La société Imm 55 r de la victoire a été créée le 25/12/1994, soit 29 années d'activités. Le siège de la société est basé à TOURS 37000. Elle possède un seul établissement. Son dernier bilan date du 29/11/2011. Imm 55 r de la victoire a choisi le statut juridique Syndicat de copropriété. Elle opère sous le code NAF 81.10Z et évolue dans le secteur .
Le syndicat de copropriété est la collectivité regroupant les copropriétaires de l'immeuble. Il est chargé de la gestion et de la conservation des parties communes d'une copropriété dans un immeuble. Sa mission est aussi plus étendue.
Le syndicat des copropriétaires est une personne morale de droit privé. Il peut agir en justice et souscrire des contrats. Ses décisions sont prises en assemblée générale réunie sur convocation du syndic de copropriété. Le syndic de copropriété est la personne morale ou physique chargée de la représentation du syndicat des copropriétaires et de l'administration des parties communes d'une copropriété. Le syndicat de copropriété est une collectivité qui regroupe tous les copropriétaires d’un immeuble. Quand une personne achète un bien immobilier dans une copropriété (c'est-à-dire quand elle signe le contrat de vente), elle devient automatiquement l'un des membres de droit du syndicat. Ce syndicat a un objet très précis, défini par la loi : la conservation de l'immeuble et l'administration des parties communes. Ces dernières ne lui appartiennent pas, puisqu'elles sont, suivant les cas, la propriété indivise de l'ensemble des copropriétaires ou de certains d'entre eux, mais c'est le syndicat, en tant que tel, qui doit les administrer, les entretenir, etc., ce qui se fait par l'intermédiaire du syndic de copropriété. Constitué d'une petite équipe de copropriétaires désignée par l'assemblée générale, le conseil syndical a pour mission d'assister le syndic de copropriété et de contrôler sa gestion. Il est appelé aussi à faire le lien entre le syndic de copropriété et la copropriété. Toutes les copropriétés en sont normalement pourvues, à moins que la majorité des copropriétaires représentant au moins les 2/3 des tantièmes du syndicat s'y soit opposée en assemblée générale. C'est un organe de contrôle, d'assistance et de consultation du syndic de copropriété. Les fonctions de membre du conseil syndical sont bénévoles. Elles ne donnent donc lieu à aucune rémunération. Si les membres du conseil syndical font l'avance de frais pour exercer leur mission (adhésion à la chambre CSPC, à l'ARC-UNARC ou à l'ANCC par exemple), ils seront remboursés sur le budget de la copropriété. Les dépenses nécessitées par l'exécution de la mission du conseil syndical constituent des dépenses courantes d'administration. Elles sont supportées par le syndicat et réglées par le syndic. Afin de mener à bien les missions que lui confère la loi, le syndicat des copropriétaires possède la personnalité morale. Cela signifie qu'il constitue une entité distincte des copropriétaires, qu'il représente des intérêts collectifs qui dépassent les intérêts individuels des copropriétaires. Il est ainsi qualifié pour agir en justice si les intérêts de la copropriété sont menacés ou malmenés. Il peut, par exemple, acquérir des parties privatives ou vendre des parties communes pour le compte des copropriétaires. À l'inverse, il pourra également être poursuivi s'il a causé un préjudice à un copropriétaire ou à un tiers. Le syndicat peut voir sa responsabilité engagée par l'action directe d'un copropriétaire ou l'action oblique du titulaire d'un bail (bail commercial, professionnel, habitation) devant les tribunaux pour les dommages causés par le défaut d'entretien d'un ouvrage ou d'un équipement. Ce défaut peut, par exemple, être dû à la négligence ou la faute d'un gardien ou d'un employé de la copropriété, à un vice de construction ou à une malfaçon dans des travaux. Il incombe au syndicat de rechercher et mettre en jeu la responsabilité du constructeur ou des entreprises.
En droit québécois, le syndicat des copropriétaires est décrit dans plusieurs dispositions du Code civil du Québec, dont les art. 306, 358, 1069, 1075, 1790, 2724, 2729, 2800 et 3061 C.c.Q. En vertu de l'art. 2724 C.c.Q. notamment, le syndicat des copropriétaires bénéficie d'une hypothèque légale.
Syndic de copropriété Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU ou loi Gayssot) Glossaire de l'immobilier Portail du droit
Le code APE - NAF 8110Z est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 157770 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 54395 salariés, essentiellement des syndics.
Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 8110Z : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.
La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 8110Z est : "Activités combinées de soutien lié aux bâtiments".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Activités combinées de soutien lié aux bâtiments, les salariés de cette branche sont essentiellement des syndics.
La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.
L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).
Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.
Pour être en conformité avec la loi, vous avez besoin de votre convention collective à jour en permanence des derniers accords, même non étendus. Voir les offres pour les conventions collectives du code NAF 8110Z.
Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.
Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 8110Z. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.
Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.
L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :
Si vous démarrez l'activité de "Activités combinées de soutien lié aux bâtiments", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.
Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.
L'activité 8110Z est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :
Les centres de formalités des entreprises (CFE) ont été remplacés par le guichet unique qui centralise désormais l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité. Le nouveau registre d'immatriculation des entreprises est le RNE (Répertoire National des Entreprises). Le guichet unique est accessible via le site de l'INPI.
L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Registre National des entreprises.
Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.
Ci-après les OPCO pour l'organisme de formation relevant de l'activité Activités combinées de soutien lié aux bâtiments :
En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.
En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Activités combinées de soutien lié aux bâtiments”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.
En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.
L'établissement principal est domicilié au 55 rue de la victoire, Tours 37000. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.
À Tours 37000, il y a 557 autres entreprises qui ont la même activité.
