La société Krizu a été créée le 22/3/2006, soit 16 années d'activités. Le siège de la société est basé à GRENOBLE 38000. Elle possède un seul établissement. Son dernier bilan date du 1/12/2017. Krizu a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20B et évolue dans le secteur .
En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).
Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).
La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.
Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.
C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.
Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.
Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».
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Le code APE - NAF 6820B est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 1 633 149 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 23 905 salariés, essentiellement des agents immobiliers.
Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820B : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.
La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820B est : "Location de terrains et d'autres biens immobiliers".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobiliers.
La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.
L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).
Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.
Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus.Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6820B.
Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro. Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.
Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.
Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820B. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.
Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.
L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :
Si vous démarrez l'activité de "Location de terrains et d'autres biens immobiliers", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.
Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.
L'activité 6820B est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :
Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.
L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers.
Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.
Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers :
En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.
En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de terrains et d'autres biens immobiliers”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.
En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.
L'établissement principal est domicilié au 16 rue lesdiguieres, Grenoble 38000. La société possède aucun autre établissement. 2 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.
À Grenoble 38000, il y a 6563 autres entreprises qui ont la même activité.
Grenoble (prononcé /gʁə.nɔbl/ ; en francoprovençal : Grenoblo) est une commune du Sud-Est de la France, située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, chef-lieu du département de l'Isère, ancienne capitale du Dauphiné. Grenoble est la commune-centre de la deuxième agglomération de la région Auvergne-Rhône-Alpes en nombre d'habitants, après celle de Lyon, et la troisième commune de cette région, derrière Lyon et Saint-Étienne. Son agglomération de 450 000 habitants est également la plus grande métropole des Alpes, devant Innsbruck dont l'agglomération compte 300 000 habitants, et Bolzano, ce qui lui vaut le surnom, en France, de « capitale des Alpes »,. L’histoire de Grenoble couvre une période de plus de deux mille ans. Durant l'époque gallo-romaine, le bourg gaulois porte le nom de Cularo, puis celui de Gratianopolis. Son importance s'accroît durant le XIe siècle lorsque les comtes d’Albon choisissent la cité comme capitale de leur province, le Dauphiné. Ce statut, consolidé par l'annexion à la France, lui permet de développer son économie. Grenoble devient alors une ville parlementaire et militaire, à proximité immédiate de la frontière avec la Savoie. En 1788, la population s'est mobilisée pour défendre ses parlementaires lors de la Journée des Tuiles en attaquant les troupes royales. Antoine Barnave et Jean-Joseph Mounier, représentants du Tiers état, à l'origine du fameux serment du jeu de Paume, furent d'illustres acteurs grenoblois de la Révolution française. Le développement industriel de Grenoble commence véritablement au XVIIIe siècle avec la ganterie et s’accentue dans la deuxième partie du XIXe siècle, avec la découverte de la « houille blanche »; l'énergie hydroélectrique. Mais Grenoble connaît sa croissance la plus forte durant les Trente Glorieuses. L'organisation des Jeux olympiques d’hiver (1968) symbolise cette période de grands bouleversements pour la ville. Son développement continuant, Grenoble s'affirme aujourd’hui comme un grand centre scientifique européen,. Pour ce qui est de la population, Grenoble était en 2018 la seizième commune de France avec 157 650 habitants, son unité urbaine la seizième de France en 2018, avec 451 096 habitants, et son aire d'attraction la onzième, avec 713 291 habitants. Ses habitants sont dénommés les Grenoblois.
La commune de Grenoble est située entre les massifs du Vercors (à l'ouest et au sud-ouest), de la Chartreuse (au nord), du Taillefer (au sud-est) et de la chaîne de Belledonne (à l'est). Elle est approximativement au centre de la partie française des Alpes. La ville entourée de montagnes très proches faisait dire à Stendhal : Grenoble est située dans la partie sud-est du territoire national, à relativement faible distance (à vol d'oiseau) des frontières italienne (70 kilomètres) et suisse (110 kilomètres). L'agglomération est située sur l'axe du sillon alpin, s'étendant de Valence à Genève, et qui comprend également les villes de Chambéry, Annecy, Aix-les-Bains, Voiron et Romans-sur-Isère. Bien que située au confluent actuel du Drac et de l'Isère, Grenoble fut bâtie à l'origine au niveau des contreforts de la Bastille, sur un léger tertre en rive gauche de l’Isère, à son point le plus aisément franchissable et donc au premier endroit permettant d'accueillir un pont avant la confluence. L'Isère venait en effet buter contre l'éperon sud du Rachais et divaguait dans des méandres qui se déplaçaient sans cesse. Les villages alentour étaient, quant à eux, installés à l’abri des inondations sur les coteaux des trois massifs. Ce n'est qu'une fois ces rivières canalisées que la ville connaîtra une expansion urbaine sur le reste de la plaine. Le point zéro de départ du kilométrage se situe sur le pont Marius-Gontard. À vol d'oiseau, Grenoble se situe à 47 kilomètres de Chambéry, 71 kilomètres de Valence, 73 kilomètres de Gap, 92 kilomètres de Vienne, 97 kilomètres de Lyon, 122 kilomètres de Genève, 154 kilomètres de Turin, 204 kilomètres