La société du jour: Immar france

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Immar france

La société Immar france a été créée le 23/5/1991, soit 32 années d'activités. Le siège de la société est basé à ANTIBES 06160. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Giorgio MELCHIONI. Elle a un capital social de 1524 €. Son dernier bilan date du 3/12/2011. Immar france a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20A et évolue dans le secteur .

Société civile immobilière, c'est quoi ?

En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).

Présentation

Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).

Mise en place

La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.

Capitalisation

Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.

Avantages

C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.

Points négatifs

Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.

Comptabilité

Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».

Voir aussi

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68.20A -

Le code APE - NAF 6820A est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 494 764 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 241 600 salariés, essentiellement des agents immobilier.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820A : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820A est : "Location de logement".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de logement, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobilier.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 6820A.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820A. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de logement", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820A est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour l'organisme de formation relevant de l'activité Location de logement :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de logement”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Immar france

L'établissement principal est domicilié au 165 av des oliviers badine, Antibes 06160. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Antibes 06160, il y a 5598 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Antibes ?

Antibes (/ɑ̃.tib/), en italien Antibo /an.'ti.bo/, aussi connu en français sous le nom d'Antibes Juan-les-Pins, est une commune française de l'aire urbaine de Nice située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Antibes est, en 2020, la deuxième ville la plus peuplée du département, après Nice.

Géographie

Antibes, située au bord de la mer Méditerranée, se trouve à 205 km à l'est de Marseille (chef-lieu de région), 23 km au sud-ouest de Nice (chef-lieu de département), 15 km au sud-est de Grasse (chef-lieu d'arrondissement) et environ 10 km à l'est de Cannes. Sa population la place en troisième position du département des Alpes-Maritimes. La ville se situe au nord du cap d'Antibes avec une façade maritime tournée vers la baie des Anges et Nice bien visible à l'est. L'Est du Cap offre des plages de sable, appelées la Garoupe. Plus proches du centre-ville, la Salis, le Ponteil, et enfin la plage de la Gravette, nichée au pied des remparts. Au-delà du Fort Carré, s'étend jusqu'à Villeneuve-Loubet, la plage de galets du Fort. À l'ouest de ce cap, Juan-les-Pins, station balnéaire rattachée administrativement à Antibes, présente des plages de sable blond orientées plein Sud et une vue sur les îles de Lérins. Ce quartier balnéaire se prolonge vers l'Ouest jusqu'aux plages et port de Golfe Juan. La Brague se jette dans la Méditerranée sur le territoire de la commune d'Antibes. La ville dispose d'un climat méditerranéen marqué par la douceur de ses hivers et la chaleur de ses étés ensoleillés. Les pluies brutales et courtes se produisent le reste de l'année. En hiver, les chutes de neige sont exceptionnelles, mais pas impossibles. Le 25 novembre 2008 la ville s’est réveillée sous 15 cm de grêle et de neige roulée tombée dans la nuit, à l'occasion d'un phénomène très local.

Urbanisme

Antibes a donné son nom antique, Antipolis, à une importante zone d'activités, Sophia Antipolis, située dans ses environs (sur cinq communes: Antibes, Biot, Mougins, Valbonne et Vallauris), où sont regroupées des entreprises de recherche et développement dans le domaine des nouvelles technologies. Depuis l'adoption de la loi Alur par décret (no 2013-392 du 10 mai 2013), la commune d'Antibes est l'une des 60 communes des Alpes-Maritimes catégorisées en zone tendue.

Toponymie

D'après les travaux anciens, Antibes aurait été fondée au Ve siècle av. J.-C. ou au IVe siècle av. J.-C. par des Phocéens de Marseille, lesquels, selon le géographe Victor Adolphe Malte-Brun, lui auraient donné son nom, Antipolis (la ville d'en face en langue grecque), en raison de sa « situation sur la côte en face de Nice ». Cette interprétation est erronée dans la mesure où Antipolis a été fondée avant Nikaia. D'après Paul Mejan, qui s'appuie sur les textes du IIe siècle de Scymnos de Chio et de Scylas[Qui ?], ce nom signifierait « ville sur la côte en face de la Corse », les Phocéens étant censés avoir emprunté une voie maritime passant par la Corse pour parvenir sur le littoral provençal. Cette hypothèse ne semble pas plus vraisemblable que la précédente. Le nom de la ville est Antíbol en occitan norme classique et Antibo selon la norme mistralienne. Son gentilé est antibolenc en occitan norme classique et antiboulen norme mistralienne.

