La société du jour: Societe civile immobiliere bali

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Societe civile immobiliere bali

La société Societe civile immobiliere bali a été créée le 20/2/2009, soit 13 années d'activités. Le siège de la société est basé à DARDILLY 69570. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Benoit SENTIS. Elle a un capital social de 2010 €. Son dernier bilan date du 30/11/2011. Societe civile immobiliere bali a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20B et évolue dans le secteur .

Société civile immobilière, c'est quoi ?

En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les Sociétés Civiles de Portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).

Présentation

Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).

Mise en place

La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.

Capitalisation

Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.

Avantages

C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.

Points négatifs

Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.

Comptabilité

Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».

Voir aussi

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68.20B -

Le code APE - NAF 6820B est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 1 633 149 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 23 905 salariés, essentiellement des agents immobiliers.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820B : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820B est : "Location de terrains et d'autres biens immobiliers".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobiliers.

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La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820B. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de terrains et d'autres biens immobiliers", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820B est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de terrains et d'autres biens immobiliers”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Societe civile immobiliere bali

L'établissement principal est domicilié au 134 che du moulin carron, Dardilly 69570. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Dardilly 69570, il y a 744 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Dardilly ?

Dardilly est une commune française située dans la métropole de Lyon, au sein du département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Dardilly est une commune vallonnée de 1 399 hectares située dans la banlieue nord-ouest de Lyon. Elle se distingue par son cadre de vie naturel et sa proximité avec le centre de Lyon.

Urbanisme

Dardilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris),. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), forêts (14,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), prairies (9,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Toponymie

Le nom de la commune viendrait de dard (du latin : dardus), représentant une arme blanche pointue.

