La société du jour: Societe mica

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Societe mica

La société Societe mica a été créée le 26/4/2004, soit 18 années d'activités. Le siège de la société est basé à TOULON 83100. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Michel CAMELI. Elle a un capital social de 800 €. Son dernier bilan date du 7/12/2011. Societe mica a choisi le statut juridique Autre société civile. Elle opère sous le code NAF 68.20A et évolue dans le secteur .

68.20A -

Le code APE - NAF 6820A est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 494 764 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 241 600 salariés, essentiellement des agents immobilier.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820A : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820A est : "Location de logement".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de logement, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobilier.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6820A.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820A. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de logement", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820A est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour l'organisme de formation relevant de l'activité Location de logement :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de logement”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Societe mica

L'établissement principal est domicilié au 195 av des oliviers, Toulon 83100. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Toulon 83100, il y a 4173 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Toulon ?

Toulon [tulɔ̃] (en provençal : [tuˈlũⁿ], noté Tolon ou Touloun) est une commune située en Provence, chef-lieu du département du Var et siège de sa préfecture. Troisième ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur derrière Marseille et Nice, elle abrite en outre le siège de la préfecture maritime de la Méditerranée. La commune est établie sur les bords de la mer Méditerranée, le long de la rade de Toulon. Ses habitants sont appelés les Toulonnais. La ville de Toulon est située dans le Midi de la France dans le Sud-Ouest du département du Var sur le littoral méditerranéen, à mi-chemin entre Marseille, à l'ouest, et Saint-Tropez, à l'est. On la considère parfois comme la première ville à l'ouest de la Côte d'Azur puisque dans le livre La Côte d'Azur de Stéphen Liégeard, Toulon est incluse comme Marseille dans le premier chapitre consacré à « Hyères et le Pays des Maures ». Avec 176 198 habitants en 2018, elle est la treizième commune de France par sa population. Toulon est la ville centre d'une unité urbaine de 572 952 habitants, la neuvième de France par sa population. Elle est aussi située au cœur de l'aire urbaine de Toulon, qui regroupe 40 communes, la treizième plus grande aire urbaine de France avec 626 504 habitants en 2016. La ville est enfin le siège d'une métropole, Toulon Provence Méditerranée (TPM), la neuvième de France, qui rassemble douze communes et 440 926 habitants en 2020 soit 43 % de la population du département du Var. Le SCOT Toulon Provence Méditerranée, créé en 2002, regroupe 32 communes. Cuers a rejoint le périmètre du SCOT le 8 septembre 2010. Sa population est évaluée à 572 603 habitants en 2015. Située entre mer et montagnes, capitale économique du Var, Toulon bénéficie de nombreux atouts naturels. La base navale (plus grand port militaire français), le commerce, les administrations (publiques ou privées), le tourisme et la recherche (pôle Mer PACA, Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER)…) sont l'essentiel de l'activité économique de la ville, partageant avec Hyères un aéroport par lequel transitent environ 500 000 passagers par an. Le port de commerce de Toulon est le premier port français pour la desserte de la Corse. En 2009, 1 152 054 passagers ont embarqué depuis le Var, ce qui représente près de 40 % du trafic continent-Corse. Ce développement est lié à la présence, depuis 2001, de la compagnie maritime Corsica Ferries. De plus, Toulon est la ville française en Méditerranée qui connaît une des plus fortes progressions en termes d'accueil des croisières. Toulon a ainsi accueilli 85 000 passagers en 2007, 250 000 en 2010, pour atteindre 320 000 croisiéristes en 2011 ou encore 160 escales en 2015. La ville possède une université (faculté de sciences et techniques, faculté de lettres et sciences humaines, faculté de sciences économiques et de gestion, faculté de sciences de l'information et de la communication (Ingémédia), faculté de droit, Staps, IUT, IAE), de pôles d’enseignement supérieur : classes préparatoires aux grandes écoles des lycées Dumont-d'Urville et Rouvière, Institut supérieur de l'électronique et du numérique (ISEN Toulon), école d'ingénieurs SeaTech, école de commerce Kedge Business School, etc. Toulon est enfin dotée d'un opéra, d'un conservatoire national de région, de plusieurs musées, salles de concert (palais Neptune et Zénith-Omega) et d'un théâtre labellisé « scène nationale » : le théâtre Liberté.