Histoire

Des traces d'occupation remontant au premier âge du fer ont été identifiées dans les secteurs du château et de la cathédrale. Sous la chapelle Saint-Esprit ont été mis au jour les restes d'habitat en terre crue. Le rocher d'Antibes semble indéniablement être à cette période le siège d'une communauté indigène entretenant des liens avec les populations méditerranéennes, notamment les Étrusques, comme le montre la présence de nombreuses amphores et de l'épave de la Love au large d'Antibes. Cependant, c'est avec le monde grec, par l'intermédiaire des Phocéens de Marseille, que les échanges restent les plus importants. Les recherches actuelles semblent montrer que la fondation d'Antipolis est relativement tardive. Elle s'inscrit dans le contexte du redéploiement colonial de Marseille (à partir du ive siècle av. J.-C. qui cherche à assurer ses routes commerciales le long des côtes en installant des places fortes, comme Olbia à Hyères, ou des comptoirs, comme Antipolis et un peu plus tard Nikaia (Nice). Lors de l’extension de la ZAC (zone d'aménagement concerté) du Bas-Lauvert, une fouille préventive a été menée, non loin du cœur de l’antique agglomération d’Antipolis où l'on a découvert un établissement agricole romain daté du Ier siècle av. J.-C.. L'emplacement exact de la ville grecque est mal connu. Compte tenu des pratiques coloniales grecques, il est probable qu'elle ait été implantée au pied du rocher d'Antibes, sous la vieille ville actuelle. Des traces d'occupation d'époque hellénistique ont été identifiées autour du château et de l'église paroissiale (ancienne cathédrale), rue du Bateau, sous le cours Masséna et dans le jardin du Presbytère, rue de la République notamment. Le mobilier mis au jour durant toutes ces fouilles montre la prépondérance de produits importés de la région de Marseille, associés à des céramiques campaniennes et des céramiques indigènes. Au début du iie siècle av. J.-C.)[pourquoi ?], les tribus ligures de la région, les Déciates et les Oxybiens, lancent des attaques répétées contre Antipolis et Nikaïa. Les Grecs de Marseille font appel à Rome, comme ils l'avaient déjà fait quelques années plus tôt contre la fédération des Salyens. En 154 av. J.-C., le consul Quintus Opimius défait les Décéates et les Oxybiens et prend Aegythna, oppidum des Déciates. Malgré toutes les hypothèses émises depuis plus d'un siècle par les érudits locaux, on ne connaît ni le lieu de la bataille de 154 av. J.-C. ni le site d'Aegythna. Les territoires « conquis » par les Romains sur les populations indigènes sont donnés aux Phocéens et administrés par l'intermédiaire de ses colonies, Antipolis et Nikaïa jusqu'en 49 av. J.-C. En effet, Marseille ayant pris le parti de Pompée, César victorieux lui enlève ses colonies. À la suite de la prise de Marseille, Antipolis (à la différence de Nikaïa) est détachée de sa métropole, Marseille. Sous l'administration de Lépide, Antipolis accède au statut de communauté autonome, probablement dès 43 av. J.-C., puis, un peu plus tard sous Lépide ou Auguste, à celui de cité (civitas) de droit romain et est intégrée à la province de Gaule narbonnaise. De minuscules monnaies de bronze sont émises à Antibes au nom de Lépide. Elles présentent sur une face la tête d'Athéna et au revers une allégorie de la Victoire avec les légendes LEPI pour Lépide, et ANT, ou ANTI, pour Antipolis. Antibes fut le siège d’un évêché depuis le Ve siècle jusqu'en 1244, date à laquelle le siège épiscopal fut transféré à Grasse. Les fouilles sous la chapelle Saint-Esprit ont permis d'identifier une église paléochrétienne remontant au Ve siècle. D'après la croyance populaire, la cathédrale d'Antibes a été construite sur les fondations d'un temple consacré à Diane et à Minerve. Le premier évêque a été saint Armentaire, nommé par le pape saint Léon le Grand, en 442. Il a construit la première cathédrale qu'il a consacrée à la Vierge Marie. Elle semble avoir subi de nombreux remaniements jusqu'à l'époque carolingienne. La cathédrale a été reconstruite en 1124 après les incursions barbaresques. Le bâtiment actuel a été totalement reconstruit au XVIe siècle, puis en 1746, après le bombardement de la ville pendant la guerre de Succession d'Autriche. Louis XV a financé la construction de la façade qui a été modifiée au XIXe siècle. C'est du Bas-Empire que l'on date habituellement la muraille qui sépare le sommet du rocher d'Antibes du reste de la Vieille-ville, ainsi que la porte encadrée de deux tours cours Masséna, la porte de l'Orme. On ne peut, pour autant, conclure à une contraction de l'habitat urbain. En effet, les différentes fouilles dans la vieille-ville ont livré d'importantes quantités de mobilier de l'Antiquité tardive. C'est notamment le cas de la domus du jardin du presbytère de la rue Clemenceau qui semble occupée jusqu'au Ve siècle, au plus tôt, ainsi que celles de la rue des Palmiers et de la rue de la Blancherie. Malgré la présence de quelques sépultures tardives isolées mises au jour dans le centre-ville, près du cours Masséna ou dans le jardin du presbytère, l'espace sépulcral privilégié autour du port continue de s'étendre