Tours (prononcé [tuʁ] ) est une ville située dans l'Ouest de la France, sur les rives de la Loire et du Cher, dans le département d'Indre-et-Loire, dont elle est le chef-lieu, en région Centre-Val de Loire. La commune est le chef-lieu de la métropole Tours Val de Loire et constitutive, avec son intercommunalité, de l’une des 22 métropoles françaises officielles. La commune, comptant 137 850 habitants en 2020, est au centre d'une unité urbaine de 364 325 habitants (en 2020), elle-même pôle d'une aire d'attraction de 522 317 habitants. Elle est la plus grande commune, la plus grande unité urbaine et la plus grande aire d’attraction de la région Centre-Val de Loire, ainsi que la 15e aire d’attraction de France. Son intercommunalité est, quant à elle, peuplée de 294 220 habitants en 2020, ce qui en fait également la première de la région Centre-Val de Loire par sa population. Ancienne Caesarodunum cité des Turones, fondée par Auguste, capitale de la IIIe Lyonnaise avec un des plus grands amphithéâtres de l'empire romain. Sanctuaire national avec saint Martin, Grégoire de Tours et Alcuin sous les Mérovingiens et les Carolingiens, avec l'adoption par les Capétiens de la monnaie locale la livre tournois qui deviendra la monnaie du royaume. Capitale du comté de Tours qui deviendra la Touraine, le jardin de la France. Première ville de l'industrie de la soie, voulu par Louis XI, capitale royale sous les Valois avec ses châteaux de la Loire et ville d'art avec l'École de Tours. Capitale de loyauté pour Henri III et Henri IV pendant les guerres de Religion et ville de repli en juin 1940 qui lui vaudra d'être en partie détruite. La ville Blanche et Bleu est ville d'art et d'histoire avec son Vieux-Tours Site patrimonial remarquable. La cité jardin concentre un patrimoine vert et un paysage urbain fortement influencé par son espace naturel. La ville historique que l'on surnomme Le Petit Paris et sa région par son histoire et sa culture, ont toujours été une terre de naissance ou d'accueil de nombreuses personnalités, de rencontres sportives internationales, ville universitaire avec plus de 30 000 étudiants en 2019. Ville culinaire avec ses spécialités les rillettes, les rillons, les vignobles tourangeaux, ses fromages AOC Sainte-Maure-de-Touraine et ses nougats. Aire urbaine du Grand Ouest, la ville fait partie de l'espace métropolitain Val de Loire-Maine. Elle accueille le 1er employeur de la région, le CHRU et de nombreux établissements de direction de vaste échelle. Ceinturé par son périphérique, au centre d'une étoile autoroutière à cinq branches avec les A10, A28 et A85. L'agglomération de Tours est reliée au réseau national par deux gares, à Tours et Saint-Pierre-des-Corps pour les relations TER et TGV. Toutes les régions de France sont accessibles par le train et l'aéroport Tours-Val de Loire est un aéroport régional important et avec quelques destinations internationales. Le journal régional La Nouvelle République qui a son siège à Tours et est diffusé dans la région Centre-Val de Loire et une partie de la Nouvelle-Aquitaine renforce sa position centrale.
Tours fait partie du Sud-Ouest du Bassin parisien. Elle est constituée entre autres de craies et de sables, caractéristiques du Crétacé, et située dans une zone de sismicité 2 (faible). C'est un bassin sédimentaire bâti de couches empilées qui sont de provenances marine ou continentale, reposant sur des terrains datant du Précambrien et de l’ère Primaire. Tours a une altitude minimale de 44 m et une maximale de 109 m, son altitude moyenne est de 77 m tandis que celle de sa mairie est de 52 m environ. Le climat à Tours est celui d'une grande partie ouest de la France : un climat tempéré océanique, caractérisé notamment par des températures atteignant rarement les extrêmes. Son éloignement de quelque 200 km de la côte Atlantique d'où proviennent la plupart des dépressions pourvoyeuses d'humidité le rend « dégradé » : moins de pluie, des écarts de températures plus francs entre saisons, à mesure que l'on s'éloigne vers l'est. Les données suivantes ont été relevées à l'aéroport de Tours Val de Loire : Au sein de la vallée de la Loire, le site de Tours est quelque peu atypique. À quelque six kilomètres à l'est de la ville, au lieu-dit Rochepinard sur la commune de Montlouis-sur-Loire, le plateau calcaire séparant la vallée de la Loire au nord, et celle du Cher au sud, s'efface pour laisser place à une vaste plaine alluviale commune (qui court sur une vingtaine de kilomètres jusqu'à la confluence effective à Villandry). La largeur du lit majeur passe de 2,5 km face au bourg de Montlouis-sur-Loire, à plus de 4 km à la Ville-aux-Dames. Autant dans une perspective de mise en valeur agricole de ce vaste espace fertile (terres alluviales), que du point de vue du transit nord sud (possibilité de traverser 2 rivières importantes à la suite), le site se démarque. Jusqu'à très récemment (XXe siècle), Tours, dont le développement initial a lieu sur une butte de la rive sud de la Loire (actuel secteur autour de la cathédrale) et également, dès le Ve siècle, autour de la basilique Saint-Martin (protégée à partir du Xe siècle par l'enceinte de Châteauneuf), était restée cantonnée « entre coteaux », au cœur de cette plaine alluviale commune (dit aussi lit majeur, ou encore « varenne », et dont l'altitude ne s'écarte jamais beaucoup de 50 mètres). Désormais, depuis les annexions dans les années 1960, au nord de la Loire, des communes de Saint-Symphorien et Sainte-Radegonde, et, au sud du Cher, du parc de Grandmont qui appartenait à la commune de Joué-lès-Tours, la ville s'étale également au-delà des coteaux, sur les plateaux (entre 80 et 100 mètres d'altitude). Au cœur de l'environnement urbain, la Loire et son lit mineur offrent de vastes espaces naturels, hôtes notamment avec leurs nombreuses îles d'une riche faune. Souvent surnommée « dernier fleuve sauvage de France »,,, elle est, comme la quasi-intégralité du territoire français, un espace que les humains n'ont cessé de modifier afin de tenter de s'affranchir de contraintes (tout en créant parfois de nouvelles). L'endiguement de son lit mineur visant à se prémunir des risques liés aux crues constitue un des nombreux exemples d'incidence humain sur cet espace.
