La société du jour: Aiphico

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Aiphico

La société Aiphico a été créée le 1/7/1995, soit 27 années d'activités. Le siège de la société est basé à TARBES 65000. Elle possède 2 établissements. Le gérant de la société est Philippe VALANTIN. Elle a un capital social de 7622 €. Son dernier bilan date du 29/9/2022. Elle emploie 6 à 9 salariés. Aiphico a choisi le statut juridique Société à responsabilité limitée (sans autre indication). Elle opère sous le code NAF 10.71D et évolue dans le secteur .

Société à responsabilité limitée, c'est quoi ?

Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée jusqu'à concurrence des apports et qui présente des caractéristiques d'une société mixte de 2 à 100 personnes (selon le nouveau droit suisse, une personne seule peut également créer sa propre SARL), notamment parce que les parts détenues dans le capital ne sont pas librement accessibles sans accord de tout ou partie des actionnaires. Cette forme de société existe en Italie, en France, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, au Cameroun, aux Pays-Bas, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, au Liban, en Pologne, en Lettonie, en Finlande, en République démocratique du Congo, au Bénin et dans d'autres pays.

Histoire et conséquences du concept de « responsabilité limitée »

Le concept de « responsabilité limitée » et sa mise en œuvre dans les lois au XIXe siècle(en France, lois du 23 mai 1863 puis du 24 juillet 1867 ; en Angleterre, lois de 1856 à 1862 sur les Joint-Stock Company limited) compte, d'après Y. N. Harari dans son célèbre ouvrage Sapiens : Une brève histoire de l'humanité, « parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité » : « Peugeot est une création de notre imagination collective. Les juristes parlent de "fiction de droit". Peugeot appartient à un genre particulier de fictions juridiques, celle des "sociétés anonymes à responsabilité limitée". L’idée qui se trouve derrière ces compagnies compte parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité ». Harari en explique ainsi les avantages : « Si une voiture tombait en panne, l’acheteur pouvait poursuivre Peugeot, mais pas Armand Peugeot. Si la société empruntait des millions avant de faire faillite, Armand Peugeot ne devait pas le moindre franc à ses créanciers. Après tout, le prêt avait été accordé à Peugeot, la société, non pas à Armand Peugeot, l’Homosapiens actionnaire ! ». Cette explication montre que le terme « responsabilité limitée » est un euphémisme : il s'agit en fait non d'une limitation des risques, mais d'un véritable transfert de responsabilité et des risques de l'actionnaire à l'entreprise, à son collectif de travail, responsabilité pénale et économique. Toutefois, quel que soit le montant investi par l'actionnaire, il a toujours le pouvoir et est propriétaire de tous les moyens de production (locaux, machines, moyens informatiques, etc.), y compris ceux acquis grâce aux « millions » empruntés. En effet, l'entreprise, qui acquiert en empruntant, qui rembourse, qui entretient à ses frais les moyens de production, n'est propriétaire de rien, car elle n'est pas sujet de droit quant à la propriété. Grâce à cette « responsabilité limitée » et à la non-existence juridique de l'entreprise, plusieurs procédés permettent aux actionnaires d'accroître les moyens de production qu'ils contrôlent en minimisant au maximum leur mise (le capital social) : investissement par effet de levier, achat à effet de levier, rachat d'actions. Il est donc très compréhensible que les actionnaires recourent à ces procédés plutôt que d’émettre des actions supplémentaires, provoquant l'arrivée d'autres actionnaires avec qui certes les risques sont partagés, mais également le pouvoir et la propriété. Si l'entreprise était, comme une association 1901, sujet de droit, la « responsabilité limitée » serait remplacée par les « responsabilités et propriétés partagées » entre actionnaires et le collectif de travail de l'entreprise, chacun selon sa contribution. Les procédés « à effet de levier » et autres au profit de certains ne seraient plus et beaucoup d'autres s'en réjouiraient.

