La société du jour: Federation nat anciens de la resistance

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Federation nat anciens de la resistance

La société Federation nat anciens de la resistance a été créée le 1/12/1980, soit 43 années d'activités. Le siège de la société est basé à TOULOUSE 31000. Elle possède un seul établissement. Son dernier bilan date du 17/4/2018. Federation nat anciens de la resistance a choisi le statut juridique Association déclarée. Elle opère sous le code NAF 94.99Z et évolue dans le secteur .

94.99Z -

Le code APE - NAF 9499Z est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 493947 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne essentiellement des employés d'association.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 9499Z : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 9499Z est : "Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire, les salariés de cette branche sont essentiellement des employés d'association.

La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

Aucune convention collective particulière n’est attribuée au code NAF 9499Z.

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 9499Z.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 9499Z. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 9499Z est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Il n’y a pas d’institut de formation pour le code NAF 9499Z.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Federation nat anciens de la resistance

L'établissement principal est domicilié au 7 rue joseph de malaret, Toulouse 31000. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Toulouse 31000, il y a 7054 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Toulouse ?

Toulouse est une commune du sud-ouest de la France, chef-lieu de la région Occitanie, préfecture du département de la Haute-Garonne, et siège de Toulouse Métropole. En 2023, Toulouse comptait 498 003 habitants. Toulouse est la quatrième ville la plus peuplée de France (après Paris, Marseille, et Lyon). (l'agglomération de Toulouse comptant 1047829 en 2020). Les habitants de Toulouse sont appelés les Toulousains et les Toulousaines. La ville de Toulouse était également le chef-lieu de l'ancienne région Midi-Pyrénées jusqu'à sa disparition au 1er janvier 2016. Au Ve siècle, elle était aussi la capitale du royaume wisigoth, une des capitales (du VIIe au IXe siècle) du royaume d'Aquitaine, capitale du comté de Toulouse fondé en 852 par Raimond Ier et capitale historique du Languedoc. Ville à l'architecture caractéristique des cités du Midi de la France,, Toulouse est souvent surnommée «la ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite. Le développement de la culture de la violette de Toulouse au XIXe siècle en fait un emblème de la ville et lui vaut le surnom de « cité des violettes ». Elle est aussi, beaucoup plus rarement, surnommée la « cité Mondine » (la Ciutat Mondina en occitan), en référence à la dynastie des comtes de la ville, souvent nommés Raymond. Reliant Toulouse à Sète, le canal du Midi est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996. La basilique Saint-Sernin, plus grand édifice roman d'Europe, y est également inscrite depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Toulouse est la capitale européenne de l'industrie aéronautique et spatiale avec les sites d'Airbus Commercial Aircraft et de sa maison mère Airbus. Elle compte plus de 100 000 étudiants et selon L'Express, il s'agissait de la ville la plus dynamique de France en 2009. Le magazine économique Challenges renouvelle ce titre en 2012 et 2015. Le sport emblématique de Toulouse est le rugby à XV, son club du Stade toulousain détenant le plus riche palmarès sur le plan national comme sur le plan continental, avec vingt-deux titres de champion de France et cinq titres de champion d'Europe. Le cassoulet, la saucisse et la violette sont les spécialités emblématiques de la gastronomie toulousaine.

Métropole

Très tôt industrieuse grâce aux moulins du Bazacle sur la Garonne, puis berceau de nombreux constructeurs d'aéronefs comme Latécoère, Sud Aviation, de la firme Airbus créée à Blagnac en 1970, Toulouse est une technopole européenne qui regroupe de nombreuses industries de pointe dans le secteur aéronautique, spatial, électronique, informatique, chimie, pharmacie ou de services tel le Météopole. Elle dispose de nombreux centres de recherches comme le laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes, le centre national d'études spatiales, l'Agrobiopole (INRA, ENSAT) et concentre aussi des recherches liées à la médecine humaine et vétérinaire (Oncopole, INSERM, CNRS, CHU de Purpan et de Rangueil). Elle est une importante ville étudiante : l'université, créée au Moyen Âge (en 1229, l'une des plus anciennes de France avec Paris et Montpellier), accueille 100 000 étudiants. Jean Jaurès a été maître de conférence à la faculté de lettres, Paul Sabatier, prix Nobel de chimie en 1912 a été doyen de la faculté des sciences et Vincent Auriol, président de la République française, titulaire d'un doctorat de la faculté de droit. La ville est dotée d'institutions culturelles comme le théâtre du Capitole célèbre pour sa tradition d'opéras et de bel canto, doublé de son auditorium atypique la Halle aux Grains. Au grand théâtre Sorano sont venus s’ajouter le grand théâtre de la Cité TNT et de nombreuses autres salles disséminées dans la ville comme le théâtre Garonne. Parmi les équipements récents : le centre des congrès Pierre-Baudis, la médiathèque José-Cabanis, le Zénith, la cité de l'espace, le muséum du jardin des plantes, le casino-théâtre.

Géographie

Toulouse est située dans le Midi de la France, au nord du département de la Haute-Garonne, sur l'axe de communication entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique. Elle est située sur un coude de la Garonne qui, provenant des Pyrénées, s’oriente au nord-est avant de changer de direction au niveau de Toulouse pour se diriger au nord-ouest vers l’océan Atlantique. Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnes pyrénéenne est visible. C'est sur ce coude de la Garonne, carrefour naturel des voies de communication, que les premiers hommes à l'origine de Toulouse se sont implantés. Elle est à la croisée de grands itinéraires européens, comme les axes majeurs est-ouest E80 Rome-Lisbonne, nord-sud E9 Paris-Barcelone ou le futur itinéraire de désenclavement de la diagonale continentale Saragosse-Lyon[Quoi ?]. Le tableau suivant présente les grands liens routiers autour de Toulouse. Géographiquement, elle se situe à 122 kilomètres du pic d'Aneto (3 404 mètres) point culminant des Pyrénées, source de la Garonne dans le massif de la Maladeta (Espagne), 144 kilomètres de la mer Méditerranée à Gruissan dans l'Aude à l'est et 233 kilomètres de l'océan Atlantique à Capbreton dans les Landes à l'ouest. La rive droite de Toulouse se trouve sur une terrasse insubmersible sur laquelle la ville romaine s'est établie. C'est aussi sur cette terrasse que la ville marchande et commerciale de Toulouse s'est formée. De l’autre côté de la Garonne, se trouve la rive gauche avec l'ancien faubourg Saint-Cyprien, longtemps quartier pauvre car construit en dehors des remparts de la ville et en zone inondable : situé en contrebas de quelques mètres par rapport à la rive droite, le quartier Saint-Cyprien a souvent été soumis à de fortes inondations. Ainsi en 1875, le quartier Saint-Cyprien fut submergé par les eaux de la Garonne et plusieurs ponts furent emportés. Cette situation basse explique l'évolution de la courbe du fleuve au fil des siècles du côté de la rive gauche, entre la rivière Touch qui se jette au nord de Purpan et l’actuelle chaussée du Bazacle. Le canal du Midi, œuvre de Pierre-Paul Riquet, qui reprend une courbe artificielle de la Garonne vers la mer Méditerranée, remonte au sud-est la vallée de l’Hers-Mort et traverse la rive droite de la ville. La commune de Toulouse a une superficie de 11 830 hectares, soit environ 1 300 hectares de plus que Paris et 7 000 de plus que Lyon, mais 13 000 de moins que Marseille. Toulouse est limitrophe de dix sept autres communes. Le relief toulousain est marqué par la convergence des vallées d’affluents de la Garonne. L’Ariège au sud est dominée par les coteaux pentus de Vieille-Toulouse, qui dominent la ville sur le promontoire de Pech-David. L’Hers-Mort, qui se jette dans la Garonne au nord de Toulouse, forme une vaste plaine dite de « Lalande ». Elle est séparée à l’est par une ligne formée des collines de Montaudran et de Jolimont. À l'ouest de la ville, à bonne distance du centre-ville (six à sept kilomètres en moyenne), trois terrasses s'étagent pour atteindre les coteaux de Gascogne. La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le canal du Midi, la Garonne, le canal de Saint-Martory, le Touch, l'Hers-Mort, la Marcaissonne, la Saune, la Sausse, le ruisseau de la Saudrune, le ruisseau de Maltemps, un bras de l'Hers, Fossé de Larramet, et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 97 km de longueur totale,. Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle. La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique. Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martory et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il se jette dans la Garonne sur le territoire communal, après avoir traversé 19 communes. Le Touch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé 29 communes. L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes. La Marcaissonne, d'une longueur totale de 26,5 km, prend sa source dans la commune de Beauville et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle se jette dans l'Hers-Mort sur le territoire communal, après avoir traversé 14 communes. La Saune, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune de Vaux et s'écoule vers le sud-est. Elle se jette dans l'Hers-Mort sur le territoire communal, après avoir traversé 18 communes. Le climat de Toulouse est tempéré-chaud, océanique dit dégradé et à tendance méditerranéenne caractérisé par un été chaud et assez sec, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps humide, marqué par des pluies récurrentes, souvent orageuses et parfois accompagnées de grêle, comme en mai 2008 et 2009. Ce climat peut être considéré comme un climat de transition entre le climat océanique et le climat méditerranéen même si selon les classifications climatiques, l'amalgame de ces deux climats peut placer Toulouse en situation de climat subtropical humide. Au sens de Gaussen, le mois de juillet est assez chaud et sec pour considérer le climat toulousain comme sub-méditerranéen,,. D'après la classification de Köppen, la température du mois le plus froid est comprise entre 0 °C et 18 °C (janvier avec 6,3 °C) et la température du mois le plus chaud est supérieure à 10 °C (août avec 23 °C) donc c'est un climat tempéré. Les précipitations sont assez bien réparties sur l'année, il n'y a pas de saison sèche sauf deux minimums pluviométriques en février et en juillet, mais pas assez marqué pour parler de saison sèche. C'est donc un climat tempéré chaud sans saison sèche. L'été est chaud car la température moyenne du mois le plus chaud est supérieure à 22 °C (juillet et août avec 23 °C). Le climat de Toulouse est donc classé comme Cfa dans la classification de Köppen, autrement-dit il s'agit d'un climat subtropical humide, même s'il s'agit en réalité d'un climat méditerranéen avec trop de précipitations en été pour être considéré comme tel. Toulouse connaît en moyenne 38 jours de fortes chaleurs et 33,1 jours de gel par an. La température moyenne annuelle est de 14,3 °C. La température la plus chaude jamais enregistrée à Toulouse est 44 °C le 8 août 1923 (relevée à Saint Simon, quartier situé au sud de Toulouse, ainsi qu'à l’aéroport de Francazal), et constitue le record français jusqu'en 2003. La température la plus froide est -19,2 °C, enregistrée le 15 février 1956. Le jour le plus arrosé eut quant à lui une pluviométrie de 82,7 mm le 7 juillet 1977 selon les sources de Météo-France. L'année la plus arrosée a été 1993 avec un cumul annuel de précipitations de 914,9 mm et la plus sèche 1967 avec un cumul annuel de 377,8 mm. L'ensoleillement est supérieur à 2 000 heures par an en moyenne. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest (apportant généralement l'humidité de l'océan Atlantique), le vent d'autan (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec (amenant l'air de masses anticycloniques froides placées sur le Nord de l'Europe). Le vent d’autan est aussi appelé « le vent qui rend fou », voire « le vent du diable » en raison de son influence supposée sur les comportements humains et animaux (irritabilité, trouble du rythme cardiaque, accroissement du nombre des accouchements...). Parfois, ce vent peut devenir très puissant comme le 4 mai 1916, où il renversa le train Toulouse-Revel. Toulouse fut frappée par une tornade le 15 mai 1980 vers 20 h 15. La tornade s'était formée sur l'aéroport de Blagnac avant de continuer en direction de Toulouse pour finir sa course vers le quartier de Casselardit, près de Purpan. Cette tornade, classée F2, avec des vents de 200 km/h, arracha des toits et causa d'autres dommages importants. Le 3 février 1959 est le jour le plus enneigé avec 21 cm de neige. Les relevés suivants ont été effectués à l'aéroport de Toulouse-Blagnac.

