La société du jour: Sci cedal

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Sci cedal

La société Sci cedal a été créée le 17/5/1991, soit 31 années d'activités. Le siège de la société est basé à CHOLET 49300. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Patrick FOULONNEAU. Elle a un capital social de 15244 €. Son dernier bilan date du 16/10/2019. Sci cedal a choisi le statut juridique Société civile immobilière. Elle opère sous le code NAF 68.20A et évolue dans le secteur .

Société civile immobilière, c'est quoi ?

En droit civil français, une société civile immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée société de gestion immobilière (SGI). Elle ne saurait être confondue avec la société civile de placement immobilier (SCPI), ni avec la société civile immobilière d’accession progressive à la propriété (SCIAPP), ni avec la coopérative d'habitants. Elle fait partie des sociétés civiles patrimoniales qui regroupent les SCI et les sociétés civiles de portefeuille (de gestion de valeurs mobilières).

Présentation

Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien. Cette forme de société exige deux associés minimum au moment de la création. Au cours de son existence, une SCI peut toutefois se retrouver détenue par un unique associé, mais cette situation ne peut être que transitoire. Il existe une autre forme de société civile immobilière, la SCI de construction vente (SCICV) laquelle ne concerne pas les particuliers mais plutôt les professionnels (les promoteurs immobiliers).

Mise en place

La création d'une SCI est simple, et les délais sont courts. Cette création est divisée en quatre étapes indispensables, à réaliser chronologiquement.

Capitalisation

Le capital d’une SCI est appelé capital social, ce capital a une influence non négligeable sur la fiscalité, si bien que la nature même du capital va être définie par les objectifs de la SCI. La valeur comptable des parts sociales est égale à l’actif social (dont notamment les immeubles de la SCI) moins les dettes sociales (emprunt bancaire ou compte courant). Leur valeur vénale peut cependant être très différente, et dépend de multiples autres facteurs, dont leur liquidité, c'est-à-dire la possibilité de les revendre, qui est souvent faible. On parle de capital social faible si le montant de l’actif net social est faible, c'est-à-dire lorsque la société a recouru à un emprunt pour acquérir les immeubles. À l’inverse, on parle de capital social fort lorsque l’actif net social est élevé, c’est-à-dire lorsque la société ne s’est pas endettée pour acquérir ses immeubles. Le capital peut prendre une forme variable. Dans ce cas, le montant du capital minimum et maximum est déterminé dans les statuts. L'avantage est que ce dernier peut varier dans la limite de ces deux valeurs sans qu'il y ait de quelconques formalités à accomplir. La modification du capital dans ces conditions n'entraîne pas la publication d'une annonce légale ni de modification des statuts. Les nouveaux associés (non fondateurs) peuvent aussi conserver l'anonymat et ne pas figurer dans les statuts.

Avantages

C'est une bonne solution pour éviter les blocages pouvant naître de l'indivision, dans la mesure où le désaccord des associés n'empêche pas le(s) gérant(s) de la SCI de prendre les décisions nécessaires à la bonne gestion du patrimoine. Elle confère un avantage fiscal pour la transmission des parts, dans la mesure où - contrairement à l'immobilier détenu en direct, où seule la valeur « brute » est prise en compte - elle autorise la déduction d'un éventuel endettement pour déterminer la valeur de l'actif net qui sera l'assiette du calcul des droits de mutation. Elle offre un avantage patrimonial car une SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales de manière plus souple qu'un bien immobilier qui suppose la création d'une indivision. Cette procédure, si elle est étalée dans le temps, permet de bénéficier des abattements disponibles dans le droit français pour les dons faits du vivant du donateur, et ainsi d'éluder ou de minorer les droits de succession. De plus, la très grande liberté laissée par le législateur dans la rédaction des statuts de la société permet au donateur de garder le contrôle de la société avec très peu de capital en s'instituant gérant inamovible. Elle peut constituer une protection contre ses créanciers personnels (en raison de la difficulté de revente des parts). Elle peut permettre une alternative à la gestion classiquement lourde des biens immobiliers d'un incapable (gestion libre par le gérant dans la limite de l'objet social). La SCI à capital variable peut permettre l'entrée de nouveaux associés (personnes physiques ou personnes morales), sans apparaître dans les statuts.

Points négatifs

Les associés d'une SCI sont responsables indéfiniment des dettes de la société sur leurs biens propres. Ainsi un créancier peut se retourner contre les associés pour le paiement des dettes, mais seulement après avoir vainement discuté celles-ci dans le patrimoine de la société. La responsabilité étant illimitée, mais non solidaire, les associés ne seront tenus des dettes dont la société ne peut s'acquitter qu'en proportion de leur participation dans le capital social. Attention donc aux associés incapables juridiquement (dont les mineurs). Pour que les éventuelles conséquences fiscales produisent tous leurs effets il faut veiller à ce que la SCI ait une réalité et réponde à de nombreuses obligations : juridiques, comptables et fiscales (Assemblée Générale annuelle, tenue d'une comptabilité…), qui peuvent engendrer des coûts. Il est recommandé, en amont de sa création, de soumettre le projet de SCI à un professionnel du Droit (notaire ou avocat), voire à un expert-comptable pour les aspects les plus techniques, et en particulier si l'option d'un assujettissement à l'impôt sur les sociétés est envisagée. Une SCI peut se révéler très utile à condition de savoir pourquoi — et donc comment — on la constitue. Avant sa création, on devra s’assurer de savoir dans quelle condition elle pourra potentiellement être dissoute un jour. L'objet de la société est essentiel. Pour bénéficier de la fiscalité transparente (imposition des associés à l'impôt sur le revenu des personnes physiques), cet objet doit être civil. Si la société exerce une activité commerciale, elle sera en effet soumise à l'impôt sur les sociétés. Se méfier de l’apparente simplicité juridique a priori de cette forme juridique de société.

Comptabilité

Une fois la SCI immatriculée, le gérant doit tenir une comptabilité car : le fisc peut lui demander des justifications ;le gérant doit effectuer une présentation annuelle des comptes pour approbation par l'assemblée des associés. Cette obligation se justifie d'autant plus que les associés sont indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leur apport.Les SCI sont majoritairement des sociétés dites « fiscalement transparentes », c'est-à-dire que, sauf option pour l'impôt sur les sociétés, ce sont les associés qui sont personnellement redevables de l'impôt en fonction de leur catégorie d'imposition et à due proportion de leur participation au capital. Par exemple l'associé personne physique sera imposé selon les règles des revenus fonciers (loyers encaissés et charges décaissées). L'option pour l'impôt sur les sociétés autorise la déduction de l'amortissement des immeubles du résultat fiscal. Cette option peut aussi être retenue dans une optique de capitalisation des revenus (la distribution de dividendes aux associés étant facultative). La SCI est alors qualifiée de « fiscalement opaque ».