de Nice, 211 kilomètres de Marseille et 483 kilomètres de Paris. Toujours à vol d'oiseau, Grenoble se situe à 14 kilomètres de la station de ski de Chamrousse, à 16 kilomètres des Sept Laux, à 17 kilomètres de Villard-de-Lans, à 25 kilomètres de l'Alpe d'Huez, à 35 kilomètres des Deux Alpes et à 48 kilomètres de La Grave. Par la route, Grenoble se situe à 110 kilomètres de Lyon, 224 kilomètres de Turin, 320 kilomètres de Nice et à 547 kilomètres de Paris. Grenoble est le siège de la métropole Grenoble-Alpes Métropole (communément appelée La Métro) qui inclut également au 1er janvier 2015 les communes suivantes : Bresson, Brié-et-Angonnes, Champ-sur-Drac, Champagnier, Claix, Corenc, Domène, Échirolles, Eybens, Fontaine, le Fontanil-Cornillon, Gières, Herbeys, Jarrie, La Tronche, Le Gua, Meylan, Miribel-Lanchâtre, Mont-Saint-Martin, Montchaboud, Murianette, Notre-Dame-de-Commiers, Notre-Dame-de-Mésage, Noyarey, Poisat, Le Pont-de-Claix, Proveysieux, Quaix-en-Chartreuse, Saint-Barthélemy-de-Séchilienne, Saint-Égrève, Saint-Georges-de-Commiers, Saint-Martin-d'Hères, Saint-Martin-le-Vinoux, Saint-Paul-de-Varces, Saint-Pierre-de-Mésage, Le Sappey-en-Chartreuse, Sarcenas Sassenage, Séchilienne, Seyssinet-Pariset, Seyssins, Varces-Allières-et-Risset, Vaulnaveys-le-Bas, Vaulnaveys-le-Haut, Venon, Veurey-Voroize, Vif et Vizille. Cette métropole, créée le 1er janvier 2015, et succédant à la communauté d'agglomération du même nom, compte aujourd’hui quarante-neuf communes pour 444 078 habitants. Le territoire de Grenoble est limitrophe de dix des quarante-neuf autres communes qui composent la Métro. À titre de comparaison, la superficie de Grenoble et des communes de sa première couronne représente exactement la même superficie que la commune de Paris, soit 105,40 km2, mais pour 325 000 habitants. La ville est principalement bâtie dans une plaine au confluent de l'Isère avec le Drac, au centre de l'Y grenoblois. Cette configuration permet de parler d’une « cuvette grenobloise », vallée singulièrement plate d'origine glaciaire. Grenoble est ainsi la ville la plus plate de France[réf. nécessaire], ce qui la rend propice au déplacement à vélo. Le retrait du glacier de l'Isère, il y a environ vingt-cinq mille ans, entraîne la présence d'un lac pendant plus de dix mille ans, avec ses alluvions lacustres würmiennes. La recul des glaciers a laissé un réseau hydrographique changeant, parfois de manière brutale (inondation de Grenoble en 1219). Ainsi, avant le XVIIe siècle, le Drac n'était pas canalisé et rejoignait l'Isère par de nombreux méandres vers l'actuel pont de la Porte de France[réf. souhaitée]. Le reste de la plaine, soumis aux inondations fréquentes de l’un ou l’autre des cours d’eau, se partageait entre marais, cultures et maigres pâturages. Au fil des siècles, la lutte des habitants pour maîtriser ces deux rivières va donner naissance au symbole du serpent et du dragon. Aujourd'hui, ce rapport à l'eau est toujours particulier puisque certaines nappes phréatiques se trouvent à moins de deux mètres de la surface, nécessitant des fondations spéciales pour toute construction nouvelle[réf. souhaitée], et rendant toute réalisation de transports souterrains irréaliste en raison d'un coût financier trop important[réf. souhaitée]. L'altitude de Grenoble varie de 204 à 600 mètres ; la mairie, proche des berges de l'Isère, se situe à 212 mètres. La ville est dominée par la Bastille, une ancienne forteresse défensive construite sur une hauteur culminant à près de 475 mètres, accessible depuis le centre-ville par le téléphérique de Grenoble Bastille, dont les cabines appelées communément « les bulles », sont devenues un des symboles marquants de la ville. Derrière la Bastille commence le parc naturel régional de Chartreuse. Grenoble ainsi que son agglomération, est sujette à un climat subtropical humide aussi connu sous le nom de climat de façade orientale (codé Cfa dans la classification de Köppen: « climat tempéré chaud, sans saison sèche avec été chaud »). Un climat complexe qui se traduit par des différences souvent brutales de température. Il se caractérise par des étés très chauds et humides avec des températures maximales supérieures à 30 °C, approchant les températures observées sous les tropiques. Mais le climat subtropical humide se caractérise également par des hivers variables allant de très doux à très froid selon les années. Grenoble est souvent divisée en deux l'hiver avec une moitié ouest de l'agglomération qui est concernée par la neige et une moitié est qui ne voit pas l'ombre d'un flocon. Cet effet se produit quand une dégradation arrive par le nord-ouest. La neige se met à tomber en grande quantité à l'ouest de la ville car la dégradation s'engouffre dans la cluse de Voreppe. En revanche, au même moment, le sud et l'est de la ville ne sont pas concernés par la neige car les massifs de la Chartreuse et du Vercors freinent une bonne partie de la dégradation. À ce climat déjà particulier s'ajoutent à Grenoble des influences du climat continental et du climat montagnard en raison de la position géographique de la ville, à 212 m d'altitude mais entourée de sommets culminant à plus de 2 200 m que ce soit du côté de la chaîne de Belledonne, de la Chartreuse ou encore du Vercors. La station de Saint-Martin-d'Hères relève des données plus représentatives pour Grenoble et son agglomération que celles relevées à la station de l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère puisque ce dernier est situé à plus de 36 km au nord-ouest de Grenoble et 180 m plus haut en altitude. Cela dit, les villes de l'ouest et du nord-ouest de l'agglomération grenobloise sont plus proches de l'aéroport. Les relevés suivants ont été effectués à la station Météo France de Saint-Martin-d'Hères, située sur le domaine universitaire : Voici également les relevés de la station de l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère. Le record de froid s'établit à −27,1 °C le 3 janvier 1971. Les relevés suivants ont été effectués à l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère, à 384 m d'altitude: Durant l'Antiquité, la cité était située sur la voie romaine de l'Oisans qui la reliait à Vienne et à Turin et elle figure à ce titre (sous le nom de Culabone) sur deux cartes antiques, la table de Peutinger et l’Anonyme de Ravenne. Progressivement, mais surtout, au cours des deux derniers siècles, l'agglomération grenobloise est devenue un point de convergence de plusieurs lignes routières, autoroutières et ferroviaires.