Voies de communication et transports

Toulouse est le centre de plusieurs axes de communications autoroutiers et routiers. Le périphérique de Toulouse, doublé par plusieurs rocades (dont notamment, à l'ouest, la Rocade Arc-en-Ciel, permet de faire le tour du cœur de l'agglomération. C'est à ces rocades que tous les grands axes du réseau routier sont reliés : au nord-ouest Bordeaux en prenant l'A62 au nord Paris par les N20 et A20, connectée à l'A62 au niveau de Montauban au nord-est Albi, par l'A68. Son prolongement en 2x2 voies jusqu'à Lyon est prévu sans qu'aucune date n'ait été arrêtée à ce jour. à l'est le sud du département du Tarn, par l'A680, connectée à l'A68 au niveau de Gragnague. Son prolongement à moyen terme (ouverture prévue en 2025), prenant le nom d'autoroute A69, est également prévu jusqu'à Castres. à l'est Narbonne avec l'A61, puis toute la côte méditerranéenne (de Perpignan à Menton) grâce à la connexion de l'A61 avec l'A9 au sud-est, l'Ariège (Pamiers et Foix) et l'Andorre par l'A66. Son prolongement jusqu'à la frontière espagnole, pour relier Barcelone, est prévu, mais aucune date n'est programmée au sud ouest, Tarbes, Pau la côte basque et l'ouest de l'Espagne, via l'A64De plus, l'agglomération est desservie par plusieurs voies rapides et autoroutes secondaires qui complètent le réseau métropolitain : au sud, la N20 se connecte à l'A64 au niveau de Portet-sur-Garonne. Elle dessert le sud de l'agglomération, entre Pinsaguel et Auterive et permet de rejoindre l'Ariège. à l'ouest, la N124 (en 2x2 voies) ainsi que l'A624 (en 3x2 voies) au niveau de Toulouse ouvrent l'axe vers le Gers et desservent notamment les communes de Colomiers, Pibrac et L'Isle-Jourdain ainsi que les zones Airbus des Ramassiers et de Saint-Martin-du-Touch. au nord-ouest, le périphérique, l'A621 et le Fil d'Ariane encerclent les quartiers de Purpan et des Sept-Deniers. L'A621 se prolonge ensuite vers le nord en desservant la commune de Blagnac et l'aéroport, puis se prolonge sous la forme de voie rapide métropolitaine (la Voie Lactée) jusqu'au MEETT et la commune de Beauzelle. au sud-est, la courte A623 permet de boucler le campus de Rangueil en reliant la Route de Narbonne et la N113 (Ramonville-Saint-Agne) à l'échangeur du Palays, à l'endroit où l'A61 s'insère dans le périphérique. enfin, la rocade Arc-en-Ciel et l'avenue Eisenhower permettent un deuxième contournement par l'ouest de Toulouse entre l'A64 et l'A624.Les déplacements sont parfois difficiles dans l'agglomération, le périphérique étant souvent encombré aux heures de pointe (plus de 135 000 voitures par jour sur la section Purpan-Empalot en 2011 selon la DRE, soit le seuil de saturation d'une 2 fois 3 voies). Le grand contournement de l'agglomération, a été l'objet d'un débat public sur les traces de la Translauragaise, mais aussi d'une variante nouvelle par l'ouest en continuité de l'A20 E9. Sa construction, à la suite du Grenelle de l'environnement, a été jugée prématurée en juin 2008 par le ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo. La rocade Arc en Ciel (D980), encore inachevée et pourtant dessinée dès 1965, reste la seule alternative pour doubler le périphérique à l'ouest et au sud-ouest de l'agglomération toulousaine. Une série de boulevards urbains sont aussi attendus pour mailler le réseau des voies rapides urbaines (voie du canal de Saint Martory, boulevard urbain Nord, voie de dégagement Est, etc.) L'agglomération étant particulièrement étendue et morcelée entre zones d'habitat, zones commerciales et pôles d'emplois bien distincts, la voiture règne comme le mode principal de déplacements (64 % des déplacements). L'ensemble du réseau métro et bus peut transporter jusqu'à 412 000 voyageurs certaines journées en semaine (le 10 décembre 2010). Enfin, le trafic de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, classé au quatrième rang des aéroports de province, s'est beaucoup développé au cours des dernières années. Il a atteint plus de 9,6 millions de passagers en 2019. La liaison aérienne entre l'aéroport de Toulouse-Blagnac et celui de Paris-Orly est la plus fréquentée d'Europe, en raison de l'insuffisante rapidité de la desserte ferroviaire avec Paris et de l'importance du trafic pour des voyages professionnels. L'aéroport de Toulouse Francazal est un aéroport civil géré par la société SNC-Lavalin depuis le 3 janvier 2011 puis par l'entreprise d'ingénierie Edeis. À la suite de la reconversion de la base aérienne 101 Toulouse-Francazal, ancienne base de l'Armée de l'Air au sud de l'agglomération, a fermé dans le cadre de réforme de la carte militaire annoncée en juillet 2008, a été confiée à l'agence Devillers, un géant de l'urbanisme français. Il existe également l'aérodrome de Toulouse - Lasbordes et une ancienne plate-forme aérienne, l'aéroport de Toulouse-Montaudran, situés tous les deux au sud-est la ville, le long du périphérique.

Urbanisme

Toulouse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes et 1 047 829 habitants en 2020, dont elle est ville-centre. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française),. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris),. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (55,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), eaux continentales (2,3 %), terres arables (1,6 %), forêts (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), cultures permanentes (0,3 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). La ville est organisée en zones concentriques correspondant à sa croissance urbaine. Toulouse comptait 226 154 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 16,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après. Près de la moitié du parc de logements date d'entre 1949 et 1974. 88,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 17,7 % en maisons individuelles et à 82,3 % en appartements (respectivement 68,2 % et 31,8 % dans la région). En effet, Toulouse compte de nombreux immeubles anciens, dont la majorité sont des résidences principales. Les habitants sont pour 31,4 % propriétaires de leur logement, 64,1 % sont locataires (respectivement 58,9 % et 35,6 % dans la région),. Comptant 28 642 logements HLM, soit 14,4 % du parc en 1999 (8,5 % pour la région), la ville ne respectait pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. En outre, en 1999, 9,4 % des logements étaient vacants, contre seulement 7,5 % dans la région. Depuis, la ville a atteint quasiment les 19 % de logements sociaux, et impose dans tous les nouveaux quartiers un seuil de 30 % de logements sociaux, au lieu de 20. La plupart des habitations possèdent 4 pièces (36 %), ou 3 pièces (24,3 %), puis 2 pièces (21,8 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 17,8 %). La ville possède par conséquent des logements de taille assez importante,. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 96,4 % ont le chauffage central et 53,9 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 80 % et 66,6 % pour la région). Le prix du mètre carré à la location en 2003 hors charge pour l'ensemble des logements est de 6,79 €/m2, soit 406,10 € pour 60 m2. Pour les logements en relocation, il est de 7,49 €/m2, soit 420,11 € pour 56 m2 et pour les logements datant d’après 1990, il est de 8,19 €/m2, soit 413,89 € pour 51 m2. Comme beaucoup de grandes villes françaises, Toulouse connaît depuis une quinzaine d'années une importante hausse des loyers. Elle concerne tous les types de logements. La hausse des loyers en 2003 pour les appartements est 2,8 % pour l'ensemble et 6 % pour un appartement reloué en 2002. Pour les maisons, la hausse est de 3,8 % pour l'ensemble et de 6,3 % pour une maison relouée. Les secteurs les plus chers sont le centre de Toulouse et le sud-est mais aussi de nouveaux quartiers comme Borderouge ou Pouvourville. En 2019, quelque 5 000 personnes sans domicile fixe sont recensées à Toulouse. Le territoire de la commune de Toulouse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, et le risque industriel et la rupture d'un barrage. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle.