Dénominations

Selon le pays, elle est désignée par l'expression : Société à responsabilité limitée (sarl) en Suisse romande Société à responsabilité limitée en France (SARL) ; Société à responsabilité limitée (srl) en Belgique francophone Società a responsabilità limitataSocietà a responsabilità limitata (srl) en Italie ou à Saint-Marin ; besloten vennootschap (bv) en néerlandais aux Pays-Bas et en Belgique ; Limited company (Ltd.) au sein des pays du Common law, par exemple en Angleterre ; Gesellschaft mit beschränkter Haftung (GmbH) en Allemagne, en Autriche et en Suisse alémanique ; Sociedad de responsabilidad limitada (SdeRL) au Mexique et autres pays latino-américains ; Sociedade limitada (Ltda.) au Brésil ; Spółka z ograniczoną odpowiedzialnością (Sp. z o.o.) en Pologne.

Droit canadien

Dans les provinces de common law, une société à responsabilité limitée (SARL) est un type de société où, d'après Cliquezjustice.ca, « les biens appartiennent à l’entreprise, les associés partagent les profits et les pertes entre eux, l'entreprise ne fait pas de déclaration de revenus. Chaque associé déclare les pertes et les profits qui lui sont attribués dans sa propre déclaration de revenus. L’entreprise n’est pas une personne selon la loi ». En Ontario, l'article 44.1 de la Loi sur les Sociétés en nom collectif prévoit la formation des sociétés à responsabilité limitée. En droit québécois, l'article 20 de la Loi sur les sociétés par actions prévoit que « Le nom de la société qui ne comprend pas l’expression « société par actions » ou « compagnie » doit comporter, à la fin, la mention «s.a.», «ltée» ou «inc.», indiquant qu’elle est une société à responsabilité limitée ». En outre, il existe une distinction entre la société en nom collectif (SENC) et la société en nom collectif à responsabilité limitée (SENCRL). Une SENCRL est une SENC où les associés ne sont pas personnellement responsables des fautes professionnelles de leurs collègues et des secrétaires de ceux-ci. Cependant, pour effectuer l'émission d'actions, il faut plutôt constituer une société par actions.

Annexes

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10.71D -

Le code APE - NAF 1071D est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 5579 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 15294 salariés, essentiellement des boulangers et des patissiers.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 1071D : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 1071D est : "Pâtisserie".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Pâtisserie, les salariés de cette branche sont essentiellement des boulangers et des patissiers.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 1071D.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 1071D. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Pâtisserie", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 1071D est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Pâtisserie :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Pâtisserie”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Aiphico

L'établissement principal est domicilié au 1 av alsace lorraine, Tarbes 65000. La société possède un autre établissement. 1 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Tarbes 65000, il y a 22 autres entreprises qui ont la même activité.

Les autres établissements

Cette établissement est domicilié au 8 av du marche brauhauban, Tarbes 65000.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Tarbes ?

Tarbes (/tàʁbə/ en français méridional, /taʁb/ en standard) est une commune de Gascogne, dans le Sud-Ouest de la France. C'est aussi la préfecture du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. La ville est située sur l'axe pyrénéen, qui va de l'Atlantique à la Méditerranée, non loin de la frontière franco-espagnole. Sur le plan historique et culturel, la commune appartient à l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, l'Échez, la Gespe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour »), un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Tarbes est une commune urbaine qui compte 42 758 habitants en 2019. Elle est comprise dans l'agglomération de Tarbes et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Tarbais ou Tarbaises. Capitale historique du comté de Bigorre, cette ville pyrénéenne de tradition industrielle s’étend, à une altitude moyenne de 304 mètres, au pied du massif des Pyrénées, dont les sommets (à commencer par le pic du Midi de Bigorre) se détachent nettement dans le paysage urbain. La ville a une surface relativement réduite (15,33 km2). Certaines petites communes voisines, qui jouxtent Tarbes, ont une surface supérieure, c'est notamment le cas pour Ibos (32,88 km2) ou Ossun (27,59 km2). Cette surface limitée explique en partie le nombre de ses habitants (42 426), appelés Tarbais et Tarbaises. En fait, Tarbes est au cœur d'une agglomération comprenant quatorze communes (notamment : Aureilhan, Séméac, Laloubère, Bordères-sur-l'Échez, Soues), constituant son unité urbaine et sa banlieue immédiate, qui représente environ 79 000 habitants. Tarbes constitue aussi la neuvième aire d'attraction urbaine de la région Occitanie (2018), avec 135 654 habitants. Tournée vers les industries de pointe, notamment dans le domaine de l’aéronautique, elle dispose d'un pôle universitaire intégré dans le réseau de l’université de Pau et des pays de l'Adour, qui comprend quatre autres villes du Bassin de l'Adour: Pau, Bayonne, Anglet et Mont-de-Marsan. Le site universitaire de Tarbes accueille aussi plusieurs formations rattachées aux universités Toulouse II Jean-Jaurès / Le Mirail et Toulouse-III-Paul Sabatier. Le campus est situé face aux Pyrénées. Célèbre pour des productions locales telles que le haricot tarbais, Tarbes est également une « ville-marché » et un pôle spécialisé dans l’industrie agroalimentaire. Elle est la pierre d'angle de la nouvelle communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, créée le 1er janvier 2017, qui comprend 86 communes réunissant environ 130 000 habitants sur une surface de 615 km2, ce qui en fait la cinquième plus grande agglomération de la région Occitanie. La ville est le siège historique d'un diocèse catholique érigé au IVe siècle (aujourd'hui « de Tarbes et Lourdes ») correspondant au département des Hautes-Pyrénées.

