La société du jour: Buronim

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Buronim

La société Buronim a été créée le 13/5/2008, soit 15 années d'activités. Le siège de la société est basé à AVIGNON 84140. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Frédéric, Daniel, Alain THEROND. Elle a un capital social de 2300000 €. Son dernier bilan date du 2/8/2019. Buronim a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 41.20A et évolue dans le secteur .

Société civile immobilière, c'est quoi ?

En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).

Présentation

Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).

Mise en place

La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.

Capitalisation

Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.

Avantages

C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.

Points négatifs

Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.

Comptabilité

Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».

Voir aussi

Portail du droit français Portail de la finance

41.20A -

Le code APE - NAF 4120A est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 33176 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 42696 salariés, essentiellement des constructeurs de maisons individuelles.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 4120A : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 4120A est : "Construction de maisons individuelles".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Construction de maisons individuelles, les salariés de cette branche sont essentiellement des constructeurs de maisons individuelles.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 4120A.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 4120A. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Construction de maisons individuelles", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 4120A est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Construction de maisons individuelles :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Construction de maisons individuelles”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Buronim

L'établissement principal est domicilié au 735 che des meinajaries, Avignon 84140. La société possède aucun autre établissement. 2 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Avignon 84140, il y a 82 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Avignon ?

Avignon (en occitan : Avignoun) est une ville du sud de la France, située au confluent du Rhône et de la Durance. Elle est le chef-lieu de l'arrondissement d'Avignon et la préfecture du département du Vaucluse, au nord-ouest de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ainsi que le siège du conseil du Grand Avignon. La renommée d'Avignon vient principalement de son pont et de ses remparts historiques. Par sa population, Avignon constitue la 45e commune de France sur les 34 970 que compte le pays. Elle compte 91 921 habitants selon l'INSEE en 2020. L'aire urbaine d'Avignon est la seizième plus peuplée de France avec 530 267 habitants. Elle est l'aire urbaine qui a le plus augmenté au niveau national entre 1999 et 2010, avec une progression de 76 % de sa population et une augmentation de sa superficie de 136 %. La population de l'intercommunalité du Grand Avignon s'élève à 197 102 habitants. Elle est surnommée la « cité des papes » en raison de la présence des papes de 1309 à 1423 et du fait qu'elle reste possession du Vatican au sein des États pontificaux jusqu'en 1790. Elle est actuellement la plus grande ville et la préfecture du département de Vaucluse. Elle est l'une des rares villes françaises à avoir conservé ses remparts et son centre historique, composé du palais des papes, de l'ensemble épiscopal, du rocher des Doms et du pont d'Avignon. Elle est classée patrimoine mondial de l'UNESCO sous les critères I, II et IV. La renommée de son festival des arts du spectacle, véritable vitrine artistique et culturelle de la ville, dépasse largement les frontières françaises. La ville est capitale européenne de la culture en 2000. Avignon comporte un cœur étudiant important, notamment grâce à son quartier étudiant (Agroparc) ainsi qu'à son université.

Géographie

Plans et vues satellite : 43° 57′ 00″ N, 4° 49′ 01″ E.

Urbanisme

Avignon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes et 459 533 habitants en 2020, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,2 %), zones urbanisées (23,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,8 %), cultures permanentes (11 %), eaux continentales (8,2 %), terres arables (4,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), forêts (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), prairies (0,3 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Historiquement et pour des raisons stratégiques, Avignon s'est développé entre le Rhône, ce qui faisait une première barrière naturelle de protection, et le rocher des Doms, ce qui permettait de voir plus loin (ou d'être vu pour le palais des papes). La ville avait une forme plus ou moins ronde, qui s'est élargie à plusieurs reprises. Les premiers remparts apparaissent au Ier siècle et seront modernisés au fur et à mesure des besoins jusqu'à arriver à la taille et à la forme que nous leur connaissons aujourd'hui. Plusieurs rues circulaires de l'intra-muros en gardent d'ailleurs les traces.

Toponymie

Les formes les plus anciennes du nom sont rapportées par les Grecs : Аὐενιὼν / Aueniồn (Étienne de Byzance, Strabon, IV, 1, 11), Άουεννίων / Áouenníôn (Ptolémée, II, x). L'appellation romaine Avennĭo Cavarum (Pomponius Mela, II, 575, Pline III, 36), c'est-à-dire Avignon des Cavares, précise qu'Avignon est l'une des trois villes de la tribu celto-ligure des Cavares, avec Cavaillon et Orange. Les toponymistes font remonter ce nom à un thème pré-indo-européen ou pré-latin ab-ên suivi du suffixe -i-ōn(e),. Ce thème serait un hydronyme, c'est-à-dire une appellation liée au fleuve (Rhône), mais peut-être aussi un oronyme au relief (le rocher des Doms). L'Auenion du Ier siècle av. J.-C. s'est latinisé en Avennĭo (ou Avēnĭo), -ōnis au Ier siècle pour s'écrire ensuite Avinhon en graphie classique ou Avignoun [aviɲũ] en graphie dite mistralienne. Ses habitants s'appellent en occitan provençal les avinhonencs (écriture classique) ou avignounen (écriture mistralienne). Selon l'Académie française, la tournure « en Avignon », attestée chez les meilleurs auteurs à la place de « à Avignon », s'explique comme archaïsme et comme régionalisme provençal. Elle continue d'être utilisée au niveau national par une partie non négligeable de la population et de la presse, mais semble en régression. Deux explications peuvent être données quant à l'origine de ce « en » : linguistique et littéraire : la langue occitane ne tolère pas l'hiatus. C'est pour cela qu'en provençal (un des dialectes de l'occitan), on dit an Avinhon, à-n-Avignoun, comme an Arle, à-n-Arle, mais aussi as Aiz, à-z-Ais (à Aix). Frédéric Mistral cite aussi en Avignoun. Cette particularité a dû influencer le français local et moins local, comme le montrent une multitude d'autres exemples (notion de français régional, de francitan) ; historique : la locution « en Avignon » désignait à l'origine l'État pontifical d’Avignon qui a existé jusqu'en 1791. On résidait donc en Avignon, comme on pouvait résider en Provence.Selon la mairie d'Avignon la préposition « en » peut s'utiliser quand on parle de la région autour de la ville, alors que « à » est appropriée lorsqu'on parle de la ville stricto sensu.