Toponymie

Le nom Tolosa apparaît dans des écrits antiques mais pas antérieurs au IIe siècle av. J.-C. (Τολώσσα en grec par Posidonios et Strabon, Tolosa en latin par Cicéron, César, Pline, etc.). Il est associé à celui des Volques Tectosages. Le nom de Toulouse est aujourd'hui encore d'origine incertaine. Le nom est difficilement explicable par le celtique. Certains linguistes le considèrent comme ibère. De fait, on retrouve des "Tolosa" dans la péninsule ibérique mais aussi dans le Sud-Est de la France (Jura, Ardèche). Ses habitants et la peuplade des environs étaient appelés Tolosates. Les Tolosates étaient-ils une fraction des Celtes Volques Tectosages venus s'installer au IIIe siècle av. J.-C. ou une assimilation complexe de populations autochtones ? Mêmes interrogations sur la pertinence de cette hypothèse, la région ayant été plutôt marquée par l'influence des Celtibères qui occupaient le bassin de la Garonne. Certains chercheurs pensent que le nom Tolosa pourrait être issu d'un terme * Tolso qui signifie « torsadée, tordue », mais l'explication a peu de vraisemblance car l'origine ne remonterait qu'aux Romains. Pour d'autres, dans un grand lyrisme de mythologie antique, Tolosa, jadis la « cité de Minerve » (Palladia Tolosa) selon l’expression de Martial, ferait référence à la Tholos des Grecs, cf. les légendes de l'Or de Delphes à Toulouse. Pour d'autres encore, l'étymologie de la ville serait liée au passage d'un gué, par ailleurs attesté au pied de l'oppidum de Vieille-Toulouse. Enfin, selon une légende en vogue à la Renaissance, la ville rose aurait été fondée par Tholus, petit-fils de Japhet, lui-même deuxième fils de Noé, qui aurait donné son nom à la cité. C'est cette théorie qui se retrouve mise en ouverture du Ramelet Mondin du poète toulousain Pèire Godolin. Le nom latin Tolosa est également le nom occitan de la ville, présent dans sa devise Per Tolosa totjorn mai. Il devient Tholose en français, avant de se transformer en Toulouse, probablement sous l'influence de la prononciation occitane ([tuˈluzɔ]), vers la fin du XVIIe siècle.

Histoire

Les environs de Toulouse sont occupés dès le Paléolithique inférieur mais ce ne sont que des traces d'occupation humaine du Néolithique qui sont retrouvées sous forme de village comme à Villeneuve-Tolosane. D'autres traces d'occupations par l'homme au VIIIe siècle av. J.-C. et au VIIe siècle av. J.-C. ont été trouvées comme en témoigne la nécropole du quartier Saint-Roch (vers la rue du Feretra), mise au jour en 2002. Dès la moitié du IIIe siècle av. J.-C., bien avant l'installation romaine, le Languedoc occidental est occupé par une confédération de peuples gaulois, les Volques Tectosages, parmi lesquels un peuple, celui des Tolosates, occupe les environs de Toulouse. Au IIe siècle av. J.-C., un oppidum d'une centaine d'hectares est créé à Vieille-Toulouse, à quelques kilomètres au sud de l'actuelle Toulouse. Probable capitale des Volques Tectosages, le site est urbanisé à la mode italique, sur un plan orthogonal. Les Tolosates entretiennent des liens commerciaux avec l'Espagne et l'Italie et le reste de la Gaule par l'échange de vin, de blé et de métaux. De nombreuses amphores ont été retrouvées et prouvent la vigueur de ces échanges. D'abord alliés de Rome, les Volques Tectosages se révoltent et sont défaits par les Romains en 107 av. J.-C., et Toulouse (Tolosa en latin) devient romaine. La ville protohistorique est alors un important centre administratif et militaire de la province Narbonnaise. Sous Auguste, vers la fin du Ier siècle av. J.-C., une ville nouvelle est établie à l'emplacement du centre historique actuel de Toulouse. Les Gallo-Romains, comme en d'autres grandes villes, édifient des aqueducs ainsi que de nombreux bâtiments maintenant détruits pour un grand nombre d'entre eux : un théâtre, un amphithéâtre de 14 000 places encore visible dans le quartier Purpan-Ancely, des thermes et plusieurs temples. Dès l'an 30, ils entourent la ville d'un grand mur d'enceinte fait de briques dont des pans sont encore debout de nos jours. L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site. En 250, Toulouse est marquée par le supplice de Saturnin de Toulouse qui deviendra saint Sernin. Cet épisode marque l'apparition d'un culte minoritaire dans le Haut-Empire. Le IIIe siècle et IVe siècle sont prospères et la ville grandit. La première basilique Saint-Sernin est construite en 403 avec l'essor du christianisme dans la région. La brique est largement utilisée comme matériau de construction. En 413, les Wisigoths envahissent la ville et choisissent Toulouse comme capitale de leur royaume. Les vestiges du palais Wisigoth de Toulouse, qui se situait sous l'actuelle place de Bologne, ont été redécouverts en 1988-1989. Sidoine Apollinaire a relaté en détail les fastes de la cour toulousaine de Théodoric II. Ayant une culture et une religion différentes, les Gallo-Romains et les Wisigoths se côtoient à Toulouse sans se mélanger jusqu'en 508 lorsque Clovis prend la ville, après avoir vaincu les Wisigoths à la bataille de Vouillé (en 507). Les Francs ne restent cependant pas à Toulouse et la ville, maintenant coupée de la Méditerranée, perd de son influence. Elle sert surtout de place-forte face à la Septimanie à l'est et la péninsule ibérique au sud, détenus par les Wisigoths. Elle reprend néanmoins son indépendance pour former en 629 l'éphémère royaume de Toulouse puis devient aux VIIe et VIIIe siècles la capitale d'un grand duché dont les frontières vont des Pyrénées à la Loire, et de Rodez à l'Océan. En 721, la ville est assiégée par l'armée arabe, qui est finalement défaite lors de la bataille de Toulouse le 9 juin 721, signant la fin de sa progression vers le nord. En 844, une flotte vikings remonte la Garonne et atteint Toulouse. Au Moyen Âge, la ville reste longtemps indépendante. Les comtes de Toulouse étendent leur domaine sur la plus grande partie du Midi de la France. Témoin de la présence des comtes de Toulouse, les restes des fondations du château comtal ont été récemment mis au jour près de la porte sud de la ville médiévale à l'emplacement du palais de justice. Le christianisme s'impose à Toulouse et de nombreuses églises sont construites. En 1096, le pape Urbain II se rend à Toulouse pour consacrer la basilique Saint-Sernin. La cathédrale Saint-Étienne est édifiée au XIIIe siècle. En 1152, un conseil commun de la Cité et des Faubourgs est mis en place par le comte. C'est le « capitoulat » formé de douze capitouls qui assurent dans un premier temps un rôle judiciaire. Puis ils acquièrent du pouvoir en rendant des ordonnances, percevant des taxes, levant une milice et assurant l'ordre et la justice dans la ville. En 1190, ils acquièrent une maison commune contre les remparts à proximité de la porte nord, qui deviendra le Capitole, aujourd'hui symbole de la ville. Cette période permet l'instauration de nombreuses libertés municipales. À la suite de la révolte du 6 janvier 1189, le Comte ne conserve plus que le pouvoir de battre la monnaie, et de lever des troupes en cas de menace extérieure. Parallèlement émerge une des premières sociétés par actions de l'histoire, les moulins du Bazacle sur la Garonne. À la même époque, la papauté lance la croisade des albigeois. Malgré la mort du chef des croisés Simon de Montfort et l'abandon de son fils Amaury, les hostilités aboutissent à l'entrée en dépendance du comté de Toulouse à l'égard de la royauté capétienne avec la signature du traité de Paris le 12 avril 1229. L'université de Toulouse est fondée la même année. En 1271, à la mort de Jeanne fille de Raimond VII, dernière représentante de la maison de Saint-Gilles, le comté est intégré au domaine royal français et devient le Languedoc. C'est précisément pour contrer l'influence de « l'hérésie cathare », particulièrement vive dans la région, que Dominique de Guzmán fonde à Toulouse, en 1215, dans la maison Seilhan, l'Ordre des frères prêcheurs (aussi appelés Dominicains). En 1365, le pape Urbain V attribue aux dominicains de Toulouse les reliques du philosophe et théologien saint Thomas d'Aquin, dominicain célèbre, vraisemblablement pour dédommager la ville qui fut le berceau de l'ordre de n'avoir pu obtenir celles de saint Dominique lui-même. Ces reliques sont conservées à l'église des Jacobins. Au XIVe siècle, la ville prospère grâce au commerce et devient la quatrième ville du royaume de France. Mais, en 1348, la ville est touchée par la peste noire qui reviendra en 1361 puis au XVe siècle. Elle doit aussi assurer l'effort de la guerre de Cent Ans et subir le brigandage. Les faubourgs sont détruits et la ville se replie derrière ses fortifications. Durant la Renaissance, de la fin du XVe au XVIe siècle, Toulouse connaît une période de grande prospérité, grâce à l'industrie du pastel. C'est l'époque de construction de grands hôtels particuliers comme l'hôtel de Bernuy ou l'hôtel d'Assézat. La ville prospère et s'agrandit malgré le Grand incendie de Toulouse du 7 mai 1463 qui détruit les trois quarts de la cité et ruine plusieurs églises, couvents et autres édifices publics. Le 23 décembre 1468, par ses lettres patentes, le roi Louis XI ordonne le rétablissement du Parlement et de la Cour des aides à Toulouse, transférés auparavant à Montpellier. Toulouse est la quatrième ville de France à accueillir l'imprimerie, en 1476. En 1560, les protestants et les catholiques s'affrontent dans de sanglants combats. En 1562, des Huguenots furent ainsi massacrés et leurs maisons pillées lors de troubles à la suite d'un édit de la reine autorisant les hérétiques à pratiquer leur culte en dehors des villes. Cela mena à une conjuration contre les catholiques et à de nombreux affrontements, qui se soldèrent par la défaite des Huguenots en mai de cette même année. Au XVIIe siècle, le catholicisme triomphe. Les églises sont très fréquentées et de nombreux couvents s'installent en ville. Le parti pro catholique s'oppose au pouvoir central, en particulier lors de la révolte du gouverneur du Languedoc Henri II de Montmorency exécuté en 1632 place du Capitole. Deux symboles de la ville, le Pont-Neuf et le canal du Midi, sont réalisés respectivement en 1632 et en 1682. Le Capitole est reconstruit, quant à lui, au XVIIIe siècle. En 1762, se déroule l'affaire Calas : le cas d'un protestant injustement condamné provoque une célèbre intervention de Voltaire. Toulouse entre dans la Révolution sans grand heurt. Seuls quelques pillages et quelques attaques de châteaux se produisent, le pouvoir du Parlement est respecté car il fait vivre la ville. Des conflits éclatent lorsque la suppression des provinces et des Parlements et la réforme ecclésiastique sont déclarées en 1790 et 1791. La ville est privée de son rang de capitale régionale et devient le chef-lieu de la Haute-Garonne. Les jacobins parviennent à la maintenir hors de la révolte fédéraliste (ce qui est déterminant pour éviter la jonction entre l'Ouest et le Sud Est). De même, en 1799, les républicains parviennent à faire échouer une révolte populaire dont le motif principal est le refus du service militaire obligatoire et le rejet de la politique répressive du Directoire vis-à-vis des prêtres.