Géographie

La ville est distante de 65 km de Marseille dans le département des Bouches-du-Rhône, 169 km de Avignon, 149 km de Nice, 378 km de Lyon en région Rhône-Alpes, 839 km de la capitale française Paris, 190 km de la frontière italienne, 345 km de Gênes (Italie) et 428 km de Turin. Géographiquement, elle se situe à 122 km de la montagne de Lachens (1 712 mètres), point culminant du Var. Toulon est entourée par les Monts toulonnais ; le plus connu, le mont Faron qui culmine à 584 mètres d'altitude surplombe la ville, la métropole Toulon-Provence-Méditerranée, le cap Sicié et la rade de Toulon. L'Eygoutier est un petit fleuve côtier de 15 kilomètres qui se jette en Méditerranée, dans la grande rade de Toulon. Dans sa traversée de Toulon, il est surnommé du joli nom de « rivière des Amoureux » ; en fait l'étymologie n'a rien à voir avec les amoureux, il s'agit d'une déformation de « riviero deis amourié (amourié = mûriers, la rivière étant jadis, sur une partie de son cours, bordée de mûriers). Elle sert d'égouttoir au niveau de sa source au lieu-dit l'Estagnol à la Moutonne (hameau de La Crau) ; Le Las, petit fleuve côtier de 12 kilomètres qui prend sa source dans la retenue de Dardennes et qui se jette dans le port militaire de l’arsenal de Toulon.Toulon dispose de deux stations d'épuration : de Toulon Est – Pont de la Clue, d'une capacité de 107 000 équivalent-habitants ; de Toulon Ouest – Cap-Sicié, nommée Amphitria d'une capacité de 500 000 équivalent-habitants. Toulon est une des villes les plus chaudes et ensoleillées de France métropolitaine, avec une température annuelle moyenne de 15,9 °C. Le climat de Toulon au sens de Köppen est subtropical à été sec Csa. D'après la classification de Gaussen, le climat est de type méso-méditerranéen car constitué de trois mois secs (juin, juillet et août) où P < 2T. Le climat toulonnais est caractérisé par un très fort ensoleillement, une saison sèche nettement marquée en été, des précipitations rares mais parfois violentes, des températures chaudes en été et douces en hiver. De par sa proximité avec la mer, les températures restent relativement clémentes en toutes saisons. Les précipitations sont de 665 mm par an. Le mois le plus sec est juillet avec 6,6 mm, le plus pluvieux est octobre avec 93,9 mm. Il pleut 59,7 jours par an en moyenne et les répartitions des précipitations sont très inégales. Février est le mois où il pleut le plus souvent avec 7,1 jours de précipitations avec 88,3 mm alors qu'octobre a 5,9 jours de pluie. Le mois où il pleut le moins souvent est juillet avec 1,3 jour. Les mois les plus secs et où il pleut moins vont de mai à septembre. L'automne est caractérisé par des pluies violentes mais brèves, l'hiver par des précipitations importantes mais plus réparties. De par sa proximité avec la mer, le gel est rare (2,9 jours par an en moyenne) et le gel permanent totalement inexistant. La neige est rare également, à peine 1,5 jour par an en moyenne et il est exceptionnel qu'elle tienne au sol, 0,3 jour par an en moyenne. Cependant, la douceur du climat toulonnais ne doit pas faire oublier une caractéristique du climat : le vent. Il y a plus de 115 jours de vent fort (mistral, très sec ; vent d'est, en général accompagné de précipitations ou de temps nuageux). Le mois le plus venteux est janvier avec en moyenne 12,5 jours de vent fort. Le moins venteux est septembre avec sept jours de vent fort. En hiver, le mistral peut considérablement accentuer la sensation de froid même lorsque les températures restent clémentes. L'atmosphère toulonnaise est souvent sèche. Ainsi l'humidité relative y est en moyenne de 56 % avec peu de variations saisonnières : les mois les plus secs sont juillet et août avec 50 %, les moins secs sont novembre et décembre avec 60 %. Le record de chaleur fut de 40,1 °C, enregistré le 7 juillet 1982 pendant la grande vague de chaleur du Sud-Est de la France. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1936 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Urbanisme