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (92,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (29,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,6 %), eaux continentales (3,8 %), forêts (3,3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Grenoble comprend de nombreux quartiers, parmi lesquels peuvent être cités[réf. nécessaire] : le quartier Bastille - Saint-Laurent - Esplanade est entièrement situé sur les contreforts du massif de la Chartreuse, sur la rive droite de l'Isère et présente essentiellement de petits bâtiments datant de la première moitié du XXe siècle. L'esplanade accueille chaque printemps la grande fête foraine de la foire des Rameaux; le quartier de l’Île Verte est une presqu'île, formée par un méandre de l'Isère située dans le nord-est de la ville ; Chorier-Berriat, également appelé Saint-Bruno, est situé dans l'Ouest de la ville ; c'est l'ancien quartier ouvrier situé près du cours Berriat et du pont du Drac, le plus ancien pont sur le Drac de Grenoble ; Europole, situé dans l'Ouest du centre-ville, derrière la gare SNCF et routière, est considéré comme le quartier des affaires ; le Polygone scientifique, dénommé de plus en plus souvent sous le nom de Presqu'île est situé sur une presqu'île formée par le confluent du Drac et de l'Isère au nord-ouest d'Europole. Ce quartier abrite entre autres l'European Photon and Neutron Science Campus ; Notre-Dame forme avec l’hyper-centre, le centre historique de la ville. Ce secteur comprend de nombreuses rues et places piétonnes, et une ambiance nocturne très active. L'hyper centre réunit les places Verdun, Vaucanson, Victor-Hugo et Grenette et forme avec le quartier Notre-Dame, le secteur le plus animé de la ville avec ses nombreux bars et restaurants ; le quartier des grands boulevards porte le nom des plus grandes artères urbaines de Grenoble qui la traversent d'est en ouest et marquent la séparation des deux références de codes postaux de Grenoble (38000 au nord, et 38100 au sud); le quartier des Eaux-Claires tire son nom de différents ruisseaux formés autrefois par des infiltrations du Drac. Il possède un lycée portant son nom; le quartier Vigny Musset est un nouveau quartier situé à proximité du Village olympique, non loin de la direction iséroise de la Caisse primaire d'assurance maladie et de la Caisse d'allocations familiales ; le quartier de la Capuche est situé à proximité des grands boulevards et abrite le parc Georges-Pompidou. Il s'agit d'un quartier populaire avec des constructions datant essentiellement des années 1950 et 1960 ; le quartier Exposition-Bajatière à l'intérieur duquel se trouve le parc Paul-Mistral, abritant aujourd’hui l'hôtel de ville, la tour Perret et de nombreux équipements sportifs ; Le quartier Alliés-Alpins est un quartier historique, résidentiel, commerçant, et industriel au sud-ouest des grands boulevards. Il inclut par exemple le parc Georges-Pompidou, le marché d’intérêt national, le centre sportif Reyniès-Bayard, le Pacifique - Centre de Développement Chorégraphique -, l’église Saint-Paul, la maison Kaminski, les bâtiments des services techniques de la Ville. les quartiers Sud (Teisseire, Village Olympique, la Villeneuve) sont des quartiers populaires de la ville et s'étendent sur toute sa partie sud. Ils forment ainsi une couronne qui jouxte les quartiers populaires des communes du Sud de la périphérie ; le quartier Mistral abrite une cité jardin très excentrée qui a longtemps accueilli les populations ouvrières et immigrées, notamment italiennes à ses débuts, et qui héberge encore des populations aux revenus assez modestes. les secteurs Alpexpo - Grand'Place se présentent sous la forme d'un grand complexe commercial, associé à un parc événementiel (salon, exposition), à la limite sud de Grenoble où se trouve une centrale à chaleur de la compagnie de chauffage intercommunale de l'agglomération grenobloise ; le quartier du Rondeau délimité par l'échangeur du Rondeau ainsi que par la zone industrielle Techni sud située à l'extrémité sud-ouest de la ville. La commune de Grenoble comptait 86 984 logements en 2007, contre 83 955 en 1999, soit une augmentation de 3,6 % alors que la population de la commune connaissait une croissance de 2,2 % sur la même période. La ville compte 91,1 % de résidences principales contre seulement 1,7 % de résidences secondaires et logements occasionnels. Grenoble compte par ailleurs plus de 7,2 % de logements vacants. Les logements construits avant 1949 représentent près de 26 % du parc grenoblois tandis que près de la moitié d’entre eux a été construite entre 1950 et 1974. Les logements construits après 1990 représentent un peu moins de 10 % du parc. Enfin, les logements grenoblois sont essentiellement de grande taille avec 36 % de quatre pièces et plus. La part des propriétaires est de 37,4 %, celle des locataires s’établit à 59,6 %. Les logements individuels représentent 3,4 % du parc immobilier, ce qui est très faible comparé à des villes comme Bordeaux (26,9 %) ou Nantes (23,4 %) mais semblable à Lyon (3,3 %). Le prix moyen des appartements, en 2020, est d'environ 2 356 €/m2. Longtemps réputée chère, Grenoble compte en réalité parmi les grandes villes de France où les prix immobiliers sont les plus abordables. Grenoble concentrait 16 937 logements sociaux en 2011, soit plus de 40 % des logements sociaux de l’agglomération et 30 % de ceux de la RUG. De par une politique volontariste de construction de logements sociaux (300 par an en moyenne), la commune a franchi début 2011 le seuil des 20 % exigé dans le cadre de la loi SRU. De nombreux organismes d'attribution de logements sociaux sont présents sur le territoire de la commune : Actis, héritière des premiers OPHBM de la ville de Grenoble, Pluralis ou encore le bailleur social Grenoble Habitat. Il y a également un office public de l'habitat (OPH) : l’Office public d'aménagement et de construction (OPAC 38). Actuellement, les élus locaux mènent des politiques visant à « reconstruire la ville sur la ville » pour réparer les déséquilibres causés par le développement anarchique des Trente Glorieuses. De nombreux écoquartiers ont vu le jour ou ont été lancés ces dernières années comme la Caserne de Bonne. L'objectif affiché par la municipalité étant de densifier la ville sur elle-même afin d'éviter l’étalement urbain et la consommation d'espace en péri-urbanité, mais aussi de répondre à l'important manque de logement, d’embellir les espaces publics et d’accueillir de nombreux emplois avec la construction de bureaux, de commerces ou d'équipements universitaires et de recherche. Ces projets urbains ont à Grenoble la spécificité d'être contraints par la rareté du foncier et l'impossibilité d'étendre la ville en raison du relief ou des risques naturels (vallée de l'Isère). D'importants programmes de réhabilitation urbaine sont aussi menés, notamment thermique sur l'habitat ancien et de certains quartiers (avec l'ANRU). Un aménagement innovant de l'éclairage public pour lutter contre la pollution lumineuse et réduire la facture d'électricité a aussi été mis en place depuis 2016. La Mairie de Grenoble considère que la ville est exposée à cinq risques naturels : inondation, mouvement de terrain, feu de forêt, météorologique et sismique.