Politique et administration

La ville est le chef-lieu de la région Occitanie (Midi-Pyrénées jusqu'en 2016), du département de la Haute-Garonne et de l'arrondissement de Toulouse. Elle est par ailleurs le siège de l'académie de Toulouse et de la province ecclésiastique de Toulouse. Elle est également à la tête de la communauté urbaine de Toulouse Métropole.

Population et société

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,. En 2020, la commune comptait 498 003 habitants, en augmentation de 6,8 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %). En 2021, Toulouse est la quatrième commune de France avec 502 989 habitants (population intra muros), soit 16 161 habitants de plus qu'en 2018, et la cinquième agglomération avec 948 433 habitants (recensement de 2015, délimitation de 2010). Elle constitue aussi la quatrième aire urbaine avec 1 330 954 habitants (recensement de 2015, délimitation de 2010) après Paris, Lyon et Marseille. La population de la ville de Toulouse augmente principalement grâce à un solde migratoire largement positif, dû à son positionnement géographique privilégié lui conférant un climat agréable, une situation stratégique entre plusieurs bassins touristiques (Massif central, Pyrénées, mer Méditerranée, côtes atlantiques basque et landaise) et ses terroirs midi-pyrénéens, mais aussi grâce à une image positive sur sa qualité de vie, la variété de ses filières de formation, son positionnement socio-économique sur des industries et ses services à forte valeur ajoutée (aéronautique, espace, biotechnologies, systèmes embarqués, électronique, météorologie). L'agglomération de Toulouse bénéficie d'ailleurs de la croissance démographique la plus dynamique des grandes villes de France, ce qui peut être un atout pour le développement de la ville. On observe cependant un ralentissement de l'augmentation de la population intra-muros et de celle de l'agglomération depuis 2006, alors que la couronne périurbaine poursuit sa forte expansion. En 1700, Toulouse compte entre 40 000 et 50 000 habitants et se classe 6e à 9e ville de France par sa population. Depuis le recensement de 1999, la commune de Toulouse gagne, en moyenne, environ 5 000 habitants par an. Mais si le rythme d'accroissement a été de près de 6 800 habitants supplémentaires chaque année de 1999 à 2006, il s'est considérablement ralenti entre 2006 et 2011 avec une croissance moyenne d'un peu moins de 2 000 habitants par an, pour reprendre au rythme de 6 150 habitants par an de 2011 à 2015. Entre le recensement de mars 1999 et celui de janvier 2008, l'unité urbaine de Toulouse (l'agglomération toulousaine) a gagné 103 846 habitants, soit 11 407 par an par effet de densification et seulement 1 180 habitants sur l'ensemble de la période dus à l'extension du périmètre de l'agglomération. L'aire urbaine de Toulouse a gagné 237 975 habitants entre ces deux recensements, soit 18 525 par an par effet de densification et 71 247 habitants sur l'ensemble de la période dus à l'extension son périmètre. Toulouse possède une forte attractivité par rapport aux autres métropoles françaises. En plus de la variation naturelle de 12 000 habitants supplémentaires net par an en 2014, l'aire urbaine de Toulouse possède un solde migratoire de 8 000 nouveaux arrivants net par an (60 000 arrivées pour 52 000 départs), le deuxième des principales agglomérations françaises derrière Bordeaux. 35 % des nouveaux arrivants sont des étudiants, et 15 % arrivent de l'étranger, une plus grande proportion que dans toute autre aire urbaine en France. Parmi les plus de 45 ans, le solde migratoire est en revanche négatif. Les migrations depuis et vers les autres villes du Sud-Ouest sont importantes, en particulier entre Toulouse et Montauban. Cette arrivée massive de population renforce le caractère métropolitain de Toulouse, les nouveaux Toulousains rajeunissent la population et augmentent le niveau de qualification des actifs (souvent des cadres, professions intellectuelles supérieures, techniciens, ingénieurs). Enfin, la réalisation de certains projets à dimension nationale et internationale a contribué à accroître la renommée de la ville : un campus de 220 ha voué à la cancérologie, l'Oncopole de Toulouse, a progressivement ouvert, de 2009 à 2014, sur l'ancien site AZF. Par ailleurs, Galileo, l'équivalent européen du GPS, a eu son siège social sur les anciennes pistes de Montaudran, au sud-est de la ville. La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 46,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,9 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait 236 047 hommes pour 250 781 femmes, soit un taux de 51,51 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,27 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. L'extraordinaire croissance de la population de la ville de Toulouse depuis les années 1990 est due à la conjonction d'un solde naturel positif et d'un solde migratoire élevé en raison d'abord de l'arrivée de populations de l'ensemble des régions françaises, y compris d'outre-mer, mais aussi de populations immigrées. Concernant les populations françaises d'outre-mer, il s'agit principalement d'Antillais, secondairement de Réunionnais et de Mahorais, répartis dans l'ensemble de la ville. Toutefois, le quartier Saint-Michel est connu pour être le quartier de la plus importante communauté caribéenne de Toulouse. À l'instar des autres grandes métropoles françaises (Paris, Lyon, Marseille), Toulouse est une ville cosmopolite et aux multiples influences. En 2008, elle compte 57 743 immigrés soit 13,1 % de la population (3,5 % nés en Europe et 9,6 % nés hors d'Europe). 8,6 % des habitants (immigrés ou non) sont des étrangers. L'immigration est un processus ancien. Une part importante est due à l'immigration espagnole de l'entre-deux-guerres, ce qui explique qu'au recensement de 1954 Toulouse comptait 9 540 naturalisés et 14 320 étrangers, soit 5,4 % de sa population. Une autre part est due à l'arrivée des populations nord-africaines à partir des années 1950-1960, dans des foyers d'hébergement, des cités d'urgence (Bordelongue), le camp de harki de Ginestous, puis des cités d'habitat social comme le Mirail, important lieu d'hébergement de Pied-noir et de Harkis. Les Pieds-Noirs représentaient en 1970 plus de 2000 familles. À partir des années 1980, les populations immigrées du Maghreb, d'Afrique subsaharienne et d'Asie se sont de plus en plus concentrées dans les quartiers d'habitat social et les immeubles en copropriété de l'ouest de la ville construits dans les années 1960 et 1970. En revanche, les populations d'Europe du Sud se retrouvent plutôt dans les faubourgs. La proximité géographique de Toulouse avec l'Espagne et les anciennes relations historiques entre le comté de Toulouse et le royaume d'Aragon, ont fait que de tout temps la présence d'une population espagnole à Toulouse a été sensible. En effet elle représente l'une des plus importantes communautés de la ville avec près de 20 000 à 25 000 personnes. Il suffirait pour s'en apercevoir de fréquenter quelques marchés populaires de Toulouse (Cristal, Saint-Aubin, Saint-Cyprien, Saint-Sernin…) où on ne manquera pas d'entendre parler castillan. Toulouse a d'abord vécu l'immigration de travail des années 1920 et du début des années 1930, avec des installations dans des quartiers à l'époque insalubres ou malfamés comme celui de Saint-Cyprien, puis est la principale destination de l'exil républicain espagnol en 1939, après la Retirada et la guerre d'Espagne. De grandes personnalités républicaines menacées par le dictateur Franco, comme Federica Montseny, première femme ministre en Europe, ou encore la médecin Amparo Poch, dont une rue porte le nom à Toulouse, ont choisi la ville comme terre d'exil. Ainsi, Victòria Pujolar Amat (1921-2017), peintre républicaine espagnole, incarcérée avec sa mère et sa grand-mère au Camp du Récébédou de Portet-sur-Garonne, camp de concentration de familles juives et républicaines espagnoles, s'est réfugiée à Toulouse après son évasion. Il en est de même pour Dolors Prat Coll (1905-2001), syndicaliste de la Confédération nationale du travail, menacée par les représailles en Espagne franquiste, qui refait sa vie à Toulouse après sa fuite par les Pyrénées depuis Barcelone. C'est également depuis Toulouse que Teresa Carbó i Comas rejoint la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale contre les nazis, ainsi qu'Elisa Garrido (1909-1990), rescapée de Ravensbrück et de Buchenwald, qui décide de s'installer dans la ville après guerre. Cette dernière fait partie du groupe Ponzán, réseau d'évasion organisé par le résistant Francisco Ponzán Vidal à partir de Toulouse, composé majoritairement d'anarchistes espagnols. Une stèle en mémoire de Francisco Vidal, dans l'allée qui porte son nom, est érigée dans le jardin Compans-Caffarelli. La résistante Conchita Ramos (1925-2019), survivante des camps de la mort, devient une grande personnalité toulousaine à la Libération. Une place publique du quartier de la Reynerie porte son nom. Cependant, les Espagnols proprement dits sont aujourd'hui peu nombreux, 2 386 au recensement de 2006, soit 6,3 % seulement des étrangers de la commune. La ville a fêté en 2006 le 75e anniversaire de la république espagnole au cours duquel l'ancien maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a fait un discours qui permit à de nombreux jeunes et nouveaux toulousains de comprendre l'importance de cet exil, « Oui, l'émotion rejoint ici le calendrier de la tragédie de l’Histoire, de la tragédie d’une guerre fratricide qui jeta l’une contre l'autre, l'Espagne républicaine et l'Espagne franquiste et conduisit 100 000 républicains et leurs familles à Toulouse. Toulouse qui se souvient de la nouvelle topographie politique qu’avaient inventée les partis politiques en exil, les communistes à la Bourse du travail, les anarchistes au 4 rue de Belfort et autour de la fontaine de la place Wilson, les guérilleros au café de la Paix de la place du Capitole, les socialistes au 69 rue du Taur dans la future cinémathèque, un peu tous à l’Ateneo de la rue de l’Étoile, les moins politisés à la Casa de España. ». L'empreinte espagnole est donc forte à Toulouse, faisant d'elle la plus grande ville espagnole de France avec Montpellier. Son relais direct est la Casa de España qui existe depuis 1986 et abrite une association socio-culturelle et socio-éducative, qui regroupe huit associations espagnoles. Toulouse attire aussi plus largement d'autres communautés du monde hispanique (Basques, Andorrans, Catalans,, Valenciens, Andalous, Mexicains, Argentins, Cubains...). Ainsi, on retrouve dans la ville rose une atmosphère très « latine », avec de nombreux bars à tapas, des clubs de sardane (avec Déodat de Séverac, Toulouse a toujours été l'une des villes essentielles de la sardane), de flamenco, de salsa, de tango, de merengue, de cha-cha et d'autres danses latines ainsi qu'une ambiance nocturne très festive qui rappelle celles de Barcelone ou Madrid. L'espagnol est la deuxième langue parlée à Toulouse après le français. La ville est également le siège de l'Eurorégion Pyrénées-Méditerranée depuis octobre 2004. L'Insee évalue en 2006 à près de 15 000 le nombre d'étrangers originaires d'Afrique du Nord (8 300 Algériens, 5 100 Marocains, 1 400 Tunisiens, soit près de 40 % des étrangers de la ville de Toulouse). Si l'on prend en compte les naturalisations, le nombre des immigrés nord-africains serait de l'ordre de 26 000. À cette immigration maghrébine s'ajoute, dans des proportions moindres, une immigration en provenance d'Asie occidentale, libanaise et turque notamment. Le quartier Arnaud-Bernard, dans le centre-ville, auparavant peuplé majoritairement d'immigrés italiens et espagnols, est surnommé « le petit souk », du fait de la présence de nombreuses petites échoppes arabes. Cependant, la gentrification du centre-ville par des catégories socio-professionnelles élevées s'est désormais étendue à ce quartier qui tend donc à perdre de plus en plus son caractère populaire, à l'instar du quartier Saint-Cyprien. Ces communautés d'Afrique du Nord et du Proche-Orient, mais aussi une partie des communautés d'Afrique noire, étant majoritairement de religion musulmane, il existe quatre mosquées à Toulouse : une dans le quartier d'Empalot, une autre dans le quartier des Izards-Trois Cocus et deux dans le quartier du Grand Mirail, à Bellefontaine