La société du jour: Sci du 34 rue saint sauveur

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Sci du 34 rue saint sauveur

La société Sci du 34 rue saint sauveur a été créée le 22/9/2001, soit 22 années d'activités. Le siège de la société est basé à VERDUN 55100. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Géraldine GAVARD. Elle a un capital social de 98040 €. Son dernier bilan date du 8/12/2011. Sci du 34 rue saint sauveur a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20A et évolue dans le secteur .

Société civile immobilière, c'est quoi ?

En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).

Présentation

Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).

Mise en place

La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.

Capitalisation

Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.

Avantages

C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.

Points négatifs

Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.

Comptabilité

Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».

Voir aussi

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68.20A -

Le code APE - NAF 6820A est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 494 764 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 241 600 salariés, essentiellement des agents immobilier.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820A : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820A est : "Location de logement".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de logement, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobilier.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6820A.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820A. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de logement", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820A est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour l'organisme de formation relevant de l'activité Location de logement :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de logement”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Sci du 34 rue saint sauveur

L'établissement principal est domicilié au 34 rue st sauveur, Verdun 55100. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Verdun 55100, il y a 369 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Verdun ?

Verdun (/vɛʁ.dœ̃/), officiellement nommée Verdun-sur-Meuse de 1801 à 1970, (on la surnomme la « Venise du Grand Est ») est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle se trouve dans la région historique et culturelle de Lorraine. L'existence de l'agglomération verdunoise remonte à l'Antiquité où les Celtes fondent un oppidum surplombant un méandre de la Meuse. Devenue chef-lieu de la Civitas Verodunensium, la ville est l'une des quatre cités de la province romaine de Belgique première. En 843, le traité de Verdun qui partage l'Empire carolingien en trois royaumes y est signé. Ville du Saint-Empire romain germanique depuis le Xe siècle, Verdun est soumise par la France en 1552, au cours du « Voyage d'Austrasie ». Elle forme avec les autres villes libres d'Empire, Metz et Toul, la province des Trois-Évêchés, qui se voit définitivement rattachée au Royaume de France en 1648 par le Traité de Münster. Forteresse de l'Est de la France, la ville est le théâtre de plusieurs batailles, telles que celle de 1792 lors des guerres de la Révolution française, et celle de 1870 lors de la guerre franco-prussienne. Mais c'est surtout la bataille de Verdun de 1916, au cours de la Première Guerre mondiale, qui rend à jamais célèbre la ville dans le monde entier. Peu touchée par la révolution industrielle du XIXe siècle, Verdun se tourne aujourd'hui vers le tourisme de mémoire. La ville possède de nombreux vestiges militaires dus à son histoire de place forte, ainsi que plusieurs lieux de mémoire de la Grande Guerre. La ville compte également un riche patrimoine religieux en tant que siège de l'évêché de Verdun depuis le IVe siècle. Pôle urbain principal du centre meusien, la commune est l'une des deux sous-préfectures du département, et le chef-lieu de l'arrondissement de Verdun, du Pays de Verdun et de la communauté d'agglomération du Grand Verdun. Elle est également la ville la plus peuplée du département, même si elle ne cesse de voir diminuer son nombre d'habitants depuis les années 1970.

Géographie

Verdun se situe dans le Grand Est de la France, vers le centre du département de la Meuse — dont elle est l'une des sous-préfectures — et légèrement au nord-ouest de la région Grand Est. La commune s'étend dans la vallée de la Meuse, sur les deux rives du fleuve au niveau d'un méandre. Elle se trouve au nord-ouest des côtes de Meuse. À vol d'oiseau, la commune est située entre Paris (225 km) et Strasbourg (184 km). En Lorraine, elle est distante de 58 km de Metz (Moselle), de 78 km de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et de 134 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au nord de Bar-le-Duc, la préfecture du département, et de Commercy, l'autre sous-préfecture. La frontière belge se situe à 40 km, celle du Luxembourg à 50 km, celle d'Allemagne à 80 km, celle des Pays-Bas à 225 km et celle de Suisse à 220 km. La superficie de la commune est de 3 103 ha, son altitude varie de 194 m à 330 m. Le département de la Meuse se situe dans la partie orientale du bassin parisien ; il est constitué d'un socle rocheux de l'ère mésozoïque (périodes du Jurassique et du Crétacé). Verdun se situe plus précisément sur des roches de l'époque du Jurassique supérieur (étages du Kimméridgien et du Tithonien). Les calcaires des côtes de Meuse datent de l'Oxfordien. La couche dépasse les 200 m dans la région de Verdun : 100 à 110 m pour l'Oxfordien moyen et 105 à 120 m pour l'Oxfordien supérieur. Les calcaires de l'Oxfordien moyen ont été intensément exploités, comme à la carrière de Dugny-sur-Meuse, pour deux utilisations principales : la fabrication de chaux grasse sidérurgique et la construction avec une pierre connue sous le nom de pierre d'Euville,. Le fond de la vallée de la Meuse est composé d'une couche d'alluvions récentes d'une épaisseur de 10 à 12 m au niveau de Verdun. La couche est recouverte par une épaisseur de limons d'inondation de 0,6 à 1,50 m. En bordure de la vallée, on trouve des alluvions anciennes composées de sables siliceux, de quartz et de granite venus des Vosges par la Moselle. Cette dernière était alors un affluent de la Meuse avant d'être capturée par un affluent de la Meurthe. Cela explique également la largeur disproportionnée de la vallée par rapport au fleuve actuel. Verdun s'est construite sur les berges de la Meuse, qui traverse la ville du sud au nord. Le fleuve prend sa source en Haute-Marne et se jette dans la mer du Nord, en traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas. Dans la ville, le fleuve est rejoint en rive gauche par la Scance, une petite rivière qui prend sa source dans le département,. La ville compte également plusieurs canaux. Le canal Saint-Vanne puis canal des Augustins, en rive gauche, prend sa source dans la Meuse en amont aux limites de la commune, et est également alimenté par le ruisseau de la Noue,. En rive droite, le canal Saint-Airy prend sa source et se rejette dans le fleuve. Sur le territoire communal, le fleuve est réuni avec le canal de l'Est, qui relie la Meuse et la Moselle à la Saône, et qui est aussi connu sous le nom de canal de la Meuse sur cette portion. La partie navigable emprunte un tunnel (PK 204,393) et une écluse (PK 204,370) sur le territoire de la commune. Un port de plaisance de 30 places est situé en centre-ville, au point kilométrique (PK 204),. Cours d'eau de la ville Le climat de Verdun est le même que celui de la Meuse et de la Lorraine. Il s'agit d'un climat océanique dégradé (Cfb d'après la classification de Köppen) à tendance continentale, qui se caractérise par un été chaud et orageux et un hiver long et rigoureux. Ce climat est favorable à une régularisation des précipitations en toutes saisons et à une augmentation de l'amplitude thermique entre saisons. Les intersaisons ne sont pas très marquées avec des gelées précoces en automne et des gelées tardives au printemps. Avec plus de 10 000 hectares boisés la forêt domaniale de Verdun est une des zones de massifs boisés de la région forestière dite Côtes et collines de Meuse, étant boisée à 36 % ce qui en fait la seconde région forestière de la France métropolitaine. Elle abrite plusieurs espèces de plantes rares (Dactylorhiza praetermissa, Epipactis muelleri, Linum leonii et Ophioglossum vulgatum, etc), ainsi que diverses spécimens d'arbres,. La forêt de Verdun est riche en suintements et présente quelques sources incrustantes avec hépatiques à thalle dont Conocephalum conicum. La présence de reptiles et d'amphibiens tient en grande partie aux terrains plus frais et plus imperméables situés sur les marnes du Séquanien, ainsi qu’aux sources et suintements. Plusieurs espèces d'oiseaux y sont ainsi logées ainsi que les chauve-souris qui sont abondantes car de nombreux vestiges abandonnés sont autant d'abris et de lieux de reproduction en complément d'arbres morts, creux, à cavités ou fendus. Les espèces forestières courantes de petits mammifères (renards, blaireaux, lièvres, petits rongeurs…), ainsi que le chat sauvage, la martre et l’écureuil roux y sont présents, tandis que chez les grands mammifères c'est le sanglier, le cerf et le chevreuil,.Vue sur différentes espèces de faune et flore de Verdun