Toulon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes et 575 347 habitants en 2017, dont elle est ville-centre. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,. La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit,. La ville de Toulon relève du schéma de cohérence territoriale Provence Méditerranée regroupant 32 communes. Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). En 1999, Toulon totalise 86 447 logements dont la répartition est la suivante. Il y a 73 849 résidences principales soit 85,4 % de l'ensemble des logements. Les résidences secondaires et logements occasionnels sont au nombre de 2 831 soit un pourcentage de 3,3 %, le nombre de logements vacants s'élève à 9 767 soit 11,3 %. Pour ce qui est des résidences principales, qui représentent 85,4 % de l'ensemble des logements toulonnais, leur époque d'achèvement s'établit de la manière qui suit pour l'année 1999. Sur les 73 849 résidences, 25 211 datent d'avant 1949 soit une part de 31,9 % ; 36 093 datent d'une période comprise entre 1949 à 1974 soit 45,7 % ; 12 689 résidences principales datent de 1975 à 1989 soit 16,1 % et 4 923 datent de 1990 à nos jours soit 6,2 %. S'agissant du nombre de pièces de ces résidences en 2007, 5 007 en ont une soit 6,3 %, 14 344 en comptent deux soit 18,1 %, 26 537 en possèdent trois soit 33,4 % et 21 026 en ont quatre soit 26,5 %, et 12 516 en possèdent cinq et plus soit une part de 15,8 %. Selon plusieurs témoignages, l'attribution des logements sociaux donne lieu à des faits de corruption. Des personnes souhaitant bénéficier rapidement d'un logement seraient amenées à verser des pots-de-vin à la présidente de l’Association varoise d’action des locataires (AVAL). En juillet 2019, le préfet du Var a écrit à ce propos au procureur de la République de Toulon. Ce dernier a indiqué qu’une enquête préliminaire était en cours et que « le parquet communiquera éventuellement à l’issue des investigations ». Depuis juillet 2006, la municipalité met en œuvre une politique de grands travaux dans le centre-ville. La société Var Aménagement Développement (VAD) y a acquis près de 80 000 mètres carrés de foncier. Jusqu'en 2020, cent quatre immeubles, dont les façades ont été conservées, ont été démolis puis reconstruits. Au total, 292 millions d’euros ont été dépensés par la ville, l’État, les bailleurs sociaux, la région, le conseil départemental, la métropole Toulon-Provence-Méditerranée et les opérateurs privés. La mairie a choisi de favoriser l’embourgeoisement du centre-ville en encourageant l’implantation d’une enseigne Monoprix, d’épiceries fines et de galeries d’art onéreuses, alors même que le quartier ne comptait pas assez de clients pour faire vivre ces enseignes. De l’aveu des nouveaux commerçants, il s’agit de « lieux artificiels » visant à attirer une nouvelle population, plus diplômée et plus aisée. Les foyers modestes semblent avoir été rejetés vers les quartiers périphériques, ce que confirme André Bouteyre, ancien directeur de VAD : « En général, les populations d’origine maghrébine ont été relogées dans des HLM des quartiers périphériques de la ville, comme les cités de la Florane, de la Beaucaire ou des Œillets. »

Toponymie

Toulon s'écrit Touloun en provençal en orthographe moderne et Tolon selon la graphie médiévale dite "classique" ou "occitane. La première mention du lieu, Telo Martius, figure dans l'Itinéraire d'Antonin (daté de la fin du IIIe siècle). La racine tol-on, reprise en provençal (teron/toron après rhotacisme), est très ancienne[évasif], probablement ligure.