autour de la chapelle Saint-Roch, comme l'ont montré les fouilles des années 1950. La présence de caveaux riches en mobilier et d'une sépulture contenant un coutelas autour de la cathédrale est à mettre en relation avec les pratiques funéraires paléochrétiennes : les morts ne sont plus rejetés hors du monde des vivants, mais enterrés au plus près des lieux sacrés autour desquels se regroupe aussi l'habitat. La reine Jeanne Ire de Naples, comtesse de Provence, n'ayant pas eu d'enfant, choisit successivement comme héritiers Charles de Duras puis Louis Ier d'Anjou. Après la mort de la reine Jeanne, tuée en 1381 par Charles de Duras, le conflit entre les héritiers va entraîner une scission du comté de Provence. L'ambition de la famille Grimaldi de Beuil va les rapprocher de Ladislas d'Anjou-Durazzo qui nomme Jean Grimaldi de Beuil sénéchal de Provence en 1387. Ce dernier, avec son frère Ludovic, va négocier avec Amédée VII, comte de Savoie, la dédition de Nice en 1388. La partie à l'ouest du Var reconnaît en 1387 Louis II d'Anjou comme comte de Provence. Après le renouvellement de l'hommage de Nice au comte de Savoie, en 1391, une frontière s'est mise en place le long du Var séparant le comté de Provence des nouvelles terres de Provence qui ne s'appellent pas encore comté de Nice. Par testament Charles V d'Anjou, comte de Provence depuis la mort de René d'Anjou, sans héritier direct, donne le comté de Provence au roi de France Louis XI qui en prend possession en 1482. Sur la mer Méditerranée, la frontière du royaume de France est alors déplacée le long du Var. Antibes devient une ville frontière du royaume et va en suivre les péripéties militaires. Au XVIe siècle, l'affrontement entre les rois de France, à partir de François Ier, et les Habsbourg va amener l'invasion de la Provence. Sous François Ier, elle est envahie à deux reprises par les troupes de Charles Quint , en 1524 et en 1536. La faiblesse des défenses va nécessiter de développer les fortifications de la ville avec la construction du fort Carré. Pendant les guerres de religion en Provence, le duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier l'envahit, avec l'appui des ligueurs du parlement d'Aix, entre le 14 septembre 1590 et le 30 mars 1592. Puis Henri IV entreprit de fortifier la ville. À partir de 1603 les remparts bastionnés de la ville ont été construits sur les plans des ingénieurs du roi en Provence de la famille de Bonnefons, Raymond, mort en 1607, puis son fils Jean, enfin son petit-fils Pierre,. Henri IV a racheté la ville en 1608 aux Grimaldi d'Antibes pour le prix de 250 000 florins. Le premier président du parlement d'Aix, Guillaume du Vair en prit possession pour le roi. Les Grimaldi s'installèrent alors au château de Cagnes jusqu'à la Révolution française. Cette branche est aujourd'hui éteinte, cependant un rameau collatéral, les Grimaldi de Puget, lui survit. En 1648 commencent les travaux de construction de la jetée et du chenal du vieux port. Ils sont complétés par la construction du bastion du port du côté est en 1652. En 1681, à la suite d'une proposition d'Antoine (de) Niquet, Vauban, à la demande de Colbert, fait des propositions pour l'entretien du port qui s'ensable. Vauban visite les places fortes de Provence en 1682. En 1690 des travaux sont commandés pour la réfection de la tour de surveillance de la côte qui se trouve à Notre-Dame de la Garde au cap d'Antibes. Vauban est de nouveau à Antibes en 1693 où il étudie avec Niquet un projet d'amélioration des fortifications. En 1703, Vauban fait un dernier projet de fortification pour Antibes reliant les remparts de la ville au fort Carré, projet non exécuté. La juridiction épiscopale a été rendue à l'évêque de Grasse par arrêt du conseil du 11 octobre 1732. Le vicaire apostolique a été supprimé. En 1746-1747, durant la guerre de Succession d'Autriche Antibes est assiégée par les troupes austo-sardes. Louis d'Aguillon restaure en 1784 l'aqueduc romain de Font Vieille pour alimenter la ville en eau. Le 1er mars 1815 Napoléon Ier quitte l'Île d'Elbe où il était en exil et doit débarquer à Golfe Juan, devant le refus d'Antibes de le laisser accoster. Il espère que la garnison d'Antibes va se soulever contre Louis XVIII. Il envoie alors quelques hommes menés par le capitaine Lamouret pour aider les Antibois au soulèvement. Mais ceux-ci restent fidèles à leur roi, arrêtent l'avant-garde et l'emprisonnent dans la chapelle Saint-Esprit et dans les anciennes loges maçonniques rue des Casemates. Cette fidélité vaudra à Antibes que le roi Louis XVIII lui rende son statut de bonne ville en 1821, fidélité qui est rappelée sur son blason « Fidei Servandae Exemplum 1815 ». En 1866 se forma la Légion d'Antibes sous les ordres de Charles d'Argy. Unités ayant été stationnées à Antibes : 111e régiment d'infanterie, 1870 à 1916 (dissolution) 112e régiment d'infanterie, 1888 à 1923 (dissolution) 7e bataillon de chasseurs alpins, 1900 à 1912 (caserne Dugommier) 9e bataillon de chasseurs alpins, 1926 à 1940 (anéanti à la bataille de Saint-Valéry en Caux) (caserne Dugommier) 20e bataillon de chasseurs alpins, de 1924 à 1940 (caserne Gazan)