Voir aussi

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68.20A -

Le code APE - NAF 6820A est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 494 764 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 241 600 salariés, essentiellement des agents immobilier.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820A : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820A est : "Location de logement".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de logement, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobilier.

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La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820A. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de logement", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820A est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour l'organisme de formation relevant de l'activité Location de logement :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de logement”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Sci cedal

L'établissement principal est domicilié au 15 rue des roussines, Cholet 49300. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Cholet 49300, il y a 679 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Cholet ?

Cholet est une commune française, chef-lieu d'arrondissement, située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Elle est la commune principale des Mauges, au sud-ouest de l'ancienne province d'Anjou, à proximité immédiate de la Loire-Atlantique (ancienne province de Bretagne), de la Vendée et des Deux-Sèvres (ancienne province du Poitou). L'architecture et l'héritage culturel locaux sont fortement influencés par cette situation géographique.

Géographie

Cholet se situe à l'extrémité sud-ouest du département de Maine-et-Loire, aux limites de trois départements des Pays de la Loire (Maine-et-Loire, Vendée, Loire-Atlantique) ainsi que d'un département de la région Nouvelle-Aquitaine (Deux-Sèvres). À vol d'oiseau, la commune se situe à 51,6 km au sud-ouest d'Angers, à 60,2 km au nord-est de La Roche-sur-Yon, à 53,4 km au sud-est de Nantes et à 106,7 km au nord-ouest de Poitiers. La confusion, selon laquelle Cholet est située en Vendée, persiste dans la pensée populaire alors qu'elle en est éloignée géographiquement d'une dizaine de kilomètres. Cette situation est due à sa plus forte ressemblance physique avec la Vendée qu'avec le reste de l'Anjou et de ses constructions en pierres de taille du bassin de la Loire mais aussi par le fait que Cholet est la principale ville conquise par l'armée catholique et royale durant la guerre de Vendée. Cholet est limitrophe de onze autres communes dont une en Deux-Sèvres et une autre en Vendée. Le 3 août 1973, Le Puy-Saint-Bonnet, qui appartient au département des Deux-Sèvres dans la région Poitou-Charentes, fusionne avec sa voisine Cholet. Les limites de départements et régions sont donc modifiées à cette occasion. Le Puy-Saint-Bonnet adopte le statut de commune associée et conserve pour elle-même son ancien code INSEE issu des Deux-Sèvres. Au niveau régional, le territoire de Cholet est situé dans le domaine sud armoricain (plus précisément le domaine choletais) marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites (à deux micas muscovite et biotite) intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme. Cholet fait ainsi partie d'une grande ceinture de leucogranites au sud du Massif armoricain. Cette ceinture correspond à un immense batholite mis en place dans des roches métamorphiques, seuls quelques plutons atteignant le Paléozoïque épimétamorphique. Ce batholite est subdivisé en plusieurs bandes (« rubans ») qui montrent une nette divergence vers l'Est : un axe majeur (Pointe du Raz - Nantes - Parthenay - Millevaches) à convexité nord-est (orienté N 110-130 °E) associé au cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km), duquel fait partie Cholet ; au nord de cet axe, la bande Locronan-Lizio correspondant à plusieurs rubans orientés N 60 à 100°E (chapelet d'apophyses Bignan, Guéhenno, Savenay, etc.) ; au sud de cet axe, une échine discontinue de moles syntectoniques (massifs de Trégunc, Pont-l'Abbé, Port-Louis-Ploemeur, Glénan-Quiberon-Houat-Hoedic-Guérande-Le Croisic, Saint-Brévin, Noirmoutier-La Roche-sur-Yon) allongés en direction sud-armoricaine dont le parallélisme avec le cisaillement sud-armoricaine incite à penser à l'influence indirecte d'une contrainte linéamentaire. Ces granites intrusifs, datés de 320 millions d'années, sont produits par fusion de métasédiments avec des taux de fusion faibles, probablement en relation avec des processus de relaxation thermique. Au niveau local, le territoire appartient plus précisément au complexe de Cholet-Thouars qui affleure au sein du bloc précambrien des Mauges selon une bande d’environ 60 km sur 15 km, structure synclinale depuis Cholet jusqu’à Thouars. Ce complexe comprend une puissante unité éruptive essentiellement rhyolitique à l’ouest (« Rhyolites du Choletais »), qui se prolonge vers l’est en un ensemble à dominante microgranitique (« Microgranite de Thouars ») où se « fondent » des pointements dioritiques à gabbroïques comagmatiques. Ces ensembles magmatiques datés de - 520 Ma correspondent à un volcanisme bimodal à composante crustale (volcanisme acide rhyolitique) et mantellique (volcanisme basique gabbroique) de distension intracontinentale, ce qui suggère la formation d’un « Rift du Choletais » qui a avorté et n’a pas évolué vers une océanisation. La superficie de la commune est de 8 747 hectares ; son altitude varie entre 63 et 184 mètres. On trouve plusieurs repères de niveau d'altitude à Cholet : celui de la gare indique 125,278 mètres ; le plus haut relevé se trouve au rond-point de Paris, qui enregistre 130,990 mètres. Cholet possède plusieurs plans d'eau : le lac de Ribou ; l'étang du Bois-Régnier ; l'étang de la Godinière qui s'étend sur 7 ha avec un volume d'eau de 110 000 m3 au nord-ouest de Cholet ; l'étang de Mocrat d'une surface de 6 865 m2 ; l'étang des Noues.Sur des communes voisines on trouve deux autres plans d'eau qui alimentent également Cholet : le lac du Verdon (sur les communes de Maulévrier, La Tessoualle et Saint-Pierre-des-Échaubrognes) ainsi que l'étang de Péronne à Chanteloup-les-Bois. Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1965 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Urbanisme

Cholet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Cholet, une unité urbaine monocommunale de 54 037 habitants en 2019, constituant une ville isolée,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,6 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), zones urbanisées (16,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %), forêts (2 %), eaux continentales (0,8 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 26 169 logements, alors qu'il était de 24 130 logements en 1999. Parmi ces logements, 93,5 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,6 % des appartements. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,0 %, en légère hausse par rapport à 1999 (56,1 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 18,8 % contre 19,6 % en 1999. En 2009, moins de la moitié (47 %) des ménages ont emménagé dans leur résidence principale il y a dix ans ou plus. Sur le total des 24 446 résidences principales, 9 240 (37,8 %) possèdent plus de cinq pièces et 1 286 (5,3 %) ne possèdent qu'une pièce unique. Le nombre moyen des pièces se situe à 4,1 en 2009 (4,8 pour les maisons, 3 pour les appartements). La très grande majorité des résidences (97,9 %) possèdent une salle de bain disposant d'une baignoire ou d'une douche. Pour le chauffage, la plupart des résidences (59,6 %) possèdent un chauffage central individuel, 17,1 % possèdent un chauffage individuel tout électrique et 20,7 % un chauffage central collectif. Enfin 65,6 % des résidences possèdent au moins un emplacement de stationnement. La ville prévoit plusieurs projets d'aménagements urbains dans une optique de renouvellement et de développement urbain des zones d'habitat et des zones d'activités. Les projets majeurs sont le Val de Moine, le Cormier et le Cœur de ville.