Histoire

Avant la colonisation romaine, Toulon était un abri des navires grecs croisant entre Massalia et Olbia, et une pêcherie de murex, gros escargot de mer servant à teindre les toges. Exportation de la carme produite à partir d'une cochenille du chêne Kermès. Les Ligures (les plus anciennement installés), puis les Celtes, les Grecs et les Phéniciens de Carthage y commercèrent puis s'y affrontèrent, jusqu'à ce que les Massaliotes fassent appel à Rome, d'abord contre l'emprise de Carthage, (victorieuse contre les Massaliotes à la bataille d'Aléria en -545) puis contre les Celto-Ligures de l'arrière-pays. À partir de -181, Marseille commence à faire appel aux armées de Rome, devenue la grande puissance méditerranéenne, pour l'aider à mettre fin aux pillages des Celto-Ligures et à défendre ses colonies. Rome, après plusieurs campagnes contre les Celto-Ligures qui attaquaient les liaisons de la route côtière et maritime, annexe finalement la région en l'an -120 avant notre ère (sauf le territoire de Massilia qui restera un allié indépendant et fidèle jusqu'à la guerre civile entre César et Pompée). Sous la domination Romaine, « Telo » devient alors Telo Martius (de Martius : dieu latin de la guerre). Cette dénomination est équivalente à celle de Narbo (actuelle Narbonne) devenue Narbo Martius en -118. Ces deux ports de fondation concomitante seront donc deux escales militaires de Rome sur la côte gauloise, complétés plus tard par Fossæ Marianæ vers -104, à l'embouchure du Rhône (actuelle Fos-sur-Mer). La colonie romaine d'Aix-en-Provence est fondée concomitamment en -118. Pline l'Ancien, amiral de la flotte de Misène (23 av. J.-C., 79 ap. J.-C.) attribue à la « Regio Camatulorum » ancien royaume des Camatuliciens (l'une des tribus des Celtoligures Saliens , les 1ers habitants nettement nommés de la Région toulonnaise) le front de mer qui s'étend du golfe de La Ciotat au golfe de Bormes, sans préciser les limites terrestres,. Cette région devient ainsi la province de Gaule transalpine, appelée ensuite Gaule romaine, pour la distinguer de la Gaule non conquise (Gaule chevelue, Gaule belgique, Aquitaine) puis la province romaine de Narbonnaise. La zone occupée s'étend jusqu'à Tolosa (Toulouse) et jusqu'au Léman, créant une liaison terrestre entre les territoires romains en Espagne et en Gaule cisalpine (Italie du Nord, plaine du Pô). La colonie grecque de Massalia (Marseille) et son arrière-pays forment une enclave libre au sein de la Narbonnaise. Telo Martius devient alors l'une des deux teintureries impériales de Gaule pour la pourpre, colorant naturel de couleur rouge, et de grande valeur financière, grâce à l'exploitation des murex et des cochenilles du chênes kermès, alors dominants sur son territoire. Point de relâche des bateaux de commerce, Telo, puis Tholon, Tolon, Touloun s'attache à protéger ce site exceptionnel, fréquemment pillé par les pirates sarrasins (notamment en 1178 et 1197), mais aussi, en période de disette, base d'expéditions maritimes de rapine vers l'est ou le sud de la Méditerranée occidentale… La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Toulon fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 13 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou, avant de conclure une trêve avec L’Isle-Saint-Geniès et le seigneur de Gémenos (décembre), puis de prêter hommage le 17 mars 1388. Après l'association de la Provence à la France en 1486, Toulon devient un lieu de construction navale (sous Charles VIII) et sa rade est utilisée pour abriter des flottes militaires. Vauban fortifie la ville de Toulon qui reçoit l'escadre méditerranéenne de Louis XIV. Toulon est avec Brest, le seul port capable d'accueillir des grands vaisseaux de guerre aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ces derniers, qui sont de plus en plus lourds à cause du poids de plus en plus élevé de leur artillerie, nécessitent des tirants d'eau de plus en plus importants, soit 7 m après 1680. Le site est même meilleur que celui de Brest sous dominante de vents d'ouest, ce qui rend difficile la sortie des escadres. Toulon n'a pas ce problème, mais la Méditerranée est une mer presque fermée, et en cas de guerre, l'escadre de Toulon doit contourner l'Espagne pour rejoindre celle de Brest, ce qui demande beaucoup de temps. Après 1704, s'ajoute le risque d'être repéré et attaqué par les forces anglaises de Gibraltar au moment du passage dans l'Atlantique, comme ce fut le cas en 1758 et 1759 lors de la guerre de Sept Ans. Un bagne s'y installa, les condamnés dormant sur de vieux bateaux démâtés, et travaillant à terre dans la journée (tous n'étaient pas enchaînés); d'autres (soumis aux peines les plus sévères) étaient affectés aux chiourmes des galères royales, à la mortalité très élevée. En fin de peine, beaucoup