Politique et administration

De même que l'ensemble de l'arrondissement de Grasse, Antibes a été détachée du département du Var en 1860, pour former avec le comté de Nice (cédé à la France par le roi de Sardaigne au cours de l'unification italienne) le département des Alpes-Maritimes : ceci explique pourquoi le département du Var est le seul département français portant le nom d'un cours d'eau qui ne le traverse pas. La commune d’Antibes est, en 2016, la troisième ville du département par sa population. Antibes est divisée en trois cantons, mais n'est le chef-lieu que des deux premiers : le canton d'Antibes-Biot (conseiller général Éric Pauget), formé d'une partie d'Antibes et de la commune de Biot (35 410 habitants) ; le canton d'Antibes-Centre, formé d'une partie d'Antibes (28 502 habitants) ; la troisième partie de la commune est rattachée au canton de Vallauris-Antibes-Ouest, sans en être le chef-lieu.Antibes est constitutive, de même que huit autres communes, mais aussi le département, la région et l'État, du parc de Sophia Antipolis, créé en 1969, qui groupe 1 227 raisons sociales et 24 550 emplois directs répartis sur 2 300 hectares de zones d'activités. Par ailleurs, sans rapport direct ni relation structurelle avec le parc, 16 communes de l'arrondissement ont créé, en janvier 2002, la communauté d'agglomération Sophia Antipolis (CASA).

Population et société

Les habitants sont appelés les Antibois. Juan-les-Pins entre dans la grande histoire du jazz le 7 juillet 1960, date de l'inauguration du « Premier Festival européen du Jazz ». Cet évènement fut créé par Jacques Souplet en collaboration avec Jacques Hebey. Cette manifestation sans précédent rassembla des orchestres venus de 13 pays d'Europe dans l'espoir d'être désignés meilleure formation de jazz européenne. En 1960, pour cette grande première, les États-Unis, berceau du jazz, participèrent à ce festival en qualité d'invité d'honneur. Participa à cette première édition l'orchestre Wilbur de Paris avec le bassiste Charlie Mingus, Bud Powell, Dizzy Gillespie (créateur du bebop) ou encore Sister Rosetta Tharpe. À l'origine, ce festival s'étalait sur neuf soirées. Le programme comprenait la Grande finale du Tournoi de Jazz 1960 organisée par la Radiodiffusion-Télévision française et qui se déroula la veille de l'inauguration. C'est le quintette français Arrigo Lorrenzi qui remporta la coupe du tournoi amateur, mais ne pouvant être présent pour recevoir son prix, il fut classé hors compétition. Durant le Festival, les musiciens en compétition devaient se produire en deux lieux différents : dans l'enceinte du stade Fort Carré et dans la Pinède Gould. Mais dès la prestation du 10 juillet 1960 donné en hommage à Sidney Bechet dans la Pinède, les organisateurs comme les musiciens privilégièrent ce site. Ainsi toutes les prestations se déroulèrent à la Pinède. Les vainqueurs de cette première édition furent le trio Pim Jacobs, Win Overgaauw et Rita Reys représentant la Hollande. Des prix furent attribués également aux orchestres des radio-télévisions yougoslave et hongroise. En individuel, Raymond Court, de l'orchestre suisse Pierre Bouzu, remporta le titre de meilleur trompettiste européen de jazz. Le Festival de Jazz de Juan-les-Pins va acquérir ainsi une notoriété mondiale, devenant le plus prestigieux après celui de Newport. Devant le succès remporté par cette première édition, le Festival de Jazz de Juan-les-Pins fut reconduit tous les ans. La manifestation connut une récession dans les années 1971-1972, période durant laquelle la ville de Nice s'octroya le festival, mais dès 1973 le festival reprit à Juan-les-Pins. Depuis lors, il continue d'avoir lieu chaque année en juillet. De grands noms sont passés par Jazz à Juan comme Ray Charles, Keith Jarrett, Ella Fitzgerald, Sonny Rollins, Marcus Miller, Miles Davis, Dee Dee Bridgewater, Norah Jones, ou encore Stevie Wonder, Sting, James Brown... Cinq pôles France élites sont installés à Antibes Juan-les-Pins : la natation, la voile, la gymnastique, le trampoline et l’acrosport et la nage avec palmes. Antibes possède un hôpital (Hôpital de la Fontonne) et de nombreux cabinets médicaux et pharmacies.

Logement

À Antibes, en 2021, le loyer d'une maison revient à environ 18,30 €.m2 alors que celui d'un appartement est légèrement plus cher, en moyenne 18,80 €.m2. Antibes étant une ville au bord de la mer Méditerranée, les prix de vente sont bien souvent plus élevés, comparé à une ville située en zone rurale.Le prix de vente des maisons est aux alentours de 5 470 €.m2 alors que le prix des appartements est légèrement plus bas, environ 4 210 €.m2. De 2021 à 2014, le prix du marché immobilier a augmenté de +32 %.