et à la Reynerie. On trouve également à Toulouse une proportion croissante d'étrangers en provenance d'Afrique noire (6 300 habitants en 2006), des Comores et de Madagascar. Outre une présence sur les divers marchés du centre-ville, ces communautés sont particulièrement établies dans le quartier Saint-Cyprien où l'on trouve des salons de coiffure afros et divers restaurants et épiceries exotiques. La commune de Toulouse héberge environ 3000 italiens, mais la population française d'origine italienne est nombreuse. Il s'agit d'une immigration ancienne, commencée à la fin du XIXe siècle, qui s'est prolongée pendant l'entre-deux-guerres et qui perdure depuis par l'expatriation de nombreux intervenants du secteur aéronautique et spatial. De 1995 à fin 2013, le consulat d'Italie de Toulouse, situé en plein centre-ville à l'intersection de la rue de Metz et de la rue d'Alsace-Lorraine, gérait les régions du Sud-Ouest : Midi-Pyrénées, Aquitaine et Poitou-Charentes, soit 20 % du territoire français. Depuis 2014 le Consulat a été fermé et remplacé par une Antenne du Consulat Général d'Italie à Marseille, qui assure désormais la gestion de ces régions. L'antenne consulaire se trouve rue Riquet, dans le quartier Saint-Aubin[réf. nécessaire]. Les Britanniques sont arrivés plus récemment, notamment avec l'essor d'Airbus ; ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à rejoindre Toulouse. Les Allemands, attirés également par l'industrie aéronautique, sont un peu moins nombreux. D'autres communautés diverses sont présentes : Irlandais, Américains, Asiatiques (principalement Vietnamiens), Portugais, latino-américains, dont des Brésiliens avec des clubs de forró, de samba, de bossa nova, de capoeira et d'autres musiques brésiliennes et latines. Lors du vote du budget primitif principal 2003, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de 195 M€ et la section investissement présentée se montait à 181 M€ (les deux équilibrés en dépenses et recettes). Sous l'impulsion de Dominique Baudis, la mairie a choisi de maintenir une dette quasiment nulle, impliquant son auto-financement, la stabilité fiscale et un investissement par habitant parmi les plus élevés des villes de France. Ce budget tient compte des remboursements des assurances et des investissements dus aux dégâts de l'explosion de l'usine AZF de Toulouse. Les quatre taxes de 2003 furent votées par le conseil municipal de Toulouse pour des taux de : 19,02 % pour la taxe d'habitation, 21,36 % pour la taxe foncière bâti, 82,49 % pour la taxe foncière non bâti, et 18,64 % pour la taxe professionnelle (taux intercommunal). La fiscalité directe locale est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Cette situation s'explique par le fait que Toulouse subit une pression démographique et urbaine importante. Elle attire une grande partie de la population et de l'économie du département. Cet attrait nécessite de la part de la municipalité de gros efforts d'aménagement et d'investissement qui se répercutent sur la fiscalité. Le nombre total de policiers nationaux à Toulouse en 2008 est de 870. Le taux de criminalité de la circonscription de police de Toulouse est de 111,49 actes pour 1 000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de la Haute-Garonne, largement supérieur à la moyenne nationale (83 ‰). Ce taux est aussi largement supérieur au taux de criminalité de la région Midi-Pyrénées (85,46 ‰). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 22,8 %, le plus faible du département et de la région et est assez éloigné des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %). En 2008, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 14,1, pour une moyenne nationale de 10,6. La police municipale dispose d'un budget annuel de 14 M€ en 2013, avec des effectifs globaux de 269 personnes (dont 180 policiers en tenue). En 2018, la ville compte 330 policiers municipaux. Depuis novembre 2012, 2 ZSP ont été créées au Mirail et aux Izards. La mairie, a également décidé depuis juillet 2007 d'installer une douzaine de caméras réparties dans la ville pour prévenir la délinquance, un nombre porté à 21 depuis octobre 2012. Elles permettent de surveiller 24h/24h et 7j/7j plusieurs quartiers. Deux mois plus tard, Toulouse est officiellement une ville placée sous vidéosurveillance. Au total, 17 caméras sont installées dans tout le territoire toulousain. En octobre 2009, la Ville a créé l’Office de la Tranquillité, intervenant en cas de nuisances sonores la nuit, a redéployé la police municipale dans des quartiers à risque de délinquance élevé, demande à l'État la création d'une charte et se pose maintenant la question de l'importance de la vidéosurveillance dans la ville, en interrogeant plusieurs professionnels dans ce domaine. En 2020, ce sont plus de 400 caméras qui sont installées à Toulouse. Toulouse dépend de l'académie du même nom (zone C), l’une des plus grandes de France. Mostafa Fourar est le recteur de l'académie de Toulouse depuis juillet 2020. Durant l'année, la ville accueille de nombreux festivals consacrés à la musique, la danse, le cinéma, le théâtre, ou encore la littérature. Le festival attirant le plus de spectateurs est Rio Loco. Il a pour thème les musiques du monde (le pays mis à l'honneur changeant chaque année) et se déroule chaque mois de juin, en plein centre-ville, dans le parc de la Prairie des filtres bordant la Garonne. Le festival Piano aux Jacobins propose chaque automne des concerts de piano dans le cadre patrimonial de l'église des Jacobins. De même, Toulouse les Orgues est un festival international de musique d'orgues se déroulant en octobre dans plusieurs églises de la ville. En juin, la musique classique de Jean-Sébastien Bach est à l'honneur dans divers lieux du centre, historiques ou inattendus, avec Passe ton Bach d'abord. D'autres festivals concernent les musiques actuelles, comme Les Siestes électroniques, un festival né à Toulouse en 2002 qui s'exporte désormais à Paris et à l'étranger, Novelum pour la musique contemporaine, ou encore Convivencia dont le concept de scène ambulante voit une péniche arpenter tout au long de l'été le Canal du Midi, de Sète à Toulouse, au rythme des musiques du monde. Enfin la fête toulousaine traditionnelle du Grand Fénétra, inclut des représentations de danses et musiques folkloriques, et a lieu chaque année la dernière semaine de juin. Depuis 2012 a lieu chaque année en juin le United Kiz Toulouse Festival, un festival de kizomba, qui est un genre musical et de danse originaire de l'Angola devenu populaire en Europe. Depuis 2008, Tangopostale fait danser pendant le mois de juillet, en plein air sur différentes places de la ville, au rythme du tango argentin. Le cinéma hispanophone est à l'honneur avec, au mois de mars, Cinélatino (anciennement Rencontres du cinéma d'Amérique latine) qui se déroule dans plusieurs cinémas de la ville, et en octobre le festival du cinéma ibérique Cinespaña à la cinémathèque de Toulouse. Le festival international Séquence Court-Métrage met le format court à l'honneur, alors que Les Rencontres du cinéma italien à Toulouse se déroulent quant à elles en avril, au cinéma l’ABC. Enfin, le Fifigrot, festival de cinéma humoristique et décalé promu par l'équipe de Groland, a su conquérir son public chaque année en septembre. D'autres festivals notables ponctuent l'année toulousaine. Le Printemps du Rire est devenu le premier festival d'humour européen, le Printemps de septembre transforme le centre-ville de Toulouse en espace consacré à l'art contemporain, le Forum de l'image se consacre, en avril, à la photographie contemporaine, le Houfastival, le Marathon des mots, en juin, aux rencontres et performances littéraires, le festival Occitània, le festival N7, l'Inox Electronic Festival. Enfin, en mai, le Forom des langues du monde, création de Claude Sicre et du Carrefour culturel Arnaud Bernard ayant fait des émules dans d'autres villes, met à l'honneur les langues de France et du monde entier, ainsi que les cultures qu'elles véhiculent. Plusieurs événements se déroulent sur les communes de la banlieue proche, comme le festival Marionnettissimo, dont le point d'ancrage se situe à Tournefeuille, mais dont plusieurs lieux de représentation sont situés à Toulouse. Depuis 2007, est organisé chaque année le Toulouse Game Show, la plus grande convention de jeux vidéo et Japanim de province, avec 34 000 visiteurs en 2012, qui se déroule à Beauzelle, dans le nouveau parc des expositions de Toulouse Métropole. En septembre, la commune de Ramonville-Saint-Agne est envahie par le festival de rue organisé par l'association ARTO. Enfin, l'année est ponctuée par divers événements culturels communs à d'autres villes françaises, comme le Carnaval de Toulouse qui existe sous sa forme actuelle depuis 1982, organisé par le Comité d'organisation du carnaval universitaire (COCU), ou les journées européennes du patrimoine. L'été voit se déployer en bord de Garonne Toulouse Plage, dont les principaux sites sont la prairie des Filtres, les quais de la Daurade et de l'Exil Républicain Espagnol, ainsi que la Feria Tolosa depuis 2018, inspirée des ferias traditionnelles du sud-ouest de la France. Dès le XIIe siècle, Toulouse possède de nombreux hospices et maison de Dieu qui, comme tous les établissements médiévaux similaires accueillent les « pauvres, les passants et les pèlerins ». Certains ont voulu y voir un accueil particulier des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle mais cette hypothèse n'est pas confirmée par les études historiques. Des découvertes archéologiques ont mis en évidence l'existence de nombreuses tombes dans lesquelles ont été retrouvées des coquilles et des extrémités de bourdon mais rien n'indique s'il s'agit de pèlerins de Compostelle ou, plus vraisemblablement, de pèlerins venus vénérer des reliques (dont un corps de saint Jacques) à Toulouse. En 1505, tous ces établissements sont rattachés à l'hôpital Saint-Jacques qui devient l'Hôtel-Dieu. L'hôpital de La Grave reste indépendant sur la rive gauche de la Garonne pour traiter les pestiférés. Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem y installent un prieuré et fondent dans une de leurs dépendances : le village de Goutz une école de Chirurgie. Au XIXe siècle, des médecins comme Dominique Larrey et Jean-Étienne Esquirol pratiquent dans les hôpitaux toulousains. À partir de 1692, jusqu'à la Révolution, sont créées des maisons de charité pour secourir et soigner les pauvres malades,,,. En 1845, le préfet Duchâtel a mis en place le Bureau de Bienfaisance de Toulouse pour assurer les secours à domicile en remplacement des anciennes maisons de charité. Le CHU de Toulouse regroupe plusieurs établissements implantés sur la ville de Toulouse : L'hôpital de Purpan Le groupe hospitalier Rangueil/Larrey L'hôpital des Enfants L'hôpital Paule de Viguier (gynécologie maternité) L'hôpital de La Grave/Casselardit L’Hôpital Pierre Paul RiquetL'hôtel-Dieu Saint-Jacques accueille aujourd'hui l'essentiel de l'administration de ces hôpitaux, ainsi qu'un service de soins dentaires. L'hôpital Joseph-Ducuing est un hôpital général du centre-ville de Toulouse. Il est de statut privé associatif, sans but lucratif et participe à l'exécution du service public hospitalier depuis 1976. Hors du centre-ville, le Centre hospitalier Gérard-Marchant (ancien asile de Braqueville) fut au XIXe siècle un asile d'aliénés modèle, chef-d’œuvre d'esthétisme et de rationalité reconnu où, suivant les principes de l'aliéniste toulousain Jean-Étienne Esquirol, les différentes pathologies mentales étaient séparées dans divers pavillons pour faciliter les soins curatifs. Toulouse possède diverses cliniques comme : La clinique Ambroise-Paré La clinique Pasteur La clinique Saint-Nicolas La clinique Sarrus-Teinturiers La clinique Néphrologique Saint-Exupéry La clinique Médipôle Garonne, spécialisée en orthopédie et médecine du sportLe groupe suédois Capio possède 2 cliniques à Toulouse : La clinique Saint-Jean Languedoc (Montaudran) La Polyclinique du Parc (Saint-Michel)Ces deux cliniques fusionnent fin 2018 pour former la clinique de la Croix du Sud située à Quint-Fonsegrives. Un centre de Recherche sur le Cancer, la Cancéropôle a ouvert en 2007 sur l'ancien site d'AZF et vient s'ajouter aux autres centres de recherche contre le Cancer de Toulouse comme l'Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale (IPBS).