L'habitat ancien pré-XIXe est regroupé au sein de deux noyaux, symétriques par rapport à la rue nationale, et constituant le "Vieux Tours" : le quartier de la cathédrale Saint-Gatien, bâti sur les ruines de la cité originelle gallo-romaine, elle-même érigée sur une butte insubmersible de la varenne (plaine alluviale). le quartier de Châteauneuf, né des fortifications protégeant le prestigieux lieu de pèlerinage chrétien au Moyen Âge, probablement entre 1050 et 1150. L'ensemble religieux autrefois appelé martinopole avait été édifié autour du tombeau de saint Martin, initialement posé sur un tertre rivé au fleuve. Dénaturé après la Révolution, l'ensemble collégial correspond approximativement à la basilique Saint-Martin et l'actuelle place Plumereau.Vers l'est, jusqu'à la limite actuelle avec la ville de Saint-Pierre-des-Corps, et vers l'ouest jusqu'à la place Sainte-Anne à la Riche, on peut distinguer d'ancien faubourgs constitués parallèlement à la Loire, dans le prolongement de la ville. On pourra également noter un troisième noyau pré-XIXe à l'endroit du quartier Paul-Bert, sur la rive nord de la Loire, au pied du coteau, entre le pont Wilson et le pont de fil. Ce quartier faisait face à la cité originelle de l'est, et était située au débouché nord du premier pont (près de l'emplacement du pont de fil). D'importants secteurs de la ville furent détruits lors de la Seconde Guerre mondiale : par les frappes allemandes de 1940, ainsi que par les bombardements alliés annonçant la libération terrestre en 1944. Les incendies successeurs de ces pilonnages furent également dévastateurs. Elle ne fut pas reconstruite à l'identique, mais selon l'architecture typique de l'après guerre. Sur les secteurs plus symboliques que sont la rue nationale et la place Anatole France notamment, le style tourangeau traditionnel (toits d'ardoises, murs de tuffeau, cheminée en briques) inspira une adaptation moderne. Les architectes Jean Dorian et Pierre Patout conçurent le nouveau plan en damier (entre les rues de Jérusalem et président Merville à l'ouest, et la rue Voltaire à l'est) mis en chantier de 1950 à la fin de la décennie, et Un axe rectiligne nord-sud (ancienne RN 10, originellement route royale d'Espagne) traverse le centre-ville de part en part. Il offre une perspective de 7 kilomètres depuis le haut de la Tranchée en direction du sud : l'avenue de la Tranchée, le pont Wilson, la rue Nationale et l'avenue de Grammont s’enchaînent pour rejoindre l'autre coteau, jusqu'au pied du parc Grandmont. Plusieurs projets sont à l'étude ou en phase d'accomplissement : un projet de seconde ligne de tramway l'accomplissement de la LGV entre Bordeaux et Tours, inaugurée le 2 juillet 2017 ; l'installation du Centre de création contemporaine Olivier Debré en centre-ville (à l'emplacement de l'ancienne école des beaux-arts), inauguré en mars 2017 ; la poursuite du développement du quartier des Deux-Lions ; l'installation d'un pôle « arts graphiques » (regroupant l'école Brassart, l'école supérieure des beaux-arts et le département d'histoire de l'art de l’université de Tours sur le site Mame boulevard Preuilly ; l'achèvement de l'écoquartier Monconseil ; l'aménagement d'un quartier sur le site des casernes Beaumont-Chauveau ; la réfection de l'entrée de ville place Anatole-France avec la construction de deux hôtels de luxe.D'autres projets sont plus hypothétiques, en phase d'étude primaire, ou furent évoqués un temps mais n'ont été cités plus sérieusement depuis : la mise en place d'une École d'architecture (à la suite du moratoire du ministère de la Culture en 1998), la densification du bâti le long de l'axe ferré entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours, l’achèvement du périphérique et la construction de l'A10 bis contournant l'agglomération sont, pour l'instant au moins, abandonnés. Avec le changement de municipalité en 2014 d'autres projets ont pour l'instant disparu : notamment le réaménagement de la place de la Tranchée à Tours-Nord, la destruction et le réaménagement de l’îlot Vinci près de la Gare (où la construction d'une tour fut évoquée par la municipalité de Jean Germain). L'agrandissement du Stade de la Vallée du Cher est quant à lui pour l'instant abandonné. Par sa situation dans le lit majeur de la Loire et du Cher (décrite ci-dessus), et malgré les aménagements préventifs bâtis (digues sud à la Loire, nord au Cher ; digue nord-sud entre Tours et Saint-Pierre-des-Corps à l'emplacement de l'ancien canal de raccordement du Cher à la Loire, et de l'actuelle A10), la très grande majorité du secteur interfluve de la ville (tout sauf les quartiers pré-XIXe, correspondant à « l'hypercentre historique ») est exposée au risque d'inondation en cas de crue extrême de la Loire et du Cher. Ces crues menaçantes sont de probabilité centennale, soit une occurrence statistique moyenne de une pour cent années, sur l'ensemble de la période statistique étudiée. Une crue moins extrême de la Loire a cependant lieu tous les ans en période hivernale.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Caesarodunum au IIe siècle; Turones au IVe siècle; Tors en 1266. Dans l'antiquité, le nom gallo-romain de Tours était Caesarodunum (voir ce nom). Selon un processus usuel en Gaule, lors du Bas Empire, le nom du peuple (ethnonyme) s'est substitué au nom antique originel (cf. Paris, Limoges, Périgueux, Nantes, etc.). Le nom de Tours dérive de celui des Turones, un peuple gaulois qui vivait sur le site il y a plus de 2 000 ans,. Remarque : les formes médiévales Turs et Tors ont donné l'actuel Tours et s'expliquent par la chute du suffixe -on-, sans doute compris comme étant la désinence de la déclinaison des substantifs masculins en ancien français, à savoir les cas sujet / cas régime du type ber / baron ou gars / garçon ou alors directement comme étant le suffixe -on de signification vague en français; chute de -on motivée également par le besoin de distinguer le nom de la ville du nom de ses habitants, les Turons : la forme en -on est devenue spécifique pour qualifier les habitants de Tours. Cependant, l'ancien gentilé Turons est aujourd'hui désuet et peu usité. Il est remplacé dans l'usage par Tourangeaux / Tourangelles qui est la dénomination désormais officielle.