Géographie

Tarbes est une ville du piémont pyrénéen (304 mètres d'altitude) sise à l'extrême sud-ouest de la région Occitanie (latitude : 43° 13' 58" nord, longitude : 00° 04' 28" est, donc très proche du Méridien de Greenwich), à la frontière sud-est de la région Nouvelle-Aquitaine. La ville est située pratiquement au centre de l'axe pyrénéen Bayonne - Toulouse, dans le département des Hautes-Pyrénées. La situation géographique de Tarbes favorise, dans de nombreux domaines, des liens avec la région voisine de Nouvelle-Aquitaine, et notamment le département des Pyrénées-Atlantiques. Les communes les plus proches sont : Aureilhan (2,2 km), Séméac (2,7 km), Laloubère (2,9 km), Bordères-sur-l'Échez (3,6 km), Soues (3,7 km), Odos (4,3 km), Sarrouilles (4,4 km), Horgues (5,1 km). Sur le plan historique et culturel, Tarbes fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre. La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Adour, l'Échez, la Gespe un bras de l'Echez et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale,. L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes. L'Échez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Maubourguet, après avoir traversé 26 communes. Tarbes bénéficie, grâce à sa situation privilégiée dans le bassin de l'Adour, d'un microclimat plus doux qu'à Lourdes, d'une altitude plus élevée et plus ensoleillé. Les étés y sont chauds et souvent orageux, le printemps est pluvieux et frais alors que l'automne reste doux et ensoleillé ; l'hiver quant à lui est de moins en moins rigoureux mais peut quand même réserver des surprises. Le record de froid a été enregistré en janvier 1985 avec une température sous abri de −17,9 °C ; à l'inverse, on a enregistré +39.2 °C en juin 2022.

Urbanisme

Tarbes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarbes, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes et 79 021 habitants en 2019, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (67 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), prairies (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), terres arables (1,1 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). La ville est découpée en treize grands quartiers, et propose une mairie annexe (Laubadère) et pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, Tarbes est divisée par l'INSEE en 24 sous quartiers. Le territoire de la commune de Tarbes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle.

Toponymie

La ville est nommée pour la première fois au Ve siècle comme Civitas Turba ubi castrum Bigorra, puis sous le nom de Turba au Ve siècle (sans doute une erreur pour Tarba) sans doute une déformation arabe pour la tourbe. C’était une cité importante de la Novempopulanie. Grégoire de Tours au VIe siècle la nomme Talvam vicum. Au Moyen Âge, elle fut appelée Tarbe (1214), Tursa, Tarvia (1284) ou encore Tarbia. À ne pas confondre avec les Tarbelles, dont la capitale était Dax. Selon une carte de la Bigorre aux premiers siècles de l'occupation romaine, Tarbes se nommait Vicus Talva, posée dans le sillon du fleuve Atur (Adour). En occitan, la commune porte le nom de Tarba.