restèrent dans la région. En 1707, Victor-Amédée II de Savoie attaque la ville, bloquée par les navires de C. Showell, au mois de juillet et la flotte se saborde. La nuit entre le 22 et le 23 août les Savoyards se replient vers Nice. Toulon était le lieu de départ et d'arrivée de la plupart des grandes expéditions militaires et coloniales françaises vers l'Afrique au cours de l'Ancien Régime et au XIXe siècle : par exemple, l'expédition d'Égypte, organisée par Najac et Vence, dirigée par Napoléon Bonaparte, partit de Toulon le 19 mai 1798. Bonaparte avait d'ailleurs gagné ses galons de général de brigade, le 22 décembre 1793, après le siège de Toulon et sa reconquête par les armées révolutionnaires. La ville avait été ouverte aux Anglais par la fraction royaliste de ses habitants. Elle allait être débaptisée par la Convention nationale qui, par décret du 4 nivôse an II (24 décembre 1793), stipulait : « Le nom infâme de Toulon est supprimé. Cette commune portera désormais le nom de Port-la-Montagne ». La question s'est posée de savoir si Toulon avait été « punie de sa trahison » par le fait que le siège de la préfecture ne lui soit pas attribué en 1800, lors de la création du corps préfectoral. L'argument d'une rancune personnelle de Bonaparte envers les Toulonnais justifiant ce transfert n'est pas recevable : non seulement Toulon devait d'abord redevenir un grand port de guerre, mais encore il convient de noter que les deux autres grands ports militaires français n'avaient pas reçu non plus, à cette même époque, le statut de préfecture. Ainsi Cherbourg n'était que sous-préfecture (la préfecture de la Manche étant attribuée à Saint-Lô), de même que Brest (la préfecture du Finistère revenant à Quimper). Que Toulon ne soit qu'une sous-préfecture n'était donc pas, en tant que tel, une aberration historique et administrative. Ce qui primait aux yeux de Napoléon étaient des considérations d’ordre militaire et logistique. De ce point de vue, Toulon était sans doute le meilleur port militaire de l’Empire. Le port était relativement difficile à bloquer par les escadres anglaises qui virent s’échapper, des escadres françaises, comme deux fois celle du vice-amiral Villeneuve en 1805, destinée à débloquer la Manche, mais encore celle du vice-amiral Ganteaume en 1808, ravitaillant Corfou, tout en rentrant dans le port sans être inquiétée par les Anglais. L’arsenal et les chantiers de Toulon lancèrent les vaisseaux de ligne au rythme le plus régulier, ce qui était favorisé par l’approvisionnement en bois de chêne disponible dans les forêts du bassin-versant du Rhône acheminé facilement depuis l’embouchure du fleuve, alors que Brest était difficile à approvisionner en bois. Toulon avait des conditions d’entraînement des équipages les meilleures par rapport aux autres ports français. Durant le XIXe siècle, Toulon accueille une importante immigration italienne liée au développement industriel et naval, ainsi que de nombreux Corses. Les permutations de la Marine nationale avec l'arsenal de Brest créent aussi une communauté bretonne. Le port de Toulon vit des moments historiques lorsque l'escadre russe, commandée par l'amiral Avellan, rend visite à la flotte française pour sceller l'alliance franco-russe, alors que la France est auparavant isolée diplomatiquement. Cela donne lieu à de grandes festivités menées par le vice-amiral de Boissoudy, le vice-amiral Vignes et M. Ferrero, maire de Toulon. En août 1935, un an avant le règne du Front populaire, de violents soulèvements des ouvriers des chantiers navals de Toulon s'opposaient à la politique d'austérité. Cela a entraîné un grand nombre de morts et de blessés ; l'état d'urgence a été imposé. En ce début de XXIe siècle, Toulon cherche à améliorer son image et à s'affirmer comme une véritable métropole régionale, à travers une revalorisation de son centre ancien, une amélioration des infrastructures de communication, et un développement économique. En 2001, le maire sortant et ex-frontiste Jean-Marie Le Chevallier est battu à l'issue du premier tour des élections municipales par celui qui sera le premier magistrat de Toulon, Hubert Falco. Ce dernier commence par la réduction des charges de la ville, endettée à l'époque à hauteur de 214 millions d'euros, et la réhabilitation de Toulon, et en particulier du centre ancien. Il met également en place avec onze communes voisines la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée le 1er janvier 2002 pour porter les grands projets de la métropole toulonnaise. En décembre 2009, Toulon reçoit la Marianne d'or du développement durable pour son engagement dans des actions innovantes et modernes qui participent au développement local de la commune. Au printemps 2014, la ville voit l'ouvrage du tunnel de Toulon s'achever après environ 50 ans d'attente.