Économie

La technopole de Sophia Antipolis, implantée à proximité, est un grand pourvoyeur d'emplois sur Antibes qui dispose également d'un parc d'affaires nommé Nova Antipolis.

Culture locale et patrimoine

Le cap d'Antibes Le sentier de Tire-Poil, ancien chemin des douaniers. Le marché provençal Le Marineland d'Antibes, créé en 1970 par le comte Roland de La Poype Le musée Picasso Le musée d'Archéologie (avec le Galet de Terpon) Espace Mer et Littoral de la Batterie du Graillon : La Batterie du Graillon, après un long passé militaire, est devenue en 2013 propriété du Conservatoire du Littoral.La Commune d’Antibes et le Conservatoire du Littoral ont souhaité y créer un véritable outil d’éducation à l’environnement permettant à chacun de découvrir les habitats et espèces marines et terrestres rencontrés dans ce coin de Méditerranée, et tout particulièrement dans le site Natura 2000 "Baie et Cap d'Antibes - Iles de Lérins". Depuis 2014, la Batterie du Graillon permet ainsi de faire découvrir, au travers d'expositions et d'animations, les richesses naturelles et les habitats marins du Cap d'Antibes. En prolongement de ces visites, le public peut découvrir avec un guide naturaliste ces espaces naturels et leurs hôtes au travers d'un sentier subaquatique, d'une randonnée en kayak le long du Cap d’Antibes ou d’une balade le long du chemin des Douaniers. Enfin, la Batterie du Graillon accueille un centre de soins dédiés aux tortues marines trouvées blessées sur le littoral. Une fois rétablis, les animaux sont relâchés dans leur milieu naturel. L’Espace Mer et Littoral s’inscrit ainsi dans un programme opérationnel de préservation d’espèces sauvages en danger. Le musée de la Tour qui retrace l'histoire d'Antibes au XXe siècle Le phare de la Garoupe Le Fort Carré et les remparts Vauban du vieil Antibes Le monument aux morts, représentant un poilu de la Première Guerre mondiale sculpté par Henri Bouchard, situé entre le- Fort Carré et le stade de football. La tombe du général Championnet est située juste derrière le monument, à un angle du Fort Carré Le port Vauban, un des plus grands ports de plaisance d'Europe L'hôtel du Cap-Eden-Roc Le Musée Peynet et du dessin humoristique, de renommée internationale, sur l'illustrateur créateur des « amoureux », dits de Peynet Le musée de la Carte Postale Le château Salé où séjourna Bonaparte et sa famille. Il est situé au fond d'une impasse derrière l'église de l'Assomption, avenue Philippe-Rochat La maison des associations, construite sur l'ancienne chapelle Sainte-Claire Le théâtre, construit sur l'ancienne chapelle de la Miséricorde Le Grand hôtel, place du Général-de-Gaulle L'ancienne herboristerie, place Nationale La Porte de la bibliothèque Antiboulenc Le lavoir, rue du Lavoir Le Mémorial sur la caserne de gendarmerie mobile, escadron 24/6, rue Général-Vaudenberg La Colonne de la place Nationale La Porte des anciennes loges maçonniques (6 rue des Casemates). La maison où fut posée par erreur la plaque indiquant l'endroit d'emprisonnement de la garde de Napoléon Ier, car cette dernière était en fait enfermée dans les loges maçonniques (4 rue des Casemates). La plage de la Gravette, entre la vieille ville et le port Vauban Les plages de sable de Juan-les-Pins La villa Thuret, propriété publique, dont le parc botanique est labellisé jardin remarquable, ouvert au public. Géré par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), ce jardin botanique de 4 ha présente une collection remarquable de plantes et arbres exotiques, notamment 9 cocotiers du Chili. Diverses espèces de palmiers, mimosas, eucalyptus, cyprès sont bien représentées parmi 3 000 espèces de plein air. La villa Thuret abrite le service botanique et plusieurs laboratoires de recherche scientifique. Le jardin a obtenu le label Jardin remarquable du ministère de la Culture en 2007, ; Le château de la Croë, propriété privée, parc planté d'essences méditerranéennes, fermé au public ; Le domaine de La Garoupe et la villa du Clocher, domaine privé. La villa du Clocher fut la propriété de Francis Bouygues. Fermé au public ; La villa Sous Le Vent, propriété privée bordant la Baie des Milliardaires construite par l'architecte Barry Dierks, parc botanique méditerranéen remarquable. Le général de Gaulle occupa, un temps, cette propriété, fermée au public ; La villa Eilenroc, propriété publique, parc botanique exotique, ouvert au public sous certaines conditions. Le domaine des Cocotiers, parc d'acclimatation ou Jacques Duval d'Eprémesnil (1827-1891) développe de nombreuses plantes tropicales. Ce domaine est loti à partir de 1936. C'est l'emplacement actuel du château de l'Aube. 1937 : La Marseillaise de Jean Renoir ; 1940 : Paradis perdu d'Abel Gance, avec Fernand Gravey, Micheline Presle, Elvire Popesco. Scène tournée aux environs de la pointe Bacon. 1952 : Les Quatre Sergents du Fort Carré de André Hugon, avec François Patrice, Michel Jourdan, Jean Carmet. Des copains, de l'amour... et du sport. 1954 : Le Comte de Monte-Cristo. film franco-italien réalisé par Robert Vernay, Ce film a été diffusé en deux époques : 1) La Trahison, 2) La Vengeance. Vues d’Antibes au tout début du film (Porte marine, ruelle, etc.) 1955 : Napoléon de Sacha Guitry, avec Daniel Gélin, Raymond Pellegrin, Michèle Morgan, Sacha Guitry et des vedettes de l'époque, certaines, comme Jean Gabin, dans un rôle très court. 