Histoire

Ce site fut occupé dès le Néolithique comme l'ont prouvé les chantiers de fouille du rocher des Doms et du quartier de la Balance. En 1960 et 1961, des fouilles dans la partie nord du rocher des Doms dirigées par Sylvain Gagnière ont mis au jour une petite stèle anthropomorphe (hauteur : 20 cm) qui fut trouvée dans une zone de terre remaniée. Sculptée dans de la molasse burdigalienne, elle a la forme d'une « stèle funéraire » avec sa face gravée d'une figure humaine très stylisée et sans bouche dont les yeux sont marqués par des cupules. Sur la partie inférieure, décalée légèrement sur la droite, a été creusée une cupule profonde d'où partent huit traits formant une représentation solaire, découverte unique sur ce type de stèle. Par comparaison avec des figurations solaires identiques, cette stèle représentant le « premier Avignonnais » a été classée dans une période s'étalant entre l'âge du cuivre et le bronze ancien qui correspond au Chalcolithique méridional. Cela a été confirmé par les trouvailles faites dans ce déblai, situé près du grand réservoir d'eau sommant le rocher, où ont été mis au jour deux haches polies en roche verte, une industrie lithique caractéristique des « pasteurs des plateaux », quelques objets de parures chalcolithiques et une grande abondance de tessons de poterie hallstattienne indigène ou importée (ionienne et phocéenne). Le nom de la ville remonte aux environs du VIe siècle av. J.-C. La première citation d'Avignon (Aouen(n)ion) a été faite par Artémidore d'Éphèse. Si son ouvrage, La Périple, est perdu, il est connu par l'abrégé qu'en fit Marcien d'Héraclée et les Ethniques, dictionnaire des noms des villes que fit Étienne de Byzance en se basant sur cet écrit. Il y indique : « Ville de Massalia (Marseille), près du Rhône, le nom ethnique (le nom des habitants) est Avenionsios (Avenionensis) selon la dénomination locale (en latin) et Auenionitès selon l'expression grecque ». Ce toponyme a deux interprétations : ville du vent violent ou encore plus vraisemblablement seigneur du fleuve. D’autres sources font remonter son origine au gaulois mignon (marais) et de l’article celtique défini. Simple emporion grec fondé par les Phocéens de Marseille vers 539 av. J.-C., c'est au cours du IVe siècle av. J.-C. que les Massaliotes commencèrent à signer des traités d'alliance avec quelques villes de la vallée du Rhône dont Avignon et Cavaillon. Un siècle plus tard, Avignon fait partie de la « région des Massaliotes ». ou du « pays de Massalia ». Fortifiée sur son rocher, la cité devient par la suite et resta longtemps la capitale des Cavares. À l'arrivée des légions romaines vers 120 av. J.-C., les Cavares, alliés des Massaliotes, deviennent ceux de Rome. Passée sous domination de l'Empire romain, Aouenion devient Avennio et fait maintenant partie de la Gaule narbonnaise (118 av. J.-C.), puis de la 2e viennoise. Avignon reste « ville fédérée » de Marseille jusqu'à la conquête de la cité phocéenne par Caius Trebonius et Décimus Junius Brutus, lieutenants de César, elle devient alors une cité de droit latin en 49 av. J.-C. Elle acquiert le statut de colonie latine en 43 av. J.-C. Pomponius Mela la place parmi les villes les plus florissantes de la province. Au cours des années 121 et 122, l’empereur Hadrien séjourne dans la Provincia où il visite Vaison, Orange, Apt et Avignon. Il accorde à cette dernière cité le statut de colonie romaine : « Colonia Julia Hadriana Avenniensis » et ses citoyens sont inscrits dans la tribu. À la suite du passage de Maximien Hercule, qui allait combattre les Bagaudes, paysans gaulois révoltés, un premier pont en bois est construit sur le Rhône et unit Avignon à la rive droite. Il a été daté par dendrochronologie de l'an 290. Au IIIe siècle, il existe une petite communauté chrétienne hors les murs autour de ce qui deviendra l’abbaye Saint-Ruf. Si la date de la christianisation de la cité n'est pas connue avec certitude et que ses premiers évangélisateurs et prélats relèvent de la tradition hagiographique, ce qui est assuré est la participation de Nectarius, premier évêque historique d'Avignon, le 29 novembre 439, au concile régional dans la cathédrale de Riez auquel assistent les treize évêques des trois provinces d’Arles. En novembre 441, Nectarius d’Avignon, accompagné de son diacre Fontidius, participe au concile d’Orange convoqué et présidé par Hilaire d'Arles, où les pères conciliaires définissent le droit d’asile. L'année suivante, avec ses lecteurs Fonteius et Saturninus, il se retrouve au premier concile de Vaison avec dix-sept évêques, représentant des Sept Provinces. il décède en 455. Les grandes invasions ont commencé et les cités de la vallée du Rhône n'y échappent point. En 472, Avignon est pillée par les Burgondes et ravitaillée par Patiens, le métropolitain de Lyon, qui lui fait parvenir du blé. En 500, Clovis Ier, roi des Francs, attaque Gondebaud, roi des Burgondes, accusé du meurtre du père de son épouse Clotilde. Battu, celui-ci quitte Lyon et se réfugie à Avignon que Clovis assiège. Grégoire de Tours signale que le roi des Francs fit dévaster les champs, couper les vignes, raser les oliviers et saccager les vergers. Le Burgonde est sauvé par l’intervention du général romain Aredius. Il l’avait appelé à son secours contre les « barbares francs » qui ruinaient le pays. En 536, Avignon suit le sort de la Provence qui est cédée aux Mérovingiens par Vitigès, le nouveau roi des Ostrogoths. Clotaire Ier annexe Avignon, Orange, Carpentras et Gap ; Childebert Ier, Arles et Marseille ; Thibert Ier, Aix, Apt, Digne et Glandevès. L’empereur Justinien, à Constantinople, approuve cette cession. En dépit de toutes les invasions, la vie intellectuelle continue à fleurir sur les berges du Rhône. Grégoire de Tours note qu’après la mort de l’évêque Antoninus, en 561, l’abbé parisien Dommole refusa l’évêché d’Avignon auprès de Clotaire Ier, persuadé qu’il serait ridicule « au milieu de sénateurs sophistes et de juges philosophes qui l’auraient fatigué ». En 583, Avignon subit un siège militaire, dans le cadre de la rivalité entre Austrasie et Burgondie pour le contrôle de la Provence, affaire complexifiée par la conjuration de Gondovald. Les VIIe et VIIIe siècles sont les plus noirs de l’histoire avignonnaise. La cité devient la proie des Francs sous Thierry II (Théodoric), roi d’Austrasie, en 612. Le concile de Chalon est le dernier qui, en 650, indique une participation épiscopale des diocèses provençaux. À Avignon, il ne va plus y avoir d’évêque pendant 205 ans, le dernier titulaire connu étant Agricol. En 737, Charles Martel reprend la ville aux Arabes lors de la bataille d'Avignon. Un gouvernement centralisé est remis en place et en 879, l’évêque d’Avignon, Ratfred, avec d'autres collègues provençaux, se rend au plaid de Mantaille, en Viennois, où Boson Ier est élu roi de Provence. Le Rhône peut à nouveau être franchi puisqu’en 890, une partie de l’antique pont d’Avignon est restauré dont la pile no 14 près de Villeneuve. Cette même année, Louis, fils de Boson, succède à son père. Son élection a lieu au plaid de Varennes, près de Mâcon, et Thibert, qui a été son plus efficace soutien, devient comte d’Apt. En 896, il agit comme plénipotentiaire du roi à Avignon, Arles et Marseille avec le titre de « gouverneur