Politique et administration

Malgré la tradition ouvrière toulonnaise, qui a fait de la ville un bastion du Socialisme utopique au XIXe siècle, avec notamment Flora Tristan, Toulon incarne l'image d'une « ville de droite » depuis plusieurs décennies. En effet, après l'élection en 1959 de Maurice Arreckx membre de l'UDF, les maires qui lui ont succédé se sont pour la plupart réclamés d'une sensibilité conservatrice, voire ouvertement opposée dans le cas du Front national, connaissant parfois de véritables raz-de-marée électoraux comme Hubert Falco, réélu au premier tour en 2014 avec 59,26 % des suffrages exprimés. À l’élection présidentielle française de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 38,24 %, soit 32 769 voix, suivi de Ségolène Royal avec 20,88 %, soit 17 892 voix, suivi de François Bayrou avec 15,63 %, soit 13 396 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 13,53 %, soit 11 598 voix, aucun autre candidat ne dépasse le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 62,77 %, soit 53 162 voix, pour Nicolas Sarkozy contre 37,23 %, soit 31 536 voix, pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte alors 107 452 inscrits sur les listes électorales toulonnaises. 81,86 %, soit 87 961 électeurs, ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 18,14 %, soit 19 491 électeurs, 3,71 %, soit 3 263 électeurs, ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 84 698 suffrages, soit 96,29 %, ont été exprimés. L’administration d'Hubert Falco bénéficie d'un fort soutien dans plusieurs franges de la population — les militaires, les personnes âgées, les pieds-noirs — et peut compter sur le soutien de réseaux d’allégeance clientélistes. Les journalistes Simon Fontvieille et Jean-Baptiste Malet indiquent dans une enquete que « lorsque le recours au clientélisme ne suffit pas, il reste la méthode forte : le bourrage d’urne. » Les cahiers d'émargement des bureaux de vote où Hubert Falco et son équipe réalisent leurs meilleurs résultats comportent les signatures de personnes mortes ou emprisonnées. Selon eux : « Des repentis du milieu toulonnais nous ont expliqué que, dans la ville, la fraude électorale était traditionnellement plus discrète : il s’agissait de remplacer quelques dizaines de bulletins d’un candidat par ceux d’un autre lors du dépouillement, afin que la manipulation demeure indécelable une fois les bulletins expédiés à la préfecture du Var. » Les pouvoirs réglementaire, exécutif et judiciaire dans la cité sont exercés pour la première fois par Guillaume Martin nommé consul jusqu'en 1284. Les consuls furent élus jusqu'en 1313 remplacé par le conseil exécutif en 1315 et par son premier représentant Guillem de Saint-Pierre. Ces derniers perdurèrent jusqu'en 1381 avec l'élection de syndics annuels établis jusqu'en 1523. L'année suivante des consuls annuels sont nommés au sein de la ville jusqu'en 1691, apparièrent par la suite les maires consuls jusqu'en 1790. Au début de la Révolution, la commune est administrée par un maire élu, jusqu'à la reprise de la ville par les troupes républicaines, après un intermède exercé par les généraux, commandants de la place, la ville est gérée pendant six ans, par une commission municipale, ayant à sa tête un président désigné pour une période d'un mois, jusqu'à la reprise en main de l'administration française, par Bonaparte. En 1800, le premier maire de Toulon, Joseph Jacques François Martelly-Chautard (1734-1810), brigadier des armées navales, est nommé sous le régime de la loi municipale du 28 pluviôse an VIII (16 février 1800), par le Premier consul et installé le 26 messidor an VIII (15 juillet 1800), après avoir prêté le serment de fidélité à la Constitution. Hubert Falco est depuis 2001 (réélu en 2008, 2014 et 2020) l'actuel maire de Toulon. En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi : total des produits de fonctionnement : 218 559 000 €, soit 1 258 € par habitant ; total des charges de fonctionnement : 187 552 000 €, soit 1 079 € par habitant ; total des ressources d'investissement : 82 019 000 €, soit 472 € par habitant ; total des emplois d'investissement : 70 873 000 €, soit 408 € par habitant ; endettement : 70 239 000 €, soit 404 € par habitant.Avec les taux de fiscalité suivants : taxe d'habitation : 19,35 % ; taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,90 % ; taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,97 % ; taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ; cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 750 €. La ville de Toulon est divisée en neuf cantons de 1997 à 2015. À la suite des dernières élection départementale de juin 2021, sur les neuf cantons tenus par la droite, puis quatre à partir de 2015, les quatre sont toujours conservés : Toulon est divisé en deux circonscriptions législatives : 1re circonscription du Var (cantons de Toulon 1, 4, 5, 6, 7, 8 et 9), députée : Geneviève Levy (UMP) ; 2e circonscription du Var (dont les cantons de Toulon 2, 3), députée : Cécile Muschotti (LREM). Toulon appartient à la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, qui rassemble douze communes et 434 409 habitants en 2013 soit 41 % de la population du département du Var. Le SCoT Provence Méditerranée (schéma de cohérence territoriale), créé en 2002, regroupe 32 communes. Sa population est évaluée à 438 985 habitants en 2018.