Urbanisme

Verdun est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Verdun, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes et 23 064 habitants en 2020, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,3 %), zones urbanisées (24 %), forêts (19,2 %), prairies (12,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Le cœur historique de la ville est situé sur un promontoire en rive gauche d'un méandre de la Meuse. La commune se développe ensuite plus en contrebas et sur l'autre berge du fleuve. Elle s'étend en dehors de ses remparts vers le nord-est (quartier Faubourg Pavé) et vers l'ouest (quartiers Glorieux et côte Saint-Barthélémy). Au sud-ouest, le village de Regret est rattaché à la commune de Verdun. Dans la première moitié du XXe siècle, les remparts sont démolis et les trois quartiers de Faubourg Pavé, Glorieux et côte Saint-Barthélémy continuent leur développement. Un nouveau quartier, le Champ Claudine, voit le jour au sud-est, et le quartier Chicago, au nord, alors occupé par les militaires américains, s'urbanise. Dans la seconde moitié du XXe siècle, la ville s'étend essentiellement vers l'est pour des raisons foncières et topographiques. Le développement est impossible au nord et au nord-ouest à cause des limites communales de Belleville-sur-Meuse, Thierville-sur-Meuse et Fromeréville-les-Vallons. Il est également impossible au sud car les terrains sont inondables par la Meuse. De nouveaux quartiers font leur apparition : cité Kennedy, Planchettes, Grandes Plantes. La zone industrielle de Baleycourt est créée au sud-ouest de Verdun, dans la continuité du village de Regret et de la côte Saint-Barthélémy. La ville de Verdun est sujette à plusieurs risques naturels. Des cavités se situent sous la commune, ce qui engendre un risque d'effondrement. Des mouvements de terrain peuvent être aussi occasionnés par le retrait/gonflement d'argiles. Située au bord de l'eau et au fond d'une vallée, la ville peut subir les inondations de plaine de la Meuse, ce qui a mené à la création d'un plan de prévention du risque inondation,. Les annales mentionnent que la ville basse est totalement inondée à l'hiver 1245-1246, tout comme en 1302. En 1639, une crue emporte tous les ponts en moins de six heures, et en 1784, les dégâts sont chiffrés à 350 000 livres. En 1814, 1836, 1840 et 1844, le niveau de la Meuse dépasse les 3 m. L'extension transversale du fleuve atteint jusqu'à 1,5 km au sud de la ville. La commune a également été victime des tempêtes de fin décembre 1999 en Europe. En plus des risques naturels, la ville est exposée à des risques liés aux activités humaines. Il existe un risque industriel causé par la présence de l'entreprise chimique Ineos dans la zone industrielle de Baleycourt. Le site est classé Seveso. De plus, le transport de matières dangereuses (TMD) à travers la ville présente un risque, notamment le transport du gaz sur la Meuse. En raison des conflits qui ont eu lieu dans la région durant les deux guerres mondiales, des engins explosifs peuvent être retrouvés dans le sol. Entre 2009 et 2013, 190 tonnes d'explosifs sont ramassées en Meuse, et en vingt ans, 8 personnes ont trouvé la mort. Le 29 mars 2007, un jeune homme décède dans l'explosion d'un obus qu'il manipulait dans son jardin. Les démineurs découvrent 2,5 tonnes d'explosifs à son domicile. En 2013, Verdun comptait 10 216 logements, soit 227 de plus qu'au précédent recensement de 2008, et 2 630 de plus que quarante-quatre ans plus tôt (7 496 logements en 1968). Parmi ces logements, 87,7 % étaient des résidences principales et 0,8 % des résidences secondaires. On dénombrait un nombre important de logements vacants, 1 174, représentant 11,5 % du parc de logements, en augmentation depuis 2008 (seulement 897 logements vacants). Ces logements étaient pour 40,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 57,7 % des appartements. Le nombre moyen de pièces par résidence principale était de 3,8. Le fait qu'il y ait plus d'appartements que de maisons individuelles expliquerait en partie le nombre plus élevé de locataires (57,0 %) par rapport aux propriétaires (40,6 %). La part de logements HLM loués vides était de 20,8 % en 2013 contre 22,1 % en 2008, tout juste supérieur au taux minimum de 20 % fixé par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) de décembre 2000. En avril 2009, la municipalité lance l'Opération de Rénovation Urbaine (ORU) « Verdun Avenir » ayant pour but de changer l'aspect de la ville. Elle prévoit la déconstruction/construction de nouveaux logements, la réhabilitation du bâti existant, la création de nouvelles voiries. Il s'agit également de recréer une mixité sociale, le parc social étant essentiellement concentré sur trois quartiers, et de rééquilibrer l'offre et la demande locative. En juin 2013, le quartier des Planchettes est en plein travaux : 367 logements sont réhabilités ou construits, des aménagements urbains sont mis en place. En août 2015, les travaux arrivent à leur terme dans le quartier de la Cité Verte. Le centre social et culturel emménage dans ses nouveaux locaux, des équipements sportifs sont mis à disposition des jeunes, et 168 logements ont été réhabilités. De plus, 58 logements ont été construits dans d'autres quartiers.

Toponymie

Le nom est attesté sous la forme Virodunum ou Verodunum dès le IVe siècle. Le suffixe dunum est la version latinisée du celtique dun, signifiant forteresse ou colline. Le préfixe ver(o) est une particule intensive s'apparentant au latin super. Le nom de la ville peut donc être interprété comme « puissante forteresse ». À partir du VIe siècle, le nom devient Virdunum ou Verdunum, sans la lettre o. De nombreuses déclinaisons sont utilisées sur les pièces de monnaie : Verdono, Verduno, Vereduino, Vereduno, Veriduno, Virdunis, Virduno, Viridu, Viriduno, Virdun, Viriduni, Viridunum ou Virduni. La ville était également appelée Verunum, Veronum ou Virununo. Le nom de Verdun apparaît pour la première fois au XIIIe siècle. Nommée Verdun, la ville change de nom pour Verdun-sur-Meuse en 1801, une référence au passage de la Meuse dans la commune. Le 7 décembre 1970, elle reprend définitivement le nom de Verdun,. En allemand médiéval, le nom de la commune est Wirten. La ville est parfois appelée Verden, et Werden en allemand.