Cultes

Saint Saturnin, premier évêque de Toulouse et aussi connu sous le vocable déformant saint Sernin, est, pour les catholiques et les orthodoxes, le saint patron de la ville. À Toulouse, se situe le siège de l'archidiocèse du même nom et la cathédrale Saint-Étienne. Toulouse est divisée en plusieurs paroisses, parmi lesquelles : paroisse de la cathédrale Saint-Étienne ; paroisse Saint-Jérôme ; paroisse de la basilique Saint-Sernin ; paroisse Saint-Pierre des Chartreux ; paroisse étudiante de Toulouse ; paroisse dominicaine de Notre-Dame du Rosaire ; paroisse du Christ-Roi ; paroisse Lafourguette ; paroisse le Mirail ; paroisse Sacré-Cœur ; paroisse Saint-Joseph paroisse Saint-Nicolas ; paroisses de Sainte-Germaine - Sainte-Marie des Anges ; paroisse des Minimes ; paroisse Saint-François d'Assise ; paroisse Saint-Vincent de Paul ; paroisse Sainte-Claire.En sus des lieux de culte ordinaires (section Bâtiments religieux), des messes selon la forme tridentine du rite romain sont menées en la basilique Saint-Sernin par des prêtres diocésains, en la chapelle Jean le Baptiste par l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre. À Toulouse, se trouve le Grand séminaire diocésain Saint-Cyprien, qui accueille les séminaristes des provinces ecclésiastiques de Toulouse, de Montpellier et des diocèses d'Aire et Dax, de Bayonne, Lescar et Oloron, de Saint-Flour, d'Avignon et de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre. Créé en 1684, il est installé, depuis 1908, dans l'ancien monastère de l'ordre cistercien des Feuillants. Toulouse donne également son nom à une province dominicaine dont le centre est le couvent Saint-Thomas d'Aquin, présent depuis 1958 et situé impasse Lacordaire. L’histoire des dominicains de Toulouse commence en 1215 à la fondation du premier de leurs couvents, par celui qui allait devenir saint Dominique, et où reposent d'ailleurs les reliques du célèbre saint Thomas d'Aquin. La vie catholique de Toulouse fut également rythmée par la compagnie royale des Pénitents bleus. Toulouse bénéficie aussi d'un des cinq instituts catholiques français, versé dans l'enseignement supérieur, dont l'« ancêtre » était la première université de Toulouse (1229-1793). La basilique Saint-Sernin de Toulouse est le plus vaste édifice roman actuellement dans le monde. La Basilique Notre-Dame de la Daurade serait la plus ancienne église mariale au monde. Église Réformée de Toulouse (Temple du Salin) ; Église Réformée Évangélique de Toulouse Ouest ; Église Réformée Evangélique ; Église Baptiste Toulouse Métropole ; Eglise Protestante Baptiste de Toulouse (La Chapelle) ; Église Évangélique Libre de Toulouse ; Eglise Protestante Évangélique de Beauregard ; Église Protestante Les Deux Rives, Toulouse - Rive Droite ; Eglise Protestante (Saint-Cyprien) Les Deux Rives, Toulouse - Rive Gauche Église Protestante Évangélique d'Empalot ; Église Protestante Évangélique de Toulouse ; Église Évangélique Pentecôte Toulouse Minimes ; Église Évangélique Toulouse Saint-Agne ; Église Mobile de Toulouse ; Toulouse International Church ; Anglican English Church of Midi-Pyrénées & Aude ; Armée Du Salut ; Assemblée Chrétienne de Toulouse (ACT) ; Impact Centre Chrétien ; FPMA Toulouse. Toulouse compte deux paroisses de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (mormons). Paroisse orthodoxe roumaine, chapelle Saint Antoine Launaguet. Paroisse orthodoxe russe, église Saint Nicolas, avenue de Grande-Bretagne La Grande mosquée de Toulouse est située dans la partie sud de la ville, dans le quartier d'Empalot. La mosquée Es-Salem située dans l'ex-château de Tabar, dans le quartier de la Reynerie.Des projets de construction d'autres mosquées sont en cours dont la mosquée du Mirail, prévue pour 2016. Il existe sept[réf. nécessaire] synagogues à Toulouse, dont celle de Palaprat, la grande synagogue Hekhal David et la synagogue rue Rembrandt. Le centre Détchène Tcheuling propose diverses activités et enseignements en rapport avec le bouddhisme. De style éclectique, un temple du culte antoiniste est situé au 14 rue de Cherbourg; dédicacé en 1993, il constitue le dernier temple construit par le culte.

Économie

Le PIB de l'agglomération toulousaine est d'environ 51 milliards d'euros (2013 statistiques de l'OCDE), ce qui la classe au 4e rang en France au regard de son poids économique, derrière Paris, Lyon et Marseille. La commune de Toulouse se caractérise aussi par son très faible taux d'endettement : un des plus bas en Europe pour une ville de cette taille. L'économie toulousaine est principalement fondée sur les industries de pointe de l'aéronautique et du spatial, dont Airbus est la locomotive et fait travailler directement et indirectement plus de 50 000 personnes sur l'agglomération et près de 70 000 dans le grand Sud-Ouest. Depuis plusieurs années, la municipalité tente de diversifier les secteurs d'activité. Toulouse est devenue un grand centre industriel en utilisant les ressources régionales en électricité et en gaz naturel.

Écologie et recyclage

Depuis novembre 2018, des bornes solaires ont été installées pour recharger des téléphones portables. Toulouse a rejoint le mouvement Fab City, suivant l'appel lancé en 2014 par le maire de Barcelone, Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennent autosuffisantes pour 2054.