Des fouilles réalisées dans le secteur de l'hôpital Clocheville et près des Halles ont révélé l'existence d'habitats préromains dispersés, qui semblent abandonnés pendant le Ier siècle av. J.-C. Au début de notre ère, une importante ville est fondée selon le modèle Romain et dédiée par ses habitants à César ; d'une superficie estimée d'au moins 80 ha, elle prend le nom de Caesarodunum. Elle est pourvue d'un vaste amphithéâtre, d'au moins un temple et deux établissements thermaux ; un pont permet de franchir la Loire. La cité est élevée au rang de capitale de la IIIe Lyonnaise au début du IVe siècle. C'est également à cette époque que, dans une superficie très resserrée de 9 ha, la ville s'entoure d'une muraille défensive, communément appelée castrum, appuyée sur l'amphithéâtre. Le dernier quart du IVe siècle de l'histoire de Tours est marqué par l'émergence du christianisme, solidement implanté localement grâce à saint Martin, évêque de la ville du début des années 370 jusqu'à sa mort en 397. Les états généraux sont, de nouveau, réunis à Tours, à la demande de Louis XII. Les séances commencent en mai 1506 et proclament Louis XII "père du peuple". Il demande l'annulation du traité de Blois, qui fiance sa fille Claude de France (héritière du duché de Bretagne) avec Charles de Luxembourg (futur Charles Quint) et propose plutôt François d'Angoulême, héritier du royaume. Ce mariage sera décisif dans l'union de la Bretagne à la France. La Renaissance a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous l'appellation générique de « châteaux de la Loire », les contemporains ont conscience de cet âge d'or artistique, l'avocat Jean Brèche écrit au milieu du XVIe siècle notre ville de Tours abonde en célébrités artistique de tout genre, Michel Colombe, Jean Fouquet et ses fils, Jean Poyet, Jean Bourdichon puis Jean d'Amboise, Bernard et Jean de Posay et Jean Clouet et tant d'autres sont et seront toujours nos plus dignes représentants . À l'ombre des rois, non contentes de posséder à Tours de somptueux hôtels, quelques familles tourangelles vont se hisser aux plus hautes charges du royaumeː les Gardette, Briçonnet, Bohier, Berthelot, et les Beaune-Semblançay seront les financiers du royaume et, pour afficher leurs réussites, se feront bâtir, à la mode nouvelle, des châteaux (Chenonceau, La Bourdaisière, Azay-le-Rideau, etc.) qui contribuent largement à la réputation actuelle du val de Loire, mais, le 15 mars 1528, François Ier décide de revenir de façon définitive à Paris. Le « règne » des grands financiers tourangeaux va se terminer au gibet de Montfaucon, Tours et la Touraine seront des résidences secondaires royales, pour d'autres périodes plus heureuses. À l'issue du redécoupage des généralités par François Ier en 1542, la généralité de Tours contrôle seize élections sur la Touraine, l'Anjou et le Maine. La province ecclésiastique de Tours couvre un territoire plus vaste puisqu'elle inclut en plus la Bretagne, y compris le diocèse de Nantes. Mais l'intolérance religieuse et de subites guerres marquées de spectaculaires massacres closent ces périodes heureuses. Le pouvoir royal est impuissant à rétablir l'ordre. Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine. À ce moment, les catholiques ont repris la main à Tours : l’intendant s’est arrogé le droit de nommer les échevins. En avril 1562, les protestants s'emparent de la ville et détruisent tous les symboles à leurs yeux de dérives superstitieuses (l'art sous toutes ses formes en sera la victime). Cette victoire sera de courte durée. Les catholiques, le 10 juillet, reprennent la ville. La vengeance sera impitoyable, si l'on en croit Jean de Serres : « Le peuple égorge en si grand nombre que la Loire est colorée de leur sang ». Le massacre de la Saint-Barthélemy qui prend une ampleur démesurée à Paris fin août 1572 n'a pas cours en Touraine. Le responsable royal a préféré s'éloigner de la ville, plutôt que de compromettre la paix longuement négociée avec les réformés. Quelques bourgeois protestants sont emprisonnés par les échevins de Tours, par précaution pour leur éviter l’extermination. Henri III, prudent vient se réfugier à Tours, qui en la circonstance retrouve son rôle de capitale du royaume et entre le 6 mars 1589, suivi par le parlement qui tiendra ses séances dans l'abbaye Saint-Julien, le 30 avril, la réconciliation entre Henri III et Henri de Navarre a lieu dans la ville. Le 8 mai, le faubourg Saint-Symphorien-des-Ponts de Tours fut le théâtre d'une sanglante et terrible bataille opposant les troupes du duc de Mayenne, le chef de la Ligue qui voulait investir la ville, à celles conjointes d'Henri III et Henri de Navarre qui venaient de signer un traité d'alliance au château de Plessis-lès-Tours. Le 1er août, Henri III est assassiné, Henri IV le nouveau roi fera son entrée solennelle à Tours sa capitale de loyauté, le 21 novembre. Le parlement de Tours, les instances royales, le gouvernement de l'état ne quitteront la ville qu'en 1594 pour revenir à Paris, pour ne plus jamais revenir à Tours. Les Grands Siècles de la capitale inachevée se terminent . Bien avant le Consulat, la bourgeoisie tourangelle accapare le pouvoir économique. Tout au long du siècle de l'industrie, elle se montre timorée à investir dans autre chose que des biens fonciers, agricoles et viticoles, rentables. Plus que la matière première ou la voie d'eau à aménager, l'investissement, l'émulation des hommes et la concurrence des entreprises manquent. Un homme pourtant, Armand Mame, commence en 1796 l'implantation d'une imprimerie familiale, créée par son père trente ans plus tôt. Dans le centre-ville entre la rue Royale, la rue des Halles et la rue Néricault-Destouches, une ville usine de l'imprimerie va se mettre en place, pour attendre en 1866 un chiffre d'affaires de 3,50 millions de francs-or et 1 500 employées sur place. On utilise trente machines à vapeur. L'empire Mame envoie ses fumées sur la ville, signe d'activité au XIXe siècle.