général de tout le comté d’Arles et de Provence ». Deux ans plus tard, à sa demande, le roi Louis fait don de Bédarrides au prêtre Rigmond d’Avignon. Le 19 octobre 907, le roi Louis, devenu empereur et aveugle, restitue à Remigius, évêque d’Avignon, une île sur le Rhône. Cette charte porte la première mention d’une église cathédrale dédiée à Marie. Après la capture puis le supplice de son cousin, Louis III, exilé d'Italie en 905, Hugues d'Arles devient son conseiller personnel et régent. Il exerce alors la plupart des prérogatives du royaume de Provence et en 911, quand Louis III lui cède les titres de duc de Provence et de marquis de la Viennoise,, il quitte Vienne et s'installe à Arles, siège d'origine de sa famille dont il fait la nouvelle capitale de Provence. Le 2 mai 916, Louis l’Aveugle restitue au diocèse d’Avignon les églises de Saint-Ruf et de Saint-Géniès. Le même jour, l’évêque Fulcherius teste en faveur de ses chanoines et des deux églises Notre-Dame et Saint-Étienne formant sa cathédrale. Un événement politique d’importance a lieu en 932 avec la réunion du royaume de Provence et de celui de Haute-Bourgogne. Cette union forme le royaume d’Arles dont Avignon est l’une des plus fortes cités. À la fin du IXe siècle, les musulmans d'Espagne installèrent une base militaire à Fraxinet depuis laquelle ils menèrent des expéditions de pillage dans les Alpes durant tout le Xe siècle. En 972, dans la nuit du 21 au 22 juillet, ils firent prisonnier dom Mayeul, l’abbé de Cluny, qui revenait de Rome. Ils demandent pour chacun une livre de rançon, soit 1 000 livres, une somme énorme, qui leur est rapidement payée. Maïeul est libéré à la mi-août et retourne à Cluny en septembre. En septembre 973, Guillaume et son frère aîné Roubaud, fils du comte d'Avignon Boson II, mobilisent, au nom de dom Maïeul, tous les nobles provençaux. Avec l’aide d’Ardouin, marquis de Turin, au bout de deux semaines de siège, les troupes provençales chassent les Sarrasins de leurs repaires du Fraxinet et de Ramatuelle, puis de celui de Peirimpi, près de Noyers, dans la vallée du Jabron. Guillaume et Roubaud y gagnent leur titre de comtes de Provence. Le premier siège à Avignon, le second à Arles. En 976, alors que Bermond, beau-frère d’Eyric, est nommé vicomte d’Avignon par le roi Conrad le Pacifique, le 1er avril, le cartulaire de Notre-Dame des Doms d’Avignon indique que l’évêque Landry restitue aux chanoines de Saint-Étienne des droits qu’il s’était injustement approprié. Il leur cède un moulin et deux maisons, qu’il avait fait construire à leur intention sur l’emplacement de l’actuelle tour de Trouillas du palais des papes. En 980, ces chanoines sont constitués en chapitre canonial par l’évêque Garnier. En 994, dom Maïeul arrive à Avignon où se meurt son ami Guillaume le Libérateur. Il l’assiste dans ses derniers moments dans l’île faisant face à la cité sur le Rhône. Le comte a comme successeur le fils qu’il avait eu de sa seconde épouse Alix. Celui-ci va régner en indivision avec son oncle Roubaud sous le nom de Guillaume II. Mais en face du pouvoir comtal et épiscopal, la commune d’Avignon s’organise. Vers l’an mil, il existe déjà un proconsul Béranger qui nous est connu, avec son épouse Gilberte, pour avoir fondé une abbaye au « Castrum Caneto ». Le royaume d’Arles, en 1032, est rattaché au Saint-Empire romain germanique. Le Rhône désormais est une frontière qui ne peut être franchie que sur le vieux pont d’Avignon. Certains Avignonnais utilisent encore les expressions « terre d'Empire » pour désigner le côté avignonnais, et « terre du Royaume » pour désigner le côté villeneuvois à l'ouest, qui était possession du roi de France. Après le partage de l’empire de Charlemagne, Avignon, comprise dans le royaume d’Arles ou royaume des Deux-Bourgogne, fut possédée en commun par les comtes de Provence et de Forcalquier, puis par ceux de Toulouse et de Provence. Sous la suzeraineté de ces comtes, elle fut dotée d’une administration autonome (création d’un consulat en 1129, deux ans avant sa voisine Arles). Si on a trouvé un cachet juif du IVe siècle à Avignon, la présence juive y est attestée depuis le XIIe siècle. Les Juifs résident alors dans le quartier de la rue vieille juiverie à moins que ce soit rue Abraham. Des enseignements au moins intermittents de droit sont attestés à Avignon dès les années 1130. En 1209 a lieu le concile d'Avignon avec une deuxième excommunication pour Raymond VI de Toulouse. Lors de la guerre des albigeois, la ville ayant pris parti pour Raymond VII de Toulouse, comte de Toulouse, elle fut assiégée et prise par le roi de France Louis VIII le 9 septembre 1226. Fin septembre, soit peu de jours après la reddition de la ville aux troupes du roi Louis VIII, Avignon connut des inondations. En 1249, elle s’érigea en une république à la mort de Raymond VII, ses héritiers étant partis en croisade. Mais en 1251, elle fut forcée de se soumettre aux deux frères de Saint Louis, Alphonse de Poitiers et Charles d’Anjou, héritiers par les femmes des marquisat et comté de Provence, qui en furent coseigneurs. Après la mort d’Alphonse (1271), Philippe III de France hérita de sa part d’Avignon, et il la transmit en 1285 à son fils Philippe le Bel. Celui-ci la céda en 1290 à Charles II d’Anjou, qui dès lors resta seul propriétaire de toute la ville. En 1309, sous le pape Clément V, le temps du concile de Vienne, Avignon devint résidence pontificale. Son successeur, Jean XXII, ancien évêque de ce diocèse, en fit la capitale de la chrétienté et transforma son ancien palais épiscopal en premier palais des papes. Ce fut Benoît XII qui fit construire le palais Vieux et son successeur Clément VI, palais Neuf. Il acheta la ville, le 9 juin 1348 à Jeanne Ire de Naples, reine de Naples et comtesse de Provence. Innocent VI la dota de remparts. Ses deux successeurs Urbain V et Grégoire XI eurent la volonté de revenir à Rome. La seconde tentative fut la bonne. Mais la mort précoce du septième pape d'Avignon, provoqua le grand Schisme d'Occident. Clément VII et Benoît XIII régnèrent à nouveau à Avignon. Au total ce furent donc neuf papes qui se succédèrent dans le palais des papes et enrichirent celui-ci au fil de leur pontificat. Sous leur règne, la Cour bouillonna et attira nombre de marchands, peintres, sculpteurs et musiciens. Leur palais, le plus remarquable édifice de style du gothique international, a été le fruit, pour sa construction et son ornementation, du travail conjoint des meilleurs architectes français, Pierre Peysson et Jean du Louvres, dit de Loubières, et des plus grands fresquistes de l'École de Sienne, Simone Martini et Matteo Giovanetti. La bibliothèque pontificale d'Avignon fut au XIVe siècle la plus grande d'Europe avec 2 000 volumes. Elle cristallisa autour d'elle un groupe de clercs passionnés de belles-lettres dont allait être issu Pétrarque, le fondateur de l'humanisme. Tandis que la chapelle clémentine, dite Grande Chapelle, attira à elle compositeur, chantres et musiciens, dont Philippe de Vitry inventeur de l'Ars Nova et Johannes Ciconia. Urbain V prendra le premier la décision de retourner à Rome au grand bonheur de Pétrarque, mais la situation chaotique qu’il y trouve et les différents conflits l’empêchent de s’y maintenir. Il meurt très peu de temps après son retour à Avignon. Son successeur Grégoire XI décide à son tour de rentrer à Rome, ce qui met fin à la première période de la papauté d’Avignon. Lorsque Grégoire XI ramena le siège de la papauté à Rome, en 1377, la ville d’Avignon fut administrée par un légat. Les papes revinrent l’habiter pendant le Grand Schisme (1379-1411). Puis, de nouveau, la cité fut administrée par un légat, assisté, de manière permanente à partir de 1542, par un vice-légat. À la mort de l’archevêque d’Arles Philippe de Lévis (1475), le pape Sixte IV de Rome réduisit le diocèse d’Arles : il détacha le diocèse d’Avignon de la province d’Arles, l’érigea en archevêché et lui attribua comme suffragants les évêchés comtadins de Carpentras, Cavaillon et Vaison-la-Romaine. Au XVe siècle, la ville d'Avignon subit une grosse inondation du Rhône. Aussi le roi Louis XI soutint-il la réparation d'un pont en octobre 1479, par ses lettres patentes. En 1562, la ville est assiégée par le baron des Adrets, qui voulait venger le massacre d’Orange. Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour et des grands du Royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine. La cour y séjourne trois semaines. 1618, exil de Richelieu à Avignon. La ville reçut la visite de Vincent de Paul en 1607 et celle de François de Sales en 1622. En 1691, la fonction de légat est supprimée et le vice-légat gouverne désormais seul la cité. Ultérieurement, Avignon est donc restée possession pontificale jusqu’à la Révolution française. C'est la raison pour laquelle le prétendant Jacques-Édouard Stuart, fils de Jacques II chassé de son trône d'Angleterre par la « glorieuse révolution », s'installe avec ses compagnons jacobites dans la ville papale en 1716. Il y est accueilli avec les honneurs par le Vice-légat. Au début du XVIIIe siècle, les rues d'Avignon sont toujours étroites et tortueuses, mais le bâti se transforme et des maisons remplacent petit à petit les anciens hôtels. Autour de la ville, plantations de mûriers, vergers et prairies. Le 2 janvier 1733, François Morénas fonde un journal, le Courrier d'Avignon, dont le nom évoluera au fil du temps et des interdictions. Publié dans l'enclave pontificale, hors du royaume de France, puis à Monaco, le journal échappait au système de contrôle de la presse en France (privilège avec autorisation préalable) tout en subissant le contrôle des autorités pontificales. Le Courrier d'Avignon parut de 1733 à 1793 avec deux interruptions, l'une entre juillet 1768 et août 1769 à cause de l'annexion d'Avignon à la France et l'autre entre le 30 novembre 1790 et le 24 mai 1791. Le 12 septembre 1791, l’Assemblée nationale constituante vota l’annexion d’Avignon et la réunion du Comtat Venaissin au royaume de France, à la suite d'un référendum soumis aux habitants dudit Comtat. Dans la nuit du 16 au 17 octobre 1791, après le lynchage par la foule du secrétaire-greffier de la commune soupçonné à tort de vouloir saisir les biens des églises, ont lieu les massacres dits de la Glacière, épisode noir de l'histoire de la ville où une soixantaine de personnes furent sommairement exécutées et jetées dans la partie basse d'une tour du palais des papes. Le 7 juillet 1793, les insurgés fédéralistes du général Rousselet entrent à Avignon. Lors du passage de la Durance pour la prise de la ville par les troupes marseillaises, une seule personne est tuée, Joseph Agricol Viala. Le 25 juillet, le général Carteaux se présente devant la ville qui est abandonnée le lendemain par les troupes du général Rousselet à la suite d'une erreur d'interprétation des ordres venus de Marseille. À la création du département de Vaucluse le 12 août 1793, la ville en devient le chef-lieu. Cette réunion fut confirmée en 1797 par le traité de Tolentino. Le 7 vendémiaire an IV, le chevalier de Lestang s’empare de la ville pour les royalistes, avec une troupe de 10 000 hommes. Le représentant en mission Boursault reprend la ville et fait fusiller Lestang. Pendant la Révolution et en 1815, Avignon fut le théâtre de déplorables excès de la Terreur blanche. Le 2 août 1815, le maréchal Brune y est assassiné. Dans les années 1820-1830, Villeneuve est contrainte de céder à Avignon une partie de son territoire ; il s'agit de l'île de la Barthelasse. Le 18 octobre 1847, la ligne ferroviaire Avignon – Marseille est ouverte par la Compagnie du chemin de fer d'Avignon à Marseille. En 1860, l'actuelle gare d'Avignon-Centre est construite. En novembre 1898, le réseau de tramway de la Compagnie des tramways électriques d'Avignon est ouvert en remplacement de l'ancienne compagnie de transport hippomobile. Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, des Avignonnais, dont Alphonse Gent, tentent de s'y opposer. En 1856, une crue exceptionnelle de la Durance inonde Avignon[réf. non conforme]. Nouvellement élu président de la République au début de l'année 1913, Raymond Poincaré visita la Provence à la mi-octobre. Il donna dans son livre Au service de la France : l'Europe sous les armes : 1913, un descriptif de ses visites successives. Son but primordial était de vérifier in situ, l'état d'esprit des Félibres dans l'hypothèse probable d'un conflit avec l'Allemagne. Il rencontra à Maillane et à Sérignan-du-Comtat, les deux plus illustres Frédéric Mistral et Jean-Henri Fabre. Entre ces deux rendez-vous, il fit une pause à Avignon où il fut reçu triomphalement à l'Hôtel de Ville. Déjà la réception qu'il avait reçu au Mas du Juge par le poète et le repas commun qu'ils avaient pris dans le train présidentiel en gare de Graveson, l'avaient rassuré sur le patriotisme des Provençaux. Ce fut donc, en ces termes, qu'il s'adressa au prix Nobel de littérature : « Cher et illustre maître, à vous qui avez relevé, en l'honneur d'une terre française, des monuments impérissables ; à vous qui avez relevé le prestige d'une langue et d'une littérature dont notre histoire nationale a lieu de s'enorgueillir ; à vous qui, en glorifiant la Provence, avez tressé à la France une verdoyante couronne d'olivier ; à vous auguste maître j'apporte le témoignage de la reconnaissance de la République et de la grande patrie »,. Le XXe siècle connaît un important développement de l'urbanisation principalement dans l'extra-muros et plusieurs projets importants voient le jour. Entre 1920 et 1975, la population a pratiquement doublé malgré la cession du Pontet en 1925 et la Seconde Guerre mondiale. Côté transports, 1937 voit la création de l'aérodrome d'Avignon-Caumont qui deviendra aéroport et connaîtra du début des années 1980 à nos jours un essor important avec l'ouverture de lignes internationales, une nouvelle tour, des travaux d’allongement de piste, etc. Septembre 1947 : première édition du futur Festival d'Avignon. Après la Seconde Guerre mondiale, le 11 novembre 1948, Avignon reçoit une citation à l’ordre de la division. Cette distinction comporte l’attribution de la croix de guerre avec étoile d’argent. La ville se relève, développe son festival, dépoussière ses monuments, développe son tourisme et son commerce. En 1977, elle est lauréate du prix de l'Europe, remis par le Conseil de l'Europe. 1996, le projet concernant la ligne LGV Méditerranée est démarré. Son trajet la fait passer sur la commune et par-dessus le Rhône. De 1998 à 2001, construction de la gare d'Avignon TGV.