Histoire

L'histoire de Verdun débute avec les Celtes qui fondent un oppidum du nom de Verodunum (ou Virodunum) (= grande colline) sur un promontoire rocheux entre la vallée de la Meuse et celle de la Scance, son affluent. Dès 57 av. J.-C., en pleine guerre des Gaules, les Romains occupent le site qui semble être un pagus, une subdivision administrative de la Civitas Mediomatricorum (Cité des Médiomatriques) basée à Divodurum Mediomatricorum (Metz). À la suite de la réorganisation administrative des empereurs romains Dioclétien et Constantin Ier, l'agglomération devient le chef-lieu de la nouvelle Civitas Verodunensium, créée par le démembrement de la Civitas Mediomatricorum. Elle est alors l'une des quatre cités de la province romaine de Belgique première avec la Civitas Treverorum (Cité des Trévires) basée à Augusta Treverorum (Trèves), la Civitas Leucorum (Cité des Leuques) basée à Tullium Leucorum (Toul) et la Civitas Mediomatricorum. La ville, qui occupait « La Roche » sur la rive gauche de la Meuse, s'agrandit et franchit le fleuve pour s'étendre sur l'autre berge. C'est à la fois un centre commercial le long du second itinéraire de la voie romaine reliant Reims à Metz, mais aussi un port qui exporte notamment vers l'Europe du Nord et de l'Est des céramiques et des verres d'Argonne. Au IIIe siècle, en raison de l'insécurité grandissante dans la région, la ville se dote de murailles et devient un castrum, comme plusieurs autres villes. Au début du IVe siècle, Verdun est évangélisé par saint Saintin qui fait construire sur le mont Saint-Vanne la première église dédiée à saint-Pierre et saint-Paul. La ville devient le siège de l'évêché de Verdun et saint Saintin, son premier évêque. Les invasions barbares se multiplient alors que l'Empire romain s'effondre. En 451, les Huns ravagent la région et Attila aurait même pris et saccagé la ville. L’évêque installe alors la cathédrale à l'abri dans le castrum romain. Verodunum est à la fois évoquée sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique du IIIe siècle, et dans la Notitia provinciarum et civitatum Galliae (Notice des Gaules), une liste des provinces de la Gaule du Ve siècle. Même si la ville reste une terre d'Empire et l'évêque un Prince d'Empire, la ville est de plus en plus sous l'influence française, par la langue, l'origine des évêques et des ordres religieux, par le style de l'architecture et par l'économie (usage des monnaies et relations commerciales). De plus, le Saint-Empire romain germanique ne protège plus le territoire des villes de Metz, Toul et Verdun (futur Trois-Évêchés) contre les pillards. En 1548, le nouvel évêque Nicolas Psaume se tourne vers la France pour reprendre la situation politique et religieuse en main. Le roi de France Henri II s'allie aux princes protestants d'Allemagne en lutte avec l'empereur des Romains Charles Quint, et devient vicaire d'Empire et protecteur des Trois-Évêchés. En 1552, il organise le « Voyage d'Allemagne » (ou « Voyage d'Austrasie »), une expédition militaire sur le territoire du Saint-Empire. Après avoir pris Metz et Toul sans combattre et s'être rendu en Alsace, il entre pacifiquement dans Verdun le 12 juin 1552. Le soir-même il quitte la ville, laissant derrière lui une garnison de 300 hommes sous l'autorité d'un gouverneur, le maréchal de Tavannes. Quelques mois plus tard, l'empereur Charles Quint cherche à reprendre le territoire des Trois-Évêchés et fait le siège de Metz. Mais la ville résiste sous le commandement du duc François de Guise et le siège est un échec, forçant l'empereur et son armée à se retirer. Avec l'occupation française de 1552, les évêques de Verdun perdent tout pouvoir politique. La ville compte alors 3 chapitres, 14 abbayes et couvents, et 24 églises. Le chapitre cathédral est composé d'un archiprêtre, des archidiacres, un chantre, un écolâtre, un chancelier, une soixantaine de chanoines et des aumôniers. L'évêque Nicolas Psaume prend cependant une part active au concile de Trente (1545-1563) et entreprend de faire appliquer ses décisions et de combattre le protestantisme. En 1558, il fonde une université où l'on enseigne le droit, la médecine, la théologie, la philosophie et les lettres mais elle doit fermer ses portes en 1565. Malgré l'occupation française, le roi de France, tout comme l'empereur, considère toujours Verdun comme une ville impériale. Les évêques sont toujours nommés par le Saint-Empire et la justice est rendue par la Chambre impériale. La ville passe brièvement sous la garde de Charles III de Lorraine de 1590 à 1595. Au début du XVIIe siècle, la monarchie française veut faire définitivement sortir la ville du Saint-Empire. Les relations avec la France s'intensifie. De 1624 à 1635, les ingénieurs du roi érigent une citadelle pour assumer les défenses du royaume. Finalement, en 1648, le traité de Münster, faisant partie des traités de Westphalie, confirme le rattachement de la cité et de l'évêché de Verdun au royaume de France. Les habitants sculptent les armes du roi sur les portes de la cité et adoptent comme nouveau blason une fleur de lys couronnée d'or. La frontière du royaume se retrouvant sur le Rhin, Verdun devient un élément de défense important. Vauban fortifie la ville : il l'enferme dans une enceinte bastionnée, entourée de glacis, et il met au point un système de trois ponts-écluses, dont celui de Saint-Amand, pour inonder la plaine autour de la ville. Mais tous les travaux prévus ne sont pas effectués, ce qui laisse la ville vulnérable, ne pouvant pas résister à un siège. Verdun ne sera alors qu'une place d'arrêt servant d'étape aux troupes royales. La garnison se stabilise autour de 3 000 hommes. Au XVIIe siècle, la cité perd son autonomie judiciaire et administrative et passe sous le contrôle de Metz dont elle devient l'un des cinq puis onze bailliages royaux. Petite ville de 10 000 habitants, place militaire de second ordre et centre administratif modeste, Verdun ne connaît pas un grand essor économique ni de profondes transformations. Au XVIIIe siècle, les activités de Verdun tournent encore autour du commerce régional, de l'artisanat, du bâtiment, des tanneries, des filatures, et des drageries. La ville connaît une période de paix et se retrouve en proie à une fièvre constructrice : la chapelle Saint-Nicolas du collège des Jésuites en 1731, le palais épiscopal, l'abbaye de Saint-Paul et la restauration de la cathédrale en 1755. En 1737, la ville achète l'hôtel Japin pour en faire son hôtel de ville. Deux casernes sont construites pour pouvoir loger les hommes de la garnison : la caserne Saint-Paul (puis Jeanne d'Arc) de 1729 à 1735 et celle de Saint-Nicolas de 1723 à 1766. La Révolution française est plutôt bien accueillie par les verdunois. Une nouvelle municipalité est élue, une garde nationale est levée et plusieurs clubs populaires sont créés. Mais la cité épiscopale connaît également la déchristianisation : les ordres religieux sont supprimés, leurs biens sont vendus aux plus offrants, les prêtres sont enfermés ou déportés. En 1790, le choix de Bar-le-Duc pour devenir le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse) n'est pas accepté mais la ville conserve son évêché. En 1792, à la suite de la déclaration de guerre de la France au Saint-Empire, l'armée prussienne menée par le duc de Brunswick pénètre en Lorraine et fait le siège de Verdun. Les fortifications de la ville sont en mauvais état et elle manque d'artillerie et de militaires d'expérience. Le 30 août, elle tombe aux mains des Prussiens et le commandant de la garnison Beaurepaire est chargé de