Toponymie

L'étymologie du toponyme Cholet est discutée (grammatici certant). Au XIe siècle, on trouve le nom de Cholet sous différentes formes latines, soit du type Cauletum, soit Calletum castrum. À partir de là, deux étymologies sont proposées sans qu'il paraisse possible de trancher : une traditionnelle, dérivant ce nom de caulis (chou) ; le nom commun cholet existe dans la région pour désigner une plantation de choux (on retrouve cette étymologie dans plusieurs noms de communes françaises : Caulières (Somme), Caullery (Nord), etc. ; une autre se réfère précisément à la forme Calletum castrum (ou calletum) qui vient du gaulois latinisé calla (rocher) — dérivé d'une racine préceltique *kal- que l'on retrouve dans le nom de Chalonnes — et Cholet signifie alors château sur un socle rocheux.Une troisième proposition indique que Cholet vient du gaélique koilte, armoricain coelte, la forêt. De coelte les Romains ont fait, en transposant le e final, Coletum (cartulaire de Chemillé 1030-1080), puis Choletum (cartulaire de Saint-Serge 1052-1094 et cartulaire de Chemillé 1082-1100) qui devient Choleth (1100-1120), Choleit (1125-1134) et enfin le Cholet d'aujourd'hui, que nous trouvons même écrit à la façon moderne dans le cartulaire de Chemillé aux deux années 1052 et 1082.

