La société du jour: Sci elsa junot

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Sci elsa junot

La société Sci elsa junot a été créée le 12/4/2007, soit 15 années d'activités. Le siège de la société est basé à DUNKERQUE 59140. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Elsa JUNOT. Elle a un capital social de 99000 €. Son dernier bilan date du 9/12/2011. Sci elsa junot a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20B et évolue dans le secteur .

Société civile immobilière, c'est quoi ?

En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).

Présentation

Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).

Mise en place

La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.

Capitalisation

Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.

Avantages

C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.

Points négatifs

Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.

Comptabilité

Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».

Voir aussi

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68.20B -

Le code APE - NAF 6820B est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 1 633 149 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 23 905 salariés, essentiellement des agents immobiliers.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820B : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820B est : "Location de terrains et d'autres biens immobiliers".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobiliers.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6820B.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820B. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de terrains et d'autres biens immobiliers", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820B est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de terrains et d'autres biens immobiliers”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Sci elsa junot

L'établissement principal est domicilié au 8 digue des allies, Dunkerque 59140. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Dunkerque 59140, il y a 3280 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Dunkerque ?

Dunkerque (/dæ̃.kɛʁk/, /dœ̃.kɛʁk/) est une commune française, sous-préfecture du département du Nord. Avec 86 279 habitants en 2019, elle est la cinquième ville la plus peuplée de la région Hauts-de-France, la seconde hors de la métropole lilloise après Amiens. Ses habitants sont appelés les Dunkerquois et les Dunkerquoises. La « cité de Jean Bart » est au centre de la communauté urbaine Dunkerque Grand Littoral qui regroupe dix-sept communes et compte 198 814 habitants en 2013. Elle est également au cœur de la 40e aire urbaine de France avec 257 259 habitants en 2013, répartis dans cinquante-six communes dont quatre du Pas-de-Calais. L'histoire de Dunkerque est liée à la mer du Nord. La ville se développa autour de son port. De par sa position, elle suscita de nombreuses convoitises et appartint périodiquement au comté de Flandre, aux royaumes d'Espagne, d'Angleterre et de France. Le 25 juin 1658, elle changea trois fois de nationalité et devint définitivement française le 27 octobre 1662. Le grand port maritime de Dunkerque, troisième de France quant au trafic, représente le premier secteur d'emplois de la ville devant la grande distribution. On y trouve les sociétés ArcelorMittal, Air liquide, Europipe et des installations pétrochimiques. Il est également la première plateforme énergétique des Hauts-de-France via la centrale nucléaire de Gravelines, la centrale DK6 et le terminal méthanier. Le carnaval de Dunkerque est l'événement le plus connu de la ville.