Histoire

Au IIIe siècle av. J.-C., les fondations de la cité tarbaise voient le jour, d'après les témoignages des vestiges exhumés du sous-sol. Par nécessité pour le commerce du sel, des marchands vraisemblablement aquitains cheminaient sur le piémont pyrénéen. Pour continuer leur route, ils devaient emprunter un gué afin de franchir l'Adour descendu de la montagne. Il était plus prudent de fractionner les charges pour franchir le gué à la suite duquel une pause était nécessaire. Le fond de la vallée était dominé par une émergence sablonneuse qui incita les hommes à s'y établir. Puis, Tarba ou Turba connaît une colonisation romaine et se dote de villas antiques et de grands domaines agricoles, découverts notamment dans le quartier de l'Ormeau. L'existence d'un artisanat se vérifie par les restes d'ateliers de potiers et de tisserands. Le noyau urbain, quant à lui, assume des fonctions administratives et sera doté d'une église paléo-chrétienne dès le IVe siècle. Aux Ve et VIe siècles, sous l'effet des invasions barbares qui déferlent par vagues successives, la ville se rétracte autour du castrum, dont un vestige subsiste dans la cour arrière de la préfecture. Vers 840, les Vikings mènent un raid dévastateur à la suite duquel l'évêque de Bigorre relève la ville en commençant par la cathédrale, appelée avec originalité, la Sède. À la fin du XIIe siècle, le comte de Bigorre s'installe dans son château-fort de Tarbes, entraînant à sa suite la cour de justice. Puis la capitale de la Bigorre reçoit une sénéchaussée royale. Deux maisons nobles fondent au XIIIe siècle, hors les murs, l'une le couvent des cordeliers près de Carrère Longue, l'autre celui des Carmes au voisinage du Bourg Crabé. À la fin des siècles médiévaux, la ville se compose de six bourgs fortifiés séparément, juxtaposés et alignés sur un axe ouest-est, dont le noyau primitif est ordonné autour de la cathédrale. On dénombre ainsi la Sède, Carrère Longue, Maubourguet, Bourg Vieux flanqué à l'est du château comtal, Bourg Neuf, Bourg Crabé, chacun entouré de ses propres murailles. Durant les guerres de Religion, en 1569, les troupes de Jeanne d'Albret incendient la cathédrale, les couvents et autres églises ainsi que l'évêché. Malgré les destructions stratégiques pour tenter d'assurer la défense du Bourg Vieux, les habitants sont massacrés. Au XVIIe siècle, après la peste et les problèmes de logement des gens de guerre, Tarbes assure son renouveau avec la reconstruction du palais épiscopal en 1652 (Hôtel de la préfecture aujourd'hui), la fondation d'un troisième hôpital en 1690 et de deux nouveaux couvents (capucins et ursulines). L'irrigation des terres et la force hydraulique utilisée par les artisans sont produites par le système de canaux dérivés de l'Adour. Le XVIIIe siècle annonce un essor démographique, le développement de l'agriculture, de l'artisanat et du commerce. La ville s'étend et des quartiers nouveaux apparaissent (comme l'actuelle rue Maréchal-Foch). Ensuite, l'Assemblée constituante dont fait partie Bertrand Barère de Vieuzac (député de la Bigorre aux États Généraux) décide de la réforme administrative et Tarbes en bénéficie en devenant chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées. Pendant la Première Guerre mondiale, Tarbes intensifie sa production en artillerie du fait de son positionnement géographique en arrière-pays. Le maréchal Foch, commandant-en-chef de toutes les armées alliées, maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, est né à Tarbes en 1851. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 11 septembre 1940, Tarbes, située en Zone Libre, accueille l'Ecole de Cavalerie de Saumur, dénommée à l'époque "École d'application de la cavalerie et du train". C'est de cette école que sont issus les fameux "Cadets de Saumur" qui se sont illustrés par d’héroïques combats sur la Loire en juin 1940, avec d'autres unités françaises. Elle se réorganisera au Quartier Soult, aujourd'hui occupé par le 35e Régiment d'Artillerie Parachutiste, jusqu'à sa dissolution en novembre 1942. En effet, le 11 novembre 1942, les allemands envahissent la zone libre à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord. Le 27 novembre 1942, l’Armée d’Armistice est démobilisée. Tarbes étant en zone libre, désormais envahie, l'Ecole est dissoute. Durant ces deux années passées à Tarbes, elle formera de nombreux officiers qui rejoindront plus tard les Forces françaises libres. L'Ecole se reconstituera à Saumur (Maine-et-Loire), en 1945, sous l'appellation d’ École d’application de l’arme blindée et de la cavalerie devenue, en 2009, l'Ecole de cavalerie (de Saumur). Le choix de Tarbes, en 1940, est lié à l'important Haras national de la ville et au "cheval tarbais" (aussi appelé cheval Navarrin) qui fut traditionnellement le cheval de la cavalerie française. Ce lien avec la cavalerie se retrouve, aujourd'hui encore, avec l'implantation à Tarbes, depuis 1961, du 1er Régiment de Hussards Parachutistes, l'unique régiment français de cavalerie parachutiste, composé de blindés légers aérotransportables. La Résistance civile fait également partie du quotidien de la ville de Tarbes, à qui la Croix de guerre a été attribuée. D'ailleurs, Maurice Trélut, maire "modéré" de Tarbes de 1935 à 1944, est mort déporté à Buchenwald pour avoir aidé de nombreux juifs, avec la complicité active des religieuses et du directeur de l'hôpital de la ville. Maurice Trélut a été reconnu " juste parmi les nations" par l'Etat d'Israël. Son nom est gravé sur le mur d'honneur du mémorial de Yad Vashem. Après le retour de la paix, l'industrie est diversifiée, et on constate une expansion de la démographie, jusque dans les années 80. L'Arsenal a progressivement disparu au fil des restructurations liées, notamment, à la disparition de l'URSS. Cependant, Tarbes demeure une ville à fort caractère militaire avec la présence de ses deux régiments parachutistes: le 1er Régiment de Hussards Parachutistes (1er RHP) et le 35ème Régiment d'Artillerie Parachutiste (35e RAP). régulièrement sollicités pour participer aux opérations extérieures (Opex). Aujourd'hui, Tarbes est devenue une ville universitaire dont l'activité principale relève désormais du secteur tertiaire. En effet, l'Arsenal, principale activité industrielle de la ville (3150 salariés en 1987), a été fermé dans le cadre de la restructuration de l'industrie de défense. Le site a fait l'objet d'un réaménagement pour accueillir des activités industrielles et tertiaires. La ville a été fortement impactée, sur les plans économique et démographique, par cette fermeture non compensée par l'Etat. Outre sa situation géographique privilégiée, à trente-cinq minutes des montagnes des Pyrénées, à moins de deux heures de l'océan Atlantique et trois heures de la Méditerranée via l'autoroute A64, La Pyrénéenne, la ville offre une certaine douceur de vivre et revendique une vie culturelle, associative et sportive dense.