capituler. Il est retrouvé mort le lendemain dans une salle de l'hôtel de ville, s'étant suicidé pour éviter le déshonneur,. Le 2 septembre, Verdun capitule. Finalement, l'armée prussienne est vaincue le 20 septembre lors de la bataille de Valmy, et quitte la ville le 14 octobre. De sévères mesures sont alors prises contre les collaborateurs. Sous la Convention (1792-1795), 35 verdunois sont jugés à Paris puis guillotinés. Parmi eux, les demoiselles qui avaient offert des dragées au roi de Prusse le 4 septembre 1792, et qui seront appelées les « Vierges de Verdun » sous la Restauration (1814-1830). Des élus municipaux, dont Laurent Pons, réussiront à faire annuler le 9 janvier 1793 le décret d'infamie ayant frappé la ville pour sa reddition. Sous le Concordat de Bonaparte de 1801, le calme revient. La ville accueille des prisonniers britanniques des Guerres napoléoniennes de 1803 à 1814, et ceux-ci participent à la vie de la cité. Mais le diocèse de Verdun disparait, rattaché à celui de Nancy. La ville est peu touchée par les mutations économiques de la révolution industrielle, probablement à cause de sa militarisation croissante. Si le travail de filature du coton apparaît, la tannerie se maintient difficilement et ce sont les activités rurales (élevage, agriculture) qui dominent avec le commerce. L'unique tradition encore existante aujourd'hui est celle de la dragée. L'aspect de la ville, étouffée dans ses fortifications, est profondément modifié : de grands axes de communications remplacent les petites ruelles et des portes dans les remparts ouvrent la ville sur l'extérieur. De nombreuses constructions ont lieu : un abattoir en 1840, un marché couvert en 1853, un théâtre, des ponts... Le chemin de fer arrive dans la ville avec l'inauguration de la gare de Verdun en 1870. Le canal de l'Est, dont les travaux de la traversée de la ville ont débuté en 1874, est ouvert à la navigation le 1er mai 1880. La ville récupère son diocèse en 1817 mais il faut attendre 1823 pour qu'un évêque prenne possession du siège. Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, Verdun est attaquée le 24 août mais résiste aux bombardements de l'artillerie ennemie malgré les gros dégâts subis.Finalement, après le reddition de Metz le 27 octobre, le général Guérin de Waldersbach, commandant de la place, capitule le 8 novembre 1870 après 81 jours de siège. La ville est occupée jusqu'au 13 septembre 1873. Avec le traité de Francfort de 1871, qui entérine l'annexion de l'Alsace-Moselle, Verdun se retrouve à 45 km de l'Empire allemand, et devient la place forte de la frontière Nord-Est. Une première ceinture de 10 forts, dits de la « panique », est érigée sur les hauteurs les plus proches de Verdun. De 1880 à 1914, une seconde ceinture de 43 forts et ouvrages militaires est construite dans un périmètre de 45 km, dont font partie le fort de Douaumont et le fort de Vaux. Le tout forme la place fortifiée de Verdun, reliée par 180 km de voies ferrées avec en son centre la citadelle souterraine de Verdun comme poste de commandement.La garnison passe de 3 422 hommes en 1876 à 27 000 en 1914.Verdun est prête à faire face à une invasion. On complétera utilement ces informations avec le livre de Cédric Spagnoli, Verdun dans la guerre de 1870. Le siège, l'occupation, la mémoire. Après la déclaration de la Première Guerre mondiale en 1914, les civils sont évacués de Verdun et la ville se prépare à la guerre. L'armée allemande envahit le nord-est de la France et encercle à moitié la place forte. La ville n'est accessible que par deux axes menant à Bar-le-Duc : le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot) et la route départementale qui sera appelée « Voie sacrée » par l'écrivain Maurice Barrès. En août 1915, le Quartier Général français ne reconnaissant plus aucune valeur stratégique aux forts, désarme ceux autour de Verdun et supprime la garnison. L’État-major allemand profite alors de la vulnérabilité de la place, dernier rempart avant Paris, pour mener une offensive. Le 21 février 1916 vers 7 heures, deux millions d'obus s’abattent sur Verdun. Mais contrairement à ce à quoi s'attendaient les Allemands et leur commandant en chef le général Erich von Falkenhayn, l'armée française résiste et campe sur ses positions. La bataille dure près de 10 mois, faisant 163 000 morts et 216 000 blessés du côté français et 143 000 morts et 196 000 blessés du côté allemand. À l'automne 1916, l'armée française, profitant de l'offensive de la Somme, contre-attaque, reprend les forts perdus et repousse les Allemands. Verdun est sauvée. La bataille de Verdun de 1916 est l'une des plus importantes du premier conflit mondial. Avec la rotation importante des unités françaises (deux tiers des poilus y ont combattu), Verdun devient le symbole de la guerre, et est connue aussi bien en France qu'à l'étranger. La ville reçoit de multiples distinctions, françaises et internationales, faisant d'elle la ville la plus décorée de France. C'est également là qu'est choisi le corps d'un soldat pour être inhumé dans la tombe du Soldat inconnu à Paris. Le 20 août 1917, l'armée française menée par le général Guillaumat lance une offensive appelée la deuxième bataille de Verdun. Cela permet de regagner du terrain sur les Allemands et de retrouver la position des lignes de 1916. En 1918, l'armée américaine fait une percée en direction de Saint-Mihiel et dégage le nord de Verdun. Après la guerre, la ville est dévastée : un quart est entièrement détruit, une moitié est gravement endommagée et le dernier quart a été pillé. Pendant l'entre-deux-guerres, la ville se reconstruit avec l'aide d'élus meusiens (Raymond Poincaré et André Maginot) et de pays étrangers (Royaume-Uni, États-Unis...). Une ville nouvelle apparaît en 1929, avec des rues élargies, des quais de fleuve dégagés et des monuments, comme la cathédrale, restaurés. De nombreux monuments aux morts sont érigés et l'ossuaire de Douaumont est construit sur les hauteurs de l'agglomération. Verdun devient un lieu de pèlerinage pour les combattants de la Grande Guerre et leurs familles. Verdun n'est plus à proximité de la frontière et cette dernière est désormais défendue par la ligne Maginot. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est évacuée dès juin 1940 et tous les ponts sont détruits. Les Allemands investissent la ville le 15 juin 1940. Elle se retrouve alors dans la zone interdite et est le siège d'une Kreiskommandantur et de la Gestapo. Elle accueille également un camp de prisonniers : le Frontstalag 240. La résistance est active mais ses membres connaissent exécutions et déportations. Les Allemands abandonnent Verdun le 31 août 1944, poursuivis par la Troisième armée des États-Unis (Third United States Army). La ville devient l'un des sièges des forces américaines de l'OTAN et le reste jusqu'en 1966. Après la guerre, Verdun connaît une poussée démographique qui amène la ville à s’agrandir, surtout vers l'est, pour pallier la crise du logement. Jusqu'en 1967, 2 000 soldats américains sont présents, travaillant pour la base logistique de l'Advance Service. La ville reste un lieu de pèlerinage malgré la diminution constante des anciens combattants. Dans les années 1980, la ville n'échappe pas aux difficultés économiques dans le secteur industriel. Le tourisme apparaît comme une activité porteuse au vu de la richesse patrimoniale et historique de la cité épiscopale.À l'été 1994, le Centre mondial de la Paix, des Libertés et des Droits de l'Homme, dont les activités avaient commencé dès 1990, est installé dans l'ancien palais épiscopal.