Géographie

Dunkerque est la sous-préfecture la plus septentrionale de France, située dans le département du Nord à 65 km au nord-ouest de Lille et à 241 km au nord de Paris à vol d'oiseau. De plus, Dunkerque est à moins de 300 km de trois autres capitales européennes : Amsterdam, Bruxelles et Londres. La ville est également sur le Méridien de Paris, et depuis 2000 sur la Méridienne Verte. Enfin, Dunkerque est baignée par la mer du Nord. Dunkerque est plus proche à vol d'oiseau des côtes sud de la Norvège que de Bayonne en France. La superficie de la ville est de 43,89 km2, ce qui fait de Dunkerque la ville de plus de 20 000 habitants la plus étendue du Nord, devant notamment Lille. Le point culminant de Dunkerque est situé à 17 mètres d'altitude, il se trouve au sommet d'une butte située dans le quartier du « Grand Large ». Le paysage urbain est extrêmement plat, il est nivelé à environ 4 mètres sur l'ensemble du territoire. Ainsi le point culminant des quartiers habités de Dunkerque est situé en plein centre-ville à mi-distance entre l'hôtel de ville et la place Jean-Bart. Le point le plus bas de Dunkerque est situé au niveau de la mer sur la plage. Cependant au moment de la marée haute, le fond du « canal Exutoire » se trouve sous le niveau de la mer, l'écluse Tixier faisant alors barrage à l'eau de mer. Dunkerque appartient à la région naturelle du Blootland, caractérisée par un paysage plat de champs cultivés. Les zones forestières y sont peu nombreuses. L'altitude moyenne est très faible voire négative dans les polders. Le Blootland, aussi appelé « plaine maritime de Flandre » est également composé de nombreux canaux chargés de drainer les eaux vers la mer : les wateringues. L'agglomération est une zone conquise sur la mer au fur et à mesure du temps. Originellement, cet endroit correspond au golfe de l'Aa. Peu à peu, le sable s'est accumulé dans le golfe et des îles se sont formées. Ce sable, vert et très fin, forme une couche épaisse de vingt mètres appelé aussi « Assise de Calais » ; elle date du flandrien moyen. Ce sable « boulant » ou « pissart », est imbibé d'une eau qui a deux provenances distinctes : dans la partie supérieure de la couche se trouve de l'eau douce qui provient de la pluie et des canaux ; dans sa partie inférieure, il s'agit d'une eau saumâtre qui résulte de l'infiltration de la mer. Cette dernière strate ne constitue que très rarement la couche supérieure du sol sur le territoire de Dunkerque, elle affleure cependant en surface dans la moitié de la Basse-Ville (Dunkerque-Sud) et dans une bande de 4 km sur 2 km qui traverse Petite-Synthe. Hormis ces deux zones, l'Assise de Calais est recouverte d'une couche dont l'épaisseur varie de 1 à 3 m. La composition de cette couche dépend également de sa situation géographique. Ainsi, les quartiers habités de Dunkerque à l'exception de Petite-Synthe sont sis sur une couche formée de dunes et de cordons littoraux sableux récents. Cette strate date du Moyen Âge, elle forme un promontoire qui surélève Dunkerque par rapport aux autres villes à l'intérieur des terres, par exemple il y a un dénivelé de 1,80 m entre Dunkerque et Bergues. Le quartier de Petite-Synthe et le sud de Mardyck sont situés sur l'Assise de Dunkerque, une couche de limons, de sables et d'argiles. Cette strate s'est formée à partir du IIIe siècle de notre ère. En terme géologique, d'après la stratigraphie, l'ensemble de ces couches date de l'âge du flandrien supérieur (quaternaire). Le port de Dunkerque est situé à la fois sur les deux couches citées précédemment et sur une couche de remblais installée afin d'agrandir rapidement le territoire portuaire. Le sol de Dunkerque empêche l'érection de bâtiments de grande taille par des procédés standards, mais il permet la culture de nombreuses plantes, fruits et légumes, comme en témoigne l'activité maraîchère de Rosendaël — étymologiquement la « vallée des roses » — au cours de son histoire. Malo-les-Bains est bordée par la mer du Nord, tout comme la « digue du Braek » protégeant le port industriel. La géographie du reste de la ville est presque entièrement délimitée par des cours d'eau. Le canal de Bergues est le canal de plus ancien du Dunkerquois, il a été creusé au XVIe siècle et mis en service en 1634, afin de relier la ville de Bergues à l'arrière-port de Dunkerque. Son lit suit un axe globalement sud-nord. Il reçoit les eaux du canal de la Haute-Colme. À son arrivée à Dunkerque, le canal se divise en deux embranchements. La partie ouest du canal de Bergues séparant le « Jeu de Mail » sur sa rive gauche de la Basse-ville sur sa rive droite aboutit dans la partie ouest du « canal de jonction ». La partie est sépare la Basse-ville de Coudekerque-Branche sur sa rive droite et aboutit à l'extrémité est du « canal de jonction » au niveau de la zone des « 4 écluses », qui est un « carrefour hydraulique » de Dunkerque. La construction du canal de Bourbourg a débuté en 1679 et il a été mis en service en 1846, sa réalisation est due à la volonté de relier l'Aa au port de Dunkerque. Le lit du canal suit globalement un axe sud-ouest - nord-est avant de se diviser en deux parties au niveau de la ville de Spycker au sud-ouest de Dunkerque. La partie ouest du canal, qui prend la direction du nord, est appelée « dérivation du canal de Bourbourg ». Elle sépare Mardyck sur sa rive gauche de Grande-Synthe et se jette dans le bassin du Port autonome de Dunkerque. La partie est du canal conserve le nom de canal de Bourbourg, elle suit une direction globalement ouest-est avant de bifurquer vers le nord au niveau de Coudekerque-Branche. Elle sépare Petite-Synthe sur sa rive gauche de Armbouts-Cappel, Cappelle-la-Grande et Coudekerque-Branche, elle sépare également sur ses cent derniers mètres le « Jeu de Mail » sur sa rive droite du « Carré de la vieille ». Le canal de Bourbourg se jette à l'extrémité ouest du « canal de jonction ». Les canaux de Bergues et de Bourbourg accueillant une partie des eaux de l'Aa, Dunkerque constitue l'embouchure orientale du fleuve. De plus le canal de Bourbourg et sa dérivation forment une partie de la liaison Dunkerque-Escaut. Le canal de Furnes a été construit au XVIIe siècle. Il débute au niveau des « 4 écluses » et prend une direction quasiment parallèle à la côte en direction de la Belgique, où, sous le nom de canal Nieuport-Dunkerque, il se jette dans la mer du Nord. Le canal de Furnes accueille une partie des eaux des canaux de Bergues et du « canal de jonction ». Il sépare Rosendaël sur sa rive gauche de Coudekerque-Branche puis Téteghem. Le canal des Moëres communiquait autrefois avec les canaux de Bergues et de jonction au niveau des « quatre écluses ». Le premier continuait vers le nord afin de se déverser dans la mer du nord via une cunette, le second venant du sud communiquait vers l'est avec le canal de Furnes et le troisième venant de l'ouest communiquait également avec le canal de Furnes. Le carrefour comportait donc quatre écluses, ce qui donna son nom à la zone. Aujourd'hui le canal des Moëres sépare le cimetière sur sa rive droite de Coudekerque-Branche avant de passer sous le canal de Furnes puis de se jeter après pompage dans le « canal exutoire ». Le canal exutoire des wateringues, appelé « Exutoire » a été construit durant l'entre-deux-guerres, en lieu et place des glacis des anciens remparts de la ville. Outre les eaux du canal des Moëres, il accueille une grande partie des eaux provenant de la zone des « 4 écluses », c'est-à-dire celles du canal de Bergues et du « canal de jonction ». Il se jette à marée basse dans la mer du Nord au niveau de l'écluse Tixier. À marée haute, l'écluse est fermée et le canal sert de bassin collecteur. En cas de fortes pluies ou de grandes marées, l'évacuation de l'eau est assurée partiellement par des pompes. L'exutoire sépare Dunkerque-Centre sur sa rive gauche, de Rosendaël, les « Glacis » et Malo-les-Bains. Le canal de Mardyck a été mis en service en 1715, un an après le début des travaux. Il était destiné à fournir un accès à la mer supplémentaire aux eaux du canal de jonction tout en desservant Fort-Mardyck. Il est relié à l'extrémité est de celui-là. Son usage fut cependant très bref puisqu'il ne fut utilisé comme tel que pendant cinq ans. Aujourd'hui, il sépare Petite-Synthe sur sa rive gauche de Saint-Pol-sur-Mer, il est recouvert par la voie express tout le long de cette délimitation, puis serpente sous forme de petits cours d'eau avant de se jeter dans le bassin du port autonome. Le « canal de jonction » a été construit au début du XVIIIe siècle afin de relier le canal de Bourbourg aux « 4 écluses ». Son lit suit un axe est-ouest. Il sépare la Basse-ville au sud de Dunkerque-Centre au nord. L'ensemble des canaux précédents draine l'eau des petits ruisseaux, appelés wateringues qu'ils croisent tout au long de leur parcours. Le canal de l'île Jeanty, séparant le quartier du même nom de Dunkerque-Centre, permet de relier l'extrémité ouest du canal de jonction au port est. Il fut construit aux environs de 1850. La ville dispose également d'un grand bassin dans le port est. Il est relié à la mer par trois écluses permettant le passage de divers bateaux. Ce bassin est divisé en trois parties. La partie occidentale est le bassin du port autonome de Dunkerque, elle est globalement comprise entre la digue du Braek et Arcelor-Dunkerque et sert à la navigation et à l'amarrage de gros navires. La partie centrale est appelée « Bassin de Freycinet », elle contient six darses pour autant de môles ainsi que des cales sèches. Enfin la partie orientale est destinée à la plaisance, elle contient le bassin de commerce et le bassin de la marine. Le premier sépare la citadelle du centre-ville, le second sépare la citadelle du quartier de la gare. Enfin le bassin du Grand-Large est directement relié à la mer du Nord, il contient le port de plaisance du Grand-Large et le port de pêche. Il sépare la citadelle des quartiers de la Victoire et du Grand-Large. Les principaux risques qui pèsent sur Dunkerque sont de deux types. Le premier risque est le risque industriel. En effet, la ville de Dunkerque compte sur son territoire quatre établissements classés Seveso 2 auxquels s'ajoutent neuf autres établissements répartis dans les autres villes de la communauté urbaine. Il y a, entre autres, des raffineries, une aciérie (ArcelorMittal Dunkerque), une usine de fabrication d'aluminium (Aluminium Dunkerque Alcan) et des fabricants de polymères plus particulièrement de polyéthylène (Polimeri Europa France). Le terminal