Politique et administration

Tarbes est le chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées et concentre divers services publics dont le Tribunal de grand instance, une succursale de la Banque de France, la Chambre de Commerce et d'Industrie locale, la Chambre de métiers et de l'artisanat et des services... En 2016, la commune de Tarbes a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ » pour la 6e fois consécutive.

Équipements et services publics

Tarbes est une ville verte. Avec une surface totale d'espaces verts de 83 hectares, elle permet d'apporter par habitant une surface moyenne de 19,30 m2 d'espaces verts. Tarbes a obtenu sa quatrième fleur en 2002 dans le cadre du concours des villes et villages fleuris et cherche à conserver cette distinction. Tarbes a également obtenu le Grand-Prix national de fleurissementElle s'honore de plusieurs parcs arborés et fleuris. La ville dispose également d'un centre hospitalier réparti sur trois sites qui forment le Centre hospitalier intercommunal de Tarbes - Vic-en-Bigorre (CHIC-TV). Le 6 juin 2003, l’établissement change de nom et devient le centre hospitalier de Bigorre (CHB) : un site de court séjour (« La Gespe » à Tarbes) et deux sites gériatriques (« L'Ayguerote » à Tarbes et Vic-en-Bigorre). Le projet du nouvel hôpital ultramoderne est en attente. La polyclinique de l'Ormeau en collaboration avec la clinique Pyrénées-Bigorre constitue le deuxième pôle de santé de Tarbes. Chaque année en octobre, sont organisées les Journées pyrénéennes de gynécologie, de reconnaissance mondiale. Trois régiments sont localisés à Tarbes lorsque la Première Guerre mondiale éclate : le 14e régiment d’artillerie basé au quartier Soult, le 12e régiment d’infanterie installé au sein de la caserne Reffye ainsi que le 10e Hussard situé au quartier Larrey. À ces corps militaires, s’ajoute la présence du haras national implanté dans le quartier de Foix-Lescun et sur le passage du Pradeau depuis son transfert d’Auch en 1852, de l’École d’artillerie, des services du Génie ainsi que de la sous-intendance et des fourrages. Unités militaires ayant été en garnison à Tarbes : 53e régiment d'infanterie, 1871 - 1907 14e régiment d'artillerie de Campagne, (avant) 1906 - 1914 24e régiment d'artillerie, 1906 24e régiment d'artillerie divisionnaire, 1939 - 1940 5e régiment de hussards, 1838 - 1839 9e régiment de hussards, 1851 - 1856 1er régiment de hussards, 1858 2e régiment de hussards, 1859 - 1861 10e régiment de hussards, 1901 - 1919 2e régiment de hussards, 1919 - 1940 2e régiment de hussards, 1940 - 1942 2e régiment de hussards, 1944 - 1945 3e compagnie de cavaliers de remonte, (avant) 1906 - 1914 541e groupe vétérinaire Unités militaires actuellement en garnison à Tarbes : 35e Régiment d'Artillerie Parachutiste, depuis 1947, situé au quartier Soult. 1er Régiment de Hussards Parachutistes depuis 1953, situé au quartier Larrey. Il est à noter que le béret rouge du 1er Régiment de Hussards Parachutistes se particularise par une "hongroise" (signe distinctif des hussards qui symbolise les rangées de brandebourgs en fil blanc disposées sur le dolman et la pelisse de l'uniforme des hussards de l'Ancien Régime) tissée, placée sous l'insigne métallique des parachutistes métropolitains. Le 1er RHP est la seule unité parachutiste française à porter une hongroise.