Le toponyme a beaucoup évolué. Dans l'Antiquité la bourgade se nommait Cularo jusqu'en 381, nom d'origine celtique dont la signification est sujette à diverses interprétations. La ville, dotée de remparts, deviendra Gratianopolis sous le règne et en l'honneur de l'empereur Gratien, nom progressivement altéré en Grenoble. En arpitan dauphinois (aussi appelé « patois » ou « francoprovençal »), le nom de la ville est Grenoblo. Une légende tenace assure que la ville fut rebaptisée Grelibre pendant la Révolution, mais c'est faux. S'il est vrai que plusieurs milliers de communes ont été rebaptisées à cette période, l'ouvrage de référence à ce sujet, Les Noms révolutionnaires des Communes de France, ne mentionne pas Grenoble, alors qu'il cite trois communes du canton de Grenoble (Hères-la-Montagne, Mansval et Vence). D'autre part, la base Cassini de l'EHESS montre une continuité de nom sur la période révolutionnaire.
Plusieurs éléments préhistoriques ont été trouvés à Grenoble ou dans ses environs immédiats, attestant d'un lieu de passage, voire d'une présence humaine, notamment au niveau de la montagne du Rabot à la fin du néolithique, ainsi qu'à l'âge du bronze. Les données archéologiques restent cependant relativement rares en raison de la vitesse de la sédimentation des alluvions de l'Isère, du Drac, et des torrents provenant du massif de la Chartreuse qui retirait progressivement les principales traces de passage. Selon Alain de Montjoye, archéologue du centre archéologique et historique des Musées de Grenoble et de l'Isère, les premières populations sédentaires, au niveau local, firent leur apparition au néolithique, principalement sur les premières pentes du massif du Vercors puis sur celles de la Chartreuse, lors du chalcolithique, au niveau de la cluse grenobloise. Dès l'âge du bronze, les chercheurs constatent l'existence de courants d'échanges utilisant le carrefour grenoblois. Ceux-ci seront tout d'abord de nature d'abord modeste avant de s'intensifier au bronze final jusqu'à la période de la Tène. Les recherches archéologiques ont permis d'identifier de nombreuses installations durant cette période, tout autour de Grenoble et dans la vallée du Grésivaudan. Cependant, au niveau du site même du territoire grenoblois, les traces les plus anciennes très faibles, observées à la fin du siècle dernier, ne semblent pas antérieures à la période gauloise. La première référence à Grenoble remonte à 43 av. J.-C.. Au départ simple bourg gaulois (vicus) du nom de Cularo, la bourgade, située à un endroit stratégique sur la voie romaine entre Vienne et l'Italie par le Montgenèvre, fut fortifiée sous Dioclétien et Maximien (entre 284 et 293), puis accéda au rang de chef-lieu de cité, à la suite de la venue possible, mais non attestée, de l’empereur Gratien en 379. Elle fut alors rebaptisée Gratianopolis. Des troupes y stationnaient en permanence (cohors prima Flavia) et un évêché, avec à sa tête l'évêque Domnin, est attesté au moins depuis 381.
La ville de Grenoble est divisée entre deux circonscriptions législatives dont l'une inclut également les cantons de Meylan et de Saint-Ismier, et l'autre le canton de Fontaine-Sassenage. Au niveau local, la commune est divisée en quatre cantons. Ceux-ci sont distincts des six secteurs qui divisent la commune en zones servies par des antennes de la mairie, et ne sont donc pas des arrondissements municipaux, comme à Paris, Lyon ou Marseille. Secteur 1 : Polygone scientifique, Europole, Chorier-Berriat, Centre-Gare et Eaux Claires Nord. Secteur 2 : Hyper-centre, Championnet, Mutualité, Île Verte, Saint-Laurent, Bastille. Secteur 3 : Aigle, Rondeau, Eaux-Claires, Mistral. Secteur 4 : Capuche, Alliés-Alpins, Exposition-Bajatière, Beauvert. Secteur 5 : Abbaye-Jouhaux, Teisseire, Malherbe. Secteur 6 : Arlequin, Baladins-Géants, village olympique.Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal de Grenoble : Politiquement, Grenoble est une ville de gauche, de tradition socialiste, bien que la ville ait aussi été très brièvement gérée par le Parti communiste français après la Libération. Depuis l'après-guerre, la droite a géré la ville pendant dix-huit ans, et aucune fois depuis 1995. La figure symbolique de ce progressisme grenoblois reste Hubert Dubedout, modèle du socialisme municipal. Sous son administration, la ville fut un véritable laboratoire social, avec des réalisations utopiques telles que la Villeneuve. Certains parlaient alors de « mythe grenoblois ». Alain Carignon, RPR, le maire qui a précédé Michel Destot à l'hôtel de ville de 1983 à 1995, était parvenu à maintenir la droite à la tête de la mairie au cours d'une période d'une durée inhabituelle, avant d'être poursuivi puis condamné pour diverses affaires de corruption entre 1994 et 1996. À l'issue des élections municipales de 2014, remportées par le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes (EELV, PG et alliés), Éric Piolle devient le premier maire écologiste français d'une ville de plus de 100 000 habitants. Cet ancrage à gauche se manifeste aussi lors des élections nationales : lors de l'élection présidentielle de 2017, Jean-Luc Mélenchon est le candidat qui reçoit le plus de suffrages de la part des Grenoblois, devant Emmanuel Macron, avec 28,88 % des suffrages exprimés. Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du 29 mai 2005, les Grenoblois ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 55,67 % de « Oui » contre 44,33 % de « Non » avec un taux d'abstention de 33,47 % (France entière : « Non » à 54,67 % - « Oui » à 45,33 %). Éric Piolle est le maire actuel de la ville de Grenoble. En tant que maire, il ne souhaite pas cumuler plusieurs mandats et renonce à briguer la présidence de Grenoble-Alpes Métropole, devenue métropole au 1er janvier 2015. Il démissionne également de son mandat de conseiller régional. Il est le premier maire de la ville, depuis Albert Michallon, soit près de cinquante années, à ne pas cumuler son mandat avec d'autres mandats électifs. Depuis 1959, plusieurs maires se sont succédé à Grenoble : Grenoble compte de nombreuses juridictions administratives et judiciaires. La ville connaît en effet une longue tradition judiciaire, car durant plusieurs siècles, la cité fut la capitale de la province du Dauphiné, et à ce titre siège d'un Parlement, qui fut créé dès 1453 par le futur roi Louis XI, alors dauphin de France. Aujourd'hui, la ville est le siège d’une cour d’appel qui regroupe les départements de l’ancienne province, à savoir l’Isère, la Drôme et les Hautes-Alpes. La ville accueille également un tribunal d'instance et de commerce, un