méthanier (en construction) viendra s'ajouter à cette liste. Les risques engendrés par un incident dans l'un de ces établissements sont l'effet de souffle dû à une explosion, la déflagration due à cette même explosion (ainsi que les incendies qu'elle causerait) et le rejet de produits chimiques dans l'environnement (eau ou air). De plus, compte tenu du fait que ces établissements sont pour la plupart voisins, une explosion dans l'un d'entre eux pourrait entraîner un effet domino. La ville de Dunkerque est également soumise au risque nucléaire en raison de la centrale nucléaire de Gravelines, qui est située à environ 20 km du centre-ville. Selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), un accident ne nécessiterait pas l'évacuation immédiate de la population puisque la totalité de la ville se trouve à plus de 10 km de la centrale. En outre, la présence d'un secteur industriel important dans les domaines de la pétrochimie, la métallurgie, la sidérurgie… font que Dunkerque est régulièrement exposée à des problèmes de pollution atmosphérique. Le climat de la ville est tempéré océanique. La partie septentrionale de la région Hauts-de-France se trouve sur le parcours d'événements météorologiques contrastés, ce qui explique la diversité de son climat et la vitesse avec laquelle il change. Lorsque le flux est d'ouest, l'agglomération se situe alors sur un axe privilégié des dépressions venues de l'océan Atlantique. Le vent est alors assez fort, voire tempétueux, les épisodes pluvieux et l'humidité sont importants. Le ciel est alors gris. Ce ciel de traîne éclate ensuite en grain parfois orageux ou en grêle. Lorsque le flux est de nord, la mer du Nord qui baigne la cité est le maître d’œuvre du climat. Elle apporte des masses d'air venues directement du pôle Nord, les humidifie et les stabilise. En hiver, il en résulte des grains, du tonnerre, de la grêle et de la neige. Lorsque le flux est d'est, les masses d'air viennent alors de Russie. En été, le ciel est bleu et les températures sont agréables. En hiver, le ciel est également bleu mais les températures sont glaciales (largement négatives). Enfin lorsque le flux est de sud, la région hérite des masses d'air qui ont traversé la France et s'y sont réchauffées (en été) ou refroidies (en hiver). Lors de la saison estivale, les températures peuvent alors grimper en flèche. Au cours des canicules, il est alors possible que la station météorologique de Dunkerque enregistre la température la plus élevée de France en fin de matinée. Cependant la présence de masses d'air froides à proximité (au-dessus de la Manche ou la mer du Nord) entraîne des épisodes orageux qui peuvent être très violents. Il y a en moyenne 118,5 jours avec 1 mm ou plus de pluie. La variation de température entre hiver et été est faible, avec 10,5 °C en moyenne. L'ensoleillement annuel de la ville est légèrement plus faible que la moyenne nationale (respectivement 1 900 h contre 1 973 h). La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1917 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température minimale à Dunkerque a été atteinte le 12 février 1928, avec −18,0 °C, et la température maximale de 41,3 °C le 25 juillet 2019. Le 30 mai 1981, il est tombé 55 mm de pluie, et le 25 janvier 1990, le vent a soufflé à 155 km/h. Une trombe marine s'est abattue sur Dunkerque et ses environs le 09 novembre 2001, à la suite de fortes rafales de vent et des chutes de grêle. La ville est composée de plusieurs quartiers : Dunkerque-Centre, Dunkerque-Sud, Malo-les-Bains, Petite-Synthe, Rosendaël, Glacis-Victoire et des communes associées : Fort-Mardyck, Mardyck et Saint-Pol-sur-Mer. Réseau routierDunkerque est à proximité de deux autoroutes, l'A25 de Bergues à Lille, reliée à Dunkerque par la RN225 ; et l'A16/E40 qui relie L'Isle-Adam, dans le Val-d'Oise, à la Belgique à la hauteur de Bray-Dunes, via Calais, Boulogne-sur-Mer, Abbeville, Amiens et Beauvais. Plusieurs sorties de l'A16 desservent l'agglomération : la sortie 53 aboutit à Mardyck ; la sortie 54, à Mardyck et Fort-Mardyck ; la sortie n57b, à Fort-Mardyck, Saint-Pol-sur-Mer et Petite-Synthe ; la sortie 58, à Petite-Synthe et Saint-Pol-sur-Mer ; la sortie 59, à Dunkerque-Sud ; la sortie 60, à Dunkerque-Sud et Dunkerque-Centre ; la sortie 62, à Dunkerque-Centre, aux Glacis-Victoire, Rosendaël et Malo-les-Bains ; enfin, les sorties 63 et 64 desservent Malo-les-Bains et Rosendaël. L'A16, gratuite dans le secteur de Dunkerque, constitue de fait une rocade permettant de se déplacer rapidement d'un côté à l'autre de la ville. La vitesse y est limitée à 90 km/h depuis le 24 novembre 2014 entre les sorties 54 et 62. L'A25 a été achevée en 1972. Il s'agissait à l'époque de relier Lille au port de Dunkerque alors en plein essor. Quant à l'A16/E40, elle a été mise en service le 15 juin 1993, afin de relier les trois ports du Nord-Pas-de-Calais (Calais, Boulogne-sur-Mer et Dunkerque) ainsi que le Tunnel sous la Manche. Dunkerque est également sur le trajet de plusieurs routes nationales : l'ex-N1 relie Paris à Bray-Dunes via Amiens, Montreuil-sur-Mer, Boulogne-sur-Mer et Calais. En 2005, la N1 a été rebaptisée D601 dans le département du Nord à la suite de la rétrocession de sa gestion par l'État au département. La RN225 joint l'A16 à l'A25 et l'ex-RN353 relie Fort-Mardyck à Dunkerque (la RN353 a été absorbée par la RN225 puis nommée, en 2005, D625 à la suite du transfert de la gestion d'une partie de la RN225, dont l'ex-RN353, au département du Nord). Réseau ferroviaire Des liaisons ferroviaires sont assurées au départ de la gare de Dunkerque vers plusieurs destinations. La gare de Paris-Nord est desservie par des liaisons TGV directes, le trajet dure entre 1 h 45 min et 2 h 30 min en fonction des liaisons, il y a en moyenne 9 trains au départ de Dunkerque et 7 au départ de la capitale. La gare de Lille-Europe est située à 35 min en TERGV de Dunkerque, il y a en moyenne 6 aller-retour par jour. La gare de Lille-Europe permet ensuite de rejoindre en TGV de nombreuses villes françaises (Bordeaux, Lyon, Marseille, etc.) ainsi que Londres via l'Eurostar. La gare de Lille-Flandres est accessible par la ligne 8 du réseau TER Nord-Pas-de-Calais, le trajet dure environ 1 h 5 min, en moyenne les trains parcourent quotidiennement 20 fois la ligne. La gare de Lille-Flandres permet ensuite de rejoindre en TER de nombreuses villes régionales telles que Valenciennes, Douai ou Lens ainsi que des villes belges ou picardes proche de la région. La ligne d'Arras à Dunkerque-Locale permet de rejoindre le chef-lieu du Pas-de-Calais via Hazebrouck (trajet empruntant la ligne 8 du réseau TER Nord-Pas-de-Calais jusqu'à Hazebrouck puis la ligne 6 du réseau) en contournant Lille. Le trajet jusqu'à Hazebrouck dure environ 30 min alors que la partie concernant la ligne 6 est parcourue entre 1 h et 1 h 20 min. La ville de Calais est desservie par TER via la ligne de Coudekerque-Branche aux Fontinettes, cette ligne étant en cours de « régénération », aucun train n'y circule pendant l'année 2013. Les travaux terminés, la fréquence des TER entre Dunkerque et la gare de Calais-Ville sera plus importante. En attendant la fin des travaux, les deux villes sont reliées par l'autobus via l'A16, il y a cinq liaisons dans chaque sens quotidiennement la semaine et trois les fins de semaine. Le temps de trajet va de 1 h à 1 h 30 min. La gare de Dunkerque est la première gare de marchandises de France avec un trafic annuel d'environ 12 millions de tonnes. Bien que le potentiel existe, la liaison ferroviaire Dunkerque-La Panne-Gand n'est aujourd'hui plus utilisée. Les lignes de bus numéros 2 et 3 de DK'BUS assurent cependant encore le transport de passagers entre Dunkerque et la Belgique. Transport maritime et fluvial Au cours de la décennie 1990, il existait une liaison maritime entre Dunkerque-Centre et Douvres. S'avérant insuffisamment rentable, elle a été arrêtée. Il existe cependant encore une liaison maritime avec Douvres basée dans le Port-Est à Loon-Plage et confiée à la société NorfolkLine. Depuis Janvier 2021, il existe également une liaison maritime entre Dunkerque Port-Est et Rosslare en Irlande, qui permet aux camions de fret d’éviter de transiter par l'Angleterre, et donc de s'affranchir des contraintes douanières liées au Brexit . Depuis août 2022, cette ligne opérée par DFDS Seaways est ouverte aux voitures et aux touristes. Le trajet dure près de 24h . Le canal à grand gabarit Dunkerque-Escaut relie Dunkerque à Valenciennes et au projet de canal Seine-Nord Europe. Transport aérienLes aéroports les plus proches de Dunkerque sont l'aéroport de Lille-Lesquin (situé à 89 km de la ville) qui assure des liaisons avec des villes françaises, d'Europe et d'Afrique francophone et l'aéroport de Bruxelles à 155 km pour les liaisons internationales. L'aéroport de Calais-Dunkerque, situé à Marck, dessert à la fois Dunkerque et Calais. L'aérodrome de Dunkerque Les-Moëres dessert également Dunkerque, tous deux sont des aérodromes de tourisme. Transport en commun La ville de Dunkerque et son agglomération sont desservies par le réseau DK'BUS (géré par la société STDE) qui se compose de cinq lignes régulières dites « chronos », 13 lignes de liaison et deux lignes de nuit. Elle transporte un peu plus de 15 millions de voyageurs annuels, parcourant un peu moins de sept millions de kilomètres annuels. Trois pôles d'échanges à l’Est, à l’Ouest et la gare de Dunkerque renfoncent la connexion entre les lignes afin des les fluidifier. Dunkerque bénéficie aussi de la gratuité de ses bus depuis le 1er septembre 2018. Un projet d'une ligne de TCSP Est/Ouest est à l'étude, un BHNS ou un tramway métrique version économique sur 13 km reliant Grande Synthe à Leffrinckoucke en passant par le centre sur une ligne de bus entièrement en site propre (protégé de la circulation routière). Résultat de l'étude connu avant fin 2012, début des travaux courant 2013-2014. L'idée de tramway est abandonnée par la municipalité élue en 2014, le projet étant jugé incompatible avec la physionomie de la ville. Dunkerque est devenue en septembre 2018 la plus grande agglomération d’Europe à instaurer la gratuité pour tous sur l’ensemble de son réseau de bus. En un an, la fréquentation des bus a ainsi augmenté de 65 % en semaine et de 125 % le week-end. Vélo en libre serviceLa ville de Dunkerque a inauguré le 31 août 2013 un système de vélos en libre-service nommé dk'Vélo comportant 46 stations réparties sur l'ensemble de la CUD, pour environ 250 vélos.