Population et société

Les établissements d'enseignement de la ville de Toulon relèvent de l'académie de Nice, qui regroupe les départements du Var et des Alpes-Maritimes. Quelques hôpitaux sont implantés dans Toulon, dont le premier d'entre eux situé sur la place du Théâtre, daté du XIIe siècle. Il faut attendre le XXe siècle pour voir éclore le second hôpital, l'hôpital Font-Pré (1963). Aujourd'hui l'hôpital Font-Pré et Chalucet, remplacés par l'hôpital Sainte-Musse depuis le 12 mars 2012, font partie du centre hospitalier intercommunal Toulon La Seyne-sur-Mer qui regroupe deux autres hôpitaux de l'agglomération toulonnaise : l'hôpital George-Sand à La Seyne-sur-Mer et l'hôpital Georges-Clemenceau à La Garde. Depuis 1910, Toulon dispose du côté nord de la ville de l'hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne. La ville dispose aussi d'établissements de santé privés comme l'hôpital privé Toulon-Hyères (sites de Toulon-Saint Roch, Toulon-Saint-Jean du Var et Hyères-Sainte Marguerite) ou encore la clinique Saint-Michel-et-Saint-Vincent. Plus récemment, il y a l'hôpital Sainte-Musse à Toulon, il constitue un établissement pivot pour l’ensemble du territoire de santé desservant les habitants de la grande agglomération toulonnaise. Le sport toulonnais est avant tout dominé par le club de rugby à XV de la ville : le Rugby club toulonnais, également appelé le « RCT », dont les couleurs sont le rouge et le noir. Fondé en 1908, le RCT a remporté quatre titres de Champion de France (en 1931, 1987, 1992 et 2014) et également trois titres de Champion d'Europe en 2013, 2014 et 2015. Le Stade Félix Mayol est utilisé toute l'année pour les matchs à domicile du Rugby club toulonnais durant le championnat de rugby du Top 14. Il accueille également, depuis 1967, le Festival International Espoirs de Toulon et du Var, souvent appelé Tournoi de Toulon. Édifié en 1919 et reconstruit en 1983, le stade Mayol est situé au centre de la ville de Toulon, tout près du port, et compte 15 500 places. La ville a entrepris en 2010 de rénover l'enceinte, sur plusieurs années, afin de la rendre plus conforme au standing de la capitale varoise, avec notamment un agrandissement de la tribune Finale, la création de nouvelles loges VIP (tribune Delangre), la création d'un local presse, l'installation d'écrans géants. Le stade devrait aboutir à une capacité de 18 000-20 000 places d'ici 2020. Toulon est aussi une terre traditionnelle de football. Le club « historique » de la ville est le « Sporting club toulonnais » exclu du championnat en 1998-99 en raison de problèmes financiers, mais qui a très longtemps fait partie de la D1 et a même participé à deux demi-finales de la Coupe de France en 1963 et 1984 ainsi qu'à une finale de la Coupe Gambardella en 1966. Aujourd'hui le Sporting club toulonnais redémarre en amateur sous le nom de « Sporting Toulon Var » et conserve glorieusement les couleurs azur et or. À ses côtés existe le Sporting Club Toulon-Le Las, club de football amateur accédant en 2015 en CFA. Le football américain compte également son équipe avec les Canonniers, pensionnaires de D2. La patinoire de La Garde accueille les Boucaniers qui évoluent en D2. Le Toulon Métropole Var Handball, champion de France 2010 et vainqueur de la Coupe de France en 2011 et 2012, représente la ville en matière de handball en Division 1 féminine. Toulon Provence Méditerranée Var Volley (anciennement Entente Toulon Six-Fours La Seyne) est le club de volley-ball féminin de l'agglomération, qui dispute le championnat de Championnat de France d'Élite. Le rugby à XIII est également présent dans la ville depuis 2011; ainsi en 2019, les Marlins de Toulon XIII Métropole jouent en deuxième division du championnat de France. C'est tout naturellement que Toulon est représentée au Tour de France à la voile avec son voilier Toulon Provence Méditerranée COYCHyères, skippé par le Toulonnais Fabien Henry, qui a remporté l'épreuve en 2005, 2007 et 2012. Enfin, la commune est devenue au fil du temps la ville d'étape finale de grandes compétitions sportives telles que le Dark Dog Tour ou encore le Tour méditerranéen. La ville inaugura en 2006 le palais des sports Jauréguiberry, un vaste espace sportif situé à l'ouest de la ville qui accueille de nombreuses compétitions sportives nationales et internationales ainsi que les matchs de Pro A avec l'équipe professionnelle du Hyères Toulon Var Basket, qui y joue la plupart de ses matchs (certains matchs étant disputés dans l'enceinte de l'Espace 3000 à Hyères). La ville a accueilli pour la première fois de son histoire du 5 au 7 mars 2010 la Coupe Davis pour le premier tour de la compétition de tennis entre la France et l'Allemagne. Le stade Léo-Lagrange, qui est réputé pour être le temple du sport amateur à Toulon, renaît de ses cendres après une nouvelle rénovation pour rouvrir le 6 février 2013. L’office des sports de la ville de Toulon regroupe en 2010 plus de 80 clubs et plus de 18 741 licenciés.

Économie

Comme d'autres villes du sud de la France, Toulon a été peu touchée par la révolution industrielle. L'essentiel de son développement économique a été provoqué par le tourisme, le commerce et les activités liées au bâtiment. Après la Seconde Guerre mondiale, les activités administratives se sont beaucoup développées. Elles jouent aujourd'hui un rôle important dans l'économie de la ville. Cependant la ville reste, malgré une baisse des effectifs, dépendante de la forte activité militaire qui existe depuis les débuts du XVIe siècle. En 2008, plus de 23 000 emplois dépendent des activités de la marine nationale, faisant de Toulon la première base navale d’Europe. Les militaires professionnels représentent 8 % de la population active de Toulon.