1966 : Ne nous fâchons pas, de Georges Lautner, avec Lino Ventura, Jean Lefèvre, Michel Constantin, Mireille Darc, Tommy Dugan. Scènes tournées au Cap d'Antibes et scène finale à l'Akou-Akou, mythique boîte de nuit située à Valbonne. Cet établissement de nuit a disparu, comme beaucoup d'autres de ce type, à la suite d'un incendie d'origine indéterminée. On voit dans cette scène des élèves du lycée d'Antibes (pas encore dénommé Audiberti) dansant le jerk sur l'air de Gloria de Van Morrison, autour de Mireille Darc. 1967 : Les Cracks film d'Alex Joffé avec Bourvil. La scène de l'arrivée à San Remo de la course cycliste a été filmée dans l'enceinte du Fort Carré. 1969 : La Sirène du Mississipi, de François Truffaut, avec Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo. Une scène montre Belmondo passer du parapet devant la porte donnant vers la place du Revely pour entrer dans une fenêtre de l'immeuble à gauche de la porte, censé être un hôtel où loge Catherine Deneuve. 1970 :Sur un arbre perché, production franco-italienne, réalisé par Serge Korber, sorti sur les écrans en 1971, avec notamment Louis de Funès, Olivier de Funès, Geraldine Chaplin, Alice Sapritch. Le dernier plan du film est une vue aérienne prise par hélicoptère par Daniel Vogel d'un petit îlot qui se trouve entre Antibes et Golfe-Juan, près de La Garoupe. 1980 : Les Gardiennes du pénitencier Partie tournée par Jess Franco au Fort Carré. 1983 : Jamais plus jamais de Irvin Kershner, un James Bond avec Sean Connery, Klaus Maria Brandauer, Max von Sydow. Scène tournée dans le Fort carré. 2008 : Le Siffleur de Philippe Lefebvre, avec François Berléand, Thierry Lhermitte. Plusieurs scènes tournées à la Villa Eilenroc 2012 : De rouille et d'os de Jacques Audiard avec Marion Cotillard tourné au Marineland d'Antibes 2017 : Outre Tombe d'Alexandre Mathis : épilogue du film, plans de mer tournés devant la maison de Nicolas de Staël L'Orchestre d’harmonie Antibes Juan-les-Pins, créé il y a plus de 130 ans, regroupe toutes les familles d'instruments à vent. Son répertoire comprend de la musique classique, de la musique légère et du jazz symphonique. La cinquantaine de musiciens est un mélange de professionnels (professeurs, premiers prix de conservatoires) et d'amateurs, partageant une même passion « la musique d'ensemble ». Faisant partie intégrante de la vie culturelle de la cité, l’orchestre se produit surtout dans des concerts de proximité. Il fit l'ouverture dans les années 1990 du Festival Jazz à Juan. Par ordre alphabétique. Louis d'Aguillon (1725-1812), ingénieur militaire et général français au corps royal du génie. Il reconstruit l'aqueduc approvisionnant Antibes. le duc d'Albany (1853-1884) développe en 1880 Albany-les-Bains, plus tard appelée Juan-les-Pins. Alphonse Allais, Mme, veuve de Maurice Bertrand, y est inhumée au cimetière de Rabiac, ainsi que sa fille Marie-Paule Allais. Paul Arène (Sisteron 1843 - Antibes 1896), félibre, résida et travailla à Antibes dans les dernières années de sa vie. Il y écrivit entre autres La Chèvre d'Or, Le Canot des six Capitaines. Philippe Aubernon (1757-1832), homme politique, né à Antibes. Jacques Audiberti (1899-1965), écrivain français, né à Antibes. Léon Barnaud, vice-amiral français et antibois (Antibes 1845-Antibes 1909). Joseph-David de Barquier (1757-1844), général des armées de la République et de l'Empire, né à Antibes, mort à Belleville. Sidney Bechet (La Nouvelle-Orléans 1889-Paris 1959), musicien de jazz, s'est marié à Antibes le 17 août 1951 avec Elisabeth Ziegler. Mistinguett fut l'un des témoins. Un cortège de 3 kilomètres, avec pour les mariés un carrosse prêté par le prince Rainier de Monaco. C'est à Antibes que Bechet a composé certaines de ses mélodies comme Petite fleur, Les Oignons et Dans les rues d'Antibes. Un square de Juan-les-Pins, avec un buste du jazzman, porte son nom. Jean-Maurice Bosc, Grand Prix de l'Humour noir 1970. Né à Nîmes en 1924. En 1965, il s'installe à la résidence des Fleurs, 13 rue Sadi-Carnot, à Antibes. Le peintre Eugène Boudin est venu y soigner sa santé fragile dans les dernières années de sa vie.Tableaux d'Eugène Boudin à Antibes Raymond Bussières (1907-1982), grand second rôle du cinéma français et sa compagne la comédienne Annette Poivre, étaient des habitués d'Antibes. Bruno Carette (1956-1989), comédien et humoriste français, membre du groupe comique les Nuls, est inhumé au cimetière des Semboules. José Cabrero Arnal (1909-1982), dessinateur de bandes dessinées républicain espagnol, créateur du personnage Pif le chien, est décédé à Antibes. Jean-Étienne Championnet, général de division, né à Alixan (Drôme) le 13 avril 1762. Général en chef de l'armée d'Italie (prise de Naples), mort du typhus à Antibes le 9 janvier 1800. Il est enterré au pied du fort Carré (son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile). Daniel Charles (1935-2008), musicien, musicologue et philosophe. Nathalie Dau, écrivain, est née à Antibes en 1966. Andrée Davis-Boyer, Mamy Scopitone habita la commune dans les années 1960, "villa Relâche". Prospero De Nobili (1858-1945), marquis et député italien enterré à Antibes. André Dubonnet, de l'apéritif éponyme, qui avait sa villa après la pointe Bacon (portant 3 plaques « Dubo-Dubon-Dubonnet »). Balthazar Joseph