Héraldique

Histoire

Le territoire de Dardilly fait partie du plateau lyonnais. (Par cette expression, les géographes désignent le gradin intermédiaire entre les monts du Lyonnais à l’ouest et les plaines rhodaniennes à l’est, étiré du nord au sud sur une trentaine de km jusqu’au confluent du Gier avec le Rhône). Il en a les deux caractéristiques essentielles : la structure géologique de roches dures, granitiques et métamorphiques, qui est celle du Massif Central ; une altitude soutenue autour de 300 à 400 mètres Dans la partie sud, ce socle est voilé par une mince couche d’alluvions argileuses et caillouteuses, héritage du Quaternaire. Mais, dans la moitié nord, il est recouvert par les mêmes couches sédimentaires du Jurassique inférieur qui forment la masse des monts d’Or. L’érosion a détaché de ceux-ci à la fois une petite pastille sur laquelle est édifié le bourg avec son église et surtout la masse d’une véritable butte-témoin qui porte en son sommet le fort du Paillet où se trouve le point culminant de la commune (394 m). Parmi ces couches, on notera la présence du calcaire à gryphées (du nom de son fossile caractéristique). Il se présente sous la forme de plaques dont tire son nom le chemin des Pierres Blanche. On a pu les utiliser telles quelles comme murs de soutènement ou pour la consolidation des berges du ruisseau des Planches. Dans le passé des carriers en ont tiré de la pierre de taille comme leurs confrères de Saint-Fortunat au cœur des monts d’Or. On peut contester le terme de plateau pour définir la topographie de la partie centrale de la commune : sa position en bordure lui a valu d’être attaquée par l’érosion régressive des ruisseaux et le relief s'y résout plutôt en lanière. Telle est bien l’impression dominante lorsqu’on chemine sur l’artère centrale du fort du Paillet en direction du bourg et au-delà. Le ruisseau des Planches a approfondi son entaille. Il rejoint sur le territoire d’Ecully à travers la forêt le ruisseau des Serres sur sa gauche et tous deux continueront leur chemin jusqu’à la Saône à travers le quartier lyonnais de Vaise. Dans ce découpage, le ruisseau des Beffes joue un rôle plus marginal puisqu’il sert de limite avec la commune de la Tour de Salvagny. Il rejoindra l’Yzeron et donc le Rhône à travers la commune de Charbonnières qui lui donnera son nom. Plus anecdotique est le bref parcours du Semonet qui s’échappe vers le nord en direction de l’Azergues : il ne vaut d’être signalé que parce qu’il permet de mieux comprendre la position stratégique du fort du Paillet. Il ne nous reste que peu de traces d’une présence humaine sur le territoire de Dardilly avant le XIIIe siècle. Le seul témoignage que nous conservions de la Préhistoire est une hache vert foncée en pierre polie découverte au XIXe siècle dans le bois des Serres, datant donc du Néolithique,. Alors que la romanisation a si fortement marqué les premiers siècles de notre ère depuis la fondation de Lugdunum, il a fallu de patientes recherches pour retrouver des vestiges de l’aqueduc de la Brévenne créé aux temps de l’empereur Claude pour l’alimentation de Fourvière. « Son tracé, commandé par le relief, présente d’incessantes sinuosités, de sorte que le parcours sur Dardilly est long de 9 000 mètres alors que la distance en ligne droite n’est que de 3 300 mètres d’une extrémité à l’autre ». À défaut de vestiges véritables le souvenir en est conservé dans le parc des Noyeraies par le nom de l'espace culturel de l'Aqueduc et un panneau d'information à proximité d'une trappe vitrée protégeant quelques restes. Quant au nom même Darciliacus de la commune, il apparait pour la première fois dans le cartulaire (recueil des chartes) de l’abbaye d’Ainay en 976. Cette terminaison en -acus transformée en -y est interprétée comme l’appropriation d’un territoire par un certain Darcilius aux temps gallo-romains. Le nom de Dardilly apparaît pour la première fois en tant que paroisse en 1133 dans un acte de restitution de Bérard, évêque de Macon à l’église d’Ainay. L’année 1210 est un autre repère essentiel. À cette date, l’archevêque de Lyon Renaud de Forez dans sa lutte pour contenir la poussée des sieurs de Beaujeu organise une ligne de défense. Dardilly en fait partie, entre Lentilly à l’ouest et Anse à l’est. « Une muraille d’un mètre trente d’épaisseur sur cinq mètres de haut…entourée d’un fossé et dessinant une sorte d’ellipse à vingt pans protégea désormais le sommet de la butte » (le bourg actuel). Le récit de la vie à Dardilly jusqu’au début du XIXe siècle laisse sur une double impression. D’une part, les grandes épreuves ont été épargnées à sa population. Quand sévissaient les bandes armées pendant la Guerre de Cent Ans entre 1356 et 1369, le renforcement de la défense du bourg semble avoir été efficace. Les habitants avaient été amenés à participer aux dépenses à raison d’un vingtième de leurs revenus, d’où l’appellation de vingtain de l’enceinte fortifiée. Par la suite, à l’inverse de la ville de Lyon, Dardilly a été épargné par les événements sanglants pendant les guerres de religion ou, sous la Révolution, pendant la Terreur en 1793. Il faut dire que cette cellule humaine se fait oublier par sa modeste importance. Ainsi, lorsque, en 1365, le chapitre de chanoines de Saint-Jean lève un impôt spécial pour obtenir la libération d’Anse par les bandes de pillards dont il vient d’être question, parmi toutes les paroisses, c’est Dardilly qui, avec 10 francs, doit s’acquitter de la plus faible contribution. La population de la vingtaine de maisons adossées au rempart autour de l’église Saint-Pancrace et celle des petits hameaux dispersés aux quatre coins du territoire ne constituent pas une communauté revendicative de ses droits en tant que telle. Le fait dominant est, d’autre part, l’omniprésence des Lyonnais. C’est le clergé qui exerce son autorité. « Au XIIe siècle, les archevêques de Lyon acquirent des