Culture locale et patrimoine

La culture toulonnaise a été avant tout une culture provençale et la langue provençale en a été la principale langue jusque dans les années 1950 (plusieurs grands écrivains de langue provençale sont originaires de Toulon et de ses proches environs). L'arrivée massive de populations françaises venues d'ailleurs (notamment de Pieds-Noirs) à partir des années 1960 a profondément modifié la vie toulonnaise. Toulon compte un patrimoine riche et diversifié pris en compte dans les objectifs du plan local d'urbanisme,. La ville recense vingt et un monuments historiques, dont 7 sont classés et 14 inscrits à l'inventaire des monuments historiques. Ils se trouvent souvent dans le centre-ville de Toulon.

Voir aussi

Simon Fontvieille & Jean-Baptiste Malet, « À Toulon, le maire organise son plébiscite », sur Le Monde diplomatique, 1er mars 2020. sous la direction de Maurice Agulhon, Histoire de Toulon, Toulouse, Privat éditeur, 1980. Rémi Kerfridin, Toulon découvre son patrimoine, le centre ancien du boulevard de Strasbourg au Carré du Port, Extrême Eden Editions 2007. Rémi Kerfridin/Bernard Cros, L'arsenal de Toulon, quais, industrie et patrimoine. Extrême Eden Editions 2011. Rémi Kerfridin/Béatrice Are, Histoires de place. Une vie à Toulon,Histoire et témoignages. Mauricette Editions 2014. Claire Esclangon, Port de la Montagne, Toulon sous la révolution, 324 p., Imprimeries toulonnaises, 1935. Les recherches archéologiques sur Draguignan, Fédération et ressources sur l'Antiquité (FRANTIQ). Georges Blond, Rien n'a pu les abattre, Presses de la Cité, 1967 Maurice Arreckx, Vivre sa ville, La Table ronde, 1982, Toulon, ma passion, 1985. Jean-Jacques Antier, La Flotte se saborde – Toulon 1942, Presses De La Cité, 1992. Virginie Martin, Toulon la noire, le front national au pouvoir, Denoël, 1996. Jean-Pierre Thiollet, Le Chevallier à découvert, Laurens, 1998. Virginie Martin, Toulon sous le Front national, Analyse d'entretiens non directifs, L'Harmattan, 2002. Denis Lochouarn, Le quartier Armand Barbès, histoire d'un coin de Toulon, Toulon, Les Amis de François (imp. du Sud-Est), 2003. Cols bleus, L'histoire des bassins Vauban, Marine nationale, 4 juillet 2014. Marine nationale, Toulon, l'arsenal et la ville, Paris, Musée national de la Marine, 2012. (fr + en) Bernard Cros, Le patrimoine militaire de la rade de Toulon : histoire, territorialité et gestion patrimoniale, In Situ, revue des patrimoines, 2011 (ISSN 1630-7305). Carine Calafato-Calba, conseillère pédagogique arts visuels Var. Mission éducation artistique et culturelle de l’Inspection académique du Var, Les fortifications de la Rade de Toulon, Toulon, 30 p.. Maisons du Temple de Toulon (fr + en + de) Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide - Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 2-906035-00-9) Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, mai 1994, 152 p. (ISBN 2-263-01872-7) Jean-François Cachin, André Maginot, 8e numéro de « Pour Mémoire » consacré au service des Travaux Maritimes, 92055 La Défense, revue du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, 2010, 210 p. (ISSN 1955-9550) Agnès Fuzibet, architecte, Toulon - Reconstruction du port, Aix-en-Provence, Drac Provence-Alpes-Côte d'Azur, 2000 Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). , INSEE Inventaire national du patrimoine naturel de la commune, Muséum national d’Histoire naturelle, 2003-2018 Cavités souterraines naturelles, Ministère de la transition écologique et solidaire Rapport de présentation des objectifs de l'AVAP, Ville de Toulon, 399 p. Bernard Cros, ingénieur en chef de la marine (e.r.), historien du patrimoine militaire et maritime, L’aire toulonnaise, un conservatoire unique du patrimoine fortifié, Ministère de la culture, juillet 2018 Liste des communes du Var Histoire de la marine française Var (département) ; Var (fleuve) Liste de personnalités nées à Toulon Liste des évêques de Toulon Tramway de Toulon Bagne de Toulon Pierre André de Suffren Affaire Ullmo Quartier et arsenal du Mourillon Siège de Toulon (1707) Bataille de Toulon (1744) Siège de Toulon (1793) Sabordage de la flotte française à Toulon Tunnel de Toulon Site de la mairie. Site de l'office de tourisme et des congrès. [source insuffisante]Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA. Site de la Direction régionale de l’environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes. Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Toulon. Portail des communes de France Portail du Var Portail de la métropole de Toulon