Politique et administration

L'électorat de Verdun ne manifeste pas de tendance politique bien affirmée, accordant ses faveurs au candidat de la gauche ou de la droite selon les élections. Aux élections municipales de 1995, Arsène Lux (RPF puis DVD) prend la mairie au socialiste Jean-Louis Dumont. Il la conserve en 2001. En 2008, il garde les rênes de la ville avec 52,82 % des voix toujours face à Jean-Louis Dumont (PS). En 2014, Samuel Hazard (PS) reprend la mairie avec 49,41 % des voix face au maire sortant Arsène Lux (DVD) à 40,39 % et Gilbert Prot (FN) à 10,18 %. À l'élection présidentielle de 1995, Jacques Chirac (RPR) est élu face à Lionel Jospin (PS) avec 52,19 % des suffrages verdunois, un score quasi-égal à celui national de 52,64 %. Cependant, au premier tour, c'était Édouard Balladur (UDF - RPR) qui était arrivé en tête dans la ville avec 21,96 % des suffrages, au coude-à-coude avec Lionel Jospin (PS) à 21,86 %. En 2002, le président sortant Jacques Chirac (UMP) est réélu avec 81,58 % des voix face à Jean-Marie Le Pen (FN). En 2007, Nicolas Sarkozy (UMP) arrive en tête face à Ségolène Royal (PS) avec 57,23 % des suffrages verdunois, supérieur au taux national de 53,06 %. En 2012, le président sortant Nicolas Sarkozy obtient 52,96 % des suffrages verdunois, mais c'est François Hollande (PS) qui est élu par les Français avec 51,64 %.En 2017, Emmanuel Macron (LREM) arrive en tête avec 61,47% des suffrages verdunois, face à Marine Le Pen (FN).En 2022, le président sortant Emmanuel Macron (LREM) est réélu avec 53.13% des suffrages verdunois face à Marine Le Pen(RN). Du Moyen Âge à la Révolution française, les magistrats de Verdun sont choisis parmi les membres des trois Estendes de Verdun : les Lignages de la Porte, d'Azannes et des Estouff. Le même système existe dans d'autres villes lorraines, tels que les Lignages de Toul ou les Paraiges de Metz, et à l'étranger comme les Lignages de Bruxelles,. La population de la commune étant comprise entre 10 000 et 20 000 habitants, le conseil municipal est composé de 33 membres : le maire, 9 adjoints et 23 conseillers municipaux. L'hôtel de ville est installé depuis 1738 dans un ancien hôtel particulier du XVIIe siècle construit par Nicolas Japin. La commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes composé de 15 membres, dont un maire élu. Depuis 1793, une trentaine de personnes se sont succédé au poste de maire de Verdun. Plusieurs d'entre eux ont également été des parlementaires : Victor Schleiter (maire de 1925 à 1933), Gaston Thiébaut (1935-1940 et 1944-1947), François Schleiter (1953-1965), André Beauguitte (1965-1977), Jean-Louis Dumont (1989-1995) et Arsène Lux (1995-2014). Ce dernier est celui qui a dirigé la ville le plus longtemps, 19 ans. Verdun est une sous-préfecture du département de la Meuse, chef-lieu de l'arrondissement de Verdun. Depuis le 1er janvier 2016, la commune fait partie de la région Grand Est, créée par fusion des régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne. Auparavant, de 1982 à 2015, elle faisait partie de la région Lorraine. Elle fait également partie de la zone de défense et de sécurité Est. Depuis le 1er janvier 2015, Verdun est le siège de la communauté d'agglomération du Grand Verdun qui regroupe 26 communes. Auparavant, de 2002 à 2015, la ville faisait partie de la communauté de communes de Verdun, qui regroupait 5 communes, jusqu'à sa fusion avec la communauté de communes de Charny-sur-Meuse. La ville est aussi le siège du Pays de Verdun créé en 2004, auquel est membre l'intercommunalité de Verdun avec neuf autres EPCI (Centre Argonne, Région de Damvillers, Pays d'Étain, Meuse-Voie sacrée, Montfaucon-Varennes-en-Argonne, Pays de Montmédy, Pays de Spincourt, Pays de Stenay et Val Dunois). Ce pays est un syndicat mixte qui devrait devenir Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) à la suite de la loi MAPTAM de janvier 2014. Verdun fait partie de la deuxième circonscription législative de la Meuse et de la circonscription européenne Est. À la suite du redécoupage cantonal de 2014, la ville est le bureau centralisateur de deux cantons (Verdun-1 et Verdun-2) qui regroupent au total 6 communes. Auparavant, de 1790 à 1973, elle faisait partie du canton de Verdun avec neuf autres communes, puis, de 1793 à 1982, se voyait partagée en deux cantons (Verdun-Est et Verdun-Ouest), et enfin, de 1982 à 2015, en trois cantons (Verdun-Est, Verdun-Ouest et Verdun-Centre). En 2015, le budget global de la commune était de 16 850 000 €, dont 12 758 000 € de fonctionnement et 4 092 000 € d'investissement. Cela représentait 862 € par habitant, un nombre très inférieur à la moyenne de la strate (1 806 € par habitant). Les dépenses s'élevaient à 25 009 000 €, réparties en 11 986 000 € de fonctionnement et 13 023 000 € d'investissement. Cela représentait 1 283 € par habitant, un nombre inférieur à la moyenne de la strate (1 666 € par habitant). Le budget connaît une forte baisse ces dernières années, variant de 48 928 000 € en 2000 à 16 850 000 € en 2015, avec un maximum de 58 038 000 € en 2002 et un minimum de 16 281 000 € en 2009. La dette de la commune est de 10 629 000 € en 2015, soit 544 € par habitant, un nombre inférieur à la moyenne de la strate (944 € par habitant). Elle a baissé de 24 641 000 € en 2000 à 10 629 000 € en 2015. La capacité d'autofinancement (CAF) de la commune est de 5 236 000 € en 2015, soit 268 € par habitant, un nombre supérieur à la moyenne de la strate (183 € par habitant). La CAF varie beaucoup d'année en année, avec un maximum de 5 236 000 € en 2015 et un minimum de 1 582 000 € en 2004. En 2015, le taux de la taxe d'habitation est de 4,34 %, inférieur de plus de 11 points au taux moyen de la strate (15,98 %), celui de la taxe foncière sur le bâti est de 6,78 %, inférieur de plus de 15 points au taux moyen de la strate (22,48 %), et celui de la taxe foncière sur le non bâti est de 26,35 %, inférieur de plus de 32 points au taux moyen de la strate (59,11 %). Les deux centrales nucléaires les plus proches sont celles de Cattenom (Moselle) à 68 km et de Chooz (Ardennes) à 113 km. Les communautés de communes de Verdun, de Charny-sur-Meuse et de Montfaucon-Varennes-en-Argonne ont un projet d'implantation de parc éolien sur les communes d'Esnes-en-Argonne, Montzéville, Béthelainville et Sivry-la-Perche. Cependant, le 30 septembre 2014, la préfecture de la Meuse refuse de délivrer le permis de construire estimant que le projet porte atteinte aux sites mémoriels liés aux champs de bataille de Verdun tout proches et à leur classification au patrimoine mondial de l'UNSECO. Le réseau d'eau potable de la commune est géré par Veolia Eau. En mai 2013, l'eau est temporairement interdite à la consommation après que des analyses se soient révélées non conformes. La ville dispose d'un assainissement collectif et d'une station d'épuration gérée par le Syndicat Mixte d'Assainissement et Transports Urbains du Verdunois et située sur le territoire de Belleville-sur-Meuse. Cette station a une capacité nominale de 52 500 équivalent-habitant (EH) et un débit de référence de 22 600 m3 par jour. En 2015, la station a eu une charge maximale en entrée de 29 271 EH, d'un débit entrant moyen de 5 404 m3 par jour et d'une production de boues de 445 T/an entièrement traitées par épandage. Les déchets ménagers sont ramassés hebdomadairement. En 2013, 6 416,86 tonnes d'ordures ont été collectées sur le territoire de l'ancienne communauté de communes de Verdun. Depuis 2004, le tri sélectif a été mis en place. En 2013, 729,05 tonnes de déchets ont été collectés dans l'intercommunalité et traités au centre de tri de Fameck (Moselle). La commune possède 23 points de collecte du verre. En 2013, 481,56 tonnes de verre ont été récoltés dans la communauté de communes. Une déchèterie se trouve dans la commune voisine de Thierville-sur-Meuse et est ouverte aux habitants de l'intercommunalité. De plus, une collecte des encombrants ménagers est organisée deux fois par an. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le conseil municipal prend la décision de ne se jumeler à aucune autre ville. Un jumelage entre Verdun et Alep, deux villes martyres, a été envisagé, mais n'a pas abouti.