terres et des dîmes à Dardilly. Ils étaient seigneurs de la paroisse et, à ce titre, y exerçaient la justice. Ils nommaient aussi le desservant de ce village ». La quasi-totalité des autorités religieuses jouissait aussi de droits sur des biens-fonds de la commune tant en ce qui concerne le clergé séculier (les chapitres de chanoines des différentes églises) que le clergé régulier des abbayes d’Ainay et de l’Ile-Barbe. Près du terme de cette longue période, un élan de générosité témoigne d’une ferveur religieuse unanime. En 1758, le jeune et dynamique curé Rey achète un terrain à un Lyonnais et en fait don à la communauté, forte à l’époque de 1 300 habitants, « pour servir de presbytère à perpétuité ». La construction financée par des dons de Dardillois et de bourgeois lyonnais, commence en 1766. En fait, devenu bien national en 1790, par une décision de 1803, le bâtiment et ses dépendances devaient abriter la mairie et l’école de garçons, en même temps que le desservant de la paroisse et l’instituteur. Le curé y sera encore logé jusqu’en 1924, date à laquelle devait être construit un nouveau presbytère, une fois encore grâce à la générosité des fidèles. Alors que la vieille église devait être démolie en 1852, cette ancienne cure paroissiale reste le seul témoin au cœur du bourg de la vivacité des racines religieuses des Dardillois. Elle est constituée de deux corps de logis groupés en équerre et couverts d’un toit à quatre versants de faible pente avec une élévation d’un étage surmonté d’un comble. Au premier étage de la façade antérieure est, une porte fenêtre donne sur un balcon en fer forgé protégé d’une marquise. Dans le mur de clôture de la cour a été encastrée une croix datée du XVIIe siècle. Elle a été transférée de l’ancien cimetière. Un Christ auréolé y est sculpté dans la masse du calcaire de la croix elle-même,. À partir de la Renaissance, ce sont les Lyonnais enrichis par le négoce qui multiplient les achats de terres et constituent des domaines autour de leurs maisons des champs. En 1766 on dénombrait 11 de ces résidences d'été dont la Crépillière, la Tisserande, le Paillet. Le cas évocateur le plus ancien est celui de Parsonge. Une fontaine alimentée par une source jaillissant à 1 m 50 de profondeur se cache derrière une construction cubique couverte de dalles en bâtière. Le faîtage du toit est surmonté d’une petite croix en calcaire gris. Cette fontaine nous fournit la principale information grâce au blason qui figure sur le claveau central de l’arc surbaissé au-dessus de la porte. C’est celui de Balthazar de Villars, seigneur de Laval à qui on attribue la fondation du manoir à la fin du XVIe siècle. Par la suite, impressionnante est la kyrielle d’acquéreurs lyonnais jusqu’à nos jours. Le style de construction est typiquement inspiré de la Toscane. La ressemblance est éclatante, du moins pour la partie centrale, avec le Petit Perron construit par le banquier florentin Antoine de Gondi sur ce qui faisait alors partie de la commune d’Oullins. Ce bâtiment d’habitation se présente comme une galerie à deux niveaux. Au-dessus d’une arcade en plein cintre comprenant cinq colonnes, le premier étage est lui-même rythmé par une série de colonnes qui supportent une seconde galerie en bois. Celle-ci est rythmée à son tour par des poteaux dans le prolongement des colonnes et soutenant le toit. La demeure est flanquée au sud-ouest par une tourelle carrée qui abrite un escalier à vis et domine le manoir d’un étage de guette. À l’est, presque perpendiculairement à la façade, les bâtiments d’exploitation sont de construction banale plus récente. Ils sont percés d’ouvertures cintrées ou rectangulaires avec linteau de bois ainsi que d’une rangée de cinq oculi sous le toit. Le château de Villedieu est situé à l’extrémité ouest de la commune, en limite de La-Tour-de-Salvagny. Ce n’est pas le bourgeois lyonnais premier propriétaire qui lui a donné son nom mais celui qui s’en est porté acquéreur en 1650, un marchand auvergnat du nom de Pécoil installé à Lyon, en souvenir du lieudit de son village natal dans le Puy-de-Dôme. Son fils devait devenir prévôt des marchands de la ville et accéder ainsi à la noblesse par la cloche avec droit de justice dans son fief ! Et pourtant, la construction du bâtiment qui mérite le terme de château n’a été construit qu’à partir de 1778 par un maître maçon creusois. Sa réfection date de 1934. La façade orientée au midi s’élève sur deux niveaux. Son sommet orné d’un bandeau mouluré se termine par une large corniche sous un toit à quatre versants de faible pente. Elle est rythmée par trois travées ajourées à chaque niveau de trois baies. La partie centrale encadrée de deux pilastres en bossage est surmontée d’un fronton triangulaire orné du blason rapporté des Pécoil. On accède à ce château par le côté ouest marqué d’une très ancienne tour engagée en demi hors-d’œuvre. Son rez-de-chaussée avait servi de prison aux temps où les Pécoil exerçaient leur droit seigneurial de justiciers ; le second étage était le pigeonnier, sous le toit plat sommé d’un pinacle de pierre orné d’un faîte sphérique. Dans le parc au-devant du château, la chapelle n’a été construite que beaucoup plus tard, en 1870. La façade néo-romane est épaulée de deux contreforts. Le portail mouluré est embelli d’une voussure décorée de sculptures. Il est surmonté d’un tympan triangulaire de calcaire jaune dans lequel est gravée une inscription à la louange de la Vierge Marie, mère de Dieu. Quatre étroites fenêtres en plein cintre éclairent la nef surmontée d’un toit aux versants à forte pente. On aura un dernier regard sur le romantique étang dans les eaux duquel se reflète un ancien lavoir,. La commune de Dardilly comptait 1300 habitants en 1793, 1301 en 1850 et 1312 en 1946. À cette rigoureuse stabilité démographique correspondent des stuctures économiques et sociales inchangées pendant un siècle et demi !

