bal de Cayenne s'appelle Nana, dans laquelle joue le groupe des Blues Star. Le carnaval des familles Les familles se réunissent chaque semaine pour manger la galette des rois. C'est la tradition de la galette des rois connue en Europe durant l'Épiphanie, prolongée sur toute la période carnavalesque. Usuellement, le roi paye la galette la semaine suivante. La galette peut être à la frangipane, à la goyave, au coco ou à la crème. Après l'abolition de l'esclavage en 1848, l'économie de la Guyane est sinistrée, un nombre important de la population vit du travail de la terre dans des « habitations ». Les gens cultivent la terre, on connait la valeur du travail en commun : le Mayouri. En Guyane, c'est à cette époque que nait la tradition de la galette des rois, ou plus précisément du « rend le bouquet ». Un couple organise le repas et la fête. Il désigne à la fin le couple qui organisera la réunion suivante en lui remettant le bouquet. Inauguré le 10 janvier 2004, le Centre de rayonnement départemental[réf. nécessaire] (CRD) est un pôle culturel situé dans le quartier de Zéphir à la périphérie de la ville, à côté de la salle du Zéphir et du lycée Merkior-Garré. Il est né du regroupement de l'Office culturel régional de la Guyane (OCRG) et de École nationale de musique et de danse (ENMD). Il se compose de trois grandes structures : l'École nationale de musique et de danse, d'une surface de 3 387 m2 ; l'Office Culturel Régional, surface 1 373 m2 ; l'Auditorium de 1 357 m2. La ville accueille un festival de jazz depuis plus de 10 ans, le kayenn jazz festival qui invite de nombreux artistes internationaux. L'édition 2009 marque un tournant décisif dans l'organisation du festival, puisqu'il y a désormais deux lieux de concert (le Jardin Botanique et le stade de Baduel) et certains concerts sont dorénavant payants.

Voir aussi

Laurent Maffre (d'après Albert Londres), L'homme qui s'évada (bande dessinée), Arles, Actes Sud, coll. « Actes Sud BD », 9 juin 2006, 120 p., 19 × 28 cm broché (ISBN 2-7427-6154-3, EAN 978-2-7427-6154-8). Liste des communes de la Guyane Rhum : L'Aventure de Jean Galmot Site de la mairie Pierre, « 1752 – Journal de navigation de M. d’Écoyeux dans la rade de Cayenne », sur histoirepassion.eu, 18 juillet 2006 (consulté le 17 janvier 2020). Ressource relative à la géographie : Insee (communes)