Histoire

De nombreuses découvertes permettent de prouver l'existence d'une présence préhistorique sur le territoire de la commune. Y ont été retrouvés, notamment, plusieurs polissoirs et trente-trois haches de pierre polie. De l'époque néolithique, il ne reste plus que trois menhirs à Cholet : un situé au lieu-dit la Garde, un second (la Pierre Plate) au lieu-dit la Pochetière et un troisième (le Grand menhir de la Garde) déplacé au jardin du Mail à Cholet en 1885. Quatre autres menhirs au lieu-dit Gué-au-Boin et un cinquième à La Bréchoire ont été détruits ou sont disparus. Des époques celtique et gallo-romaine, il ne reste que peu de vestiges : une nécropole, allant du néolithique à l'antiquité, mise au jour dans le quartier Montruonde et regroupant des tombes à inhumations et à incinérations ; une voie romaine reliant Poitiers à Nantes par Segora, traversant le territoire, près de la gare ferroviaire ; les fouilles archéologiques[Quand ?] ont mis au jour un habitat fortifié gaulois, au lieu-dit des Natteries. L'ensemble quadrangulaire daté de La Tène couvre environ 128 m2. Les poteaux les plus importants mesurent entre 60 et 70 cm de diamètre. Foulque Nerra, comte d'Anjou, réussit à mettre la main sur l'ensemble du territoire des Mauges, au début du XIe siècle. Une place forte y est construite et confiée à un fidèle du comte d'Anjou : selon Célestin Port, la famille dite désormais de Cholet n'exerce pas encore la seigneurie mais possède la châtellenie. En 1075, c'est Hamelin de Cholet qui détient la place, suivi de son fils Jean. Vers 1092, elle appartient à Rainauld, puis à son fils Mathieu. On trouve le fils de Mathieu, André, vers 1150, puis Raoul de Cholet, vers 1169 ; des parents des châtelains sont également cités : Normand et Guillaume de Cholet, Hameline religieuse au Ronceray et Milecende de Cholet prieure de Seiches-sur-le-Loir. La famille de Cholet s'éteint au début du XIIIe siècle en se fondant dans celle de La Possonnière : en effet Guillaume de Cholet marie sa fille au seigneur de La Possonnière, dont la famille règne tout le long du siècle sur Cholet. Le château est reconstruit. Mais au début du XIVe siècle, le fief est récupéré par le suzerain, le seigneur de Chemillé. Par le mariage de Thomasse de Chemillé — probablement une Chemillé-Thouars, peut-être une sœur ou du moins une proche parente de Thomas de Chemillé qui fut le père de Jeanne (dame de Chemillé et de Mortagne) et par elle le beau-père de Barthélemy (Jean) de La Haye-Passavant — avec Philippe de Montalais, sire de Chambellay, Cholet passe en 1340 dans la famille de Montalais puis, par le mariage de leur petite-fille Marie de Montalais (fille de Robin, sœur d'Ambroise, tante d'Hugues et grand-tante de Mathurin de Montalais) avec Briant V de Montjean (mort vers 1400), dans la famille de Montjean,. En 1343, le sel devient un monopole d'État, par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de grande gabelle et comprend seize tribunaux spéciaux ou greniers à sel dont celui de Cholet. Jean II de Montjean (mort vers le milieu du XVe siècle, fils de Jean Ier et petit-fils de Briant V de Montjean et Marie de Montalais) décide d'aliéner les terres de Cholet à Jean d'Orléans (le grand-père paternel de François Ier), qui les revend en 1463 à Antoinette de Maignelais (née vers 1434), liée à Charles VII puis maîtresse de François II, duc de Bretagne. Elle meurt vers 1474/1475 ; elle est inhumée dans la chapelle des Cordeliers de Cholet. Son fils Artus de Villequier hérite mais doit vendre à Tanneguy du Chastel et à sa fille Jeanne du Chastel. Jeanne du Chastel, dame de Combourg par sa mère Jeanne Raguenel, étant mariée avec Louis de Montjean (fils aîné de Jean II et mort avant 1508), Cholet revient donc aux Montjean. Leur fils le maréchal René de Montjean épouse sans postérité Philippes de Montespedon (prénom alors épicène) ; veuve en 1539, elle se remarie en 1544 à Charles de La Roche-sur-Yon et lui laisse Cholet ; Philippes de Montespedon était de son propre chef dame de Beaupréau et de Chemillé. L'héritier de Philippes de Montespedon, Guy III de Scépeaux, vend la terre de Cholet dès 1578 à André de Beauvau-Pimpéan, fils de René, fils de Louis, fils d'Antoine, fils lui-même de Bertrand de Beauvau. André meurt tragiquement, exécuté en 1579. André a été le mari de Philippa/Philippe de Naillac morte en 1603, fille de René de Naillac, 1er écuyer de Charles IX. Veuve, elle se remarie en 1581 avec Claude III Barjot de Moussy. Léonor Ier Barjot (il serait mort après 1643) — devenu prêtre oratorien), fils de Claude III Barjot et de sa 1re femme, Anne d'Availloles/d'Avayolles — épouse en 1588 Renée-Gabrielle de Beauvau-Pimpéan, fille d'André et Philippe de Naillac et sœur de Jean-Baptiste de Beauvau-Pimpéan, beau-frère de Richelieu, d'où la succession de Cholet à leurs fils : Claude-Philippe Barjot (tué en duel en 1618) ; sa veuve Charlotte des Boves se remarie avec le maréchal-duc Henri de La Ferté ; Léonor II Barjot de Moussy, mort en 1644, marié en 1629 avec Léonore Voyer de Paulmy, morte en 1654, petite-cousine de René de Voyer de Paulmy d'Argenson.René Ier Barjot de Moussy (fils de Léonor II et Léonore Voyer, mort en 1677), se marie en 1654 avec Charlotte de Maillé-Karman et ont un fils, René II Barjot de Moussy (1658-1729). La terre de Cholet devient baronnie avant 1618 et ensuite marquisat. Avant 1671, le marquisat de Cholet passe aux de Broon, cédé par René Ier à une famille qui serait de sa parenté car Jacques de Broon de Fourneaux, mort en 1622, aurait épousé Léonore/Philippe Barjot de Moussy (1589-1656) qui pourrait être une fille de Léonor Ier et Renée-Gabrielle de Beauvau, donc une sœur de Claude-Philippe et Léonor II et une tante de René Ier. Leur fils René-François de Broon né en 1618 , mort en 1701 sans postérité, rebâtit le château ; il acquiert aussi le comté de Chemillé vers 1680 ; les armes des Broon ont donné le blason de Cholet. Les de Broon de Fourneaux vendent le marquisat de Cholet et le comté de Chemillé en 1702 à François-Édouard Colbert (1674-1706), fils d'Édouard-François Colbert et père de Louis-René-Édouard Colbert (1699-1750) ; ce dernier est le père de François-Édouard-Henri-René (1727-1748) et l'oncle d'Édouard-Victurnien-Charles-René (1754-1839) et d'Édouard-Charles-Victurnien Colbert. Le 9 avril 1755, les créanciers des Colbert de Maulévrier obtiennent l'adjudication de Cholet et Chemillé, pour 482 000 livres environ, au profit du marquis Louis Le Peultre de Marigny, qui cède en 1763 au comte Gabriel François de Rougé, bienfaiteur de Cholet. Gabriel-François de Rougé est suivi de sa veuve Marie-Anne-Christine-Joséphine de Croÿ d'Havré (1737-1788) et du frère de celle-ci, le duc d'Havré Joseph-Anne-Auguste-Maximilien de Croÿ (1744-1839), dernier comte de Chemillé et marquis de Cholet. Plusieurs seigneurs marquent ainsi l'histoire de la ville à l'époque moderne : René Barjot marquis de Cholet (1605-1665), René-François de Broon (1668-1701), Louis-René-Édouard Colbert de Maulévrier et Gabriel-François de Rougé (dit le marquis de Cholet) de 1763 à 1786, en l'honneur duquel on crée la place Rougé dans le centre de la ville. En 1858, on relève seulement 126 plaques de rue à Cholet. Selon une observation de Pierre Boureau, c'est en 1871 que le conseil municipal (maire : Zacharie Loiseau), décide la numérotation des maisons. On relève à l'époque 1 500 maisons à Cholet. C'est ensuite sous le court mandat de Léon Pissot que sont généralisé les plaques des rues et celles des numéros des maisons. L'industrie textile est à l'origine du développement de la cité, sous l'Ancien Régime. Dans la première ville industrielle du département, un siècle plus tard, aucune rue n'est encore venue honorer quelque figure ouvrière du tissage. Comme le relève Jean-Joseph Chevalier : « le monde du travail reste le trou noir de la mémoire choletaise ». Se trouve-t-il rendu invisible par le tropisme de la tradition vendéenne ? Cholet subit de terribles destructions, à l'époque des guerres de Vendée, en particulier lors de la bataille de Cholet, le 17 octobre 1793. La ville est détruite de 60 à 70 % et a perdu 5 000 habitants, tués ou disparus, sur une population de 8 400 à 8 500 avant le conflit. En bordure de la voie inter-quartiers, près de l'aérodrome, un nouveau monument commémore cet événement en 1993 parmi six autres croix érigées antérieurement pour le jubilé de 1850,, dont quatre toujours présentes sur la voie publique. Les filatures, les tissages et les blanchisseries marquent le paysage de la ville, au XIXe siècle. Quelques grandes familles de marchands-fabricants font travailler des milliers de tisserands des alentours, dans leurs caves (voir l'habitat caractéristique des « maisons de tisserands »). Dès la fin du XIXe siècle, la mécanisation du tissage conduit le pays choletais à une première reconversion, dans le secteur de la chaussure, pour occuper ses tisserands chômeurs. L'industrie textile déclinant progressivement, depuis les années 1950, d'autres industries s'implantent — Michelin notamment — et une expansion urbaine transforme la sous-préfecture en une véritable ville moyenne, centre commercial important — présence par exemple d'un centre commercial en plein centre-ville, Les Arcades Rougé, ouvert en novembre 2009 et de magasins d'usine, sur le territoire de la commune voisine de La Séguinière — aux industries diversifiées et siège du deuxième bassin d'emploi de la région Pays de la Loire, après l'agglomération Nantes-Saint-Nazaire. La ville souffre, néanmoins, d'un manque d'emplois tertiaires. Elle est également défavorisée par un certain enclavement dans le passé mais cet état de fait diminue à la suite de l'ouverture de l'autoroute A87, mise en service en 2002, vers Angers et, en 2003, vers La Roche-sur-Yon. Le 3 août 1973, la commune voisine du Puy-Saint-Bonnet située précédemment dans le département des Deux-Sèvres, fusionne avec Cholet. Les limites des départements sont donc modifiées à cette occasion. Le Puy-Saint-Bonnet conserve le statut de commune associée et compte 1 760 habitants en 1999. En décembre 2006, le maire, Gilles Bourdouleix, lance l'idée d'un rattachement de Cholet et de son agglomération au département de la Vendée, à la suite de sa brouille avec le Conseil général de Maine-et-Loire ; sa proposition d'un référendum fait toutefois long feu. Il relance sa proposition en 2011, durant la campagne des élections sénatoriales, précisant que son projet de 2006 était « une blague ».