Bibliographie

Préinventaire des monuments et richesses artistiques : Dardilly, vol. 13, Département du Rhône, 1986, 86 p.. Jean Burdy, L’aqueduc romain de la Brévenne, vol. 134, Messimy, L’Araire, 2003, 114 p., p. 103-110. Marie-Geneviève Euzen-Dague, Dardilly : Les deux clochers, Commune de Dardilly, 1989, 173 p. (ISBN 2-9503642-0-9).

Politique et administration

Après deux scrutins annulés, les élections de juin 1990 portent à la mairie Daniel Le Maire, membre du RPR. Élue en 1995, la centriste Michèle Vullien est réélue par 60 % des votants en 2001 et par 56 % des votants en 2008. Lors des élections présidentielles, les électeurs dardillois ont voté à près de 70 % pour Nicolas Sarkozy en 2007 et 2012. En revanche, la mairie est tenue par une équipe sans étiquette politique ayant battu successivement en 2001, 2008 et 2014 une liste UMP. En mars 2014, la liste de Michèle Vullien remporte de nouveau les élections avec 53,4 % des suffrages exprimés contre 46,5 % pour la liste UMP. Le budget de la commune de Dardilly est d'environ 12,5 M € de recettes de fonctionnement et 10 M€ de dépenses de fonctionnement, laissant une épargne brute de 2,5 M €. Les taux d'impôt communaux n'ont pas été modifiés depuis 2002, ils sont les suivants en 2022[réf. nécessaire] : Taxe foncière : 27,88 % Merzhausen (Allemagne), située dans le Land de Bade-Wurtemberg. Chorleywood (Angleterre), située au nord-ouest de Londres Debaye el Hijaj (Mauritanie) Provaglio d'Iseo (Italie)