Conseil des prud’hommes ainsi qu'un tribunal administratif important (sept chambres). À cette liste s'ajoute par ailleurs un ordre des avocats de Grenoble. En 2012, avec 516 avocats et 51 honoraires, il se situe parmi les quinze premiers barreaux de France. Le Palais de Justice de Grenoble est situé depuis 1991 place Firmin-Gauthier, dans le quartier Europole. En tant que chef-lieu départemental, Grenoble abrite également la préfecture de l'Isère, le conseil départemental de l'Isère, l'antenne départementale de la région (l'Espace Auvergne-Rhône-Alpes de Grenoble), la chambre régionale des huissiers de justice et le conseil régional des notaires de la cour d'appel de Grenoble (ce dernier étant situé plus précisément à Seyssins). Grenoble abrite également un rectorat couvrant les départements de l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, la Haute-Savoie et la Savoie. Grenoble est également le siège d’une Chambre de métiers et de l'artisanat, ainsi que d'une Chambre de commerce et d'industrie qui gère notamment l’aérodrome du Versoud, Grex et Euromart ainsi que Grenoble École de management. Outre l'hôtel de ville qui héberge de nombreux services administratifs locaux, la région grenobloise possède un commissariat central et deux postes de police, une maison d’arrêt, située sur le territoire de la commune de Varces-Allières-et-Risset, un peloton de gendarmerie de haute montagne, un centre des impôts et une succursale de la Banque de France. Par ailleurs la commune de Varces abrite également le 93e régiment d'artillerie de montagne de l'Armée de Terre, seul régiment français à avoir la double spécificité artillerie et montagne. La commune voisine de Gières est, d’autre part, le siège du Centre d'études de la neige, une unité de recherche de Météo-France. Les taux de fiscalité directe locale de la commune pour les années 2000 et 2010 sont les suivants. Ces taux regroupent le taux de la taxe d'habitation, le taux foncier bâti, le taux non foncier bâti et le taux de la taxe professionnelle. Taux de fiscalité directe communaux Selon le quotidien Le Figaro du 10 janvier 2014, Grenoble est en tête des villes françaises pour son imposition des ménages avec 924 euros par habitant et une augmentation de 26 % entre 2008 et 2012. Le magazine Challenges confirme cette place en calculant un montant par habitant en 2012 de 1 120 euros pour les impôts locaux des ménages et une évolution de 33,06 % entre 2007 et 2012.
Avant le XXe siècle, la ville de Grenoble n’est pas terre d’immigration. Au contraire, le Dauphiné était davantage un territoire d'émigration. Ainsi, le premier recensement utilisable, effectué en 1851, ne comptabilise à Grenoble qu’entre 700 à 800 étrangers, soit entre 2,25 à 2,5 % de sa population. Durant le siècle qui suit toutefois, l’histoire migratoire grenobloise change radicalement. La première vague massive d'immigration vers Grenoble commence à partir de la Belle Époque, mais accélère fortement durant l’entre-deux-guerres. Seulement 913 immigrés étaient dénombrés en 1881 mais 4 584 en 1911 et finalement 19 710 en 1931. La population immigrée représente alors 18 % de la population (la moyenne, en France, étant à 7 %). L’essentiel de ces migrations (85 % des étrangers en 1931) provient des pays du sud de l’Europe, à savoir l’Espagne, la Grèce, le Portugal mais surtout l’Italie où les immigrés représentent 15 % de la population grenobloise en 1931 et plus des deux tiers de l'immigration. La répartition dans Grenoble montre une forte concentration dans la vieille ville. Les immigrés sont également très présents dans certaines communes de l’agglomération (Fontaine, Saint-Martin-d'Hères). Après la Seconde Guerre mondiale, la proportion d’immigrés chute lourdement. Ils ne représentent plus que 8,6 % de la population en 1946, la communauté italienne ayant vu pour sa part ses effectifs chuter de moitié. La reprise de l'immigration est cependant plus vive que dans le reste de la France, sans retrouver pour autant son importance d'avant-guerre. Surtout, cette immigration devient beaucoup plus diverse. Le nombre de communautés passe de quatre en 1946 à plus de 21 en 1968. Entre vieillissement et naturalisations, le « règne » de la communauté italienne se clôt, pour laisser surtout la place aux ressortissants des pays d'Afrique du Nord. Par ailleurs, ces nouvelles communautés s’installent désormais dans les Grands Ensembles édifiés durant les Trente Glorieuses dans la partie sud du territoire communal. Le développement scientifique de ces dernières décennies a entraîné l’arrivée de nouvelles populations. L’agglomération abrite ainsi la deuxième communauté anglo-saxonne de France (après Paris) avec environ 10 000 membres. Il s'agit souvent de cadres travaillant pour des entreprises internationales comme Hewlett-Packard, Caterpillar ou STMicroelectronics. En 2010, la ville compte 24 353 immigrés soit 15,6 % de sa population (4,8 % nés en Europe et 10,8 % nés hors d'Europe, majoritairement originaires du Maghreb (5,8 %)). Bien que ville moyenne (mais située dans une agglomération importante), la criminalité de Grenoble présente un visage proche de celle des cités parisiennes ou marseillaises, caractère jugé selon la police « exceptionnel, compte tenu de la taille de la ville »,. En 2015, Pierre Tholly, responsable sud-est du syndicat policier Alliance, décrit l'agglomération de Grenoble comme « particulièrement difficile depuis 30 ans » et estime les fusillades ayant eu lieu cette année-là comme une « preuve d'une « banalisation » de la violence extrême dans la ville ». La ville est notamment touchée par une « guerre des gangs » (dix morts entre 2007 et 2008, 4 morts en 2015) sur fond de trafic de drogue,. Selon le journal L'Express en 2016, « Grenoble pâtit d'une mauvaise image en matière de sécurité ». Depuis plusieurs années, la ville est en proie à « des violences urbaines parfois spectaculaires ». Lors de sa visite, le 18 janvier 2016, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, souligne l'inquiétante progression de la délinquance dans l'agglomération grenobloise. Néanmoins, le maire Éric Piolle ne veut pas durcir le ton. À son arrivée, il promet de « rompre avec la démagogie et le discours sécuritaire ». Selon le procureur de la république de Grenoble, pour les dix premiers mois de 2017, les chiffres de la délinquance dans l'agglomération étaient de + 10 % pour les cambriolages, + 8 % pour les véhicules incendiés, + 26 % pour les vols avec violences et + 42 % pour les vols violents avec arme. Pour l'ensemble de l'année 2017, malgré un chiffre de violences globales