Politique et administration

Le 20 juillet 2021, le Conseil d’État a annulé les opérations électorales des 15 mars et 28 juin 2020 et prononcé l’inéligibilité d’Anne Hardy, cheffe de file de l'opposition, pour une durée d'un an. Un nouveau scrutin devra se tenir dans les trois mois, à partir de la décision du Conseil d'État. En attendant, la ville est dirigée par une délégation spéciale, nommée par le préfet et composée de six personnes, pour remplir les fonctions du conseil municipal. De nouvelles élections sont prévues les 19 et 26 septembre 2021. La liste conduite par Gilles Bourdouleix ayant obtenu la majorité absolue le 19 septembre 2021 avec 56,8 % des voix, celui-ci est réélu maire lors du conseil municipal du 24 septembre. Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 50 000 et 59 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 45. Cholet fait partie de l'agglomération du Choletais. À partir des élections de mars 2015, Cholet est le chef-lieu de deux cantons : le canton de Cholet-1 comprend la partie de la commune de Cholet située à l'ouest et au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Léger-sous-Cholet, chemin communal n° 5, rue Charles-Lindbergh, boulevard des Bois-Lavau (route départementale 13), boulevard du Pont-de-Pierre, boulevard Hérault, place de la République, boulevard Gustave-Richard, rue Nationale, rue Sadi-Carnot, rue de Lorraine, rue de Maulévrier (route départementale 20), jusqu'à la limite territoriale de la commune de Mazières-en-Mauges ; le canton de Cholet-2 se compose de la fraction de la ville de Cholet non incluse dans le canton de Cholet-1 et de vingt-cinq communes : Cernusson, Les Cerqueux, Les Cerqueux-sous-Passavant, Chanteloup-les-Bois, Cléré-sur-Layon, Coron, La Fosse-de-Tigné, Maulévrier, Mazières-en-Mauges, Montilliers, Nuaillé, Nueil-sur-Layon, Passavant-sur-Layon, La Plaine, Saint-Paul-du-Bois, Somloire, Tancoigné, La Tessoualle, Tigné, Toutlemonde, Trémentines, Trémont, Vezins, Vihiers et Yzernay.Cholet fait partie de la cinquième circonscription de Maine-et-Loire. Dès 2003, bien avant la loi du 11 février 2005, la Ville de Cholet amorce une politique volontariste en matière d'accessibilité avec la mise en place d'un groupe de travail pour la promotion de la personne handicapée (GTPPH). Plusieurs actions concrétisent le travail de ce groupe : l'accessibilité des bus et arrêts ; l'édition d'un Guide d'accueil des personnes en situation de handicap, ; l'organisation d'un forum vacances et loisirs adaptés tous les deux ans ; la ville dispose d'un centre commercial « L'Autre Faubourg », équipé pour l'accessibilité des personnes handicapées, ainsi que de feux de signalisation et bus dotés d'un dispositif sonore permettant aux personnes non voyantes de se déplacer ; la ville de Cholet est lauréate du prix Coup de Cœur des collectivités accessibles décerné en 2010 par Le Courrier des maires et la gazette Santé Sociale ; jusqu'en 2015, l'institut municipal des langues propose un enseignement de la langue des signes ; plusieurs sites sont labellisés « Tourisme et Handicap » ; le Point info famille propose un relais d'accueil local de la Maison départementale des personnes handicapées depuis le 1er septembre 2013 ; la mise en place d'un label handi-bienveillant à destination des commerçants. Au 2 mars 2015, Cholet n'est jumelée avec aucune commune, au sens des contrats de jumelages, mais dans ce même cadre de la coopération décentralisée, la commune a signé plusieurs contrats de coopération : en 1985, des échanges culturels et scolaires avec Oldenbourg en Allemagne ; en 1996, des échanges culturels et scolaires avec Dénia en Espagne ; en 1999, des échanges scolaires avec Solihull au Royaume-Uni ; en 2010, un programme développement local (2010-2012) avec Boussé au Burkina-Faso ; en 2010, une promotion (2010-2015) de l'offre culturelle et touristique du village d'Araya au Liban ; en 2013, un appui institutionnel et une aide à la gestion des services publics locaux avec Dorohoï en Roumanie.