Population et société

Économie

En 2018, la commune compte 20 798 ménages fiscaux, regroupant 37 204 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 880 € (20 420 € dans le département). 38 % des ménages fiscaux sont imposés (44,4 % dans le département). En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 26 977 personnes, parmi lesquelles on compte 65,6 % d'actifs (51,6 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 34,4 % d'inactifs,. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département. La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Tarbes,. Elle compte 27 686 emplois en 2018, contre 26 722 en 2013 et 28 156 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 14 152, soit un indicateur de concentration d'emploi de 195,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,6 %. Sur ces 14 152 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 270 travaillent dans la commune, soit 66 % des habitants. Pour se rendre au travail, 73,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 17,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile). Située au pied des Pyrénées, à l'extrême sud-ouest de la région Occitanie et à la frontière avec la Nouvelle-Aquitaine, sur l'axe Atlantique-Méditerranée, Tarbes est donc à l'écart de la sphère d'influence économique des grandes métropoles régionales : Toulouse, Bordeaux et Montpellier. En effet, plus éloignée de Toulouse (160 km par l'autoroute ou le chemin de fer) et Montpellier (390 km) que ne le sont la plupart des autres villes moyennes d'Occitanie, elle bénéficie très peu du dynamisme de la métropole toulousaine, contrairement aux autres villes bien plus proches de la capitale régionale, notamment Montauban (à 55 km du centre de Toulouse, considérée aujourd'hui comme sa banlieue), Castres (77 km), Auch (78 km), Albi (80 km), Foix (87 km) ou encore Carcassonne (95 km). Proche de la région Nouvelle-Aquitaine, elle est aussi très éloignée de Bordeaux (251 km). Tarbes bénéficie donc très peu ou pas du rayonnement des grandes métropoles économiques régionales, mais elle entretient quelques relations économiques avec Pau et le Béarn, dans la région voisine de Nouvelle-Aquitaine. Étant donné le contexte général, ces deux villes, traditionnellement concurrentes, sont appelées à collaborer, afin de construire ensemble un véritable pôle économique au pied des Pyrénées. Il est à noter que la concurrence traditionnelle entre les deux villes est à l'origine d'un emblématique exemple de gaspillage de fonds publics, dénoncé par la Cour des Comptes et de nombreux économistes. Dans les années 1970, le projet d'un grand aéroport international commun, situé au cœur du triangle Tarbes-Lourdes-Pau, fut abandonné, contre toute logique économique, pour des querelles de clochers. Résultat: aujourd'hui, coexistent difficilement deux aéroports internationaux (Tarbes-Lourdes-Pyrénées et Pau-Pyrénées), situés à une quarantaine de kilomètres l'un de l'autre ! De nos jours, les deux plateformes totalisent plus d'un million de passagers par an, avec un équilibre économique fragilisé par la concurrence. Si le grand aéroport régional, commun aux trois villes, avait été construit, il serait largement bénéficiaire... Tarbes est la deuxième ville industrielle de l'ancienne région Midi-Pyrénées, malgré la disparition de l'Arsenal (GIAT) et de ses 3 200 emplois. Aujourd'hui, elle s'illustre en particulier dans le secteur de la construction ferroviaire (avec Alstom : 630 salariés) et dans le domaine de l'aéronautique et du spatial. Tarbes est, en effet, un site important de l'Aerospace Valley ("Vallée de l'Aérospatiale") avec quelques entreprises de référence, dont Daher-Socata (1600 salariés) qui construit les avions d'affaires de la gamme TBM, comme les TBM 900, 910 et 930, et participe aussi au programme Airbus, en tant que sous-traitant. Son siège social et son principal site industriel sont situés à Ossun, aux abords de l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, au sud de l'agglomération. Ses installations s’étendent sur 53 hectares, dont 8 000 m2 de surfaces couvertes. L'essentiel de la production des TBM est exportée à l'étranger. A proximité de l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées se développent de nombreuses autres entreprises liées à l'aéronautique et l'espace dont Tarmac Aerosave, une société centrée sur trois activités complémentaires : la maintenance, le stockage et la déconstruction d'avions. Le site de Tarbes dispose de 30 hectares et d'imposants bâtiments devenus insuffisants. Ce qui a obligé la société à ouvrir deux autres sites : à Teruel en Espagne (340 hectares) et à Francazal, à proximité de Toulouse. A Bazet, au nord de Tarbes, Boostec, spécialiste mondial de la fabrication d'éléments en carbure de silicium, collabore avec l'Agence Spatiale Européenne, et coopère à différents programmes spatiaux internationaux d'envergure: satellites, télescopes (dont le télescope spatial Herschel lancé le 14 mai 2009), camera spatiale Rosetta, etc. Boostec fait aussi partie du Pôle Européen de la Céramique.La plupart des autres entreprises liées à l"aéronautique sont situées essentiellement dans deux zones d'activités (Pyrène Aéropole et Pyrénia) proches de l'aéroport. Le site de l'usine Alstom de Tarbes est spécialisé dans les systèmes de traction ferroviaire, les modules de puissance et les appareillages. À Tarbes intra muros et en