Population et société

Les habitants de Verdun sont appelés les Verdunois. En 2014, la commune comptait 18 393 habitants. La superficie de la commune étant de 31,03 km2, la densité s'élevait donc à 593 habitants par km2. La ville forme avec les communes limitrophes de Belleville-sur-Meuse et Thierville-sur-Meuse, l'unité urbaine de Verdun, qui rassemblait 24 140 habitants en 2013. D'une surface de 53,3 km2, la densité s'élevait à 453 habitants par km2. Elle est également au cœur de l'aire urbaine de Verdun, regroupant 64 communes et 40 199 habitants en 2013. D'une surface de 762,5 km2, la densité s'élevait à 52,7 habitants par km2. La communauté d'agglomération du Grand Verdun, dont fait partie Verdun, rassemble 26 communes et 28 469 habitants en 2013. D'une surface de 300,9 km2, la densité s'élevait à 94,6 habitants par km2. Verdun se trouve dans l'académie de Nancy-Metz, sous la direction des services départementaux de l'Éducation nationale (DSDEN) de la Meuse, et est le centre de la circonscription de Verdun, l'une des quatre circonscriptions du département,. La commune gère neuf écoles, pouvant accueillir au total plus de 1 200 élèves. Il y a trois écoles maternelles : Commandant Galland (~ 100 élèves), Jacques Prévert (~ 92 élèves) et Jules Ferry (~ 58 élèves). Il y a également cinq écoles élémentaires : Glorieux (~ 111 élèves), Jules Ferry (~ 117 élèves), Pergaud-Michel (~ 118 élèves), Porte de France (~ 120 élèves) et Raymond Poincaré (~ 138 élèves). Il existe une seule école primaire : Caroline Aigle (~ 352 élèves). Le département gère deux collèges : Buvignier et Maurice Barrès,. La région gère quatre lycées : le lycée général, technologique et professionnel Jean-Auguste Margueritte, le lycée professionnel Alain-Fournier, le lycée professionnel Eugène Freyssinet, et le lycée agricole de la Meuse (site de Verdun),. De plus, il existe plusieurs établissements privés : le collège Saint-Jean de Glorieux et le groupe scolaire Sainte-Anne (école élémentaire, collège, lycée général & technologique et lycée professionnel). Verdun ne possède quasiment aucun établissement pour les études supérieures. Le lycée Jean-Auguste Margueritte et le groupe scolaire Sainte-Anne proposent des formations pour obtenir un brevet de technicien supérieur (BTS) dans différents domaines. Le centre hospitalier de Verdun compte deux centres de formation : l'Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et l'Institut de formation des aides-soignants (IFAS). En 2014, les établissements hospitaliers de Verdun et de Saint-Mihiel fusionnent pour former le centre hospitalier de Verdun Saint-Mihiel (CHVSM), le 4e plus gros centre hospitalier de Lorraine après le CHRU de Nancy, le CHR de Metz-Thionville et le centre hospitalier d’Épinal. L'établissement compte 1 187 lits et 1 800 professionnels de la santé, répartis sur quatre sites à Verdun (Saint-Nicolas, Sainte-Catherine, Désandrouins, Saint-Joseph) et un à Saint-Mihiel (Sainte-Anne). Il s'organise autour de huit pôles : « Anesthésie-réanimation » (SAMU/SMUR), « Chirurgie », « Médecine » (cardiologie, médecine interne...), « Mère-enfant » (maternité, pédiatrie...), « Rééducation, Dépendance, vieillissement » (gériatrie...), « Psychiatrie générale », « Médico-Technique et Hygiène » (imagerie médicale, laboratoire...) et « Secteurs médico-sociaux » (EHPAD, USLD...). La ville compte trois foyers-logements d'accueil pour les personnes âgées : les résidences Glorieux, Mon repos et Souville. De plus, il existe l'EHPAD privé associatif Saint-Joseph. La ville accueille plusieurs professionnels de santé : médecins généralistes, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, ophtalmologistes, opticiens, kinésithérapeutes... Le centre hospitalier intercommunal de Verdun - Saint-Mihiel a une capacité, en 2018, de 1 187 lits et places dont : Médecine : 251 Chirurgie : 98 Gynéco-obstétrique : 35 Psychiatrie : 156 Moyen séjour : 117 Long séjour : 48 Hébergement : 377 HAD : 15 SSIAD : 90 La commune compte un commissariat de police nationale en centre ville, rattaché à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de la Meuse, dont le siège est situé à Bar-le-Duc. La ville possède également une police municipale, et une brigade de proximité de la Gendarmerie nationale. Dans la zone de police de Verdun s'étendant sur cinq communes, il y a eu 1 852 crimes et délits qui ont été commis lors de l'année 2012. Ils se décomposent en 64,2 % de vols et dégradations, 13,01 % de violences aux personnes, 12,8 % d'autres crimes et délits (drogue...), 9,4 % de délinquance économique, et 0,65 % de criminalité organisée. Le taux de criminalité est de 67,4 pour 1 000 habitants, supérieur de près de 30 points aux moyennes départementale (32,43 ‰) et régionale (38,98 ‰), et supérieur de 17 points à celle nationale (50,06 ‰). En septembre 2015, la communauté d'agglomération décide d'implanter 37 caméras dans le centre-ville de Verdun, elle prévoit également d'installer une soixantaine de caméras aux entrées des communes adhérentes au dispositif de vidéosurveillance. La ville accueille la caserne du centre de secours des pompiers de Verdun, et est le siège des compagnies Nord-Est et Centre du département. Ces dernières dépendent du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Meuse, dont le siège est à Bar-le-Duc. Le budget du SDIS est de 18,8 millions d'euros en 2015. La commune relève du tribunal d'instance, de grande instance, du tribunal pour enfants et du conseil de prud'hommes de Verdun. Elle dépend du tribunal de commerce de Bar-le-Duc où se trouve également la cour d'assises de la Meuse. Elle est rattachée à la cour d'appel, au tribunal administratif et à la cour administrative d'appel de Nancy. Avec la réforme de la carte judiciaire de 2007, la ville a perdu son tribunal de commerce au profit de celui de Bar-le-Duc. La commune n'est dotée d'aucune prison. Les établissements les plus proches dans le département sont : les centres de détention de Saint-Mihiel (401 places, à 33 km) et de Montmédy (328 places, à 40 km), et la maison d'arrêt de Bar-le-Duc (73 places, à 47 km). Verdun possède cependant une antenne du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de la Meuse, dont le siège est à Bar-le-Duc, et dépend de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg. Le Sport athlétique verdunois, créé en 1909, compte 1 800 licenciés. Il les accompagne de l'apprentissage du sport à la compétition. Il y a notamment des clubs de sport de combat, de raquette et des sports collectifs. La ville possède deux stades : le stade du Parc de Londres (une piste d'athlétisme, un terrain de football) et le stade de la