Population et société

Les habitants de la commune sont appelés les Choletais. Voir aussi l'aire urbaine de Cholet et son unité urbaine. L'enseignement à Cholet couvre toute l'étendue de la formation — scolaire, professionnelle, sportive et artistique — depuis les sections des classes maternelles jusqu'aux établissements d'études supérieures. Le système d'enseignement français est fondé sur de grands principes, certains inspirés de la Révolution de 1789, de lois votées entre 1881 et 1889 et sous les IVe et Ve Républiques ainsi que de la Constitution du 4 octobre 1958. Les établissements d'enseignement de la ville de Cholet relèvent de l'Académie de Nantes et se répartissent entre l'enseignement public et l'enseignement privé. Tout au long de l'année, la vie choletaise est jalonnée d'animations culturelles : fin janvier, la Folle journée, festival de musique classique ; fin mars, début avril, le festival de cinéma Adaptations, créé en 2013, met à l'honneur les longs métrages tirés d’œuvres littéraires ; en avril, le festival francophone de théâtre amateur Les Arlequins, reconnu par Jean-Paul Alègre comme « le premier festival de théâtre amateur de France » ; en avril, le carnaval. Une quinzaine de chars — de 10 m de long, 5 m de large et 8 à 10 m de hauteur — accompagnés de groupes dansants, groupes d'animation et formations musicales, défilent dans les rues. Un premier défilé a lieu le dimanche après-midi et, le second, le samedi suivant, en nocturne — considéré comme la plus belle parade nocturne de France — avec les chars illuminés ; courant mai, les Z'allumés ; une biennale de danse contemporaine Effervescence, s'est déroulée du 1er au 11 juin 2011 sur différents sites de Cholet et d'une commune voisine, Le May-sur-Èvre, la direction artistique étant confiée à Yvann Alexandre ; fin juin, début juillet : Estijazz, festival de jazz et musiques d'ailleurs, en plein air au parc de Moine, sur un week-end ; début juillet, depuis 2014 : Les graines d'artistes par l'association artistique et culturelle La grange aux arts (ateliers d'initiation dans différents domaines artistiques pour les 8-12 ans) ; en juillet, les Enfantillages, festival jeune public en plein air au parc de Moine ; l'Été cigale (concerts gratuits à Ribou, le vendredi soir, pendant l'été), remplacé en 2015, après 23 ans d’existence, par Bars en scène, animation musicale dans un café ou un restaurant ; en septembre, le festival du court métrage choletais, Hotmilk film makers ; en septembre, la foire-exposition, au parc de la Meilleraie ; en septembre, le meeting aérien international. En septembre 2010, le meeting aérien marque le centenaire du brevet de pilote de Roland Garros, qui l'a obtenu sur l'aérodrome de Cholet le 19 juillet 1910 ; en décembre, les animations de fin d'année : spectacle de la crèche vivante, créé en 1998 et présenté en plein air par une centaine de bénévoles, marché de Noël installé dans un décor de village avec la maison du Père Noël, motifs lumineux posés dans les rues par les services municipaux et les illumination des maisons réalisées par leurs habitants ; le Festival Voisinages, spectacles variés en tout genre, qui se déroule dans le théâtre du Jardin de verre ; d'octobre à avril, saison de spectacles au théâtre Saint-Louis, trente-cinq spectacles professionnels en matière de théâtre, danse, musique, humour, concerts,etc. Le centre hospitalier, 1 rue de Marengo, établissement public de santé, propose des consultations médicales spécialisées dans différents domaines : cardiologie, chirurgie, gynécologie, maternité, obstétrique, soins de suite et de réadaptation, psychiatrie, hôpital, ophtalmologie, laboratoire d'analyses de biologie médicale. Le centre hospitalier de Cholet a été certifié pour la quatrième fois en janvier 2016 par la Haute autorité sanitaire (HAS). Le laboratoire d'analyses de biologie médicale a été accrédité COFRAC. Dans le domaine de l'enseignement social et paramédical, le centre propose des formations d'auxiliaire de puériculture, de brancardier, de secrétaire médical, d'infirmière, de diététicien, d'imagerie médicale, de tabacologie, d'orthophoniste et de psychomotricien. La polyclinique du Parc, avenue des Sables, est un établissement d'hospitalisation privée en médecine, chirurgie, obstétrique et chimiothérapie ambulatoire. Elle dispose également d'une annexe, rue d'Arcole pour les soins de suite et réadaptation en séjour ou hôpital de jour. Cholet est reconnue pour son dynamisme sportif ; elle est la seule ville, dans la catégorie des villes de plus de 20 000 habitants, à avoir obtenu trois fois le titre de ville la plus sportive de France — en 1972, en 2007 et en 2014 — dont le trophée lui est remis le 24 octobre 2014 par Alain Lunzenfichter, ex-rédacteur en chef adjoint du journal l'Équipe. Elle obtient également, deux fois, en 2000 et 2011, le titre de Ville la plus sportive des Pays de la Loire, dans la catégorie des communes de plus de 10 000 habitants. Malgré ces différentes marques de reconnaissance, parmi les 1 043 voies publiques recensées sur le site de la ville de Cholet début 2012, seulement dix sont dédiées à des sportifs : Hélène Boucher, Jean Bouin, Pierre de Coubertin, Roland Garros, Jules Ladoumègue, Suzanne Lenglen, Jules Rimet, Jean Robic, un jeune espoir du cyclisme local, Jacques Champion, décédé accidentellement et Georges Vallerey. On peut y ajouter Louis Blériot et Jean Mermoz qui, sans être reconnus comme sportifs, sont les auteurs d'exploits marquants dans le domaine aéronautique. Un complexe sportif comprenant une salle de tennis de table et un gymnase est dédié également à Pierre de Coubertin. Une salle omnisports porte le nom d'Alain Mimoun depuis juin 2013. Une autre porte le nom de René Demianney, président de la ligue de basketball des Pays de la Loire de 1991 à 1996. Le skatepark de la ville porte le nom de Platoon en hommage a Alain Montigné. En 2021, la ville de Cholet dispose d’un nombre étonnant d’équipements sportifs sur son territoire. Au total, elle gère vingt-sept salles, quinze terrains de football, sept courts de tennis extérieurs, une piste de BMX, un skate parc, un terrain de tir à l'arc, une base nautique, une patinoire et une piscine. Outre les manifestations sportives et culturelles, la vie choletaise est animée par différents organismes : amicale des carnavaliers, amicales de classes, amicale des sapeurs-pompiers, groupe musical des Musiciens en folie, cercle des Descendants de Noé, cercle des Amis réunis, la Maison du mail (club de loisirs pour pré-retraités et retraités) ; groupements patriotiques et mémoriels : section locale de l'Union nationale des combattants, section locale de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA), section locale des combattants d'Algérie, Tunisie et Maroc, amicale des porte-drapeaux du Choletais, Souvenir français ; centres socio-culturels (Horizon, K'léidoscope, Pasteur, le Planty, le Verger) ; chorales (Adagio, Arpège, l'Aubade, Chauds les Cœurs, Chœur d'hommes du Choletais, Cholet Gospel) ; groupements professionnels (commerçants des halles, commerçants du quartier de la gare, commerçants des Roches, Vitrines de Cholet, maison des syndicats) ; sociétés de service à la personne (portage de repas à domicile, nettoyage, jardinage).Des groupes informels pratiquent la marche, la randonnée, le cyclisme, le repas des voisins. Télévision locale du Choletais (anciennement Canal Cholet), la chaîne de télévision locale choletaise, sur le réseau câblé, sur le canal 33 de la télévision numérique terrestre (TNT) et sur internet ; Le HIC, journal d'informations locales et de petites annonces, indépendant, trois éditions tirant à près de 200 000 exemplaires dans la région Pays de la Loire ; Le Courrier de l'Ouest, édition de Cholet, quotidien régional ; Ouest France, édition de Cholet, quotidien régional ; Synergences hebdo, hebdomadaire gratuit d'informations édité par l'Agglomération du Choletais ; Cholet Mag, revue mensuelle municipale d'informations éditée par la direction de la communication de la ville de Cholet.