périphérie, plusieurs zones d'activité spécialisées ont été créées: Pyrène Aeropole, et Pyrenia situées à proximité de l'Aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, accueillent des entreprises du secteur aéronautique et spatial qui font partie de l'Aerospace Valley, le Parc des Pyrénées situé à Ibos est aménagé pour l'accueil d'activités artisanales, industrielles, de services et de bureaux ; le Parc Bastillac-Université est consacré à la recherche technologique ; le Parc de l'Adour, à Séméac, est à vocation industrielle, commerciale et tertiaire ; le Parc de Cognac, sur la route de Pau, est consacré à l'artisanat et au tertiaire ; l’Écoparc de Bordères-sur-l'Echez fait l'objet de projets complémentaires concernant la production d’énergie (centrale de méthanisation biomasse en projet), des entreprises consommatrices de froid (Salaisons Pyrénéennes et plate-forme frigorifique Dominique Sallaberry Logistique en projet). Chef-lieu des Hautes-Pyrénées, située au pied des montagnes, à 304 mètres d'altitude, Tarbes est un important carrefour du tourisme des Pyrénées centrales. De Tarbes on peut rayonner sur le piémont et la montagne. Par temps clair, la vue sur les Pyrénées est très dégagée (plusieurs pics autour de 3 000 mètres sont bien visibles). Plusieurs villes et sites touristiques sont situés dans les environs : Lourdes,(21 km), Pau (40 km), le pic du Midi de Bigorre (2 876 mètres) et son observatoire astronomique, le Parc national des Pyrénées, le cirque de Gavarnie et la brèche de Roland, les nombreuses stations de sports d'hiver et d'été, les stations thermales, les grottes et gouffres du département, etc. La ville a développé des infrastructures favorisant l'accueil et les loisirs des visiteurs dans différents domaines, notamment : l'hôtellerie, les nombreux restaurants, des parcs arborés dont le Jardin Massey classé « Jardin remarquable », un complexe cinématographique Mega-CGR de 11 salles, etc. L’Aéroport International de Tarbes-Lourdes-Pyrénées est un important aéroport régional qui a une forte activité durant la période touristique. Tarbes est le siège du Parc National des Pyrénées, dont la zone centrale, appelée cœur de parc, s'étend sur 45 707 ha (16 communes) dans les Hautes-Pyrénées (60%) et les Pyrénées-Atlantiques (40%). Il communique sur plus de 100 km avec le parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu (Espagne) ainsi qu'avec des réserves naturelles comme celle du massif du Néouvielle (2 300 ha). Le cœur de parc est prolongé et protégé par une zone périphérique, appelée aire optimale d'adhésion, dont le règlement est moins contraignant. L'aire optimale d'adhésion est composée de 86 communes ou parties de communes (56 dans les Hautes-Pyrénées et 30 dans les Pyrénées-Atlantiques) qui ont vocation à faire partie du parc national en raison notamment de leur continuité géographique ou de leur solidarité écologique avec la zone cœur du parc national. Le périmètre de l'aire optimale d'adhésion du Parc national des Pyrénées est défini par le décret n°2009-406 du 15 avril 2009. Souvent présentée telle une « ville-marché », Tarbes abrite d'importantes halles et places de marché, débouchés pour l'agriculture locale : halle Brauhauban et halle Marcadieu. La ville est mondialement connue des gourmets pour le Haricot Tarbais, un haricot blanc de grande taille, à la peau filante très fine, avec une chair fondante et moelleuse, une texture délicate et non farineuse. Il bénéficie du Label rouge (1997) et d'une Indication Géographique Protégée (2000)Tarbes est aussi le siège de la Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG), une Société anonyme d'économie mixte (SEM) de 200 salariés, détenue à 68 % par des fonds publics qui "a pour objet principal de concourir à l'aménagement, à l'équipement et au développement économique des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Cet objet comporte d'une part une mission générale de maîtrise de l'eau (...) d'autre part une mission de développement des zones rurales (...) ». le « Grand Marché » a lieu le jeudi matin, place Marcadieu ; Marcadieu est le nom qui désigne l'espace bien particulier du « Grand Marché », qui a une dimension régionale et une personnalité propre : une halle aux grains de style Baltard (1883), une fontaine dite « des 4 vallées » et une seconde, plus modeste, appelée « fontaine des sources de l'amour », fontaines érigées par des sculpteurs locaux au début du siècle. le marché alimentaire se déroule tous les matins à la halle Brauhauban, c'est un marché traditionnel. le marché aux fleurs se déroule le jeudi matin sur la place du Foirail, autrefois haut lieu des marchés à bestiaux. le marché aux puces se tient aussi le jeudi matin sous la halle Marcadieu.

Culture locale et patrimoine

De nombreuses personnalités sont nées à Tarbes, ou ont un lien avec la ville. Toutes ne peuvent être citées ici, mais il est possible d'en trouver la liste sur la page: Catégorie:Naissance à Tarbes Parmi ces personnalités, on peut citer :

Annexes

Hautes-Pyrénées Bigorre Liste des communes des Hautes-Pyrénées Liste des évêques de Tarbes Daher-Socata Haras national de Tarbes 1er Régiment de Hussards Parachutistes (1er RHP) Le Grand Tarbes, Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées Liste des communes des Hautes-Pyrénées Site officiel Office de Tourisme Guide de Tarbes Portail des communes de France Portail des Pyrénées Portail des Hautes-Pyrénées