stable, les vols avec violence sont en augmentation de 21 %. Le procureur juge le niveau de cambriolages sur l’agglomération grenobloise « très élevé ». Il pointe du doigt le phénomène des mineurs étrangers « embauchés par les trafiquants de drogue du quartier Mistral. ». En 2018, après les incendies volontaires du CCSTI de Grenoble, et des gendarmeries de Grenoble et de Meylan revendiqués par le mouvement anarchiste, puis du théâtre Prémol, du collège Lucie-Aubrac, les médias s'interrogent sur une série impressionnante d'incendies de commerces sur l'agglomération grenobloise. La même année, le syndicat policier Alliance qui qualifie la ville de « Chicago français », pointe une « délinquance 63 % plus élevée » dans la cité alpine « que dans des villes de même taille ». Le 6 août 2020, le syndicat Alliance de la police parle de « situation alarmante » avec sept fusillades faisant trois morts, deux blessés graves et un blessé léger depuis le début de l'été,. La même année, une enquête d'opinion indique que 79 % des Grenoblois estiment que la sécurité est un enjeu majeur pour la ville, une personne interrogée sur deux affirmant avoir été victime d'un acte de délinquance. L'année suivante, ce même pourcentage s'établit à 77 %. Durant l'été 2022, en moins de deux mois, neuf épisodes de violences par arme à feu sont enregistrés dans la ville sur fond d’économie parallèle. Le Dauphiné évoque une « spirale du règlement de comptes permanent » du fait du trafic de stupéfiants au premier lieu. L'académie de Grenoble regroupe les départements de l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie. Elle se situe toujours parmi les meilleures académies sur le plan national pour son taux de réussite au baccalauréat général. Le rectorat de l'académie de Grenoble est situé place Bir-Hakeim, près de l'hôtel de ville de Grenoble. Le 16 juin 2014, le nouveau maire Éric Piolle annonce que le Palais des sports de Grenoble doit retrouver des activités purement sportives et qu'il ne renouvellera pas la convention entre l'association qui le gère et la ville. Les manifestations comme les Six jours de Grenoble, le Festival international du cirque de Grenoble ou le supercross SX Tour de Grenoble ont de ce fait disparu. Cependant, en novembre 2019, le Festival international du cirque revient sur le site de l'esplanade et le supercross international au Palais des Sports en décembre 2020. En 2008, la ville de Grenoble a obtenu la première place du troisième « palmarès santé », publié par la revue Impact médecine. En 2016, le magazine Le Point attribue la septième place nationale au CHU Grenoble-Alpes dans son classement des établissements hospitaliers . Grenoble compte un grand nombre de clubs sportifs, notamment le GF38 en football (Ligue 2), les Brûleurs de Loups en hockey sur glace (Ligue Magnus, premier échelon national), le FCG en rugby (Pro D2), le FC Grenoble Basket ou le Grenoble Volley Université Club. La capitale des Alpes est également célèbre pour avoir accueilli les Jeux Olympiques d'hiver en 1968. Grenoble a également été le théâtre d'autres grands événements sportifs comme la Coupe Davis 1982, championnats d'Europe en salle d'athlétisme, Masters de la perche, championnats du monde de boxe, matches internationaux de rugby, de basket-ball, de volley-ball, de handball ou de hockey sur glace, compétitions internationales de gymnastique ou de patinage et de moto sur glace, critérium cycliste du Dauphiné Libéré, six jours cyclistes, jumpings internationaux, etc. Grenoble a été la première ville en 1919 où un maillot jaune a été attribué au leader du Tour de France. Le 4 novembre 1981, le Stade Charles-Berty est le théâtre d'un match entre l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV et une sélection alpine avec 6 joueurs du FC Grenoble. Les All blacks y essuieront la seule défaite (16-18) de toute leur tournée européenne avec tous les points de la sélection des Alpes marqués par l'ouvreur du FC Grenoble, Pierre Pommier. Fin octobre 1989, une sélection alpine avec 8 joueurs du FC Grenoble dans le XV de départ réussi l’exploit de battre l’Australie, futur championne du monde au Stade Lesdiguières. Deux pénalités et un drop du Grenoblois Frédéric Vélo suffiront à mettre en échec les joueurs de Nick Farr-Jones et Michael Lynagh 9-7. La ville a aussi accueilli un match de la Coupe du monde de rugby à XV 1991 au Stade Lesdiguières et des rencontres de la Coupe du monde féminine de football 2019 au Stade des Alpes. Les Grenoblois disposent de lieux de culte bouddhiste, catholique, israélite, musulman et protestant.
L’économie grenobloise a commencé son développement au XVIIe siècle et XVIIIe siècle autour de l’industrie gantière. Au cours du XIXe siècle, la ville s'est progressivement industrialisée. Grenoble et sa région sont pionnières en matière d'hydro-électricité : quelques carrières, de l'industrie de transformation mais surtout la houille blanche. Grenoble organisa ainsi l'exposition internationale de la houille blanche en 1925. Toutefois, dans le courant du milieu du XXe siècle, la ville connaît un certain déclin industriel, bien que son industrie du gant soit réputée dans le monde entier (Gant Perrin…). En 2006, la ville de Grenoble compte 10 700 établissements (dont cent vingt établissements de plus de cinquante salariés) totalisant 91 800 emplois (dont 53 100 emplois dans le secteur privé). Environ 1 500 entreprises sont créées chaque année (taux de création d'activité annuel de 14 %), et plus de 8 000 emplois ont été créés entre 1999 et 2006. Le secteur tertiaire représente 88 % du tissu économique grenoblois et 83 % des emplois. L’économie de Grenoble est par ailleurs caractérisée par le poids important dont jouissent les administrations publiques territoriales avec la présence entre autres de la préfecture, de la mairie, du conseil général, de l’intercommunalité, de l’Université Grenoble Alpes ou encore du centre hospitalier. Ce dernier emploie par exemple en 2011 un total de 7 231 salariés (dont 1 557 en personnel médical), ce qui fait de lui le plus gros employeur de l'agglomération grenobloise. En outre, l’économie sociale et solidaire représente 14 % des établissements employeurs (associations, coopératives, mutuelles) et comptabilise 16 % des salariés à Grenoble. Le secteur connaît une progression importante avec une forte création d'emplois de plus de 20 % ces dix dernières années. La municipalité est engagée depuis mars 2009 dans le projet européen « Urban Nose » devant contribuer au développement de l'économie solidaire. Différentes initiatives sont également menées tel l'événement