Économie

Cholet est, malgré sa taille moyenne, une ville avec quelques grosses industries. La ville voit naître de nombreuses « petites et moyennes entreprises » (PME), qui permettent à l'agglomération de connaître un dynamisme industriel et un des taux de chômage les plus bas de France. On note tout de même un manque d'emplois tertiaires. Les premières grandes activités industrielles sont tournées vers le textile. Cette activité façonne le paysage choletais et y laisse, aujourd'hui encore, des traces (maisons de tisserands) et des innovations (lycée de la mode, musée du textile, implantations d'entreprises de prêt-à-porter comme Catimini). La ville devient un pôle de compétitivité économique « enfant ». À ces activités textiles s'ajoutent d'autres industries de renommée nationale, voire internationale : Michelin, premier site de production d'Europe de pneumatiques ; Dorel (anciennement Ampafrance), articles de puériculture ; Nicoll, accessoires plastiques pour la construction ; L'Abeille, filiale du groupe Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel, boissons (jus de fruits, sodas) ; Thales, électronique civile et militaire , dont l'usine est installée à Cholet, initialement sous le nom de Société française radio-électrique (SFR), depuis 1935 au Bois Grolleau sur l'emplacement de l'usine textile des filatures Descamps ; Charal, abattoir de Cholet et usine de transformation de viande ; Jeanneau, filiale du groupe Bénéteau, et Nicols (au Puy-Saint-Bonnet), construction navale ; Nadia, fabrication de panneaux et accessoires pour la circulation routière ; Tim Composites, entreprise productrice de panneaux composites en aluminium, implantée à Cholet depuis 1960.Dans une commune voisine, sont fabriquées les brioches Pasquier. Cholet est le siège de la chambre de commerce et d'industrie du Choletais. Depuis 2008, les chambres de commerce de Cholet, Saumur et Angers sont regroupées à Angers. Seuls restent les services de base, à Cholet (formation). Dans la 1re décennie du XXIe siècle, deux ensembles commerciaux d'envergure sont implantés : L'Autre Faubourg ouvert en périphérie de ville en 2010 et les Arcades Rougé ouvert en centre-ville en 2009 dans le centre-ville, à la suite de la restructuration du quartier des Brosses ; dans ce dernier sont présents, notamment, un cinéma multiplex 10 salles, dont quatre en 3D, et un supermarché. Simultanément, la rénovation de la place Rougé accueille, en 2012, un hôtel adossé à l'ancien théâtre municipal, dont le rez-de-chaussée est transformé en passage commercial culturel, joignant la place Travot et la place Rougé. Ces ensembles s'ajoutent à celui des nombreux magasins d'usines, installés dans la commune proche de La Séguinière.