Politique et administration

Autre dénomination : « La Cité des Papes » Avignon est chef-lieu du département de Vaucluse, de l’arrondissement d’Avignon et de quatre cantons : La commune d'Avignon est membre de Grand Avignon, Communauté d’agglomération qui regroupe 16 communes.

Équipements et services publics

Avignon a reçu le premier prix des villes fleuries du concours départemental « Villes et Villages fleuris ». La ville d'Avignon compte 26 parcs et jardins publics, pour un total d'environ deux cents hectares d'espaces verts. Jardin du rocher des Doms, square Agricol-Perdiguier, jardin des Carmes, square Saint-Ruf, square Louis-Gros, parc Chico-Mendès, etc.. Avignon est située dans l'Académie d'Aix-Marseille. Le centre historique hospitalier se situait dans l'ensemble Sainte Marthe, près de la porte Saint Lazare. La dynastie médicale des docteurs Cassin a été responsable de cette structure hospitalière au XIXe siècle et au début du XXe siècle. Avignon est aujourd'hui le principal pôle de santé de Vaucluse avec entre autres la seule « urgence pédiatrique » dédiée du département. Sur sa commune, l'on compte deux hôpitaux : le centre hospitalier d'Avignon Henri Duffaut, le centre hospitalier de Montfavet, ainsi que plusieurs cliniques privées (dont Urbain V).

Population et société

Comme toutes les villes d'une certaine importance, Avignon possède de nombreux équipements sportifs (plusieurs stades et piscines municipales, patinoire, bowling, golfs, dojos, etc.). Qu'elles soient publiques ou privées, d'accès libre ou règlementé, toutes ces installations permettent la pratique de nombreuses activités sportives. Les plus gros équipements sportifs de la ville sont le parc des Sports, le stade de Saint-Ruf, le Cosec Moretti, le palais omnisports Champfleury, l'hippodrome RobertyAvignon est aussi le lieu de naissance de personnalités du sport comme le pilote Jean Alesi qui y est né le 11 juin 1964 ou du footballeur Cédric Carrasso, né le 30 décembre 1981, qui évolua dans la section junior de l'Avignon Football 84 avant de rejoindre l'Olympique de Marseille en 1999. De nombreux événements sportifs sont organisés chaque année comme le « tour des Remparts », les « 10 km de la Cité des Papes », des tournois ou rencontres de football, de boules, de boxe, de gymnastique, de rugby, de rock acrobatique, de rollers, etc.. Environ cent vingt clubs sportifs existent dans cette commune. Plusieurs clubs marquent ou ont marqué l'histoire de la ville. Depuis l'arrivée des papes à Avignon, le lieu est un brassage de communautés, véritable ambassade vers les autres religions. Ce brassage se retrouve encore de nos jours, Avignon étant à un carrefour entre divers axes de transport.

Économie

Avignon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Vaucluse. Celle-ci gère l'aéroport Avignon-Provence et le port de commerce d'Avignon - Le Pontet. La Communauté d'agglomération du Grand Avignon est une des plus grandes zones de chalandise d'Europe, avec plus de 300 000 mètres carrés de surfaces commerciales, et 469 m2 pour mille habitants contre 270 en moyenne en France. AuShopping Avignon Nord est actuellement la plus grande zone commerciale d'Europe. Le secteur tertiaire est de loin le plus dynamique dans le département : sur la base de la production importante de primeurs en Vaucluse, le MIN est devenu le pôle structurant de l'activité commerciale dans le département, prenant le pas sur les marchés locaux (notamment celui de Carpentras). Dans les années 1980-1990, le développement des échanges de marchandises entre le Nord et le Sud de l'Europe ont renforcé la position d'Avignon comme carrefour logistique, et favorisé la création d'entreprises de transport et de stockage dans l'habillement et l'alimentaire. Une zone franche urbaine a été créée permettant aux entreprises voulant s'y installer des exonérations à la fois fiscales et sociales. Celle-ci se situe au sud d'Avignon, entre les remparts et la Durance, localisée sur les quartiers Rocade Sud, Avignon Ouest et Saint-Chamand.