Culture locale et patrimoine

La ville de Toulouse possède plusieurs sociétés savantes. Elle fut la seule ville de province à avoir trois académies royales sous l'Ancien Régime. La plus ancienne est l'Académie des jeux floraux. Cette société littéraire a été reconnue comme académie royale en 1694 par Louis XIV, elle a pris la suite du Consistori del Gay Saber fondé en 1323. L'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse est l'héritière de la Société des Lanternistes fondée en 1640, devenue la Société des Belles-Lettres, entre 1688-1699, puis la Société des Sciences à partir de 1729. Cette société a précédé l'Académie de Paris, créée seulement en 1666. Le 24 juin 1746, le roi Louis XV a donné des lettres patentes érigeant la Société des Sciences de Toulouse en Académie royale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse. L'académie est dissoute par le décret du 18 août 1793 de la Convention nationale avant d'être rétablie le 30 octobre 1807 par un arrêté du préfet de la Haute-Garonne,,. L'Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse a été fondée par lettres patentes de Louis XV en 1750 et supprimée par le décret du 18 août 1793 de la Convention nationale. Cette académie n'a pas été refondée. Elle avait pris le relais de l'école de dessin fondée par Antoine Rivalz en 1726, reprise par Guillaume Cammas en 1738. L'École supérieure des beaux-arts de Toulouse est l'héritière de l'enseignement qui était donné dans cette académie. La Société de médecine, de chirurgie et de pharmacie de Toulouse a été créée en 1801 par des médecins voulant assurer un enseignement de la médecine dans la ville après la suppression des universités et des facultés par la Convention. L'Académie de législation fondée en 1851. La Société d'histoire naturelle de Toulouse, fondée en 1866 La Société de géographie de Toulouse créée en 1882. La ville de Toulouse a reçu le label Villes et Pays d'art et d'histoire du ministère de la Culture le 17 avril 2019. Un label qui avait été demandé en 2015 par la ville rose pour promouvoir le patrimoine « dans toute sa diversité ». En plus des berges de la Garonne et du canal du Midi, Toulouse bénéficie de nombreux espaces verts représentant un ensemble de 1 000 hectares en 2005 avec 160 jardins et 600 points verts. En 1998, la ville de Toulouse est classée trois fleurs pour la qualité de son fleurissement. C'est en 1754 que Toulouse aménage son premier jardin public, le jardin Royal qui s'étend au-delà des vieilles fortifications médiévales. Cet aménagement est le projet Mondran dont le but était d'ouvrir un espace pour la promenade, l'hygiène et l'ouverture de larges perspectives. Ainsi, cette politique de grands travaux, avec le Grand Rond, les quais et les façades le long de la Garonne, transforment la ville. Plus tard, au XIXe siècle, le jardin des plantes est créé à Toulouse. Dans les années 1970, plusieurs projets de jardins de quartier sont aménagés en ville au plus près des habitants. En parallèle, des projets d'urbanisme permettent de créer des parcs comme celui de Compans-Caffarelli, le parc de la Maourine ou celui de la Reynerie. Les parcs et jardins de la ville sont diversifiés allant du jardin japonais du quartier d'affaires de Compans-Caffarelli au parc de la prairie des Filtres au bord rive gauche de la Garonne. D'autres jardins comme le jardin des Plantes, le Grand-Rond et le Jardin Royal sont très anciens. Enfin, en périphérie, le parc de Reynerie offre un havre de paix tandis que quatre zones vertes à vocation sportive entourent la ville depuis 1971, aux quatre points cardinaux en périphérie de la ville : à l'ouest, le parc de la Ramée possède un lac de 38 hectares et un espace vert de 280 hectares. Au sud, les côtes de Pech-David disposent d'un parc de 280 hectares et culminent à 130 mètres au-dessus de la Garonne dominant la ville et la zone industrielle. Au nord, la zone de loisirs de Sesquières dispose de 117 hectares de parcs et un lac de 13 hectares sur lequel le ski nautique est possible et à l'est le parc des Argoulets. Enfin, la reconversion du site du parc des expositions due à son déménagement, devrait permettre la création d'un véritable Central Park toulousain, un nouveau « poumon vert de la ville » selon Pierre Cohen, sur l'île du Ramier, en plein cœur de la ville. Les avenues, les allées et les voies d'eau sont plantées de nombreux arbres. Les espèces dominantes sont le platane (environ 9 000), le peuplier (environ 5 000), le tilleul (environ 4 000), le micocoulier (environ 3 000), le pin parasol (environ 1 500) et le cèdre (environ 700). La commune est plantée d'environ 500 000 dont 160 000 sont gérés par la municipalité. En plus des arbres, les services municipaux produisent plus de 450 000 plantes à massifs chaque année pour le fleurissement de la ville grâce aux serres municipales. La vie culturelle toulousaine est riche de nombreux apports. Au substrat occitan, académique (jeux floraux, tradition forte des peintres et architectes locaux) et universitaire toujours actif s'est ajouté une situation culturelle particulière: au XIXe siècle la situation politique locale a ouvert les lieux de l'élite (opéra, conférences, musées, sport) à l'ensemble des groupes sociaux Toulousains. L'éloignement de Paris et cette culture de mixité ont conduit à la mise en place d'une culture locale (éditeurs, chanteurs...) bien identifiée et relayée par des pratiques amateurs enrichies par diverses vagues d'immigration (espagnole durant la guerre civile, pied-noir dans les années 1960, maghrébine dans les années 1970) mais également de la diversité et de la jeunesse de la population estudiantine: cette revendication d'une tradition de métissage culturel est la marque de la mouvance culturelle alternative locale (dès les années 1980 Claude Sicre, plus récemment les Motivés !). Toulouse, deuxième ville de la région culturelle d'Occitanie où celle-ci est la langue vernaculaire. La particularité de la ville est d'être située sur la frontière entre les dialectes languedocien et gascon. La légende veut que le gascon soit parlé sur la rive gauche de la Garonne (quartier Saint-Cyprien) et le languedocien dans le centre de la ville. Le parler languedocien de Toulouse, le « toulousain » (tolosan en occitan), parfois appelé la « langue mondine » (de Raymond, référence à la dynastie comtale), est un parler sud-languedocien. La ville a donné d'illustres écrivains et poètes de langue d'oc, dont Pierre Goudouli. En 1323 furent créés les Jeux floraux, plus vieux concours de poésie encore en cours, récompensant chaque année un auteur de langue d'oc d'une violette dorée à l'or fin. À la suite de ce concours, Guilhem Molinier rédige Las Leys d'amors (les Lois d'Amour), décrets linguistiques qui recommandent le toulousain comme écriture préférentielle dans les divers pays occitans (sauf la Provence et la Gascogne). Longtemps interdit d'enseignement dans l'Éducation nationale, l'occitan a cessé d'être régulièrement parlé dans la rue vers les années 1920 en dehors de quelques quartiers populaires comme Lalande et Saint-Cyprien où l'on pouvait l'entendre jusque dans les années 1960. Le français pénétra les classes aisées de la ville à la fin du Moyen Âge et le changement de langue (au moins à l'écrit et dans les registres) par l'élite se passa entre 1500 et 1530. Le français parlé à Toulouse a encore (mais de moins en moins) une empreinte occitane, que ce soit dans la prononciation (dit « accent toulousain »), dans la syntaxe ou dans le vocabulaire. C'est ce qui peut justifier, par exemple, qu'en parlant d'un écrivain d'expression strictement française, Pierre Gamarra, on ait dit de lui qu'il était « un écrivain occitan de langue française ». Le 16 décembre 2006, a été inauguré la Maison de l'Occitanie, se situant rue Malcousinat, qui a pour vocation d'être la vitrine de l'occitan à Toulouse. Cet hôtel particulier du XVe siècle, rénové par les pouvoirs publics locaux, accueille plus d'une cinquantaine d’associations ayant toutes un rapport avec la langue d'oc,. Depuis octobre 2009, les noms des stations du métro sont traduits en occitan. Au cœur du Sud-Ouest, Toulouse occupe une place stratégique à la rencontre de la Gascogne et du Languedoc, et proche des Pyrénées. Sa cuisine se nourrit de ces terroirs variés et de leurs produits réputés. Les restaurants de la ville servent avant tout de nombreuses spécialités à base de canard (gras de préférence), volaille emblématique de la région. Le plat le plus connu est sans aucun doute le cassoulet, à base de saucisse de Toulouse, de canard et de haricots blancs (tarbais). Il est l'objet d'une querelle ancestrale entre trois villes (Castelnaudary, Carcassonne et Toulouse) et si la légende place l'origine du cassoulet dans la ville de Castelnaudary durant la guerre de Cent Ans, le plat ne peut être dissocié de la gastronomie toulousaine. L'autre produit emblématique de la ville est le Cachou Lajaunie et sa petite boite jaune, qui a été inventé en 1880 par Léon Lajaunie, pharmacien à Toulouse. Parmi les spécialités de Toulouse et sa région on trouve également le foie gras, la saucisse de Toulouse (qui peut s'accommoder ou se consommer simplement grillée), l'aillade toulousaine (ail, noix et huile d'olive), l'estouffat toulousain (à base de bœuf, légumes, vin), le rôti gascon (magret de canard fourré au foie gras) ou encore le tourin (soupe à l'ail et à l'oignon). Le dessert incontournable de la région est la croustade aux pommes, et sa variante le pastis gascon, pâtisseries aux pommes recouverte d'un feuilletage de pâte beurrée. Le traditionnel fénétra (gâteau au citron, abricot et amandes) est lui typiquement toulousain mais demeure plus confidentiel. Du côté des sucreries on trouve la brique du Capitole (bonbons feuilletés au praliné), la marquise toulousaine (pralines au caramel), le pavé du Capitole (praliné à l'orange ou à la framboise et ganache enrobé de chocolat). La violette est un autre symbole fort lié à la ville de Toulouse. De nombreuses spécialités sucrées y font référence (pétales de violettes cristallisés, bonbons à la liqueur, etc.) mais elle se décline aussi sous forme de thé, de vinaigre ou de moutarde. Il existe une confrérie de la violette à Toulouse, où la production de cette fleur était très importante. La violette est d'autre part l'une des récompenses décernées par l'Académie des jeux floraux de Toulouse. De nombreux restaurateurs ont gagné leurs étoiles à Toulouse dans les années 1970-1980 comme Dominique Toulousy, Pierre Roudgé et Lucien Vanel. Dans les années 2000 de grands chefs comme Michel Sarran, Patrick Donnay ou Yannick Delpech participent au rayonnement de la gastronomie toulousaine et du Sud-Ouest. Toulouse est la capitale du vignoble du Sud-Ouest. Ce dernier, 4e vignoble de France par sa production, est très hétéroclite et regroupe les plus de 40 dénominations présentes sur tout le Grand Sud-Ouest français, à l'exception des vins de Bordeaux. Ces appellations se caractérisent par l'utilisation de nombreux cépages rares et rustiques. Toulouse, sous l'impulsion de riches capitouls, était le point de départ des gabares (type de bateau traditionnel affecté au transport de marchandise) contenant les vins de la région à destination du port de Bordeaux[réf. nécessaire]. Les dénominations les plus connues à proximité immédiate de la ville de Toulouse sont le Fronton (dit « vin des toulousains ») produisant uniquement des rouges en cépage principal de négrette, et le Gaillac (« le vignoble aux 7 vins ») proposant aussi bien des rouges, que des blancs, des rosés ou des mousseux. D'autres vins typiques du Sud-Ouest comme le Madiran ou le Cahors se trouvent fréquemment sur les tables toulousaines, ainsi que les vins du Languedoc proche comme le Minervois ou le Corbières. La ville de Toulouse possède et produit son propre vin. Elle est propriétaire d'une vigne, au Domaine de Candie, situé dans l'ouest toulousain, on y élève des vins blancs, rosés et rouges, certains sont vieillis en fûts de chêne. Ce vin est principalement revendiqué et commercialisé en comté Tolosan (ou « comté de Toulouse »). L'eau-de-vie de la région est l'incontournable Armagnac, consommé en tant que digestif ou utilisé dans la cuisine locale notamment pour la préparation de pâtisseries (croustade, pastis, etc). Toulouse a vu naître un certain nombre de personnalités diverses parmi lesquelles on trouve les musiciens Claude Nougaro, Carlos Gardel, Bigflo et Oli et Jain, Ticky Holgado, l'économiste Bernard Maris, le journaliste Georges de Caunes, Joseph de Villèle, le musicien Dynam-Victor Fumet, la soprano lyrique des Monuments Enchantés Veronica Antonelli, Benoist Apparu, Louis II d'Anjou, duc de Provence, et roi de Naples, Magyd Cherfi, Philippe Druillet, Raymond IV de Toulouse un des chefs de la première croisade, Art Mengo, Laurent Terzieff, Mademoiselle Kat/Fafi/Miss Van, le boxeur Sofiane Oumiha, Patrice Carmouze, Jean Dausset, prix nobel de chimie et de science, Marie-Ange Casalta, Jean-Étienne Esquirol considéré comme le père de l'hôpital psychiatrique français, Sylvain Augier, Guy Novès, les footballeurs Philippe Mexès, Blaise Matuidi, Cheikh M'Bengue, Daniel Congré, Gaël Clichy, Christophe Mandanne ou encore Cédric Fauré, le nageur Léon Marchand, le cycliste Jean-Christophe Péraud, la skieuse Anne-Sophie Barthet, l'actrice Jennifer Lauret, les rugbyman Fabien Pelous, David Skrela ou encore Maxime Médard et Frédéric Michalak, Jean-Pierre Mader, l'animateur Jean-Luc Reichmann, Jean-Luc Roy, Laetitia Barlerin, Jean-Louis Debré, Justine Fraioli, Bernard Mulé, Christine Albanel, Virginie Desarnauts, Églantine Éméyé ou encore Philippe Uchan, Aimeric de Péguilhan (troubadour), la Bienheureuse Jeanne Émilie de Villeneuve, religieuse, fondatrice de la congrégation de N.D. de l'Immaculée Conception, Antoine Crozat, premier gouverneur de Louisiane, et son frère Pierre Crozat, le mathématicien Pierre de Fermat, mathématicien, naquit tout près de Toulouse et y fut membre du Parlement, le juge humaniste Jacques Cujas, Carole Delga (présidente de la région Occitanie), l'ancien maire d'Albi Philippe Bonnecarrère, la maire de Montauban Brigitte Barèges, le maire Jean-Luc Moudenc, Christine de Veyrac ou les résistants Adolphe Coll et Pierre Dumas, Marcus Antonius Primus, général de l'Empire romain, ainsi que l'illustrateur franco-britannique du XIXe siècle Edmond Dulac, et les peintres toulousains, Henri Martin, Alexandre Falguière, Antoine Laborde, Antonin Mercié, Cyril Kongo et Michel Bez. Le blason ancien du Royaume de France était « d'azur semé de fleurs de lys d'or », le nouveau étant « d'azur à trois fleurs de lys d'or ». Aussi, vu la notoriété du blason de France, il n'est pas nécessaire de rappeler sa composition quand il se trouve en chef d'un blason : on peut simplement dire « au chef de France » (en précisant « ancien », ou non) ou « au chef de France moderne » quand il s'agit d'un chef reprenant le blason de France dans sa version moderne. La devise de la ville est « Per Tolosa totjorn mai » (« Pour Toulouse, toujours plus »).