Galavaude (une piste d'athlétisme, un terrain de football avec deux annexes). Les quartiers sont équipés de terrains de jeu en extérieur (football, basketball...) ainsi que de skateparks. De plus, il y a le boulodrome de la Digue. La commune compte également deux gymnases au Parc de Londres, un au planchette, un autre à la Galavaude, puis une salle de combat aux Planchettes, une salle des arts martiaux à la Galavaude, une salle d'escrime, un boulodrome couvert, et un ensemble sportif couvert à Chanteraine,. Des associations gèrent d'autres équipements sportifs autour de la commune : un stand de tir géré par la Société de tir de Verdun, des équipements équestres gérés par l'Étrier Verdunois et un circuit de moto-cross géré par le Motoclub de la Valtoline,. La base de loisirs du Pré l'Évêque - Jacques Barat-Dupont, située au bord de la Meuse, rassemble plusieurs équipements : un grand plan d'eau, la salle polyvalente Cassin, la halle couverte Vannier, une salle de billard, un manège, des terrains de football, des courts de tennis et un parcours de santé,,. L'aquadrome de Verdun, ouvert en 2008, est un centre aquatique permettant la natation sportive, l'apprentissage, et comptant un espace détente et bien-être. Il est équipé d'un grand bassin sportif de 25 m large de 8 couloirs, d'un bassin de loisirs avec jets, bulles, geyser, rivière artificielle et toboggan de 35 m, d'une pataugeoire pour les plus petits, d'un espace détente avec un sauna, un hammam, une salle détente et un jacuzzi. En 2015, la communauté d'agglomération réalise un nouveau practice de golf de 190 m de long et un putting-green de 200 m2 sur l'ancien terrain de football de l'hôpital Désandrouins. Pour la presse écrite, le quotidien régional L'Est républicain publie une édition locale pour Verdun. De plus, la mairie publie occasionnellement un bulletin municipal : Verdun, un avenir partagé. Deux radios locales sont diffusées sur la commune : l'associative Meuse FM (95.0), et la commerciale Kit FM, membre du groupement Les Indés Radios (95.6),. Quatre radios nationales ont un décrochage local : Virgin Radio Lorraine depuis Bar-le-Duc (87.8) Chérie FM Lorraine depuis Metz (103.0), NRJ Lorraine depuis Nancy (107.3) et RCF Marne & Meuse depuis Châlons-en-Champagne (93.0). De plus, plusieurs radios nationales sont captables à Verdun, notamment depuis l'émetteur de Septsarges : France Inter (92.1), Fun Radio (93.9), France Musique (97.4), France Culture (99.3), Nostalgie (100.0), RTL (103.9) et France Info (106.3). Pour la télévision, la ville est couverte par France 3 Lorraine. Elle est reçue grâce au site de diffusion de Septsarges. La commune est couverte par l'internet haut-débit. La zone est dégroupée et les quatre grands opérateurs sont présents. La commune est couverte par les réseaux mobiles 3G et 4G. La ville est le siège du diocèse de Verdun qui couvre totalement le département de la Meuse. Le diocèse est suffragant de la province ecclésiastique de Besançon, et est divisé en 4 doyennés et 20 paroisses. La communauté catholique verdunoise dépend plus précisément du doyenné « Villes » et de la paroisse Saint-Vanne en Verdunois. Cette dernière est découpée en trois communautés dont l'une, Verdun-ville, s'étend sur le territoire de la commune. Cette dernière est composée de la cathédrale Notre-Dame, des cinq églises Sainte-Catherine, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Victor, Sainte-Jeanne-d'Arc et Saint-Sauveur, ainsi que d'un carmel (couvent de l'Ordre du Carmel). La paroisse compte presque 30 000 croyants. Concernant les autres religions, la ville dispose d'une synagogue pour la communauté juive, d'une mosquée pour la communauté musulmane, et d'un temple pour la communauté protestante de l'Église protestante unie de Verdun. Il existe également d'autres communautés : l'Église protestante évangélique, avenue Jules Ferry, et l'Église évangélique « Assemblée de Dieu, rue des Minimes. Verdun est le siège de la délégation militaire départementale. La ville est également au centre de la base de Défense (BdD) de Verdun gérée par le groupement de soutien de base de Défense (GSBdD) de Verdun. De nombreuses unités militaires ont tenu garnison dans la ville et les communes limitrophes. Plusieurs unités basées à Verdun quittent la ville en 1914 et sont réparties dans différents forts pour protéger la place fortifiée de Verdun. Il y a le 151e régiment d'infanterie (1888-1914), le 3e régiment de hussards (1892-1910), le 8e régiment de hussards (1893-1912), le 19e bataillon de chasseurs à pied (1899-1914), le 40e régiment d'artillerie (1906), le 4e régiment d'artillerie à pied (1906), le 6e bataillon du génie (1906), le 5e régiment d'artillerie à pied (jusqu'en 1914), le 162e régiment d'infanterie (jusqu'en 1914), le 61e régiment d'artillerie (1910-1914), le 164e régiment d'infanterie (1913-1914), le 165e régiment d'infanterie (1913-1914), le 166e régiment d'infanterie (1913-1914), le 4e régiment de hussards (1914) et le 9e régiment du génie (1914-1919). Après la Première Guerre mondiale, Verdun retrouve de nouvelles unités militaires : le 511e régiment de chars de combat (1922-1929, 1930-1939),, le 6e régiment de cuirassiers (1928-1939), le 150e régiment d'infanterie (1930-1939), le 4e régiment de dragons portés (1935-1940), le 6e régiment de tirailleurs marocains (1936-1939), l'État-major de la 6e brigade de chars de combat (1939-1940), le 40e régiment d'artillerie nord-africain (1939-1940) et le 74e régiment d'artillerie tractée tout-terrain (1939-1940). Après la Seconde Guerre mondiale, les unités militaires présentes sont le 54 eme régiment d'artillerie (1970-1984), le 150e régiment d'infanterie (1963-1990), le 54e régiment de transmissions (1964-1976),, l'État-major de la 4e division mécanisée (1967-1984), l'État-major de la 15e brigade mécanisée (1967-1984), le 415e bataillon de commandement et de transmissions (années 1960-1980), la 415e compagnie légère de transmissions (années 1980), la 415e compagnie légère de réparation du matériel (années 1980), le 3e régiment d'artillerie de marine (1984-1994) et le 8e régiment du matériel (1985-1990),. À la suite de la dissolution du 150e régiment d'infanterie de Verdun en 1990, le 151e régiment d'infanterie basé à Metz (Moselle) emménage dans la ville. Il est finalement dissout en 1997. En 1998, les 1er et 2e régiments de chasseurs se regroupent pour former le 1er-2e régiment de chasseurs. Ce dernier est implanté dans la commune limitrophe de Thierville-sur-Meuse (garnison de Verdun). En 2009, le régiment redevient le 1er régiment de chasseurs, un régiment de blindés appartenant à la 7e brigade blindée de Besançon.