Culture locale et patrimoine

Les premières plaques indiquant le nom des rues à Cholet sont apparues en 1858. Outre les appellations classiques de rues se référant à des personnalités locales ou nationales, Cholet possède quelques rues caractéristiques soit par leurs dimensions soit par leurs dénominations ou leurs particularités. La rue des Vieux-Greniers jadis permettait de relier le bourg Saint-Pierre au quartier du Prieuré (Notre-Dame). À l’époque, elle est l’unique voie pour traverser Cholet, direction Nantes, quand on vient de Saumur ou d’Angers. La rue des Blanchisseurs, avec à son angle le passage des Lavandières, permet aux piétons de rejoindre la rue de la Dube ; à son autre extrémité, elle débouche rue de l'Ouest — qui a conservé son lavoir public jusque dans les années 1960 — avec, parallèlement, le passage de la Taumaserie qui relie la rue Marceau à la rue Pasteur. Le quartier inclut plusieurs autres très étroits passages transversaux (quelques-uns devenus privatifs) qui desservent toujours d'anciennes maisons de tisserands. La rue des Boucheries, disparue en 1976, bordait le côté nord de la place du cardinal Luçon et tirait son nom des boucheries installées à proximité à l'intérieur des halles. L'impasse des Grands-Jardins est une ruelle étroite, accessible uniquement aux piétons, entre la rue Saint-Pierre et la rue Saint-Bonaventure qui traverse un ensemble de terrains aménagés en jardins. La rue Huchepie entre le boulevard Gustave-Richard et la rue du Devau est partagée dans sa longueur entre une moitié en escalier et l'autre moitié en plan incliné. La rue Saint-Jean-Paul-II (anciennement rue du Commerce) — une des plus anciennes rues de Cholet — entre le jardin du mail et l'église Notre-Dame est celle qui a gardé le plus de traces architecturales du passé : balcons de fer forgé, portes et fenêtres à arcades, fenêtres en œil-de-bœuf, maison surmontée d'un belvédère, passage couvert vers le square des Charuelles. La rue des Marteaux tire son nom de l'instrument des chaudronniers qui y résonnait à longueur de journée. La rue de la Tête-Noire, la plus étroite de Cholet, mesure environ 2 m de large et change trois fois de direction sur son parcours ; joignant la rue Salbérie à la rue des Rouettes, elle dessert plusieurs allées — dont plusieurs ont été fermées par des portes privatives — donnant accès à des rangées de maisons de tisserands toutes agrémentées de leurs jardinets. Elle tient son nom de l'enseigne d'une auberge représentant « une tête de nègre ornée d'un turban à aigrette »,. La rue de Léchelle — un général républicain qui brilla par son incompétence — a supplanté la rue Bourbon en 1833 mais les Choletais l'ont déformée en l'échelle en raison de la raideur de sa pente ou parce qu'elle montait jadis vers les « Échelles patibulaires », lieu d'exécution des condamnés. Cette voie prend finalement le nom de Jean Jaurès vers 1919-1920,. La rue de la Casse, un nom issu du patois des Mauges et de Vendée. Cholet est le siège résidentiel du théâtre régional des Pays de la Loire. Le Jardin de verre est une salle de concert gérée par une structure associative créée dans les années 1970 sous le nom d'Association du développement artistique du Jardin de verre. Elle a remplacé une maison des jeunes et de la culture avant d'être transformée en salle de spectacle accueillant diverses prestations (concerts, pièces de théâtre, danse, art circassien, musique, chanson ou spectacles humoristiques). Cette salle dispose de 224 places en disposition théâtre, 220 places assises et 80 places en mezzanine en disposition cabaret et 320 place debout plus 80 places en mezzanine en disposition concert. Ces dispositions sont autorisées par la polyvalence de la salle qui possède des sièges rétractables. Cette structure propose des enseignements théâtraux pour les adolescents en partenariat avec les établissements scolaires. Le théâtre Interlude, faisant partie de l'espace Jean-Guichard a été édifié en remplacement de l'ancien théâtre municipal en attendant le réalisation du théâtre intercommunal Saint-Louis inauguré le 28 septembre 2012. Cette salle peut accueillir des spectacles de théâtre, des concerts et des conférences et a une capacité de 587 places assises numérotées plus treize emplacements pour les personnes à mobilité réduite (PMR),. Elle dispose d'une scène de 14 m de large et d'un accès direct pour le matériel. Le théâtre municipal, inauguré en 1886, détruit par un incendie le 23 avril 1949 et fermé en 2004, est transformé en surface commerciale culturelle, en 2012. Plusieurs sites et organismes concourent à la vie culturelle de Cholet parmi lesquels : la médiathèque Élie Chamard, la bibliothèque universitaire, l'école d'arts du Choletais et la Société des sciences, lettres et arts de Cholet (SLA). La ludothèque municipale, « Les 3D », est classée parmi les plus grandes ludothèques de France. Elle accueille chaque année l'université d'été des ludothécaires de France et de pays voisins. Elle est partie prenante de la licence des métiers du jeu et du jouet, dispensée au campus du Choletais. Cinq centres sociaux et socioculturels (Verger, Planty, Pasteur, Convergence et Horizon) sont répartis sur les différents quartiers de la ville. La Jeune chambre économique du Choletais est élue meilleure jeune chambre économique des Pays de la Loire en 2007 et 2011. La ville de Cholet obtient quatre fleurs au palmarès 2006 du concours des villes et villages fleuris. Cholet possède de nombreux espaces verts : lac de Ribou, lac du Verdon, étang des Noues, étang de la Godinière, étang du Bois-Rénier, étang de Mocrat, parc de Moine, jardin du Mail, parc Turpault, massif forestier des Bois-Lavau, parc du menhir. Chaque année, depuis mars 1966, à l'occasion de la Fête de l'arbre, les élus et particuliers intéressés plantent des arbres dans différents lieux publics (parcs, rues, écoles). En 2019, Cholet — qui détient déjà quatre fleurs au label des Villes et villages fleuris — obtient le trophée Fleur d'or,. La liste suivante recense quelques-unes des personnalités liées à Cholet soit par leur naissance soit par leur résidence ou une action marquante au sein de cette commune et qui ont une page dédiée sur wikipédia ; pour la liste complète voir : Charles Arnault , architecte et historien, y est né le 23 novembre 1890 ; Jules Baron, maire de Cholet et député du Maine et Loire ; Jean-Marc Ayrault, nommé premier ministre par François Hollande, député-maire de Nantes et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, y a fait ses études secondaires ; Gaston Barré, industriel, réparateur et fabricant de bicyclettes, y est né ; Victor Bernier, pharmacien, maire d'Angers et président du conseil général de Maine-et-Loire y est né ; Dominique Blanchet, vicaire général du diocèse d’Angers, nommé évêque de Belfort-Montbéliard puis de Créteil y est né le 15 février 1966 ; Gilles Bourdouleix, avocat, élu maire de Cholet le 19 juin 1995 et député du 16 juin 2002 au 14 juin 2017 ; Élie Chamard, historien, né à Cholet le 3 janvier 1891 et mort en 1971 ; Jean Châtelain, dit Tranquille, chef chouan, y est né le 30 septembre 1765 ; Michel Chauty, homme politique français, est né à Cholet le 11 février 1924 ; Guy Chouteau, homme politique né à Cholet en 1736 ; Pierre Douillard, curé-archiprêtre de Notre-Dame de Cholet ; Antoine Flahault, médecin épidémiologiste, professeur de santé publique à l'université de Genève et directeur de l'Institut de santé globale à la faculté de médecine de l'université de Genève y est né. Valérie Garnier, basketteuse puis assistante de l'entraîneur de l'équipe de France y est née le 9 janvier 1965 ; Roland Garros, aviateur, venu à Cholet grâce à Anatole Manceau y a obtenu son brevet de pilote le 19 juillet 1910 ; Ménie Grégoire, grande voix sur RTL dans les années 1970, est née à Cholet le 15 août 1919 et morte à Tours le 16 août 2014 ; Jean Jullien, dessinateur, auteur du symbole Peace for Paris, est né à Cholet le 14 mars 1983 ; Maurice Ligot, homme politique français, député centriste de Maine-et-Loire de 1973 à 2002, est maire de Cholet de 1965 à 1995 ; Charles Maillard, sculpteur et céramiste, réalisateur du monument aux morts de la grande guerre, place du 77e régiment d’infanterie, est né à Cholet le 29 juin 1876 ; Anatole Manceau, député puis sénateur de Maine-et-Loire, est né en 1875 à Cholet et y est décédé en 1949 ; François Morellet artiste contemporain , peintre, graveur et sculpteur est né à Cholet ; certaines de ses œuvres sont exposées au musée d'art et d'histoire de la ville ; Jean-Baptiste Moulin, général des armées de la République, est mort à Cholet le 8 février 1794 ; Camille Olry-Roederer, directrice de la maison Roederer, y est née le 5 avril 1892 ; Gaël Perdriau, homme politique, maire de Saint-Étienne (Loire) y est né le 8 juillet 1972 ; Léon Pissot, médecin, historien, a été maire de Cholet ; Fabien Piveteau, footballeur professionnel, y est né le 8 octobre 1963 ; Simon Pouplin, footballeur professionnel, y est né le 28 mai 1985 ; Georges Prisset, industriel, maire de Cholet (1958-1965), député ; Gilbert Prouteau, écrivain, poète, cinéaste et athlète, y est mort ; Antoine Rigaudeau, basketteur, est né le 17 décembre 1971 à Cholet ; Bruno Retailleau, dirigeant de société et homme politique, président du conseil régional des Pays de la Loire, y est né le 20 novembre 1960 ; Gilles Servat, auteur-compositeur-interprète, a passé une partie de son enfance à Cholet, ; Jean-Claude Suaudeau dit "Coco" Suaudeau, footballeur professionnel et entraîneur du Football Club de Nantes, y est né le 24 mai 1938 ; François de Singly, professeur de sociologie, y a fait ses études secondaires ; Stéphane Traineau, médaillé olympique de judo, y est né le 16 septembre 1966. Dans les années 1980, Cholet fait partie des premières villes à se doter d'un logo dont l'entrelacement des traits s'inspire de la maille du textile. En 1990, ce logo unicolore est complété par un nouveau graphisme dont la partie supérieure représente, par un point rouge, la ville située entre la mer, symbolisée par des traits bleus et la campagne, symbolisée par des traits verts. Dans la partie inférieure apparaît le nom de la ville et son slogan, l'entreprenante, décliné sous forme de signature. En 2012, un nouveau logo est créé, plus moderne, plus accrocheur, à l'image de ce qu'elle est devenue : la ville triple A (audacieuse, ambitieuse, attractive). Le nom de la ville se renforce d'un « c » tronqué rappelant celui du copyright et les couleurs, rouge et blanc, reprennent celles du mouchoir historique de Cholet. Si le logo change, la signature reste la même, parce que Cholet demeure particulièrement entreprenante, grâce à son tissu économique et associatif. Cette griffe traduit le caractère unique de Cholet, et fait de la vie à la choletaise une véritable marque de fabrique.

Voir aussi

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