YESS! au sein duquel participent cent cinquante associations, coopératives et mutuelles. L'économie parallèle est implantée à Grenoble avec dans l'histoire de cette économie entre autres la présence de Cosa nostra, dont des membres y furent arrêtés en 1992 (Giacomo Pagano et Calogero Pulci). La présence de plusieurs milieux mafieux et de réseaux de petite et grande délinquance a plusieurs fois été le sujet de procès, de faits divers et de la une des journaux nationaux ou locaux. Depuis plusieurs décennies, la ville a connu une évolution dans le secteur de la recherche et depuis la fin du XXe siècle, la ville est réputée pour être un important pôle de recherche scientifique (universités, CEA, Synchrotron…). Grenoble est impliquée dans quatre pôles de compétitivité : les pôles mondiaux Lyonbiopôle (biotechnologie, diagnostic et vaccins) et Minalogic (microtechnologies, nanotechnologies et logiciels embarqués), le pôle national Tenerrdis (énergies renouvelables) et le pôle à vocation mondiale Axelera (chimie et environnement). L'agglomération accueille en outre plusieurs entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies (STMicroelectronics, Sun Microsystems, Hewlett-Packard, Schneider Electric, Atos Worldgrid, R&D France Télécom, Bull, etc.). D'autres grandes sociétés y ont leur siège comme Teisseire et les Éditions Glénat. La commune de Grenoble comprend environ 12 000 emplois industriels. Le revenu médian par ménage grenoblois en 2008 est de 19 759 € par an, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale de 18 129 € par an. Le revenu net déclaré moyen par ménage était quant à lui de 24 703 € (23 450 € pour la moyenne nationale). Au niveau de la fiscalité, 59,9 % des ménages étaient imposables à Grenoble, contre 54,2 % au niveau national. D’autre part, 867 Grenoblois sont redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Grenoble est de 5 589 €/an contre 5 683 €/an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables grenoblois de l'ISF est estimé à environ 1 469 306 €/an. L’unité urbaine grenobloise compte une population active totale d’environ 251 486 individus sur les 25,5 millions du pays. Le taux annuel moyen de variation de l’emploi total entre 1999 et 2008 a été de 1,5 %. Le taux d'activité entre 15 et 64 ans en 2008 est de 70,1 %, ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 71,6 %. Le nombre de chômeurs est de 18 125 en décembre 2010. Grenoble compte 44,5 % d'actifs au sein de sa population ainsi que 16,3 % de retraités, 31,9 % de jeunes scolarisés et 7,3 % d'autres personnes sans activité. Le taux de chômage, après avoir fortement diminué entre 1999 et 2008, a subi comme partout en France les effets de la crise économique internationale. Évolution du taux de chômage de la zone d'emploi Au sein de la ville de Grenoble, les emplois sont répartis de la manière suivante : Répartition par domaine d'activité Le tissu économique grenoblois est caractérisé par une place prépondérante donnée à l’industrie et aux services aux entreprises (représentant 10 325 établissements mi-2011, soit 56,6 % des établissements implantés sur l’agglomération de Grenoble). En 2011, 47,7 % des établissements comprenaient de un à neuf salariés tandis que 9,9 % comptaient dix salariés ou plus. De par son statut de technopole européenne, l'économie locale bénéficie par ailleurs de la présence de grands groupes industriels, fleurons de l’économie locale et nationale, implantés à l’international et souvent leaders sur leurs marchés. L’unité urbaine de Grenoble comptait au total 31 364 établissements répartis ainsi : Répartition des établissements par secteur La ville de Grenoble a une longue tradition dans les techniques de pointe, puisque l'Institut électrotechnique y a été créé au début du XXe siècle. Par la suite, le physicien Louis Néel va créer en 1946 le laboratoire d’électrostatique et de physique du métal (LEPM), considéré comme le premier laboratoire du CNRS fondé hors de Paris. Son ancien assistant, Louis Weil, crée en 1962 le Centre de recherches sur les très basses températures, à l'origine de l'installation de l'Air liquide à Sassenage. De son côté, l'IMAG, dont les activités tournaient autour de l'hydraulique, a été le premier laboratoire académique en France à recevoir un calculateur électronique, en 1952. Le VIe Plan (1971-1975) prévoyait de développer le centre informatique de Grenoble. La recherche scientifique publique tient aujourd’hui une place primordiale dans la métropole grenobloise. Les trois sites d'Inovallée, du domaine universitaire et du polygone scientifique regroupent quatre centres de recherche internationaux (l'EMBL, l'ESRF, l'ILL, l'IRAM), mais également neuf organismes de recherche nationaux (CEA Grenoble, CNRS, IRSTEA, CEN, INRA, INRIA, INSERM, IRD) et enfin trois centres techniques industriels (CETIM, CSTB, CTP). De plus, l'université et Grenoble INP possèdent aussi leurs laboratoires de recherche et des entreprises comme Schneider Electric et Naver ont implanté leur centre de recherche mondial à Grenoble. Cette recherche de haut niveau a profité de la présence à Grenoble d'équipements de renommée mondiale, comme l'ESRF, le plus important synchrotron de la planète, ou l'institut Laue-Langevin abritant la source de neutrons la plus intense au monde. D'autres laboratoires ont bâti leur renommée sur l'étude du climat de la Terre comme l'Institut des géosciences de l'environnement qui apporte son expérience en matière d'évolution du climat mondial ou comme le GIPSA-lab qui développe de multiples disciplines comme l'interface neuronale directe, mais l’expertise de Grenoble en matière de hautes technologies s’organise principalement autour de trois pôles : Grenoble peut être considéré comme une ville qui compte dans le domaine de la recherche en raison de son taux de 14 % d'emplois métropolitains supérieurs, soit 35 186 emplois. La ville se situe ainsi dans les premiers rangs des grandes aires urbaines de province. Ces emplois sont principalement spécialisés dans la conception-recherche (45 % du total). Par ailleurs, avec 25 000 chercheurs (15 000 dans la recherche publique, 10 000 dans la recherche privée) auxquels s'ajoutent 3 500 thésards, la métropole s'affirme comme le deuxième pôle de recherche en France après Paris et un pôle de recherche scientifique majeur en Europe, ce qui lui vaut parfois le surnom de « Silicon Valley » française,,,. Cette expertise lui vaut d'accueillir en avril 2019 l'un des quatre Instituts interdisciplinaires français en intelligence artificielle et un rapport parlementaire en janvier 2020 suggère qu'elle