Siègent à Tours : le conseil municipal de la commune de Tours ; le conseil métropolitain de Tours Métropole Val de Loire ; le conseil départemental d'Indre-et-Loire ; des services régionaux de la région Centre-Val de Loire y sont également situés (en partage avec Orléans où siège le conseil régional) ; des services de l'État français pour le département d'Indre-et-Loire (préfecture). Évolution de l'endettement (en milliers d’€) : Évolution de l'endettement par habitant (en €) : Tours est jumelée avec neuf villes étrangères : Mülheim an der Ruhr (Allemagne) depuis 1962 (170 000 habitants) ; Ségovie (Espagne) depuis 1972 (56 000 habitants) ; Trois-Rivières (Canada) depuis 1973 (137 000 habitants) ; Parme (Italie) depuis 1976 (176 000 habitants) ; Luoyang (Chine) depuis 1982 (6 383 900 habitants) ; Springfield (États-Unis) depuis 1984 (151 000 habitants) ; Takamatsu (Japon) depuis 1988 (426 000 habitants) ; Brașov (Roumanie) depuis 1990 (329 000 habitants) ; Minneapolis (États-Unis) depuis 1991 (373 000 habitants).Elle a également un accord de coopération avec : Saratov (Russie) depuis 2003 (836 100 habitants) ; Szombathely (Hongrie) depuis 2003 (80 000 habitants) ; Settat (Maroc) depuis 2002 (116 570 habitants) ; Marrakech (Maroc) depuis 2003 (1 600 000 habitants).
La ville de Tours compte six établissements publics qui forment le Centre hospitalier régional et universitaire de Tours (le plus gros employeur de la région Centre-Val de Loire) : l'hôpital Bretonneau, l'hôpital Trousseau, l'hôpital Clocheville, l'hôpital de l'Ermitage, le Centre psychothérapique de Tours-Sud, la Clinique psychiatrique universitaire. Le CHRU dispose de laboratoires de recherche en collaboration avec l’université de Tours. Ils ont permis entre autres de découvrir le vaccin contre l’hépatite B et d'avancer dans les recherches sur l’autisme. Centre hospitalier universitaire de Tours Hôpital Bretonneau (ouest de Tours, quartier Tonnellé) Hôpital Trousseau (sur la commune de Chambray-lès-Tours) Hôpital pédiatrique Clocheville (centre-ville) Hôpital de l'Ermitage (Tours-Nord) Centre psychothérapique de Tours-Sud (commune de Saint-Avertin) Clinique psychiatrique universitaire (commune de Saint-Cyr-sur-Loire)Parallèlement il existe trois cliniques privées importantes, issues des regroupements récents de nombreuses anciennes cliniques réparties dans toute la ville: Polyclinique Pôle Sud - Léonard-de-Vinci (commune de Chambray-lès-Tours) Clinique de l'Alliance (commune de Saint-Cyr-sur-Loire) Clinique Saint-Gatien (Tours Centre) Tours et Orléans (comme Nancy et Metz ou Lille et Douai) ont été rivales pour accueillir les entités administratives régionales. Finalement, en 1972 bien qu'étant la ville la plus peuplée Tours n'obtint pas la préfecture de la région Centre-Val de Loire. Une rivalité entre le maire de l'époque Jean Royer et Michel Debré serait un facteur majeur de cette rivalité. Un partage s'est néanmoins effectué entre les deux villes pour les structures administratives et même pour la dénomination du rectorat. Tours est donc le siège de plusieurs administrations publiques d'échelles départementale, régionales et nationale (voir plus bas la section "Ministère de la Défense"). Non exhaustivement: pour l'Éducation nationale : l'Inspection académique du département d'Indre-et-Loire, pour l'enseignement supérieur : le PRES Centre - Val de Loire Université, le centre hospitalier universitaire, pour les transports, l'équipement : la direction départementale de l'Équipement, la direction régionale de la SNCF, pour l'économie et les finances : l'unité départementale d'Indre-et-Loire de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. pour la justice: la ville de Tours possède un tribunal judiciaire, un tribunal correctionnel, un tribunal de police, une cour d'assises, un tribunal des affaires de sécurité sociale, un tribunal de commerce et un conseil de prud'hommes.