Urbanisme

Dunkerque est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes et 164 008 habitants en Modèle:Population de France/dernère année, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,. La commune, bordée par la mer du Nord, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (78 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39 %), zones urbanisées (35,7 %), eaux continentales (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), eaux maritimes (2,4 %), terres arables (1,5 %), prairies (1,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), zones humides côtières (0,3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Dunkerka en 1067,. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en ancien néerlandais, basée sur les appellatifs toponymiques *dūne (flamand (dialecte) dun, néerlandais duin) signifiant « dune », et kirika (moyen néerlandais kerke, néerlandais kerk) signifiant « église », sa graphie s'est francisée en -kerque, en remplaçant la finale -ke par -que. Le sens global de Dunkerque est donc « église de la dune ». Remarque : Albert Dauzat parle de moyen néerlandais, alors que le toponyme est déjà attesté au stade de l'ancien néerlandais et Ernest Nègre cite la forme duin qui est propre au néerlandais moderne, tout comme kerk qu'il invoque également. Par ailleurs, les toponymes évoluent comme les noms communs en fonction des changements phonétiques de la langue parlée, c'est pourquoi son nom en néerlandais moderne est aujourd'hui différent. Dunkerque s'écrit Duinkerke en néerlandais moderne et Duunkerke en flamand occidental . D'autres exemples avec le même appellatif toponymique suffixé sont Zutkerque (en France), Ostdunkerque (en néerlandais : Oostduinkerke) (en Belgique) et Hoedekenskerke (aux Pays-Bas). Ostdunkerque, en néerlandais Oostduinkerke, signifie « Église de la dune de l'Est », ce qui par analogie avec la toponymie frisonne semble indiquer au Moyen Âge l'autre extrémité d'une île de cordon littoral comprenant près de Coxyde l'abbaye des Dunes. Le suffixes Ost voulant dire de l'est a été rajouté pour différencier les deux Dunkerque en 1246.

Histoire

L'histoire de Dunkerque commence vers l'an 800, par la création d'une bourgade de pêcheurs au bord d'une crique naturelle, puis peu avant l'an 1000 est bâtie une église. Vers 960, Baudoin III fait entourer le bourg d'une muraille. Au cours du XIIe siècle, la cité obtient le statut de « ville nouvelle ». Le 20 août 1297, Dunkerque devient française, mais cinq ans plus tard elle redevient flamande. À cette époque, elle dispose déjà d'un « corps échevinal » (l'ancêtre du conseil municipal), composé d'un mayeur et de neuf échevins, sur le modèle des villes flamandes. Le 13 juillet 1338 éclate la guerre de Cent Ans. Le comte de Flandre Louis de Nevers reste fidèle au trône de France, et décrète l'arrêt du commerce avec l'Angleterre, mais les villes flamandes, y compris Dunkerque, en vivent. Elles se soulèvent et la Flandre se rallie à l'Angleterre, dont les bateaux accostent à Dunkerque. Son port est déjà important. Ce rapprochement avec les anglais ne dure pas, la région se range du côté français. En 1382, le comte Louis II de Flandre est en lutte contre la ville de Gand et demande l'aide du roi de France Charles VI. Celui-ci intervient, ce qui provoque une violente riposte de l'Angleterre : le 17 mai 1383 débute la chevauchée foudroyante de l'évêque de Norwich, Henri Despenser, qui, parti de Calais s'empare de dix villes, dont Dunkerque. Une contre-offensive débute le 1er septembre, s'achève le 17 après avoir récupéré toutes les villes sauf Calais. L'armée française est alors licenciée, seuls Olivier V de Clisson, Jean II Le Meingre et quelques troupes restent en protection dans la région. En 1395, Robert de Bar autorise la construction d'une nouvelle muraille autour de Dunkerque. La seule trace qui en reste aujourd'hui est le Leughenaer. Au milieu du XVe siècle est construit un amer, qui est l'actuel beffroi. Dix ans après, l'église Saint-Éloi l'utilise comme clocher. La ville est à cette époque entièrement tournée vers la mer et le commerce. Elle hérite des traditions festives des marins et des Flamands, et c'est à ce moment que naît l'ancêtre du carnaval de Dunkerque. En 1520, Charles Quint fait une entrée triomphale dans la cité, en tant que trente-et-unième comte de Flandre. Dunkerque est impliquée dans la guerre que l'héritier des Habsbourg mène contre le roi de France François Ier. En représailles, ses pêcheurs sont attaqués par les corsaires français, ce qui conduit la ville à armer des bateaux en course afin de protéger ses bateaux de pêche. Du point de vue religieux, après la destruction de la ville de Thérouanne en 1553, et la disparition de fait du diocèse de Thérouanne dont dépendait la Flandre française, y compris Dunkerque, la ville relève du diocèse d'Ypres créé en 1559. Dans ce cadre, Dunkerque, est le siège d'un doyenné issu du redécoupage du doyenné de Bergues. Il regroupait ls paroisses de Dunkerque, Armescappelle (Armbouts-Cappel), Armeskercke (Armbouts-Cappel Cappelle), Coudekerque, Ghyvelde, Leffrinckoucke, Téteghem, Uxem, la seigneurie de Zuydcoote. Dunkerque connut des chambres de rhétorique (abolies en mai 1584 par le duc de Parme). Celle des Carsonniers fut reconstituée plus tard et se fit connaître par un illustre représentant : Michel de Swaen. Assiégée en 1652, elle l'est de nouveau le 25 mai 1658 par Turenne. Le 14 juin, c'est la bataille des Dunes. Le 25 juin est une date symbolique pour la ville, soumise à de multiples convoitises : au cours de la « folle journée », la ville est espagnole le matin, française au cours de la journée et anglaise le soir. Le 27 octobre 1662, elle est achetée par Louis XIV au roi d'Angleterre, et devient définitivement française. Le 28 novembre, dix troupes de cavalerie viennent prendre officiellement possession de la ville. Le 2 décembre, le Roi Soleil y fait une entrée triomphale. Vauban l'entoure d'une nouvelle enceinte et réaménage son port, qui devient le plus grand port de guerre du royaume. En 1666, le Gouverneur Sirach de Chambellé se distingue notamment, lors de l'épidémie de peste qui frappe la ville. En 1670 est encouragée la course, et apparaît le corsaire Jean Bart. Le 29 juin 1694, il sauve la France de la famine lors de la bataille du Texel. Le 22 septembre 1694, les Anglais et les Hollandais sont repoussés lors d'une défaite humiliante. Quand les Français ne perdent aucun homme, la flotte ennemie a deux vaisseaux littéralement sautés en l'air avec tout leur équipage. En 1700 est fondée à Dunkerque une chambre de commerce. Au XVIIIe siècle, le port est une des plaques tournantes de la fraude avec l'Angleterre (smogglage), associé à Boulogne-sur-Mer. Les contrebandiers viennent par centaines y charger des alcools et des produits de luxe. Le smogglage perdure jusqu'à la Révolution, pour être ensuite mis en veille avec la guerre maritime contre les anglais. À la fin de la guerre de Sept Ans s'installe une unité de soldats de marine, l'éphémère régiment des Étrangers de Dunkerque. En 1793, il y eut la bataille d'Houtkerke (Dunkerque). Au cours de l'hiver 1788-1789, un hiver très rude, les bateaux ne peuvent accoster dans le port, la ville est alors affamée et la révolte gronde. La France est en guerre contre l'Autriche, et le 24 août 1793, le duc Frederick assiège la cité, jusqu'au 8 septembre et l'intervention du général Jean Nicolas Houchard. Le 8 septembre a lieu la bataille de Hondschoote. Le 4 frimaire de l'an II (soit le 24 novembre 1793), la ville adopte l'abolition de tous les cultes, Dunkerque signifiant « église des dunes » est renommée Dune libre. En 1803, intervient la reconnaissance du premier rôle désormais joué par Dunkerque au niveau local : la sous-préfecture est déplacée de Bergues à Dunkerque, ce qui marque le début de l'arrondissement de Dunkerque. En 1834 Benjamin Morel et Jean Carlier créent à l'image de la Société Humaine de Boulogne la Société Humaine de Dunkerque pour porter secours aux naufragés. En 1838 est construit le phare à l'entrée ouest du port, et des bateaux-feux balisent les bancs de sable. Au cours du XIXe siècle, plusieurs personnages marquent l'histoire de la ville : Jean-Baptiste Trystram contribue à une modernisation du port, qui est de marchandise et de pêche, à la morue notamment ; Gaspard Malo achète des terrains à l'est de la cité et y construit une station balnéaire qui devient Malo-les-Bains, aujourd'hui englobée dans l'agglomération. La ligne ferroviaire ouvre en 1848, ce qui vitalise très fortement toute la région. Dans le cadre du Plan Freycinet sont creusées des darses. Quelques années avant 1900 est érigé l'hôtel de ville : sur son fronton figure Louis XIV entouré des Dunkerquois célèbres. 1872 La société Humaine de Dunkerque rejoint la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés De 1896 à 1952 fonctionne un réseau de tramway. En 1896, sur une population d'un peu moins de 40 000 habitants, Dunkerque compte 9 066 pauvres, inscrits au Bureau de bienfaisance, soit près du quart de la population. L'auteur de l'étude, médecin pendant 9 ans du Bureau de bienfaisance, montre la difficile condition des plus pauvres, qui vivent en certains endroits la misère la plus profonde. Le 1er août 1914 à 18 h 00 les cloches du beffroi sonnent le tocsin, la France vient de décréter la mobilisation générale face à la déclaration de guerre du Kaiser Guillaume II à la Russie, alliée de la République. Le 2 août 1914, Dunkerque est déclarée en état de siège, à la suite de l'invasion de la Belgique. Le général Bidon, commandant du camp retranché ordonne l'inondation des polders. À la suite de la bataille de l'Yser, la ville évite l'occupation, mais elle est bombardée plusieurs fois par des zeppelins. Son port sert de centre de ravitaillement, les chantiers navals lancent des cargos, les établissements encore debout accueillent les blessés. La ville reçoit plusieurs distinctions à la fin du conflit, mais 1213 de ses enfants sont tombés au champ d'honneur. En mai 1940 les forces franco-britanniques battent en retraite, ce qui conduit à la bataille de Dunkerque et à l'opération Dynamo. L'évacuation de la "poche de Dunkerque" permet de sauver 300 000 soldats de l'emprisonnement, mais la ville est durement bombardée par la Luftwaffe et tombe le 4 juin 1940. Elle l'est de nouveau en septembre 1944, mais, cette fois, par la Royal Air Force, et, entre autres, l'usine de production d'arachide Lesieur est anéantie. Cependant, en vue d'un possible débarquement allié dans le secteur, sous le commandement de l'amiral Friedrich Frisius la garnison allemande s'était préparée au choc, et n'eut pas de difficulté à se transformer en Festung à la suite de l'avance anglo-américaine en France. Bloquée par le général Alois Liška, elle capitule seulement le 9 mai 1945 après 1799 jours d'occupation, la plus longue sur le territoire national. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale la ville est détruite à plus de 70 % (son port totalement), les habitants habitent dans des « chalets » préfabriqués. Théodore Leveau et Jean Niermans s'occupent de sa reconstruction, qui est accélérée en 1957 : une nouvelle et vaste usine Lesieur voit le jour ; les darses sont agrandies pour accueillir des pétroliers; l'entreprise Usinor s'installe et ouvre des hauts-fournaux utilisant le Procédé Ugine-Perrin à la pointe de la technologie des aciers inox,. En 1962 est inaugurée une centrale électrique thermique de 500 MW qui utilise le gaz des hauts fourneaux d'Usinor. À partir de 1963, et à la suite de l'industrialisation grandissante, la ville et son agglomération passent très rapidement de 70 000 à 200 000 habitants. En 1970, Malo-les-Bains est incorporée à la commune. Puis en 1972 c'est Petite-Synthe et Rosendaël, Mardyck en 1980. En 1989, à la suite de la fermeture des chantiers navals, la ville et la CUD décident de réorienter la ville vers son port, et d'urbaniser les friches industrielles : c'est le « projet Neptune ».