Compléments

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Par ordre chronologique de publication Germain de La Faille, Annales de la ville de Toulouse depuis la réünion de la comté de Toulouse à la Couronne, avec un abrégé de l'ancienne histoire de cette ville et un recueil de divers titres et actes pour servir de preuves ou d'éclaircissement à ces Annales, chez Guillaume-Louis Colomyez, Toulouse 1687, Première partie, 1701, Seconde partie Jean-François d'Aubuisson de Voisins, Histoire de l'établissement des fontaines de Toulouse, dans Annales des ponts et chaussées. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, 2e semestre 1838, p. 257-316 (lire en ligne) et planche CLX (voir) Victor Fons, « L'organisation municipale à Toulouse au temps des Capitouls », Recueil de l'Académie de législation de Toulouse, Paris/Toulouse, t. 26,‎ 1877-1878, p. 19-84 (lire en ligne) Jules de Lahondès, Les monuments de Toulouse. Histoire. Archéologie. Beaux-Arts, Imprimerie et librairie Édouard Privat, Toulouse, 1920 (lire en ligne) Philippe Wolff, Histoire de Toulouse, Toulouse, Privat, 1958 Christian Cau, Petite Histoire de Toulouse, Loubatières Maurice Culot, Toulouse, les délices de l'imitation, avec Yves Boiret, Yves Bruand, Patrick Céleste, Thierry Corre, Odile Foucauld, Louis Peyrusse, Jean-Philippe Garric, Société académique d'étude architecturale, 1986, Institut français d'architecture, Bruxelles, Mardaga, (ISBN 2-87009-274-1), 468p. Yves Bruand, « Institutions, urbanisme et architecture », p. 2-19, Bruno Tollon, « La ville de brique. Du grand incendie de 1463 aux projets d'urbanisme du XVIIIe », p. 20-41, Michèle Éclache, « L'îlot et l'hôtel particulier à l'âge classique », p. 42-57, Sylvie Assassin, «L'Académie royale de peinture, sculpture et architecture et le projet du Grand-Rond », p. 60-77, Patrick Céleste, « Songe archéologique d'un promeneur », p. 78-89, Valérie Nègre, « Jacques-Pascal Virebent 1746-1830. Naissance d'une politique urbaine municipale », p. 90-107, Barthélemy Dumons, « Le plan général des alignements de la ville 1807-1841 », p. 108-119, Thierry Corre, « Les percées haussmanniennes à Toulouse », p. 120-129, Louis Peyrusse, « La mouvement archéologique », p. 130-143, Bruno Foucart, « Toulouse restaurée », p. 168-193. Michel Taillefer, La Révolution en Pays toulousain, Loubatières, 1989 Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, éditions Milan, 1989 [7]Henri Ramet, Histoire de Toulouse, 1994 (ISBN 2-910352-01-3) Jean Coppolani, « Les plans d'urbanisme de Toulouse au XXe siècle », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, t. 98,‎ 1998, p. 207-255 (lire en ligne) Georges Baccrabère, « La céramique du XVe siècle dans l'ancien quartier Saint-Georges à Toulouse », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, t. 98,‎ 1998, p. 129-142 (lire en ligne) Michel Taillefer (sous la direction de), Nouvelle Histoire de Toulouse, Privat, septembre 2002 (ISBN 2-7089-8331-8) Laurence Catinot-Crost, Autrefois Toulouse, Éditions Atlantica, 2002 Hervé Martin et Alain Zambeaux, Haute-Garonne, encyclopédie illustrée, Privat, 2002 (ISBN 2-7089-5811-9) Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, Toulouse, hier, aujourd'hui, demain, Daniel Briand, 2004 (ISBN 2-903716-64-1) Jean-Marie Granier, Toulouse côté jardins, Éditions Daniel Briand, 2005 (ISBN 2-903716-66-8) Anne Le Stang, Histoire de Toulouse illustrée], Toulouse, 2006 (ISBN 2-910352-44-7) [présentation en ligne] Pascal Blanchard, sous la dir. de, Sud-Ouest. Porte des outre-mers. Histoire coloniale et immigrations des Suds, Milan, 2006, 240 pages Francine Faget, Toulouse, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », 2008 Bernadette Suau (dir.), Jean-Pierre Amalric (dir.) et Jean-Marc Olivier (dir.), Toulouse, une métropole méridionale : Vingt siècles de vie urbaine (Actes du 58e Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées), Toulouse, Presses universitaires du Midi, coll. « Méridiennes », 2009, 1094 p. (ISBN 978-2-810709-50-2, lire en ligne) 2 volumes « Toulouse, Tolosa. Capitale de cité, rempart, amphithéâtre, sculpture, mosaïques, sarcophages, puits comblés », dans Robert Sablayrolles (coordination) et Marie-Laure Maraval, Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010, (ISBN 2-910763-18-8), p. 351-414 Henri Molet, « La muraille antique de Garonne », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2015, tome 75, p. 15-38 (lire en ligne) Jean-Marc Olivier et Rémy Pech (dir.), Histoire de Toulouse et de la métropole, Toulouse, Privat, 2019, 800 p.Antoine du Bourg, Histoire du Grand Prieuré de Toulouse, Toulouse, 1883, réimpression Laffite Reprints, Marseille, 1978. lire en ligne sur Gallica Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 11e série, tome II, Toulouse, 1914. Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 11e série, tome III, Toulouse, 1915. Urbanisme à Toulouse Voies de Toulouse Pays toulousain Histoire Parlement de Toulouse Languedoc États de Languedoc Pays d'états Généralité de Toulouse Architecture Renaissance de Toulouse Site de la mairie Ressources relatives à la géographie : Digital Atlas of the Roman Empire Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Inrap : Archéologie du grand Toulouse