Emond d'Esclevin ( Antibes, 1765- 1813), général français du Premier Empire Franck Esposito (Salon-de-Provence 1971-), ancien nageur français. Médaille de bronze à Barcelone en 1992, nombreux titres et records. Scott Fitzgerald et Zelda Fitzgerald, habitués de l'hôtel Belles Rives à Juan-les-Pins (plaque commémorative dans le hall de l'hôtel). Christophe Gans, réalisateur français, né à Antibes en 1960. Alexandre Gazan, président du conseil général des Alpes-Maritimes en 1870-1871. Frank Jay Gould (1877-Juan-les-Pins, 1956), homme d'affaires américain, construit l'hôtel le Provençal à Juan-les-Pins. Graham Greene y séjourna durant des années. Philippe Guglielmi, ancien Grand-Maitre du Grand Orient de France est né à Antibes, rue du Safranier, le 16 novembre 1951. Christophe Guillarmé, créateur de mode, est né à Antibes en 1977. Lilian Harvey, actrice allemande, y décède, dans sa villa, le 27 juillet 1968. Armand Jammot (1922-1998) était un habitué d'Antibes. Il est inhumé au cimetière des Semboules. Georges Jouneau (1902-1981), résistant français, Compagnon de la Libération, mort à Antibes. Níkos Kazantzákis, (1883-1957) écrivain grec, vécut deux ans à Antibes de 1948 à 1950. Plaque sur sa maison surplombant la place du Safranier. John Fitzgerald Kennedy visita Antibes quand il n'était que sénateur. Kamel Larbi, footballeur né à Antibes en 1985. Bernard Lecache, (1895-1968), journaliste français, fondateur de la LICA, vécut à Antibes. Jean Leclerc de Pulligny (1859-1939), polytechnicien français, ingénieur-général des ponts et chaussées, proche de Maurice Barrès, écrivain, est mort à Antibes. Liselott Linsenhoff, cavalière allemande de dressage née le 27 août 1927 à Francfort-sur-le-Main et morte le 4 août 1999 à Antibes. Henri Laugier (1888-Antibes 1973), physiologiste français Benjamin-Joseph Logre (1883-1963), psychiatre, mort à Antibes Jean Antoine Lombard dit Brusquet, né à Antibes le 13 juin 1510, fou de cour des rois François Ier, Henri II, François II, Charles IX, premier viguier royal d'Antibes en 1548. M83, groupe de musique électronique fondé en 1999 dans un lycée d'Antibes par Anthony Gonzalez et Nicolas Fromageau. William Somerset Maugham, dramaturge et romancier britannique a évoqué Antibes notamment dans sa nouvelle d'un humour subtil et incisif : Les Trois Grosses Dames d'Antibes. Marcel Maupi, acteur français, y est mort le 10 janvier 1949. Jérôme Maurand, prêtre antibois né au début du XVIe siècle à Antibes, fit de nombreuses découvertes, dessina et recensa les ruines et inscriptions romaines trouvées à Antibes et aux environs, et peut être considéré comme le « premier archéologue antibois », il participa, comme aumônier, à une ambassade à Constantinople qu'il relata son voyage dans Itinéraire d'Antibes à Constantinople. Une recherche historique lui a cependant été consacrée en 2007 Jean Michard-Pellissier, conseiller municipal d'Antibes de 1953 à 1959. Georges Milton, acteur de music-hall et de cinéma, chanteur et artiste de cirque, mort à Juan-les-Pins en octobre 1970. Jean-Baptiste Molette (1758-1827), général des armées de la République et de l'Empire, est mort dans la commune. Nicolas Ier de Monténégro (1841-1921), prince puis roi du Monténégro (1860-1918), mort à Antibes le 2 mars 1921. Paul-Franz Namur (1877-1958), peintre et portraitiste français mort à Antibes le 8 septembre 1958. Jean Orbello (1902-1953), Officier FTP, Compagnon de la Libération Raymond Peynet (1908-1999), illustrateur célèbre avec les Amoureux de Peynet a vécu une partie de sa vie à Antibes. Un musée lui est consacré place Nationale. Pablo Picasso se vit offrir l'occasion d'installer ses ateliers au château Grimaldi en 1946. En 1957, Picasso reçoit officiellement le titre de « citoyen d’honneur de la ville d’Antibes ». En 1970, le château Grimaldi devient musée Picasso. On peut y trouver environ 245 œuvres de l'artiste. Georgette Piccon (1920-2004), artiste peintre, a longtemps séjourné à Antibes, où étaient nés ses parents et a réalisé de nombreuses œuvres représentant la vieille ville, le port ou le cap. Henri Proglio, né le 29 juin 1949 à Antibes, est un dirigeant d'entreprises français. Il exerce actuellement les fonctions de président-directeur général d'EDF. Honoré Charles Reille, né à Antibes le 1er septembre 1775, mort à Paris le 4 mars 1860, général de division, comte de l'Empire. Maréchal de France en 1847 sous Louis-Philippe. Gendre de Masséna, il est inhumé au Père Lachaise dans la même tombe. Bernard Reyboz (1951-2012), est un illustrateur, sculpteur, dessinateur, artiste peintre mort à Antibes. Georg Solti (1912-1997), chef d'orchestre britannique né hongrois, y est mort. Raphaël Tardon (1911-1967), poète et écrivain martiniquais, repose au cimetière d'Antibes. Honoré Tournely (1658-1729), théologien français, né à Antibes. Louis Valentin (1930-2010), écrivain antibois, il a écrit deux ouvrages autobiographiques au sujet d'Antibes vu par un enfant sous l'Occupation. Honoré Vial, né à Antibes le 22 février 1766, frère du général Jacques Vial, général de division, baron de l'Empire, tué à la bataille de Leipzig le 18 octobre 1813. Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Sud. Jacques Vial, né à Antibes le 9 août 1774, frère du général Honoré Vial, général de division, baron de l'Empire, mort à Antibes le 20 mai 1855.