Les données concernant la population de Tours dans l'Ancien Régime sont rares et souvent sujettes à caution ; il convient de noter que la ville connut un apogée démographique vers le XVIe siècle, avec une population estimée entre 30 000 et 65 000 habitants vers 1600. On peut citer parmi les manifestations : Cinéma : Désir... Désirs, festival de cinéma, chaque année en mai depuis 1994 au cinéma des Studios. Mauvais Genre, festival international de cinéma de Tours, chaque année en avril depuis 2007. Tours-Métrages, festival du court métrage de Tours depuis 2006. Les Journées internationales du film de court-métrage de 1955 à 1971. Spectacle vivant : Le festival Rayons Frais (« les arts et la ville ») depuis l'été 2003. Le festival International du Cirque de Tours depuis septembre 2007. Musique : Le Festival de musique de chambre le Printemps musical de Saint-Cosme, en mars de chaque année. Le Festival de musique de chambre des Fêtes musicales à la Grange de Meslay, en juin de chaque année. Le festival Emergences (jazz) en novembre, coproduit par Jazz à Tours et Le Petit Faucheux (SMAC jazz). Le festival de musiques libres Superflux, organisé par le Petit Faucheux en partenariat avec le Temps Machine. Le festival Potager Électronique (gratuit), chaque année à la fin-juin et depuis 2007. Le festival Aucard de Tours (musique actuelle), organisé chaque début juin par Radio Béton. L'île Aucard, lieu d'origine de la manifestation, ne permettant plus l'accueil du nombre grandissant de festivaliers, la manifestation occupe aujourd'hui le parc de la Gloriette. Bande dessinée : Le festival À Tours de bulles, au mois de septembre. Autres : Vitiloire, salon des vins de Loire, chaque année en mai sur le boulevard Heurteloup, depuis 2003 Tours sur Loire, guinguette et animations variées en bords de Loire tout le long de l'été. « American Tours Festival », festival américain, concentration de Harley-Davidson, musique country et rock, courses Nascar, Parc des expositions (début juillet). La fête foraine et la foire, au parc des expositions de Rochepinard, courant mai. Le « Free Market » de Tours, expo-vente collective de créateurs, ponctuée de concerts et performances artistiques. Chaque année, début décembre depuis 2004, au premier étage des Halles de Tours. Foire à l'ail et au basilic, le 26 juillet. Dans le domaine des sports, Tours se distingue en volley, son club le Tours Volley-Ball faisant partie des meilleurs européens. On peut citer qu'en 1980, Tours a été classée par le journal L'Équipe « ville la plus sportive de France ». Plus récemment, la saison 2010-2011, fut particulièrement difficile, voyant le dépôt de bilan de l’ASGT, le dépôt de bilan du Tours Val De Loire Basket (Championnat de France de basket-ball de Nationale féminine 1), et la relégation de l’Union sportive Tours rugby en Fédérale 3 pour raisons financières. La ville est labélisée Terre de Jeux 2024 depuis novembre 2019 dans l'optique des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Depuis 1896, la course cycliste Paris-Tours est une manifestation sportive majeure pour la ville. Parfois appelée « classique des lévriers » ou « classique des feuilles mortes » (ce deuxième surnom est partagé avec le tour de Lombardie), elle a ancré Tours dans la tradition du vélo. Jusqu'en 2010 elle proposait le plus long sprint du Monde sur les 2,5 km de l'avenue de Grammont. Avec le retour du tramway et ses rails menaçantes pour les roues des vélos, la portion finale sur l'avenue de Grammont est réduite à 800 m. Les cyclistes y entrent au niveau de la place de la Liberté pour franchir la ligne d'arrivée un peu avant la place Jean-Jaurès. Par ailleurs, les 10 et 20 km de Tours se déroulent chaque année en septembre depuis 1981. Il s'agit de la deuxième plus grande course sur route de France de cette distance après les 20 km de Paris, selon la Fédération Française d'Athlétisme. Elle fait également partie des 10 plus grandes courses sur route de France en termes de participants. La course emprunte les rues de la partie entre Loire et Cher de la ville. Cette épreuve est complétée en 2014 d'un marathon appelé Marathon Touraine Loire Valley qui, pour sa première édition, voit concourir plus de 3 000 participants. On peut aussi noter, la tenue tous les deux ans sur le Cher (au niveau du parc des expositions) d'une course de motonautisme comptant pour le championnat de France.