accueille l'un des trois instituts français en informatique quantique. Un autre secteur phare pour la recherche française se déroule dans la ville avec la mise en place en 2018 d'un consortium de trois laboratoires, Quantum Silicon Grenoble, visant à mettre au point pour 2024 un calculateur quantique de 100 qubits. GIANTAfin de renforcer la position de Grenoble dans ce domaine, les pouvoirs publics locaux lancent en 2007 le projet GIANT (Grenoble Innovation for Advanced New Technologies) avec pour ambition de doter la ville d’un campus d'innovation (Giant) de rang mondial. Le projet s’appuie sur les trois centres d'excellence précédemment présentés : Minatec pour les Technologies de l'information et de la communication, GreEn-ER (Grenoble Énergies - enseignement et recherche) pour les énergies du futur et les transports innovants, NanoBio pour les biotechnologies et la santé, afin de favoriser les synergies entre recherche, plates-formes technologiques, enseignement supérieur et industrie. Cet objectif suppose des aménagements urbains importants, prenant place dans le cadre du projet connexe Grenoble Presqu'île, partie prenante du programme EcoCités. En raison de ce nouveau type de projet urbain, universitaire et scientifique, Grenoble Presqu’île apparaît comme un des investissements public-privé les plus importants de France, avec 1,3 milliard d’euros d’investissements sur quinze ans, et se veut projet pilote en matière de développement urbain durable. MinatecPar ailleurs, Grenoble possède le Minatec IDEAs Laboratory, un laboratoire à idées qui étudie l'application des nanotechnologies dans la vie courante et future grâce à des partenariats formés avec de grands groupes industriels comme Renault ou TF1. La recherche scientifique à Grenoble est à l'origine de nombreuses conférences et colloques qui justifient l'existence d'un site Internet répertoriant les événements scientifiques s'y déroulant. Autres secteursGrenoble est également connu pour le fonctionnement de sa recherche académique en sciences politiques et sociales. L’unité mixte de recherche du CNRS, de Sciences-Po Grenoble et de l’université Grenoble-Alpes, Pacte (Laboratoire des sciences sociales) regroupe plusieurs laboratoires en sciences humaines et sociales et constituant une des plus grosses structures de recherche en France pour la science politique, la géographie, l’aménagement et l’urbanisme, la sociologie des organisations et de l’innovation scientifique. Elle compte 119 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents, vingt-quatre ingénieurs, techniciens et administratifs, et 163 doctorants.
Grenoble compte 33 monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques, 6 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel et un monument labellisé Patrimoine en Isère. La ville est labellisée ville d'art et d'histoire depuis le 27 juillet 2017. En décembre 1999 Grenoble fut, à l'instar d'autres grandes villes de France et du globe, victime d'une invasion de « Spaces Invaders ». Cinquante quatre « Invaders » colonisèrent la ville, œuvre occulte de l'artiste Invader en partenariat avec l'École des Beaux-Arts, pour le plus grand bonheur de ceux qui se souviennent du jeu vidéo du même nom et des observateurs. En 2012, 51 d'entre eux subsisteraient encore. L'École des Beaux-Arts dispose de la carte de leurs emplacements. La commune se situe dans plusieurs zones d'appellations décernées par l'INAO : AOC-AOP Noix de Grenoble, bleu du Vercors-Sassenage, IGP Emmental français Est Central (Label rouge), IGP Isère blanc, rosé et rouge. Grenoble est le lieu de naissance de nombreuses personnalités de l'histoire nationale, parmi lesquelles : les écrivains Henri Beyle, dit Stendhal, et Charles Berriat-Saint-Prix ; les philosophes Étienne Bonnot de Condillac et Emmanuel Mounier dans le domaine culturel ; les avocats Jean-Joseph Mounier, Antoine Barnave, ou le banquier Casimir Perier pour le monde politique ; les inventeurs Jacques de Vaucanson et Xavier Jouvin dans le domaine technologique.La ville a par ailleurs accueilli de nombreuses figures historiques aux talents variés, comme : le chevalier Bayard ; le duc de Lesdiguières ; le célèbre égyptologue Jean-François Champollion, dauphinois par son père ;mais aussi le mathématicien et physicien Joseph Fourier, les ingénieurs Aristide Bergès et Louis Joseph Vicat, le physicien Louis Néel, prix Nobel de physique en 1970, les fameux compositeurs Hector Berlioz, né en Isère, et Olivier Messiaen, ou encore l'abbé Pierre durant la Seconde Guerre mondiale. Au cours du XXe siècle, des personnalités venant du monde entier séjournèrent à Grenoble : Jacqueline Kennedy et Abdoulaye Wade effectuèrent une partie de leurs études à l’université de Grenoble, Igor Stravinsky s'installa quelques années à Voreppe et l’écrivain Kateb Yacine passa à Grenoble ses dernières années. La période contemporaine est caractérisée par la présence de musiciens et de gens du spectacle : le comique troupier Charles-Joseph Pasquier dit Bach (1882-1953) né au Fontanil-Cornillon, créateur de la célèbre chanson Quand Madelon..., le chef d’orchestre Emmanuel Krivine, le compositeur et pianiste Karim Maurice, le chorégraphe Jean-Claude Gallotta, l’humoriste Roland Magdane, le vidéaste et rappeur Yvick Letexier alias Mister V, le chanteur-compositeur Michel Fugain ou encore le comédien Sami Bouajila. De nombreux artistes de la scène musicale française actuelle sont également issus de la région grenobloise tels les chanteurs Calogero, Anaïs Croze, Merwan Rim et Pep's ainsi que les groupes Sinsemilia et Gnawa Diffusion. La journaliste Mélissa Theuriau est née à Échirolles, ville de la proche banlieue grenobloise. Les sportifs Guilbaut Colas, Marion Josserand et Marion Haerty sont originaires du bassin grenoblois. Les armes de Grenoble sont d'or aux trois roses de gueules. L'origine de ce blason varie selon les historiens. Pour Auguste Bouchayer (1874-1943), un des pionniers de la houille blanche, les trois roses rouges seraient l’emblème des saints martyrs : saint Vincent, patron du diocèse de Grenoble ; saint André, patron des Dauphins ; saint Jean Baptiste, patron des citadins. Les trois roses seraient la représentation symbolique des trois autorités qui, au Moyen Âge, gouvernaient la cité : l'évêque, le dauphin, les consuls. En 1958 le Syndicat d'initiative de Grenoble a voulu y voir "le symbole de ses trois gloires : UNIVERSITÉ TOURISME INDUSTRIE",. Dans l’actuel logo, qui fait fi de la tradition héraldique, les trois roses sont disposées différemment.
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