Politique et administration

Dunkerque est l'une des sous-préfectures du Nord, le sous-préfet Jérôme Gutton administre l'arrondissement de Dunkerque qui compte 379 439 personnes pour une superficie de 1 443 km2. L'arrondissement de Dunkerque regroupe notamment les villes de Bergues, Bailleul et Hazebrouck. Dunkerque est une sous-préfecture depuis 1803, date à laquelle elle a été déplacée de Bergues. L'actuel arrondissement est la réunion de l'arrondissement de Dunkerque et de celui d'Hazebrouck, ce dernier fusionne en 1926 avec l'arrondissement de Dunkerque pour donner l'arrondissement que l'on connaît aujourd'hui. Le territoire administré par Dunkerque correspond à l'ancien Westhoek français. Dunkerque est également le centre de la communauté urbaine Dunkerque Grand Littoral qui fut créée par décret ministériel, le 21 janvier 1968, ce fut la première communauté urbaine volontaire de France. La CUD regroupe 194 655 habitants (55 % de la population de l'arrondissement) repartis sur une surface de 300 km2. La communauté urbaine se compose de 17 communes allant de la frontière franco-belge (Bray-Dunes et Ghyvelde) au Pas-de-Calais (Gravelines, Bourbourg, Saint-Georges-sur-l'Aa et Grand-Fort-Philippe). La CUD a connu seulement trois présidents depuis sa création, Albert Denvers jusqu'en 1995 puis Michel Delebarre et Patrice Vergriete depuis le 17 avril 2014. À noter que la CUD ayant été créée en 1968, elle n'est pas concernée par la loi Chevènement qui fixe le seuil de population minimal pour une communauté urbaine à 500 000 habitants. Dunkerque est divisée en trois cantons, mais n'est le chef-lieu que de deux d'entre eux : Le canton de Dunkerque-1, formé des communes associées de Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck ainsi que Petite-Synthe, Dunkerque-Sud et Dunkerque-Centre (hormis Soubise et le quartier de la gare) ; Le canton de Dunkerque-2, formé de Malo-les-Bains, Rosendaël, les Glacis, Soubise ainsi que le quartier de la gare et des communes de Bray-Dunes, Leffrinckoucke, Ghyvelde et Zuydcoote ; Le reste de la commune, c'est-à-dire Mardyck, se situe dans le canton de Grande-Synthe. Dépenses d'équipement : 18 985 000 € Dépenses de fonctionnement : 115 017 009 € La partie « solidarité » concerne le CCAS et l'ADUGES, les « services fonctionnels » concernent la gestion du personnel, les assurances et l'informatique, la section « proximité » les quartiers et la police municipale, enfin la section « service à la population » regroupe l'éducation, la culture, le sport et les animations. En 2008, sur les 40 614 foyers fiscaux dunkerquois, 19 578 ont payé l'impôt sur le revenu, soit 48,2 % des foyers. À Saint-Pol-sur-Mer, ce taux descendait à 37,1 % avec 4 453 foyers fiscaux imposables sur les 12 016 foyers fiscaux. Enfin à Fort-Mardyck, les 919 foyers fiscaux imposables représentaient 49,2 % des 1 868 foyers fiscaux de l'ancienne ville. Au cumulé, la ville de Dunkerque et ses communes associées comptaient en 2008, 24 950 foyers fiscaux imposables sur les 54 498 foyers fiscaux qu'elles comptent, soit 45,8 %. Dans l'ancien Nord-Pas-de-Calais, sur les 2 133 125 foyers fiscaux, 988 830 le payaient soit 46,5 %. On peut donc en conclure que le nombre de Dunkerquois imposables est dans les mêmes proportions qu'au niveau régional. Les taux d'imposition de Dunkerque varient peu au cours des années, notamment en raison du fait que cela pourrait créer un déséquilibre au niveau de la communauté urbaine. La collecte des déchets à Dunkerque est confiée à la communauté urbaine de Dunkerque. Celle-ci a été la première collectivité (en 1989) à instaurer la collecte sélective à l'aide d'une poubelle bleue destinée à recueillir les déchets recyclables. Elle construit également un centre de tri des déchets « TriSelec » dans la zone industrielle de Petite-Synthe et quatre déchetteries sur le territoire de la communauté. 29 % des déchets sont alors valorisés par le recyclage. En 2000, la CUD installe des poubelles vertes destinées aux déchets fermentescibles (déchets de jardins et d'alimentation). Cinq ans plus tard, ces déchets sont valorisés par le centre de valorisation organique (CVO) qui les recycle en engrais. De 29 % on passe à 36 % de déchets valorisés, ici par fermentation. Enfin en 2008 est ouvert le centre de valorisation énergétique (CVE), qui gère les déchets issus de la poubelle marron (contenant tout ce qui ne peut pas aller dans les autres poubelles) ainsi que les refus de TriSelec et du CVO. Les ordures sont chauffées et transformées, par exemple, en mâchefer ; quant aux fumées, elles servent à faire fonctionner un alternateur qui fournit de l'électricité, puis elles sont traitées pour éviter la pollution. Le centre de tri gère 26 000 tonnes de déchets par an, le CVO en gère 14 000 tonnes et le CVE 79 000 tonnes, soit au total 89 % des déchets valorisés. Dunkerque est également liée à d'autres villes via sa communauté urbaine. Voir : Coopération internationale de la CUD. La ville de Dunkerque est au cœur du groupement européen de coopération territoriale « West-Vlaanderen / Flandre-Dunkerque-Côte d’Opale ». Ce groupement compte 540 communes appartenant à un « territoire de référence » regroupant la province belge de Flandre occidentale, l'arrondissement de Dunkerque (Nord), les arrondissements du Pas-de-Calais de Calais, Saint-Omer, Boulogne-sur-Mer et Montreuil-sur-Mer ainsi que 4 communes de l'arrondissement de Béthune. Il concerne une population de 2 000 000 d'habitants sur une aire de 7 000 km2. Le groupement a plusieurs missions. La première est d'assurer et de favoriser la mise en réseau de l'ensemble des membres du groupement, il encourage également tout organisme qui aurait pour mission d'améliorer la coopération des membres de son territoire. La seconde consiste à augmenter la concertation politique sur l'ensemble du périmètre. La troisième est la création de programmes d'actions communs afin de répondre aux besoins des habitants. Enfin sa dernière mission est la réalisation de projets communs. Le groupement comporte également un territoire dit « de proximité » qui correspond à l'arrondissement de Dunkerque, au littoral de la Flandre Occidentale et au Westhoek belge. À l'intérieur de cette zone, le groupement européen contribue à la réalisation de projets transfrontaliers locaux tels que la coopération des services de santé, de gestions des eaux ou encore de continuité des transports publics.