Culture locale et patrimoine

Vitrine artistique et culturelle de premier plan, Avignon s'impose comme une ville au riche patrimoine. « Ville d'art » jusqu'à la disparition de ce label en 2005 au profit du réseau des Villes et Pays d'art et d'histoire, la municipalité ne s'est pas incluse dans ce nouveau réseau. C’est avant tout les remparts du XIVe siècle que l’on remarque lorsque l’on s’approche du centre. Ils sont longs d’environ 4 kilomètres, sont flanqués de 39 tours et percés de 7 portes principales reparties tout autour de la vieille ville. Les anciennes douves ont été comblées et aménagées en promenades, autrefois le niveau des remparts était bien plus élevé assurant une bien meilleure protection aux habitants d’AvignonC’est à cette période (1363) qu’est mentionné le grenier à sel d'Avignon dont l’origine est aussi ancienne que celle des remparts de la ville. Détruit à plusieurs reprises par les inondations du Rhône, sa dernière reconstruction est due à l’architecte Jean-Ange Brun. Il se distingue par sa façade monumentale, son vaste porche en plein cintre, ses hautes fenêtres à décor Louis XV. Le bâtiment avait été acquis et aménagé par un groupe d’investisseurs régionaux (commissaires priseurs, médecins libéraux, sociétés). Ce sont d’immenses et luxueux espaces, entièrement équipés, qui ont été réalisés dans des conditions particulièrement difficiles en raison de l’état de délabrement du monument. La conception du lieu a été réalisée par Jean-Michel Wilmotte. Lorsque l’on ressort de la vieille ville et que l’on fait le tour le long des berges, on ne peut s’empêcher de rechercher le fameux pont d’Avignon, le pont Saint-Bénézet. Contrairement à ce que dit la chanson, sa largeur ne permet pas réellement de danser dessus (selon les danses de l’époque) et c’est dessous, où des berges avaient été aménagées, que l’on allait danser. Une version plus ancienne de la chanson disait d’ailleurs « SOUS le pont d’Avignon, l'on y danse l'on y danse… »Le palais des papes du XIVe siècle et le pont Saint-Bénézet (il s’agit du fameux pont d’Avignon) du XIIe siècle sont classés au patrimoine de l’humanité par l’Unesco. Autres monuments : Livrée cardinalice, hôtels particuliers d'Avignon, collégiale Saint-Pierre d'Avignon. Avignon possède plusieurs cinémas dont, deux cinémas Utopia, des cinémas indépendants classés Art et Essai et Cinéma de recherche. Le premier, composé de quatre salles, est situé à La Manutention, le second, d'une seule salle, est situé à République. La ville possède aussi de nombreux théâtres, un opéra : l'opéra du Grand Avignon ainsi que de nombreuses galeries d'art. Le 20 juin 1938, un timbre du palais des papes dessiné par André Spitz et gravé par Jules Piel, d'une valeur faciale de trois francs a été émis par la Poste française. Depuis 1960, chaque année, est organisée, par la Société philatélique Vauclusienne et Provençale, une « Journée du timbre » à Avignon, pour laquelle des cartes sont éditées avec comme illustration principale une vue du pont Saint-Bénézet et du palais des papes. En 1974, les postes de l'île de Man émettent un timbre représentant le pont Saint-Bénézet. En 1997, l'administration postale des îles Wallis-et-Futuna, pour le 50e anniversaire du Festival d'Avignon, a consacré une de ses émissions à cet événement. Le timbre-poste d'une valeur de 160 francs représente au milieu des symboles du théâtre, de la danse et de la musique, le palais des papes illuminé par un feu d'artifice. En hommage à Jean Vilar, la Poste a émis, le 8 juin 2001, un timbre à double valeur faciale 3 F et 0,46 €, avec en fond le palais des papes. En 2009, l'administration postale française a émis un timbre d'une valeur faciale de 0,70 €. Ce timbre, représentant le palais des papes dans son ensemble vue par l'ouest, est dessiné et gravé par Martin Mörck. C'est en 1835 que fut imprimé le premier ouvrage consacré à la cuisine avignonnaise et de manière plus générale méridionale. Ce livre de Pierre Chaillot jeune était un recueil de plus de 800 recettes d'origines diverses prises dans les différentes couches de la société. De nombreuses personnalités sont liées à l'histoire du territoire d'Avignon et de sa ville. Qu’ils y soient nés ou simplement fortement liés, on trouve des personnalités religieuses comme des papes ou des cardinaux (Annibal de Ceccano, Hélie de Talleyrand-Périgord…), des personnalités politiques présentes ou passées, des militaires (Lucantonio Tomassoni da Terni, XVIe siècle, colonel ombrien en service de l'Église contre les huguenots. Juan Fernández de Heredia, Raymond de Turenne…), des sportifs (Éric Di Meco, Cédric Carrasso, Younès Belhanda, Yoann Touzghar, Jean Alesi, Tony Gigot, Benoît Paire), des artistes, qu’ils soient sculpteurs (Jean-Pierre Gras, Camille Claudel, Joseph Bonnefille), peintres (Claude Joseph Vernet, Paul Saïn, Pierre Grivolas, Émile Bouneau, Michel Bonnaud, Joseph Meissonnier, Albert Gleizes), les membres de la première école d’Avignon (Simone Martini, Matteo Giovannetti), de la seconde (Enguerrand Quarton, Nicolas Froment) ou du Groupe des Treize, compositeurs (Jean-Joseph Mouret,Pierre-Gabriel Buffardin, Olivier Messiaen), bâtisseurs (Pierre Mignard, Jean Péru, Jean-Baptiste Franque), acteurs (Jean Vilar, Daniel Auteuil, Alice Belaïdi, Loïc Corbery), chanteurs (Fernand Sardou, Mireille Mathieu, Guy Bonnet, Emma Daumas), musiciens (Alexandre Saada, Jean-Pierre Maurin, Yves-Marie Bruel), vidéastes web (François Theurel, Patrick Baud, Ponce), écrivains (John Stuart Mill, Marianne-Agnès Falques, Henri Bosco, Pierre Boulle, René Girard, Jean-Marc Rouvière, Mazarine Pingeot, Élisabeth Barbier, Tito Topin, Mazarine Destiné) et poètes (Pétrarque, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel…) dont plusieurs membres du Félibrige, ou comme le seul grand couturier installé en province, Jean Sully-Dumas.