La ville de Tours est classée ville d'art et d'histoire. De manière anecdotique, Tours est parfois appelée « le petit Paris » par les étrangers, peut-être du fait de son histoire, de l'aménagement des boulevards de l'hypercentre et de l'architecture de certains monuments du centre historique. Le centre historique de Tours est l'un des mieux conservés de France et possède une grande quantité d'édifices de qualité, souvent en rapport avec le développement économique de cette ville qui fut une capitale religieuse avant de devenir capitale royale. Les quartiers anciens de Tours sont parsemés de maisons et d'hôtels particuliers qui offrent divers aspects de la construction médiévale. On note de très nombreuses constructions en pierre, plus rarement en brique mais surtout à pans de bois, mais bien des maisons de la ville ancienne posent des problèmes de datation du fait de l'ajout de façade sur rue plus moderne sur une base ancienne. On trouve des hôtels particuliers médiévaux et Renaissance, comme les hôtels de Beaune-Semblançay, Goüin, de Jean Briçonnet, des Ducs de Touraine ; comme la maison de Tristant l'Hermite ; comme les hôtels Robin Quantin et de Jean Galland. Des monuments historiques sont visibles dans ses quartiers historiques sur un axe ouest-est, la grande rue (rue Georges Courteline, du Grand-Marché, du Commerce, rue Colbert, puis rue Albert Thomas et rue Blanqui), comme la cathédrale Saint-Gatien (XIIe au XVIe siècle) dont le premier état remonte au IVe siècle, siège de l'archevêque de Tours et cœur de la province ecclésiastique de Tours ; ainsi que le château de Tours (ancienne résidence des comtes d'Anjou), tout proche, érigé sur les vestiges des remparts du castrum gallo-romain, tout comme la chapelle Saint-Libert plus à l'est. On trouve des églises comme l'église Saint-Julien, ancienne abbaye bénédictine dont l'origine remonte au VIe siècle, et dont l'abbatiale date majoritairement du XIIIe ; l'église Saint-Saturnin, datant du XVe siècle, anciennement église rattachée au prieuré des Carmes ; l'église Notre-Dame-la-Riche ; l'église Saint-Denis ; l'église Saint-Pierre-le-Puellier ; la tour Charlemagne et la tour de l'Horloge, qui sont des vestiges du XIIIe siècle de la collégiale Saint-Martin médiévale ; et, tout près, la place Plumereau ; l'ancien prieuré Saint-Éloi ou prioratus S. Jacobi de Ulmo Roberti, mentionné dès le Xe siècle, et dont la chapelle (fin du XIIe) est actuellement le siège des archives municipales de Tours ; le palais des Archevêques, actuel musée des Beaux-Arts de Tours ; l'amphithéâtre de Tours, dont l'emplacement, près de la cathédrale, reste visible dans le tracé des rues… Plusieurs monuments construits par l'architecte tourangeau Victor Laloux sont dans le cœur de ville : la basilique Saint-Martin, édifiée au XIXe siècle dans un style néo-byzantin en remplacement de l'ancienne collégiale Saint-Martin, l'hôtel de ville et la gare de Tours-Centre. Malgré les bombardements, et l'incendie du centre-ville en juin 1940, la ville de Tours conserve un patrimoine historique de premier plan. Plus de 160 monuments inscrits ou classées, 10 sites classées ou inscrits et un secteur sauvegardé de 150 hectares donc plusieurs ensembles architecturaux comprenant près de deux mille maisons médiévales,, principalement à pan de bois, donc le trait le plus remarquable du XVe, XVIe et XVIIe siècles, est le système de distribution par galeries ouvertes et escaliers ouverts dans les cours, traités encore totalement en bois, et formant un style standardisé et unique en France à cette échelle dans le Vieux-Tours. Le centre historique de la ville devient lauréat du palmarès Procos des grandes agglomérations pour l’année 2018,avec plus de 900 commerces, le cœur historique et marchand de la ville rayonne sur tout un bassin de consommation de plus de 600 000 habitants. L ’hyper-centre compte un nombre très élevé de points de vente au regard du nombre d’habitants . La ville rejoint le rang des grandes métropoles françaises pour renforcer son attractivité des centres-villes marchands les plus dynamiques dans la catégorie des grandes agglomérations. le vieux tours profite d’une attractivité de tradition d’arts et d’histoire et représente une destination majeure de la Touraine, avec plus de un million de visiteurs. À noter aussi le palais de Justice ; l'hôtel de préfecture d'Indre-et-Loire ; l'hôtel de la CCI, l'ancienne abbaye de Marmoutier, fondée au IVe siècle par saint Martin, évêque de Tours, aujourd'hui un collège-lycée privé ; la synagogue de Tours, l'Étoile bleue (ancienne maison close)… Des constructions plus récentes comme l'imprimerie Mame (conçue par Bernard Zehrfuss et Jean Prouvé), la bibliothèque municipale, les halles de Tours, et le Palais des congrès Vinci (conçu par Jean Nouvel) sont aussi à remarquer. L'Opéra (dirigé par Laurent Campellone) a son siège au Grand Théâtre tandis que le Centre dramatique national (dirigé par Jacques Vincey) a élu domicile au Nouvel Olympia. L'orchestre symphonique de la région Centre-Val de Loire est basé à Tours ; ses principaux membres sont issus du lycée musical Francis-Poulenc et du conservatoire à rayonnement régional de Tours. Les Fêtes musicales de Touraine se déroulent dans le cadre de la grange de Meslay tandis que le Florilège vocal, festival international de chant choral, investit salles de concerts et rues piétonnes. Depuis 1986, moment où Marcelline Langlois-Berthelot (arrière petite-fille du diplomate et juriste Philippe Berthelot) a commencé à la diriger la librairie, La Boîte à Livres, rue Nationale, s'est fortement agrandie et a joué un rôle important dans la vie culturelle de Tours, c'est la plus grande librairie de la région centre et l'une des plus grandes librairie indépendante de France. Cette librairie indépendante, est aussi un centre culturel avec des d'expositions artistiques régulières et de rencontres avec des auteurs. Afin de favoriser la sensibilisation à la littérature chez les enfants, Langlois-Berthelot a notamment mis en place le Prix Lecture de la Boîte à Livres. Le Centre chorégraphique national dirigé par Thomas Lebrun est à