Population et société

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005. En 2019, la commune comptait 8 752 habitants, en augmentation de 2,51 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %). La population active de Dardilly est de 3 546 personnes. Parmi les actifs dardillois ayant un emploi, 25,6 % travaillent à Dardilly même, 17,4 % travaillent dans une autre commune de Techlid, 52,3 % travaillent dans une autre commune du département (hors TECHLID) et 4,7 % travaillent hors département. Suivant la hausse démographique, la commune est passée de 1 700 logements en 1982 à 3 158 logements en 2007. Bien que le logement dardillois reste résidentiel, avec une majorité de maisons individuelles possédées en propre, la commune comporte plusieurs ensembles de logements sociaux. Dardilly est située dans l'académie de Lyon et possède trois écoles maternelles et élémentaires (groupes scolaires Grégoire-Parsonge et des Noyeraies et école privée Saint-Joseph). La commune est rattachée au collège Jean-Philippe Rameau de Champagne-au-Mont-d'Or et aux lycées Jean-Perrin et La Martinière de Lyon. Dardilly comprend plusieurs établissements d'enseignement professionnel : CFA Philibert-de-L'Orme (bâtiment), Institut de formation du bâtiment et des travaux publics, lycée hôtelier François-Rabelais, Lycée du paysage et de l'environnement. Dardilly dispose d'un espace culturel pluridisciplinaire : l'Aqueduc, de nombreux spectacles y sont proposés tout au long de l'année et le festival "Les Nuits Givrées" s'y déroule tous les ans avec des têtes d'affiches comme La Grande Sophie, Tété, Rover, Alex Beaupain, Emily Loizeau... Une vingtaine d'associations sportives et quelques entreprises (école de danse…) assurent la diversité de l'offre sportive à Dardilly. La commune dispose de plusieurs équipements sportifs : Le complexe du moulin Carron (gymnase, stade, dojo, tennis) réhabilité et agrandi en 2007 Le stade de la Brocardière (terrain de foot, piste d'athlétisme) Le gymnase Roland Guillaud (mur d'escalade) Le boulodrome du Paillet Le boulodrome départemental : situé à la Porte de Lyon, ce grand complexe a été inauguré officiellement les 4 et 5 décembre 2004. Ancré au confluent depuis plus de vingt ans, le boulodrome départemental a donc quitté la porte sud pour renaître Porte de Lyon. Installé sur près de 7 000 m2, ce complexe comprend plus de 4 500 m2 dédiés aux jeux, extérieurs ou couverts, dont 1 083 climatisés, ainsi qu'un bar, un restaurant et une terrasse. Dix jeux aux normes internationales permettent l'organisation de compétitions au plus haut niveau. La piste de BMX de la Brocardière (L'équipe DN1 Redline Lyon Dardilly championne de France 2009) Dardilly est forte d'une importante activité associative, avec plus de 80 associations représentant tous les domaines : sport, musique, théâtre, arts, voyages, jumelages, etc. Pour son action sociale, Dardilly est dotée de plusieurs structures : Le CCAS (centre communal d'action sociale), la Maison de la Petite Enfance, la maison de retraite « La Bretonnière », le CAT - Ateliers Denis Cordonnier (centre d'accueil et de travail pour personnes handicapées) et de nombreuses associations telles que l'ADMR, l'association des familles, Dardilly AVF Accueil, etc.

Économie

Dardilly comprend deux centres principaux de commerces de proximité, l'un autour de l'église Saint-Jean-Marie-Vianney de Dardilly-le-Bas, l'autre au Barriot autour de l'église Saint-Claude de Dardilly-le-Haut. Quelques commerces sont également présents le long de l'avenue de Verdun. Le complexe touristique de la Porte de Lyon, le long de l'autoroute A6, accueille de nombreux hôtels et restaurants ainsi qu'une discothèque. La Porte de Lyon accueille également un centre commercial Auchan. Enfin la commune accueille une gendarmerie, avenue de Verdun.

Culture locale et patrimoine

L'Aqueduc, centre culturel, abrite une médiathèque, une ludothèque, une salle de spectacle (qui accueille notamment le ciné-club), une école de musique et de nombreuses salles mises à la disposition des associations. Des expositions ont régulièrement lieu dans le hall de l'Aqueduc. Le manoir de Parsonge Le fort du Paillet L'église Saint-Jean-Marie-Vianney L'église Saint-Claude Le Bois de Serres La Maison natale du Curé d'Ars L'oratoire de Jean-Marie Vianney Le monument aux morts contre la guerre. Il y est inscrit : « Contre la guerre. À ses victimes. À la fraternité des peuples. Que l'avenir console la douleur.». C'est l'un des Monuments aux morts pacifistes français. En 2013, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris. En 2016 Dardilly obtient sa deuxième fleur au concours.

Voir aussi

Préinventaire des monuments et richesses artistiques : Dardilly, vol. 13, Département du Rhône, 1986, 86 p.. Marie-Geneviève Euzen-Dague, Dardilly : Les deux clochers, Dardilly, Commune de Dardilly, 1989, 173 p. (ISBN 2-9503642-0-9, BNF 35345216, SUDOC 065369912). Jean Burdy, L’aqueduc romain de la Brévenne, vol. 134, Messimy, L’Araire, 2003, 114 p., p. 103-110. Liste des communes du Rhône « Site officiel de la Ville de Dardilly ».