Vie militaire

Après la Révolution française, une partie du palais des papes devint une caserne affectée au génie militaire. Puis, de 1881 à 1900, s'y installa un régiment d'infanterie. Le commandement militaire rebaptisa alors le palais en « caserne Duprat » en l'honneur de Jean Étienne Benoît Duprat, ancien colonel de la garde nationale d'Avignon devenu général d'Empire et mort à Wagram. Sous Napoléon III, Viollet-le-Duc proposa un projet de restauration de l'édifice afin de le rendre plus conforme à son statut de monument historique, mais ce fut peine perdue. Ce projet vit le jour dès 1860, mais la guerre de 1870 l'empêcha d'être mené à terme et sauva ainsi de la destruction des voûtes de la Grande Audience qu'il désirait faire supprimer. Le site resta militaire. Au changement de siècle, soit plus d'une soixantaine d'années après que Charles de Montalembert eut écrit son Vandalisme en France, lettre à M. Victor Hugo le palais demeurait en très mauvais état. La façade principale avait été dépourvue de ses deux tours qui la rendent si reconnaissable de nos jours, les intérieurs étaient encombrés des détritus consécutifs à l'occupation militaire, les statues avaient été brisées, des fenêtres et des portes ouvertes sans aucun respect de l'architecture comme au niveau du portail de la grande chapelle dans laquelle le génie militaire s'était autorisé à percer une porte, etc. La ville d'Avignon ne récupéra le palais qu'en 1902. En contrepartie une nouvelle caserne dut être construite par la ville en dehors des remparts, la caserne Chabran. Ce fut la caserne du 58e régiment d'infanterie. Elle est actuellement le siège de la préfecture. En septembre 1906, les troupes quittèrent le palais. En un siècle, le génie militaire avait bien travaillé et « sa caserne ressemblait à toutes les casernes ». Intra-muros, au bas de l'actuel cours Jean Jaurès se trouve la caserne d'Hautpoul. C'est l'ancienne caserne du 7e génie, installée au niveau des anciens jardins du couvent des Célestins. Elle fut terminée vers 1865. C'est actuellement la cité administrative (trésorerie d'Avignon). Extra-muros, boulevard Saint-Roch, on peut voir les vestiges de la caserne de Salles, ancienne caserne de cavalerie. C'est devenu le siège du commissariat de police (hôtel de police). C'est un très ancien hôpital pour pestiférés, qui a été détruit en 2010 pour le réaménagement de l'hôtel de police. Parmi les unités militaires ayant tenu garnison à Avignon, on recense : des régiments d'infanterie : 118e régiment d'infanterie territoriale, sous les ordres du lieutenant-colonel Nanta. À Avignon : mobilisation entre les 2 et 5 août 1914, puis dépôt entre le 5 mars et le 7 mai 1918 ; 258e régiment d'infanterie : ce régiment de réserve du 58e fut dissous en 1916, à la suite d'attaques sur le front où il disparut presque entièrement ; 58e régiment d'infanterie, 1914, sous les ordres du colonel Jaguin ;des régiments du génie : 1er régiment d’artillerie pontonniers qui devient le 7e régiment du génie après son installation à la caserne d'Hautpoul. Ce régiment du génie regroupe deux bataillons de pontage d'armée, les 23e et 24e bataillons. Son terrain d'entrainement se situait dans les garrigues de Villeneuve, jusqu'à ce qu'il soit vendu à la municipalité de cette ville.Le 15e bataillon du génie fait lui aussi partie du 7e régiment du génie ; 19e bataillon du génie, 1906 des régiments de chasseurs à cheval : 11e régiment de chasseurs à cheval, 1870 ; régiment de chasseurs du Cantal, 1916 ;et deux autres régiments : 27e régiment de tirailleurs algériens ; 8e régiment de hussards, 1798.