Population et société

Sur la courbe de démographie, on peut constater que Dunkerque a payé un lourd tribut lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) divisant le nombre de Dunkerquois par deux, outre les départs des habitants désireux de se réfugier plus au sud, ce nombre est lié aux nombreux morts lors de l'Opération Dynamo où la ville fut bombardée par la Luftwaffe, puis dans les années qui suivirent par les avions de la Royal Air Force. Le premier creux correspond à la Révolution, on note cependant que la Terreur fut relativement peu sanglante. Hormis un creux au milieu de la Monarchie de Juillet (1830-1848), la population de Dunkerque croit linéairement jusqu'au début du XXe siècle, passant de 23 000 habitants environ à un peu moins de 40 000. La Première Guerre mondiale fut beaucoup moins mortelle pour la population de Dunkerque que la Seconde Guerre mondiale, malgré les bombardements de la ville par l'armée allemande. Durant l'entre-deux-guerres, le nombre de Dunkerquois continue de baisser, la ville étant en partie détruite, la population a peine à y habiter. La première grande augmentation de l'après Seconde Guerre mondiale, du sortir de la guerre jusqu'au milieu des années 1960, est due au phénomène du baby boom. Il convient d'ajouter également le nombre d'habitants de retour à Dunkerque après la guerre. Le nombre de Dunkerquois triple presque passant de 10 000 à 27 000. On constate que le nombre de morts dus à la guerre et celui des naissances dues au baby boom et des retours dans la ville sont à peu près équivalents. La seconde augmentation, qui est de loin la plus importante puisque la ville passe de 27 500 âmes à 74 000 (soit 2,5 fois plus), est due à l'absorption de plusieurs communes voisines : Malo-les-Bains en 1970, puis Petite-Synthe et Rosendaël en 1972 (respectivement 15 223, 12 044 et 19 591 habitants en 1968, soit près de 47 000 au total), villes ayant profité de l'installation d'Usinor pour se développer. Enfin, la dernière augmentation est due à l'association avec Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck, le 1er janvier 2011.

Économie

L'économie de Dunkerque profite de la position de la ville. Elle est en effet située à moins de 300 kilomètres de cinq capitales : Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam et Luxembourg. Port industriel et de commerce (troisième port français de marchandises après Marseille et Le Havre) avec un trafic de 47,22 millions de tonnes en 2012. Agroalimentaire. Matériaux de construction, avec le suisse Holcim. Métallurgie : acier avec ArcelorMittal et aluminium avec Alcan. Énergie : première plate-forme énergétique du Nord-Pas-de-Calais avec la centrale nucléaire de EDF à Gravelines, la centrale DK6 de production électrique par cogénération, le terminal gazier NORFRA par lequel chemine depuis la Norvège un tiers de la consommation française en gaz, deux raffineries de pétrole (Total et BP), cinq éoliennes géantes. Industrie pharmaceutique : Synthèse d'oméprazole et d'ésoméprazole avec AstraZeneca et Minakem.L'agglomération de Dunkerque fait partie de la Chambre de commerce et d'industrie Côte d'Opale. Elle accueille également le siège d'une des quatre délégations de l'Institut National Spécialisé d'Études Territoriales (INSET) qui assure la formation de cadres territoriaux dans le cadre des missions du CNFPT. Verreries de Dunkerque dont la première est fondée en 1750 par Marc-Antoine Morel du Hillaume.

Vie locale

La ville compte au total 45 écoles maternelles, 36 écoles primaires, 11 collèges et 13 lycées. Sur l'ensemble de ces établissements, il y a 6 maternelles, 6 primaires, 2 collèges et 4 lycées qui sont privés. Ces établissements sont intégrés à l'académie de Lille. Parmi les lycées dunkerquois, deux possèdent des classes préparatoires : le lycée Jean-Bart (PC*, MP, PSI, PCSI, MPSI et HEC) et le lycée de l'Europe (PTSI, PT). En 2002, Dunkerque, qui compte 27 000 sportifs licenciés, a été classée ville la plus sportive de France par le magazine L’Équipe. Église Saint-Éloi, rue Clemenceau. Église Saint-Jean-Baptiste, place Robert Prigent. Église Saint-Martin, rue de Paris. Chapelle Notre-Dame-des-Dunes, place de la Petite-Chapelle. Chapelle Saint-Luc, rue du 110e Régiment d'Infanterie. Église Saint-Antoine, avenue de la Cité. Église Saint-Nicolas, avenue de Petite-Synthe. Église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, Place Turenne. Église Sainte-Anne-de-la-Mer, rue de Douvres. Chapelle du centre catholique polonais, rue Gaspard-Neuts. Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue Albert-Cuenin. Église Sainte-Bernadette, rue Albert-Mahieu. Église Saint-Zéphyrin, rue Paul-Bert. Chapelle de la maison familiale, rue Jeanne-Jugan. Église Saint-Nicolas, rue de l'Église. Église Saint-Benoît, place de l'Église. Église du Sacré-Cœur, rue de Bollengier, Cité des cheminots. Église Saint-Jean-l'Évangéliste, rue Gabriel. Église Notre-Dame-du-Fort, rue du Général-De-Gaulle. Temple protestant de Dunkerque, construit en 1867, quai au Bois. Armée du Salut, quai de Mardyck. Église évangélique de l'Espérance, rue de l'Hôtel-de-Ville. Église évangélique Littoral, rue de la République. Église protestante évangélique, rue Marcel-Bilcke. Salle du royaume, rue du Blanc-Vert. Église adventiste du septième jour, quai de l'Île-Jeanty. Synagogue, rue Jean Bart. Mosquée Abu Dhar Al-Ghafari, rue de l'Industrie. Mosquée Al Fath, rue de Calais. Mosquée Omar Al Farouq, rue Caumartin. Mosquée As-Sounna, rue de Kruysbellaert.

Tourisme et monuments

L'office de tourisme de Dunkerque accueille les visiteurs.