Économie

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 120 €, ce qui plaçait Verdun au 30 097e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole. Comparé aux autres grandes villes meusiennes, ce chiffre est inférieur à celui de Bar-le-Duc (28 475e rang avec 22 557 €) mais supérieur à celui de Commercy (30 565e rang avec 20 560 €). Comparé à des villes de même importance en Lorraine, il est généralement légèrement inférieur. En 2013, 49,0 % des 8 226 foyers fiscaux n'étaient pas imposables. En 2013, le salaire net horaire moyen était de 11,9 €, inférieur à celui national de 14,3 €. Les femmes sont moins bien payées, avec un salaire net horaire moyen inférieur de 2 € par rapport à celui des hommes. En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 11 472 personnes. On y comptait 70,6 % d'actifs, dont 56,7 % ayant un emploi et 13,9 étant au chômage, et 29,4 % d'inactifs, dont 10,4 % d'élèves ou étudiants et 7,8 % de retraités ou préretraités. Le nombre de chômeurs a légèrement augmenté de 1 476 personnes en 1987 à 1 596 en 2013, ce qui représente un taux de chômage de 19,7 %, bien supérieur au taux national de 10,3 % en 2013. La part des femmes parmi les chômeurs a baissé jusqu'à devenir minoritaire à 49,0 % en 2013 contre 50,9 % en 2008. On comptait 10 802 emplois dans la zone d'emploi en 2013, contre 10 996 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 6 595, l'indicateur de concentration d'emploi était de 163,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offrait trois emplois pour deux habitants actifs. Il y avait donc un excédent d'emplois par rapport à la population résidente, faisant de Verdun un territoire attractif. En 2013, 89,7 % de la population de plus de 15 ans ayant un emploi est salarié, dont 68,3 % en CDI, 11,3 % en CDD, 4,9 % en stage ou apprentissage, 1,4 % en intérim, et 1,1 % en contrat aidé. Au 31 décembre 2014, Verdun comptait 1 624 établissements : 22 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 80 dans l'industrie, 96 dans la construction, 1 137 dans le commerce-transports-services divers et 289 dans le secteur administratif. La majorité de ces établissements (58,4 %) n'emploie aucun salarié, 32,0 % ont entre 1 et 9 salariés, 5,0 % entre 10 et 19 salariés, 3,0 % entre 20 et 49 salariés, et 1,7 % ont plus de 50 salariés. En 2015, 91 entreprises ont été créées à Verdun, dont 72 par des auto-entrepreneurs. Sur ces entreprises, 6,6 % étaient dans le secteur de l'industrie, 7,7 % dans la construction, 40,7 % dans le commerce-transports-hébergement-restauration, 19,8 % dans les services aux entreprises et 25,3 % dans les services aux particuliers. Le secteur primaire représente 1,5 % des emplois de la ville. Le secteur secondaire représente 14,9 % des emplois de la commune, dont 11,2 % pour l'industrie et 3,7 % pour la construction. Il y a trois grandes zones industrielles : la zone industrielle de Chicago (10 ha), le parc d’activité de Verdun / Les Souhesmes (49 ha) situé à 13 km de la ville, et la zone industrielle de Tavannes. Une autre zone, l'Espace Driant, est consacré à l'artisanat avec des entreprises du bâtiment, du transport... Les deux domaines principaux de la ville sont l'agroalimentaire et la chimie. Elle accueille notamment la société Lacto Serum France (groupe Lactalis), spécialisée dans les produits laitiers, mais aussi l'entreprise Berni, qui fait de la préparation alimentaire à base de viande. Dans la confiserie, la Maison Braquier produit les dragées de Verdun. L'entreprise chimique Ineos possède un site dans la zone industrielle de Baleycourt. Le secteur tertiaire représente la grande majorité des emplois de la commune (83,7 %), dont 35,3 % pour le commerce-transports-services divers et 48,4 % pour le secteur administratif. Les administrations publiques représentent près de la moitié des emplois de la commune. Le centre hospitalier de Verdun est le plus gros employeur de la ville ainsi que du département avec 1 865 employés en 2013. L'ancienne communauté de communes de Verdun employait 218 personnes et la ville de Verdun, 136. La ville compte une zone d'activité, l'Actipôle de Verdun, un espace de 31 ha contenant notamment des enseignes d'alimentation, d'ameublement et des concessionnaires automobile... La société Verdun Distribution, spécialisée dans les hypermarchés, est le plus gros employeur privé de la ville avec 193 employés en 2014. Début 2014, la ville comptait 167 commerces, dont 52 magasins de vêtements, 21 boulangeries, 11 fleuristes, 10 magasins de meubles... Le tourisme participe à l'économie locale avec 500 000 visiteurs par an. Le tourisme de mémoire lié à la Première Guerre mondiale est l'un des atouts de la ville, du département et même de la région. En 2014, la citadelle souterraine de Verdun attire 136 651 visiteurs, le fort de Douaumont 170 898 visiteurs, le fort de Vaux 67 833 visiteurs, l'ossuaire de Douaumont 419 151 visiteurs, le Centre mondial de la paix 43 001 visiteurs, et le mémorial de Verdun attire 73 020 visiteurs en 2013.

Culture locale et patrimoine

La commune compte 22 monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et 119 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel. Par ailleurs, elle compte 253 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et 1 objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel.

Pour approfondir

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Charles Aimond, « Occupation de la Cité et de l’évêché de Verdun (juin 1552) », dans Le Pays lorrain, 33e année, 1952, p. 53-58 (lire en ligne) Jean Morette, Verdun, Metz et Verdun, Éditions Serpenoise et Ville de Verdun, 1992, 97 p. (ISBN 2-87692-090-5, BNF 35550069). Alain Girardot (dir.) et al., Histoire de Verdun, Metz, Éditions Serpenoise, 1997, 205 p. (ISBN 2-87692-263-0, BNF 36200908). Paul Gauny et Jean-Paul Mathieu, Verdun, Metz, Serge Domini, 2005, 160 p. (ISBN 2-912645-76-X). Edmond Pionnier, Verdun promenade historique et pittoresque, Bar-le-Duc, Contant-Laguerre, 1901, 72 p. (BNF 31116189, lire en ligne). Guy Le Hallé, Verdun, ma ville, Amiens, Martelle Éditions, 1992, 192 p. (ISBN 2-87890-018-9, BNF 37624930). DRAC Lorraine, Les fortifications de la place de Verdun - 1874-1918, Nancy, Éditions Serpenoise, coll. « Itinéraires du patrimoine » (no 120), 1996, 18 p. (ISBN 2-87692-305-X, BNF 36176864). Stéphane Audoin-Rouzeau et Jean-Jacques Becker, Encyclopédie de la Grande guerre, 1914-1918, Paris, Bayard, 2004, 1342 p. (BNF 39210922). Jean-Luc Pamart, Le paysan des poilus, Sainte-Marguerite-sur-Mer, Éditions des Équateurs, 2004, 172 p. (ISBN 2-84990-009-5, BNF 39287976). François Cochet et al., Les batailles de la Marne : de l'Ourcq à Verdun, Saint-Cloud, Soteca et 14-18 Éditions, 2004, 324 p. (ISBN 2-9519539-2-5, BNF 39250077). François Cochet et al., 1916-2006, Verdun sous le regard du monde : actes du colloque tenu à Verdun les 23 et 24 février 2006, Saint-Cloud, 14-18 Éditions, 2006, 388 p. (ISBN 2-916385-00-2, BNF 40200326). Franck Meyer, Verdun : des ravages à la renaissance, 1915-1929, vol. 1 : Le temps des ruines, 1915-1919, Verdun, Connaissance de la Meuse, coll. « Connaissance de la Meuse », 2006, 143 p. (ISBN 2-9503985-8-8, BNF 40202130). Franck Meyer, Verdun : des ravages à la renaissance, 1915-1929, vol. 2 : Le Verdun nouveau, 1919-1929, Verdun, Connaissance de la Meuse, coll. « Connaissance de la Meuse », 2007, 159 p. (ISBN 978-2-9527791-1-1, BNF 41167813). Liste des communes de la Meuse Liste de personnalités liées à Verdun Liste des comtes de Verdun Liste des maires de Verdun Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Meuse Liste des monuments historiques de Verdun Les batailles de Verdun Zone rouge Liste des bornes de la Voie sacrée Ressources relatives à la géographie : Digital Atlas of the Roman Empire Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressources relatives aux organisations : SIREN data.gouv.fr Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français Ressource relative à la musique : MusicBrainz Site officiel Site officiel de l'office de tourisme