Voir aussi

: source utilisée pour la rédaction de cet article. Paul Achard, Dictionnaire historique des rues et places de la ville d'Avignon, Éd. Seguin aîné, Avignon, 1857 (lire en ligne). Hervé Aliquot, Avignon, de Montfavet à Villeneuve, Éd. École Palatine, Avignon, 2004. Hervé Aliquot, Montfavet, Le Pontet, Sorgues, Avignon. Les Palais gothiques aux XIVe et XVe siècles, Éd. Équinoxe, 1993. Hervé Aliquot et Cyr Harispe, Avignon au XIVe siècle. Palais et décors, Éd. École Palatine, Avignon, 2006, 144 p. (ISBN 2-9522477-1-4). Robert Bailly, Dictionnaire des communes de Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. Fernand Benoit, Avignon au double visage, rééd. Équinoxe, Barbentane, 1996. Patrick Boucheron et Jacques Chiffoleau, Les Palais dans la ville : espaces urbains et lieux de la puissance publique dans la Méditerranée médiévale, [table ronde, Avignon, 3-5 décembre 1999], Lyon, Espaces urbains et lieux de la puissance publique dans la Méditerranée médiévale, PUL, coll. « d’histoire et d’archéologie médiévales », no 13, Lyon, 2004, 341 p. (ISBN 2-7297-0747-6, présentation en ligne). Anne Bourret-Porée, Demeures secrètes du vieil Avignon, Barbentane, Éd. Équinoxe, coll. « Lumières du sud », 7 avril 2003 (ISBN 978-2-84135-209-8). Alain Breton, « L'architecture baroque à Avignon et dans le Comtat », dans Congrès archéologique de France. 175e session. Monuments d'Avignon et du Comtat Venaissin. 2016 : Empreinte et influence de la papauté (XIVe-XVIIe siècle), Paris, Société française d'archéologie, 2017, 336 p. (ISBN 978-2-901837-76-3), p. 55-79 Germain Butaud et François Guyonnet, « Le développement urbain en Comtat Venaissin (XIe-XIVe siècle) », dans Congrès archéologique de France. 175e session. Monuments d'Avignon et du Comtat Venaissin. 2016 : Empreinte et influence de la papauté (XIVe-XVIIe siècle), Paris, Société française d'archéologie, 2017, 336 p. (ISBN 978-2-901837-76-3), p. 33-53 Sophie Cassagnes-Brouquet, Sur les pas des papes d'Avignon, Ouest-France éditions, 2005 (ISBN 978-2-7373-3414-6 et 2-7373-3414-4). Isabelle Chave, « Introduction », dans Congrès archéologique de France. 175e session. Monuments d'Avignon et du Comtat Venaissin. 2016 : Empreinte et influence de la papauté (XIVe-XVIIe siècle), Paris, Société française d'archéologie, 2017, 336 p. (ISBN 978-2-901837-76-3), p. 90-103 Alain Christof et Philippe Ménard, Avignon, Éditions Premier Plan (ISBN 978-2-85744-531-9 et 2-85744-531-8). Gabriel Colombe, Le Palais des papes d’Avignon, Paris, 1939. Jean-Paul Clébert, Guide de la Provence mystérieuse, Paris, Sand et Tchou, février 1992, 592 p. (ISBN 978-2-7107-0359-4). Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, 1876 (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne). Pierre-Marie Danquigny, La ville d'Avignon à travers les textes grecs et latins du IIe siècle avant n.è. au VIe siècle, revue Avignon, Rhône et Comtat, no 4, Imp. Scribe, L'Isle-sur-la-Sorgue, 1986. Eugène Duprat, « Topgraphie avignonnaise », dans Revue du Midi, 1909, p. 193-211 (lire en ligne) Frédéric Eldin, Avignon 68, à la croisée des contestations, ou Le mouvement de mai-juin 1968 dans l'agglomération d'Avignon et son prolongement durant le XXIIe Festival, Mémoire de maîtrise d'Histoire contemporaine sous la direction de Robert Mencherini, année universitaire 1996-1997, université d'Avignon et des Pays de Vaucluse. Jean Favier, Les papes d’Avignon, Paris, Fayard, 2006, 826 p. (ISBN 2-213-62524-7). Sylvain Gagnière, Histoire d'Avignon, 1979. Sylvain Gagnière et Jacky Granier, Une nouvelle sculpture chalcolithique à Avignon : la stèle anthropomorphe du quartier de la Balance, Mémoires de l'académie de Vaucluse, 1965-1966, p. 35-51. Alain Girard, L’Aventure gothique entre Pont Saint-Esprit et Avignon du XIIIe et XVe siècles. Genèse des formes et du sens de l’art gothique dans la basse vallée du Rhône, Aix-en-Provence, Edisud, 1996, 189 p. (ISBN 2-85744-888-0). Joseph Girard, Avignon, histoire et monuments, Éd. Dominique Seguin, Avignon, 1924. Joseph Girard, Évocation du vieil Avignon, 1958, rééd. Éd. de Minuit, Paris, 2000 (ISBN 978-2-7073-1353-9 et 2-7073-1353-X). Félix Goumarre, Avignon questions locales, Aubanel, 1940, 1951. Pierre Grava (dir.), Avignon au Moyen Âge, textes et documents, IREBMA et alii, Publication de la Faculté de Lettres d'Avignon, 1988. L. Imbert et J. Sautel (abbé), Avignon et Villeneuve-lès-Avignon, Avignon, 1925. André Hallay, Avignon et le Comtat Venaissin, Paris, 1909. Jacqueline Hamesse, La Vie culturelle, intellectuelle et scientifique à la cour des papes d’Avignon, Turnhout, Brepols, Paris, 2006, 413 p. (ISBN 2-503-51877-X). Léon-Honoré Labande, Le Palais des papes d’Avignon et les monuments historiques d’Avignon au XIVe siècle, t. I et II, Éd. Detaille, Aix-Marseille, 1925. Michel Laclotte, L’École d’Avignon. La peinture en Provence aux XIVe et XVe siècles, Paris, 1960. Nicolas Leroy, Une ville et son Droit, Avignon du début du XIIe s. à 1251, Paris, 2009. Marc Maynègre, La visite de Louis XIV à Avignon et Le massacre de la Glacière in De la Porte Limbert au Portail Peint, histoire et anecdotes d’un vieux quartier d’Avignon, Sorgues, 1991, 209 p. (ISBN 2-9505549-0-3). Marc Maynègre, De la porte Limbert au portail peint : Histoire et anecdotes d'un vieux quartier d'Avignon, Marc Maynègre, 1991, 209 p. (ISBN 978-2-9505549-0-1). René Moulinas, Histoire de la Révolution d’Avignon, Aubanel, Avignon, 1986. Pierre Pansier, « Les rues d'Avignon au Moyen Âge », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1910, 2e série, tome 10, p. 41-74, p. 147-200, p. 209-244, 1911, p. 89-101, p. 281-322, p. 355-405 Pierre Pansier, Les Palais cardinalices d’Avignon aux XIVe et XVe siècles, Roumanille, Avignon, 1926-1932. Philippe Prévot, Histoire du ghetto d'Avignon : à travers la carrière des Juifs d'Avignon, Avignon, Éd. Aubanel, Avignon, 1975, 169 p. (ISBN 2-7006-0056-8). Yves Renouard, La papauté à Avignon, Paris, PUF, Paris, 1954, rééd. J.-P. Gisserot, 2004, 2004, 127 p. (ISBN 978-2-87747-748-2 et 2-87747-748-7, présentation en ligne). Jacques Rossiaud, Le Rhône au Moyen Âge : histoire et représentations d'un fleuve européen, Aubier, Paris, Collection historique, 2007, 648 p. (ISBN 978-2-7007-2296-3 et 2-7007-2296-5). Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Éditions Publitotal, 1er novembre 1987, 495 p., B.38.688.87. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3). André Segond, « Les foules révolutionnaires à Avignon (1789-1791) », dans Provence historique, 1969, tome 19, fascicule 78, p. 307-328 (lire en ligne) Gérard Valin, Les Jacobites, la pauté et la Provence, L'Harmattan, 2019 (ISBN 978-2-343-16994-1) Dominique Vingtain, Monument de l’Histoire. Construire, Reconstruire le Palais des Papes. XIVe siècle-XXe siècle, R.M.G éditions, Avignon, 2002. Dominique Vingtain, Avignon : le palais des Papes, Éditions Zodiaque, 1998 (ISBN 978-2-7369-0240-7 et 2-7369-0240-8). Le Palais des Papes, Avignon : guide de visite, Éd. Gaud et Éd. RMG Palais des Papes, 3e édition, 2004 (ISBN 2-84080-063-2). Avignon, Paris, Hachette et Cie, 1893, 140 p. (lire en ligne). Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet. Inventaire national du patrimoine naturel de la commune. Site officiel Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français Ressource relative aux beaux-arts : (en) Grove Art Online Ressource relative à la musique : MusicBrainz Ressource relative aux organisations : SIREN Le Patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA] Site de la Direction régionale de l’environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe - début XVe siècle) Portail des communes de France Portail du Rhône Portail d'Avignon