Culture

Le carnaval de Dunkerque est l'événement annuel majeur de la ville. C'est un ensemble de festivités qui ont lieu dans l'agglomération dunkerquoise de fin janvier à début avril durant lesquelles se déroulent : les bandes : les carnavaleux défilent dans les rues derrière la musique, conduite par un tambour-major portant un uniforme napoléonien ; les bals : les carnavaleux se retrouvent la nuit, dans les grandes salles de l'agglomération, pour faire la fête, en mêlant chansons carnavalesques et musique contemporaine. La majeure partie de ces bals est organisée par des associations philanthropiques.Le carnaval de Dunkerque n'est pas une manifestation récente : en janvier 1676, des masques parcouraient déjà Dunkerque. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les armateurs offraient à leurs marins un festin, une fête à la veille de leurs départs pour les mers périlleuses d'Islande, où ils pêchaient la morue. Ces fêtes furent à l'origine de la Visschersbende qui signifie bande des pêcheurs en flamand, cependant cette bande était différente du carnaval masqué des Jours Gras. Une année, la bande et le carnaval tombèrent le même jour, les pêcheurs mirent alors masques et déguisements, de ce mélange naquit le carnaval de Dunkerque. Le carnaval est un des meilleurs indicateurs de la santé économique de la ville, fêtes fastes en temps de prospérité ou au contraire fêtes restreintes en temps de récession. Le Carnaval a survécu à une Révolution et deux Guerres Mondiales (bien qu'il n'ait pas été organisé pendant ces périodes), en 1946, la bande de Dunkerque slalome entre les ruines de la ville. Une autre preuve s'il en est besoin de la place qu'occupe le carnaval dans la tradition dunkerquoise, est le fait qu'en 1991, malgré l'interdiction du carnaval pour cause de guerre du Golfe, une bande dite bande annulée est improvisée à Saint-Pol puis à Dunkerque. Jadis événement connu uniquement de l'agglomération, le carnaval a aujourd'hui un rayonnement national, en témoignent les reportages parus dans les différents journaux télévisés français. La danse d'épées de Dunkerque est une pratique inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2021. La gastronomie dunkerquoise tire ses influences principalement de la cuisine flamande. Ainsi, les plats traditionnels de la ville sont : Le potjevleesch, terrine de porc, lapin, poulet et veau pris dans de la gelée. La carbonade flamande, ragoût de bœuf mijoté dans de la bière brune. Les moules-frites traditionnellement mijoté dans un mélange de vin blanc et d'oignons, mais on trouve également dans les restaurants et les brasseries du centre-ville et de la plage des moules-frites au roquefort, aux lardons, à la provençale.Le welsh, d'origine galloise est également un des plats servi dans les brasseries dunkerquoises, c'est une tranche de pain grillé recouverte de jambon, l'ensemble est pris dans du cheddar fondu dans de la bière. La pomme de terre est l'accompagnement principal des plats cuisinés dans le Nord-Pas-de-Calais. La bintje, cultivée dans la région, se décline sous forme de purée, pomme au four mais surtout sous forme de frites. Celles-ci deviennent même l'ingrédient principal dans les plats servis dans les baraques à frites où elles vendues seules ou accompagnées de fricadelle ou de cervelas. Les baraques à frites mobiles ou fixes réalisent la majorité de leur chiffre d'affaires lors des événements tels que les bandes du carnaval et les braderies du 14 juillet et du 15 août. Au niveau des pâtisseries, la ville dispose de plusieurs spécialités. La gaufre dunkerquoise, est une gaufre ronde et ferme, composée de vergeoise et parfumée au rhum ou au genièvre. On peut aussi citer le « Doigt de Jean Bart », un gâteau aux amandes avec une crème au café, enrobé de chocolat, et le podingue dunkerquois, sorte de pudding traditionnel. La bière est incontestablement la boisson alcoolisée la plus bue à Dunkerque[réf. nécessaire]. Les bières principalement consommées sont les bières belges et les bières de la région telles que la 3 Monts et la Goudale. Dans les bars dunkerquois, on retrouve majoritairement la Stella, la 33 et la Leffe. Le genièvre est également utilisé dans la région comme composant du « diabolo flamand », mélangeant cet alcool avec de la limonade et parfois du sirop de violette. Le dunkerquois est un dialecte très différent du ch'ti, qui se parle à Dunkerque et dans son agglomération. Ce dialecte est du français parsemé de flamand. Une de ses caractéristiques est l'affaiblissement des « R » à la fin de chaque mot. À l'image des autres accents, il passe inaperçu à Dunkerque, mais est caractéristique dans d'autres régions. Lors du carnaval, il est coutume de dialoguer en renforçant les tonalités du dialecte. La ville possède plusieurs géants : Le Reuze (signifie « géant » en flamand occidental) :On raconte qu'un guerrier scandinave nommé Allowyn voulut conquérir Dunkerque. Or, en descendant de son drakkar, le guerrier se blesse gravement avec son épée. Saint Éloi, chargé d'évangéliser la ville, le recueille, le soigne puis le convertit. Allowyn s'installe alors dans la cité, il se marie et se met au service de la ville. La ville pleure la disparition d'Allowyn et décide de lui rendre hommage en l'immortalisant au travers d'un géant. La légende du Reuze est née.Le géant a eu au cours de l'histoire plusieurs parures. Il fut d'abord lancier espagnol avant de revêtir son habit actuel de Romain : cuirasse, casque romain et lance. En 1887, Reuze n'est plus porté mais monté sur un char tiré par 4 chevaux. Un premier mariage lui donne trois garçons : Piet'je, Bout'je et Meis'je et une fille Miet'je. On explique que par la suite il aurait épousé cette dernière.Aujourd'hui, le Reuze, sa famille et ses 6 gardes : Allowyn, Samson, Dagobert, Gélon, Roland et Goliath sont présents à bon nombre de manifestations dunkerquoises (notamment les bandes de carnaval de la ville). Violette la baigneuse :Violette est très jeune puisqu'elle est née qu'en 2007 à l'occasion des fêtes du centenaire de la mairie de Malo-les-Bains. Contrairement à d'autres géants comme le Reuze par exemple, elle ne représente pas une légende mais elle symbolise l'esprit de la commune : la « reine des plages du Nord ». Violette représente les baigneuses du début du siècle qui se baignaient en costume de bain : pantalon, blouse et charlotte sur la tête. La géante malouine, qui est mariée à Hilaire Patate, mesure 3,35 m pour 60 kg. Hilaire Patate :Le géant de Rosendaël a été créé en 2006. Il rend hommage au jardinier Hilaire Duquenne qui s'est illustré dans la ville au cours du XXe siècle. Le mari de Violette, est habillé d'une chemise à carreau bleue, d'une veste bleu foncé, d'un tablier où figure son nom. Il porte un chapeau et une bêche. Le géant mesure 3,46 m pour 47 kg. Snustre :Le géant de Petite-Synthe a été créé par les Snustreraer afin de leur servir de mascotte. Tout comme Violette, Snustre ne représente rien, il est la personnification du terme flamand snustre : le « fouineur ». D'ailleurs, Snustre à sa naissance était un buste muni d'un grand nez, afin de symboliser la volonté de l'association philanthropique de mettre son nez partout où la misère se trouve. Snustre porte un maillot bleu foncé, ainsi qu'un foulard rouge à pois blancs, des lunettes et un chapeau. Sa taille est de 3,50 m, et il pèse 45 kg. Antoine de Briaerde (mort en novembre 1553), bourgmestre de Dunkerque, vice-amiral de Flandre; Lambert de Briaerde (1490-1557), jurisconsulte, président du Grand conseil des Pays-Bas à Malines;Michel Jacobsen (1560-1632), membre de la famille Jacobsen, corsaire, vice-amiral pour le compte de l'Espagne ; Jan Jacobsen (1588-1622), fils de Michel Jacobsen, corsaire, cerné par l'ennemi, mort héroïquement sur son navire; Jean de Reyn (1610-1678), disciple de Van Dyck ; Jean Bart (1650-1702), corsaire ; Chef d'escadre de la Province de Flandre; François-Cornil Bart (1677-1755), vice-amiral de la flotte du Ponant ; Michel de Swaen (1654-1707), poète et dramaturge flamand, membre de la chambre de rhétorique Saint-Michel ; Peter Angelis (1685-1734), (Pierre Angillis), peintre de l'école flamande Étienne de Perier «l'aîné » (1687-1766), gouverneur colonial de la Louisiane française de 1726 à 1733, lieutenant-général des armées navales en 1757 ; Antoine Alexis de Perier de Salvert (1691-1757), chef d'escadre des armées navales du roi ; Jean-Baptiste Descamps (1714-1791), peintre et écrivain ; André Joseph Lemaire (1738-1802), général de division de la Révolution française ; Joseph François Urre de Molans (1743-1817), général des armées de la République et de l'Empire y est né; Pierre Jean Van Stabel (1744-1797), corsaire ; Laurent Coppens (1750-1834), député du Nord en 1791-1792 puis de 1815 à 1818; Thomas O'Meara (1750-1819), général français de la Révolution et de l’Empire, né à Dunkerque. Jean-Marie Joseph Emmery (1754-1825), député-maire de Dunkerque ; Paul Louis Joseph Peterinck (1754-1801), général de brigade de la Révolution française Jean-Jacques Fockedey (1758-1853), docteur en médecine, député à la Convention ; Pierre-Edouard Plucket (1759-1845), corsaire ; Louis Joseph Auguste Saint-Laurent (1763-1832), général français de la Révolution et de l’Empire ; Guillaume O'Meara (1764-1828), général français de la Révolution et de l’Empire, frère du général Thomas O'Meara, né à Dunkerque. Pierre Dénys de Montfort (1766-1820), naturaliste Louis Marie Joseph Thévenet (1773-1846), général français de la Révolution et de l’Empire. Armand Charles Guilleminot (1774-1840), général français de la Révolution et de l’Empire ; Victor Dourlen (1780-1864), compositeur ; Jacques-Benjamin Morel (1784-1860), Député, philanthrope, Fondateur et président de la Société Humaine de Dunkerque qui a pour vocation de porter secours aux naufragés et noyades des bains de mer August Édouart, (1789-1861) silhouettiste Constant Thélu, (1796-1863), médecin et érudit Victor Derode (1797-1867), historien ; Joseph Fontemoing (1798- ?), avocat et auteur des paroles de la célèbre Cantate à Jean Bart ; Henriette Méric-Lalande (1799-1867), soprano lyrique ; Charles Coquelin (1802-1852), économiste ; Alfred de Clebsattel (1807-1886), avocat, homme politique, député de 1852 à 1863 ; Henri Tresca (1814-1885), ingénieur mécanicien et professeur au Conservatoire national des arts et métiers de Paris ; Jean-Baptiste Trystram (1821-1906), industriel et homme politique ; Mamès Cosseron de Villenoisy (1821-1903), général de brigade Louise Lavoye (1823-1897) ; Suzanne Lagier (1832-1893) ; Mathilde Guthlin Delaporte (1838-1911), musicienne, pianiste et compositrice ; Auguste Angellier (1848-1911), poète, enseignant, critique et historien de la littérature ; Auguste Verneuil (1856-1913), chimiste ; Georges Jansoone (1858-1940), évêque auxiliaire de Lille ; Paul Dussaussoy (1860-1909), député précurseur du droit de vote des femmes Félix Coquelle (1864-1928), maire de Rosendaël, conseiller général, président de la Chambre de commerce, député du Nord, Florent Guillain, ingénieur des Ponts et Chaussées et député de Dunkerque de 1896 à 1910 ; Roger Salengro (1890-1936), homme politique ; Émile Bollaert (1890-1978), haut fonctionnaire et résistant, Compagnon de la Libération ; Charles Valentin (1881-1939), député-maire de Dunkerque ; Jules Semler-Collery (1902-1988), compositeur et chef d'orchestre militaire ; Pierre Herbart (1903-1974), écrivain et résistant ; Louis Evrard (1905-1989), peintre ; Pierre Jérôme, (1905-1982), peintre, lauréat du prix de Rome en 1934 René Bonpain (1908-1943), prêtre et résistant mort fusillé ; Paul Meurisse (1912-1979), acteur ; Roger Rio (1913-1999), international français de football ; Jean Minne (1921-1988), plus connu sous le nom de « Cô-Pinard II », tambour-major de la bande de Dunkerque de 1960 à 1988 ; Jacques Bialski (1929-2013), homme politique ; Paul-Marie Guillaume (1929- ), évêque émérite de Saint-Dié; Claude Wesly (1930-2016), plongeur de l'équipe Cousteau ; Jacques Duquesne (1930- ), journaliste et écrivain ; Jean-Marie Géhu (1930-2014), botaniste et phytosociologue, décédé à Dunkerque ; Pierre Dhainaut (1935- ), poète et écrivain ; Xavier Degans (1949-), peintre ; Jean Bodart, président de 2001 à 2012 des Quatre Jours de Dunkerque Pierre Makyo (1952- ), auteur de bandes dessinées ; François Rollin (1953- ), humoriste, acteur et scénariste ; Alex Dupont (1954-2020), entraîneur de football professionnel ; Alain Dodier (1955- ), auteur de bandes dessinées ; Mimi Coutelier (1956- ), actrice ; Frédéric Le Junter (1956- ), musicien ; Damien Savatier (1958- ), skipper navigateur, 2 fois vainqueur du Tour de France à la voile; François Reynaert (1960- ), journaliste et écrivain ; Rémi de Vos (1963- ), dramaturge ; Pascal Dessaint, (1964- ), écrivain ; Jean-Paul Rouve (1967- ), acteur ; Loïc Leferme (1970-2007), apnéiste détenteur de 3 records mondiaux ; Jérôme Pauwels (1970), comédien Erick Baert (1972-), imitateur ; Guillaume Florent (1973- ), Médaillé Olympique 2008 en Voile, Vice-Champion d'Europe de Finn, Coupe de l'America 2007, quintuple Champion de France ; Fabrice Baron (1974-), footballeur finaliste de la Coupe de France 2000 avec le Calais RUFC ; Xavier Gens (1975- ), réalisateur et scénariste ; Christophe Hogard (1975-), footballeur finaliste de la Coupe de France 2000 avec le Calais RUFC ; Grégory Deswarte (1976-), footballeur finaliste de la Coupe de France 2000 avec le Calais RUFC ; Sébastien Bosquet (1979- ), handballeur deux fois champion de France, 2 fois champion d'Europe et champion du monde ; Magaly Hars (1979-), gymnaste ; Gavriel Howard Feist (1980- ), écrivain ; Thomas Ruyant (1981-), skipper, navigateur, vainqueur de la Transat 6.50 en 2009, vainqueur de la Route du Rhum 2010 en catégorie Class40 Jean-Noël Vandaele (1952-) artiste peintre qui vit aux États-Unis, a vécu à Dunkerque de 1977 à 1999 ; Audrey Célestine (1980-), politologue, sociologue, historienne et militante féministe décoloniale.