l'initiative d'un festival de danse annuel. Tours est un pôle important de la musique ancienne en France. De nombreux ensembles reconnus au niveau international y résident : Diabolus in Musica, Ensemble Doulce Mémoire, Ensemble Jacques Moderne dirigé par Joël Suhubiette, Ensemble Marini dirigé par James Jennings, Ensemble PhilidOr, Ensemble Consonance… Une saison de musique ancienne permet à ces ensembles de se produire régulièrement sur Tours et son agglomération en mai/juin et en septembre/octobre. De nombreux musées sont offerts aux visiteurs : musée des Beaux-Arts de Tours (palais des Archevêques), musée du Compagnonnage (dortoir des moines de l'abbaye Saint-Julien), Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (CCCOD), muséum d'Histoire naturelle, musée Saint-Martin, etc. Des expositions d'envergure nationale sont organisées régulièrement au Musée d'art contemporain du château de Tours sur les bords de Loire : Joan Miro (2001), le Franc-Maçon dans son Habit de Lumière (2002), Daniel Buren (2005) ou Calder en Touraine (2008). Dans le quartier de la Fuye, rue du docteur Fournier, le plasticien Armand Langlois a réalisé une fresque en trompe-l'œil illustrant le travail de compagnons couvreurs. De nombreux illustrateurs comme Nico Nu et auteurs-dessinateurs de Bande dessinée, à l'instar de l'atelier Cachalot fondé par Christopher ou de l'atelier POP sont installés à Tours, notamment dans le quartier artisan du Petit Saint-Martin (Ouest du Vieux Tours). Un festival de Bande dessinée « A Tours de Bulles » a lieu en outre chaque année. Tous les ans à la fin mars, le carnaval de Tours accueille plus de 10 000 personnes au long de son défilé, et en été à l'occasion de Tours sur Loire s'installent des animations autour du fleuve royal. La Société archéologique de Touraine, fondée en 1840 par Alexandre Giraudet, Henry Goüin, Noël Champoiseau et l’abbé Manceau, œuvre pour la promotion du patrimoine local et anime une bibliothèque d'étude au Logis des Gouverneurs (château de Tours). On y trouve également un musée consacré à l'histoire de la Touraine. L'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, créée en 1761 regroupe des personnalités intellectuelles ou artistiques de Touraine. La ville de Tours fut aussi le cadre de tournages de films comme Douches froides, Nos vies heureuses, Les Revenants ou Le Grand amour de Pierre Étaix. Depuis 1996, l'association Boutavant tente de faire vivre la mémoire de la batellerie tourangelle en préservant des bateaux de Loire traditionnels (chalands, gabares, toues cabanées, etc.) visibles aux alentours du pont Wilson et en contrebas du château de Tours où se trouve un embarcadère pour de courtes promenades permettant de découvrir la faune et la flore de la Loire sauvage,. Tours a été très réputée pour son français supposé sans accent et étant le plus « pur », cette réputation peut encore subsister de nos jours en particulier à l'étranger. Par exemple, Alfred de Vigny a écrit au XIXe à propos du tourangeau : « Leur langage est le plus pur français, sans lenteur, sans vitesse, sans accent ; le berceau de la langue est là, près du berceau de la monarchie. ». Cette réputation s'explique par le fait que le français s'est progressivement imposé comme la langue officielle du royaume à l'époque où la Cour résidait principalement en Touraine, c'est-à-dire la période 1430-1530. L'accent de la Cour était bien entendu perçu comme le meilleur français. Une suite de décisions royales ont progressivement remplacé le latin par les langues maternelles dans les actes du droit. Puis le français a été imposé comme la langue officielle du droit et de l'administration par François Ier avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts. On peut considérer que l'acte de naissance du français est le concile de Tours de 813, qui prône l'abandon du latin classique dans les homélies en faveur d'une « langue romane rustique » (entre autres langues) plus compréhensible par le peuple. Mais le véritable tournant est l'ordonnance de Montils-lès-Tours prise par Charles VII en 1455 qui rend obligatoire la rédaction en langue maternelle des coutumes orales ayant force de loi. L'ordonnance de 1490 prise par Charles VIII et celle prise par Louis XII en 1510 renforcent l'importance donnée aux langues maternelles pour les écrits officiels. L'ordonnance de Villiers-Cotterêts impose en 1539 le français au détriment du latin mais également des langues régionales. Il est remarquable que les rois de Charles VII à François Ier vivent essentiellement en Touraine (à Amboise, Blois, Chinon et Tours) et surtout y sont élevés, le château d'Amboise (à 25 km de Tours) servant de pouponnière aux enfants royaux. Par l'entremise de la Cour, l'accent de Touraine s'impose comme l'accent de référence à mesure que le français est adopté dans tout le royaume.
Michel-Georges Micberth, coll. « Monographies des villes et villages de France » nos 1361, 1512 et 1719 Jean Chauvin, La Touraine meurtrie et libérée, 1996, rééd. de 1947 enrichie, 20 X 30, br., 220 pp. env. (ISBN 978-2-84435-019-0) Rolande Collas, Le Sanitas - Histoire d'un quartier de Tours des origines à nos jours, 1994, 15 X 24, br., 186 pp. (ISBN 978-2-84126-040-9 et 2-84126-048-8) Boris Labidurie, Tours à l'époque de la municipalité provisoire, 1994, 15 X 24, br., 205 pp. (ISBN 978-2-84126-090-4) Gérard Lecha, Le Petit Montmartre tourangeau, L'Harmattan, 1988. Luce Pietri, La ville de Tours du IVe au VIe siècle. Naissance d'une cité chrétienne, Publications de l'École Française de Rome, 1983, no 69, (ISBN 2-7283-0065-8) Guides Joanne, Tours, Paris, Hachette, 1893-1894, 156 p. (lire en ligne) Liste des communes du Val de Loire Communauté d'agglomération de Tours Liste des communes d'Indre-et-Loire Liste des monuments historiques de Tours Festival Dehors / Dedans Site officiel Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressources relatives aux organisations : SIREN data.gouv.fr Ressource relative à plusieurs domaines : Annuaire du service public français Ressource relative aux beaux-arts : (en) Grove Art Online Ressource relative à la musique : MusicBrainz