Voir aussi

J. P., Antibes ancien et moderne, Paris, Imprimerie de Gustave Gratiot, 1849 (lire en ligne), p. 85 Chevalier Jean Azari, « Histoire de la ville d'Antibe : avec des notes d'Antoine Léandre Sardou, Edmond Blanc », Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, t. 7,‎ 1881, p. 1-114 (lire en ligne) Léon Heuzey, « Une prêtresse grecque à Antipolis », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 29ᵉ année, no 3,‎ 1885, p. 243-248. (lire en ligne) M. Muterse, « Le siège d'Antibes (1746-1747) », Annales du Midi, t. 3, no 12,‎ 1891, p. 495-526 (lire en ligne) Pierre Cosson, CIVITAS ANTIPOLITANA : Histoire du municipe romain d'Antipolis (Antibes, Grasse, Cannes, Mandelieu…), Nice, Serre éditeur, 1995 (ISBN 2-86410-219-6), p. 272 S. Crançon, « Antibes, le musée d'archéologie », Archéologia, no 488,‎ mai 2011, p. 16-29 (présentation en ligne). Yann Bouvier, Récits de voyage et représentation de l'espace. La Méditerranée de Jérôme Maurand (v.1500-v.1580), prêtre antibois : un espace vécu (mémoire de master, dir. par Pierre-Yves Beaurepaire), Université de Nice, 2007, 292 p. (lire en ligne) Musée archéologique d'Antibes, Aux origines d'Antibes. Antiquité et Haut Moyen Âge, Milan, SilvanaEditoriale, 2013 (ISBN 978-8-836626854), p. 120 Pierre Joannon, Antibes, l’Éden retrouvé : Anthologie, Paris, La Table ronde, coll. « La Petite Vermillon », 31 octobre 1991, 169 p. (ISBN 978-2710324768). Musée Picasso d'Antibes Cap d'Antibes Port Vauban Marineland d'Antibes Liste des rues d'Antibes Alpes-Maritimes Liste des communes des Alpes-Maritimes Histoire des Alpes-Maritimes Commune libre du Safranier Sophia Antipolis Centre de ressources, d'expertise et de performance sportives de Provence-Alpes-Côte d'Azur (CREPS PACA) Maison de Grasse (seigneurs d'Antibes) Site officiel Ressources relatives à la géographie : Digital Atlas of the Roman Empire Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressources relatives aux organisations : SIREN data.gouv.fr Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français Ressource relative à la musique : MusicBrainz Site de l'office du tourisme Portail des communes de France Portail de la mer Méditerranée Portail des Alpes-Maritimes