Vie militaire

Unités militaires ayant été en garnison à Dunkerque : 110e régiment d'Infanterie, 1873–1940 ; 1er régiment d'artillerie à pied, 1914.

Voir aussi

Jacques Tillie, Dunkerque en Flandre, t. 1 à 4, Kim, 1979 Gérard Demarcq (ill. E. Miller), Dunkerque 1 000 ans d'histoire, Cambrai/Dunkerque, Le Téméraire, coll. « Histoire des villes », 1993, 48 p. (ISBN 2-908703-11-4). Jules Gosselet, Géographie régionale : La plaine maritime du Nord de la France et de la Belgique, vol. 7, t. 2, coll. « Annales de Géographie », 1893 (lire en ligne), p. 306-314 Louis Lemaire, 1927. Histoire de Dunkerque: (des origines à 1900). Éditions des Régionalismes, 21 mars 2014, 338 pages (Google books). Leplat, Sommé, Baeteman et Paepe, Carte géologique de France à 1/50 000 ème : Dunkerque Hondschoote, Ministère de l'industrie et de l'aménagement du territoire-bureau de recherche géologiques et minières, 1988 (lire en ligne). : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes, 1906, éditeur Libella, collection Libretto, 162 p., Paris, 2019 (ISBN 978-2-36914-446-5). Liste des communes du Nord Corsaire dunkerquois La prise de Dunkerque par Louis II de Bourbon-Condé en 1646. La bataille de Dunkerque (nom de code opération Dynamo) du 25 mai au 3 juin 1940. Le Traité de Dunkerque entre la France et le Royaume-Uni, le 4 mars 1947. Cimetières militaires du Commonwealth: Dunkerque Town Cemetery Site officiel Site de l'office de tourisme de Dunkerque [flash] Dunkerque Grand Littoral - Communauté urbaine de Dunkerque Portail des communes de France Portail des Flandres Portail du Nord-Pas-de-Calais Portail de Dunkerque Portail de la Côte d'Opale Portail du patrimoine culturel immatériel